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 # Nouvelle vie.

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Kaioken

Balthazar

Balthazar
Kaioken

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Fiche du guerrier
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Niveau: # Niveau 27# Nouvelle vie. _

# Nouvelle vie. _


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MessageSujet: # Nouvelle vie.   # Nouvelle vie. Icon_minitimeSam 16 Jan - 16:35

« Sueurs, tremblements et faim. »

[Mémoires & Vie, Chapitre IV, page une]

« Arrivée sur Namone dans moins de deux minutes. »

Mon vaisseau partait du haut vers le bas, je le sentais pendant mon long sommeil à rêver de tout et n’importe quoi. Heureusement que le bouton « pilotage automatique » existait, il n’y avait juste qu’à choisir une destination et hop, vous y étiez en moins de deux jours, disons qu’avec une telle vitesse de déplacement, cette maudite capsule pouvait vous emmener dans les endroits les plus reculés en moins d’une semaine au maximum. Mais trêves de bavardages inutiles, attendons patiemment l’atterrissage de notre petit vaisseau. Trois, deux, un, voilà. Un énorme choc s’abattit derrière moi me faisant reculer d’un mètre. Un énorme entonnoir se forma sur le sol. J’appuyai sur un bouton de la palette de commande et la porte s’ouvrit derrière moi laissant pénétrer l’air que je méritais après quarante affreuses heures dans cet endroit de quelques mètres où l’on ne pourrait plus survivre une seconde de plus, je me levais, mes jambes ne furent pas habituées d’une telle rapidité, elles qui étaient pliées pendant un laps de temps très long. Une certaine douleur frappa mon corps, subitement, c’était surement dû au fait que je n’avais pas mangé pendant plus de deux jours ce qui tient du miracle, oui, c’était probablement ça… J’avançais vers la direction de la sortie, d’une façon lente, très lente, je m’appuyais sur les murs arrondis de mon vaisseau afin d’atteindre la lumière. Plusieurs gouttes de sueur roulaient sur mon visage, j’avais froid… faim… Je n’arriverais pas à tenir, il fallait plusieurs jours de récupération, mais tant pis, je préférais continuer sans trop penser à moi, il fallait songer un minimum aux deux personnes qui ont fait de ma vie un paradis. Les rayons du soleil m’aveuglaient, j’étais resté dans un vaisseau, dans un noir incroyable et dans l’espace, l’hygiène n’est pas forcement favorable, et le manque de luminosité, important. Je me trouvais à présent près du château, cette planète était à peu près comme Dark, ces recoins aussi obscurs, pas un chat, personne, les murs détruits, toute forme de vie était inexistante à Dark, comment pouvait-on survivre ici ? Aucune idée, pourtant ce n’était pas impossible. J’attrapai mon épée accrochée solidement à ma ceinture de cuir et je la brandis devant moi, je devais m’attendre à tout, nous étions sur une planète de démon après tout. Je marchais à petit-pas, mes bottes noires faisaient un petit cliquetis à chaque mouvement. La porte de la machine qui m’avait permis de venir jusqu’ici fermait automatiquement ses portes et le bruit du moteur s’arrêta. Où allais-je ? Aucune idée, surement au château, je me dirigeais dans sa direction, mais que ferais-je une fois arrivé à cet endroit ? Un bon moment de détente, ce serait parfait. Je faisais glisser mon épée sur le sol formant un énorme bruit métallique, quelques portes ouvertes se refermaient après mon passage, je devais être traité comme un inconnu, voire un criminel, mais au moins, j’avais la certitude de ne pas être seul, ce qui me rassurait. J’essayais d’avancer plus rapidement mais je n’y arrivais pas, mes muscles me l’empêchaient, ils provoquaient une douleur incroyable lorsque je tentais quoique ce soit, onc j’essayais d’avancer à un rythme calme, pour ne pas endommager mon système morphologique. Quelques minutes plus tard j’arrivais à la bâtisse d’entrée du château, un grand mur constitué de granit noir de forme rectangulaire, avec une porte en arc et deux hommes qui tiennent cette entrée. Je ne voulais vraiment pas paraître dérisoire donc j’essayais de me faire le plus inoffensif possible, en rangeant mon arme dans son fourreau et en la cachant sous ma tunique, j’avançais en espérant avoir la force de triompher des gardes, arrivé à leur niveau, je fis une sorte de mise en scène en m’écroulant sur le sol, ce qui alerta les deux personnages, laissant tomber leurs armes. Je m’appuyai sur un des deux hommes pour pouvoir me relever et je lui assénai un coup de poing violent sur le visage le faisant tomber. Son équipement était trop lourd pour qu’il puisse se relever, j’attrapai mon épée et frappa deuxième namonien mais il avait réussit à parer l’attaque par son bras de fer. J’avais tendance à paniquer quand mes assauts n’atteignaient pas leur cible immédiatement, j’essayai une seconde fois mais cette fois, je jouais de mon agilité pour me faufiler dans des endroits où sa zone de vision l’empêchait de voir et je le frappai à la nuque nue. L’autre garde restait toujours conscient et poussait des appels à l’aide que l’on pouvait facilement entendre, je m’accroupis et je posai mes mains sur son visage et je le penchait violemment vers la droite ce qui le tua automatiquement, les yeux ouverts. A présent, j’essayais de les redresser de façon à ce que l’on puisse croire qu’ils étaient endormis, puis j’entrais dans la bâtisse, fier de ma stratégie quotidienne. Je franchissais à présent la grande porte, ouverte, j’essayais de faire le moins de bruit possible pour que le roi Végéta ne puisse m’entendre, et je me dirigeais vers la salle de régénération pour pouvoir me ressourcer. Les marches se trouvaient à droite et donnaient sur un long couloir parsemé de portes à droite et à gauche, il m’a fallu un petit peu de temps pour trouver cette fichue pièce mais après cinq bonnes minutes, j’ai réussi, c’était une sorte d’endroit constitué de plusieurs compartiments équipés de masques afin que les différents utilisateurs puissent respirer. J’avançais doucement vers une de ces cabine, une palette de réglages se présenta sous mes yeux, heureusement que je savais parfaitement utiliser ce genre de machine. J’appuyais sur quelques boutons et me voilà parti pour deux heures de soins intensifs. Je me positionnai dans le compartiment après avoir enlevé mes affaires, je plaçai le masque sur la partie inférieure de mon visage, voyant un liquide monter. Puis mes yeux se refermèrent lentement, très lentement, surement l’effet d’un somnifère dans cette substance recouvrant mon corps.
Mes plaies parties, mon énergie revenue, j’étais enfin sur pied, je pouvais enfin maîtriser mes pouvoirs de façon « normale ». Je sortais donc de cet endroit, le processus éteint, je m’échappais de l’endroit. Je faisais un petit tour rapide de l’endroit en essayant d’esquiver le monarque de la planète. Mais pendant ce temps une idée parfaite traversa mon âme : Pourquoi ne pas prendre possession de Dark ? C’était l’endroit rêvé pour un personnage tel que moi… Mais à un tel niveau d’apprentissage, je ne ferais que l’effleurer, son énergie spirituelle parcourt mon âme, elle est bien trop puissante, bien trop forte pour que je puisse me battre maintenant, il fallait que je progresse, et pour cela, l’entraînement était un excellent moyen de puissance. Mais je devais penser à Clys et Ellana avant quoique ce soit, chercher son assassin, c’était important pour moi. J’avais une description détaillée de lui, il était d’une taille presque identique à la mienne, les cheveux blancs, des vêtements de couleur tristes, plusieurs bandelettes au niveau de son visage mais aussi sur ses mains. Il ne devait pas y avoir beaucoup de personne avec des caractéristiques aussi précises ? Non, je ne pense pas. Mais revenons, je m’aventurais dans l’endroit, sillonnant les couloirs, visitant quelques pièces, il y avait quelques domestiques, des hommes qui devaient surement représenter la garde personnelle de Végéta… Mais là, on pouvait facilement voir qu’elle n’était pas vraiment efficace dans ce genre de situation, en voici la preuve. Plus tard, je m’en allais, il fallait que j’avance dans mes recherches, le trouver ne sera pas impossible, mais vous vous dites surement pourquoi je me trouve sur Dark ? Disons qu’avant son départ, il m’avait laissé un petit message sur un bout de papyrus désignant la planète, et puis pourquoi m’aurait-il donné un endroit au hasard ? Il avait surement une raison bien précise. Comment trouver son ki ? Disons qu’il va falloir être très minutieux car il possède une énergie assez particulière, voire hors du commun, elle ne provenait pas d’un guerrier dit génétiquement humain… Ça se sentait… Mais bon, quoiqu’il en soit, il avait fait du mal aux êtres avec qui j’avais passé ma vie entière, et ça, je ne pourrais lui pardonner. J’avançais, vers une destination inconnue à présent, les différentes informations présentes sur les petites roches me montraient que je m’engouffrais vers le village maléfique. Le nom n’est pas vraiment entraînant devez vous vous dire. Mais c’est tout de même un recoin que je me devais de visiter, après tout, j’étais assez puissant pour triompher de n’importe qui dans cette planète, sauf le roi bien entendu. Aucun moyen de transport interne n’existait dans cet endroit, ce qui était bien dommage. Je marchais, toujours pas un signe de cet assassin, juste le vent qui frottait les feuilles jonchant le sol, décidemment, je ne le trouverais peut-être jamais… Ça ressemblait beaucoup à une énigme. Une planète, un signe distinct, deux meurtres consécutifs… Mais pourquoi a-t-il fait ça ? Il n’avait aucune raison de le faire ? Mais je ne pouvais pas me mettre dans la tête de cet homme, malheureusement. Je devais m’attendre à un autre indice prochainement, mais pour l’instant, concentrons nous sur le présent et arrêtons de réfuter l’avenir. Me voici arrivé au village maléfique, disons que c’était beaucoup plus animé qu’à mon arrivée, le nombre d’habitants était présent, on voyait beaucoup de personne en dehors de leur domicile, ce qui était tout à fait spectaculaire. Je me perdais sous tout ces regards menaçant, je comptais tuer rapidement l’assassin et m’en aller, Dark n’était vraiment pas un endroit où l’on pouvait vivre sans être menacé d’une seconde à l’autre de mourir… Je ne trouvais pas ma cible, j’aurais pu la reconnaître entre mille mais là… Disons que c’est plus délicat. Au fur et à mesure que je marchais, deux hommes me suivaient, je trouvais ça un tout petit peu suspect car à chaque changement de directions, ils étaient toujours là, et je ne crois vraiment pas aux coïncidences. Je posai donc une main bien discrète sur le manche de mon épée et au moment ou nous étions les plus près possible, je la dégainai en la pointant vers eux. Leur réaction était si rapide, ils attrapèrent leurs armes à deux mains. Je commençais par leur demander ce qu’ils voulaient.


« Qui êtes vous ? Et que me voulez vous ? »
« Du calme Balthazar, nous venons en amis, nous ne sommes que des messagers chargés de transmettre un message par l’intermédiaire de notre maître. »

« D’où me connaissez-vous ? Et puis quel est ce message ? »

« Tiens, lis »
" Balthazar,
Je suis l’assassin de tes deux proches, Salvathar Clys et Ellana Ayl. Sache que je t’attends fermement à la forêt noire, tâche d’y être dans la prochaine heure à suivre, je compte discuter avec toi. Ces deux personnes se chargeront de t’accompagner. "


Mais pourquoi continuait-il à m’écrire ? Dans quel but ? Discuter, mais de quoi ? Je ne le savais pas. Deux mercenaires qui représenteront mes guides ? Je n’en avais pas besoin. Je souriais du coin des lèvres en attaquant ces deux personnages, je n’avais absolument pas besoin de simples mortels pour pouvoir m’emmener à travers cette planète que je connaissais parfaitement. J’exécutai un bond impressionnant sur les deux hommes de mains en pointant mon épée de façon verticale, visant leur visage, ils avaient esquivé de façon parfaite cette attaque, il fallait s’attendre à mieux. Je ne voulais pas vraiment recourir à ma magie mais dans les situations les plus extrêmes, il le fallait bien. J’enchaînais coup par coup et au moment où l’un des deux hommes avait baissé sa garde, je lui assénai ma fameuse « Force des Esprits », un gigantesque rayon de lumière s’abattit sur lui en un rien de temps, lui transperçant le ventre. L’autre homme tenta de m’attaquer mais un déplacement simple l’empêcha de m’atteindre, je lui plantai ensuite ma lame dans son cœur, elle était ressortie de l’autre côté du corps de ma victime, il s’écroula sur mon corps et je le repoussai d’un geste simple. Je n’avais pas besoin de guide pour trouver cette forêt que je voyais de l’endroit où je me trouvais. Je rangeai mon arme dans mon fourreau de façon à ce que l’on ne puisse pas me soupçonner de meurtre. Puis je me dirigeais vers l’endroit indiqué. Vous vous dites pourquoi diable j’exécute les demandes d’un anonyme, aucune idée, mais c’est le seul moyen de le tuer. Mes pas étaient rapides, j’avais une soif de vengeance incomparable, je voulais qu’il meurt de ma lame, que son sang s’imprègne en son reflet et qu’il s’écroule à mes pieds, comme un faible, malgré que mon niveau restait trop faible, j’étais motivé à le tuer, espérons que ce soit suffisant. Les deux visages de Clys et Ellana me revinrent en mémoire, Clys avait toujours cette expression neutre qui ne trahissait pas ses airs supérieurs, à chacun de nos combats, je ne réussissais qu’à l’effleurer tandis que moi, je sortais avec des blessures importantes. Et cette chère Ellana, qui me soignait après ces rigoureux affronts, comme une mère, elle se faisait du soucis pour l’être que j’étais, elle n’avait pas envie que je devienne un guerrier sanguinaire sans aucun but dans la vie, mais malheureusement, c’est arrivé, si elle était encore vivante, je l’aurais déçue, mais les temps changent, je ne compte pas les oublier, leurs gestes, leur façon de parler, leur amitié, oui, pour moi, c’était de grands amis… Une larme roulait sur ma joue à ces pensées, glissant le long de mon visage, puis elle tomba, j’avais pris mon épée à deux mains, j’exécutais mes pas à une rapidité extraordinaire, puis je me trouvai dans cette forêt qui ne m’inspirait guère, à chacun de mes pas je sentais un piège venir, une trappe s’ouvrir, un filet sortir d’un endroit pour m’attraper, j’étais vulnérable à tout, mais je n’avais rien à perdre à présent, absolument rien, ce qui m’importais, c’était détruire cet homme par les moyens les plus extrêmes si il le fallait. La nuit tombait lentement et je commençais à entendre le cri des hiboux, entendre le vent rauque souffler sur les feuilles les faisant virevolter, créant une sorte de situation de panique. J’entendais des pas, à ma droite, je pointai mon épée en cette direction et un homme surgit des feuilles m’attaquant de son épée en la plaçant horizontalement, je contrai avec mon arme en la positionnant vers la droite pour pouvoir ensuite contre-attaquer mais l’homme me frappa grâce à son pied ce qui me fit reculer de quelques mètres. Mes yeux avaient la parfaite compétence de pouvoir voir dans le noir, malgré les détails affligeant qui m’empêchait une quelconque identification, j’étais sur que c’était lui. Après avoir récupéré rapidement, je poussai un énorme cri de rage et frappai solidement de mon épée, je ne le lâchai pas, voyant qu’il avait beaucoup de mal à esquiver mes attaques, j’enchaînais, mais d’un simple sort de type vent, il me fit reculer plus loin pour pouvoir reprendre l’assaut par une sorte de pouvoir électrique qu’il manipula sur le sol me forçant à exécuter un bond, là, il pointa son arme me transperçant le cœur, je ne pouvais pas mourir maintenant ! Non, pas à un tel point, pas par cet homme, pas ici, je ne voulais pas… Et si, je sentais les battements de mon cœur ralentir, ma vue se troublait, je ne voyais bientôt que le noir absolu, je ne me sentais plus vivre, rien.
Puis une lumière alerta mes sens, une sorte de source lumineuse lointaine, je me voyais debout, était-ce un rêve ? Aucune idée, j’avançais, je ne sentais rien, aucune blessure, rien, je courrais vers cette direction inconnue, une destination que je me devais découvrir, je ne savais pas, à chacun de mes pas, je sentais une énergie se réactualiser dans mon corps, je voulais savoir pourquoi cet homme cherchait tant à me tuer, ces questions restaient dans ma tête, étais-je mort ? Aucune idée, pourvu que non, sinon tout mes objectifs tomberaient à l’eau, ce qui serait totalement idiot. A présent, me voici devant la source de lumière, je en savais pas quoi faire, continuer ? Oui, c’était peut-être une échappatoire à la mort… Un saut me permit de la franchir. De l’autre côté se trouvait la vie, l’endroit ou j’étais « mort », je revoyais cet homme devant moi, il s’apprêtait à toucher mon corps de sa lame, mais au moment où la pointe effleura mon corps, elle se vit éjectée plus loin, je sentais une nouvelle force en moi, un Balthazar renouveau, je posa un simple regard sur mes mains, elles n’étaient pas du tout identiques à celle que j’avais avant, ma peau devenue plus foncée, mes mains plus lourdes, donc plus puissantes, mon corps devenu rigide, construit, tracé. Mon visage n’était plus le même, j’étais devenu un démon ! Mon maître m’avait parlé d’une telle transformation, elle était due à l’appréhension du ki négatif contenu dans l’épée. Mon adversaire souri en me voyant sous cette forme, pourquoi ? Pourtant j’étais en situation favorable, il ferma les yeux et je voyais ses muscles se décupler, il devenait comme moi, son corps formant une sorte de carapace intouchable. Son épée était différente, pourquoi ? Aucune idée, d’ailleurs je n’avais pas fais attention à la mienne, sa forme était différente ! Elle ressemblait à une sorte de dague géante, un halo formait son contour. Je ne savais pas ce qui allait arriver mais je ne voulais pas échapper aux mains de la mort une seconde fois, mes jambes avancèrent, de façon rapide, mon adversaire exécutait les mêmes mouvements que moi, nous allions tout les deux s’affronter dans un combat de titans…


Flash Back : Nouveau pouvoir.

« Balthazar, fais très attention, le pouvoir qui décèle cette lame est très puissant, je ne te conseille pas de l’exploiter. »
« Quel est ce pouvoir maître ? Que me fera t-il si je le découvre et que j’en fasse une force ? »
« Il provoquera le changement de ton système nerveux et ta force sera décuplée à un point que tu ne seras pas sur de pouvoir contenir »
« Mais c’est favorable pour moi non ? »

« Dans un sens oui, mais si on tu l’utilises pendant un temps de plus d’une heure, il y a des possibilités de mort… »
« De… mort ? Mais comment annuler cette transformation une fois en activité ? »

« Le seul moyen, c’est d’épuiser sa réserve d’énergie. »

A ces mots, mon corps se figea, comment réagirais-je une fois la transformation établie ? Aucune idée, j’improviserais, sans doute. Clys posa une main sur mon épaule pour me réconforter, mais pourquoi m’aurait-il donné une épée dont la malédiction pourrait me tuer ? Je ne pense pas qu’il cherche ma mort… Avant de franchir la porte qui reliait la tour où nous nous entraînions, il se retourna et posa son regard sur mes yeux rouges.


« Au fait, lors de cette manipulation, ton épée sera devenue magique, c'est-à-dire que tu peux la matérialiser et la dématérialiser, son pouvoir augmente et toute les attaques basées sur du ki et provenant de l’épée se verra multipliée par trois. »


Fin du Flash Back

Mon épée s’abattit littéralement sur celle de mon adversaire qui se trouva en position de faiblesse. J’allais le battre, je tuer, lui faire goutter de ma lame… Mais il fallait que je me méfie, le laps de temps trop limité me jouait des tours, il valait mieux ne pas s’en préoccuper et en finir vite avec cet homme mais il possédait les mêmes attributs que moi, pas facile. « Attaque du Chaos » m’écriais-je, et une énorme multitude de flamme noires apparurent sous mes yeux, mon adversaire ne savait pas quoi faire, voila ! Il était touché, je voyais son corps entre les flammes, son cadavre s’écroula au sol après avoir goutté à la mort. Puis je voyais un nuage décomposer son corps, puis je posai mes yeux sur ma gauche et je voyais mon adversaire, vivant. Quand avait-il fait un leurre ? Aucune idée. Quoiqu’il en soit, je ne lâchais pas l’affaire, je m’élançai vers lui mais pendant mon parcours, il exécuta un sort, représentant une multitude d’éclairs qui se dirigeaient vers moi, je ne pouvais pas esquiver, ils étaient bien trop puissant, je m’étais fais piégé, comme un rat. Mon corps se retrouva éjecté plus loin, mon assassin s’avança vers moi.

« Mon prénom est Ceylan, tâche de t’en souvenir. Je suppose que tu ne comprends pas ce qui se passe, pourquoi je cherche à te tuer, pourquoi j’ai tué tes deux amis… Et bien la raison est simple, ils étaient mes deux disciples, je les ai tué car ils sont devenus trop inutiles, ils ont bien joué la comédie, j’ai pu tirer de nombreuses information sur toi, Balthazar. Maintenant je vais te laisser ici, je vais te laisser vivre, accroche toi bien, retrouve moi et là, nous nous battrons pleinement, comme de vrais tyrans… Sur ceux, je te laisse Balthazar Hean. »


Balthazar Hean ? C’était moi ? Aucune idée, et puis, je ne chercherais pas à le savoir maintenant, je voyais cet homme partir, et mes yeux, se refermer lentement.


Dernière édition par Balthazar le Sam 20 Fév - 13:46, édité 1 fois
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Kaioken

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MessageSujet: Re: # Nouvelle vie.   # Nouvelle vie. Icon_minitimeDim 7 Fév - 13:48

« Une mésaventure assez agréable. »
[Mémoires & Vie, Chapitre V, page une]

Mes yeux s’ouvrirent, lentement, tout doucement, une source de lumière m’éblouit m’obligeant à passer mon avant-bras droit sur mes deux pupilles. Où étais-je ? Aucune idée, mais je sentais quelque chose de doux et moelleux et qui me tenait bien chaud. Comment étais-je arrivé ici ? La dernière fois que je m’étais écroulé, c’était dans cette stupide forêt. Je ne sentais plus aucune douleur, je posais mes yeux sur mes plaies aux bras, toutes cicatrisées, mais en plus de ça, je n’étais pas mort dû à la transformation, il fallait que je la maîtrise. Mais pour l’instant, ce n’est pas mon objectif principal, pour l’instant, je devais comprendre ce qui m’arrivait, et pour cela, il fallait reconnaître cet endroit, étais-je toujours sur Dark ? Oui, je sentais la même atmosphère, la même ère de violence. Je redressai mon buste, faisant tomber mes cheveux en cascade sur mon torse nu, une sensation de « déjà vu » parcourait mon corps, mon regard se posait sur la pièce où je me trouvais, on aurait-dit une sorte de cellule, oui, j’étais enfermé quelque part, ce sont des barreaux qui ont pu me faire penser cette hypothèse, pourtant, l’endroit était assez luxueux pourtant, je me trouvais dans une prison, c’était la conclusion que je m’étais tiré. Je posai mon pied droit au sol, puis le gauche, je m’étais levé, j’étais seulement habillé d’une sorte de tissu qui se trouvait au niveau de mes hanches, où étaient mes vêtements, ceux que j’avais avant de m’évanouir ? Ils les avaient surement pris, mais qui ‘ils’ ? Je n’en savais rien, toutes ces questions frappaient mon esprit et pas une seule ne possédait de réponse. Je posais un regard sur l’extérieur de ma cellule, je ne savais même pas pourquoi j’étais enfermé ici. Quelqu’un s’approcha de moi, un homme qui lui était habillé de façon complète, il sortit un trousseau de clefs et avec l’une d’entre elle, il ouvrit les barreaux qui me retenaient. Je voulais sortir de cette prison mais avec tous les gardes qui traînaient ici, je n’avais aucune chance. L’homme m’attrapa par le bras et m’emmena dans une pièce où d’autres détenus m’attendaient. Comment je le savais ? Ils portaient tous les mêmes vêtements que moi. Peut-être des prisonniers, eux aussi. Je n’avais aucune idée de ce que je devais faire, ni de quoi penser, pourquoi m’enfermer ? Ma tête n’est pas mise à prix, je ne pense pas, et puis, personne n’a connaissance de mes crimes secrets. Un homme, similaire au dernier, m’ordonna de me ranger sur le côté, qu’allais-je faire ? Je ne savais pas, à vrai dire, je ne savais rien à ma situation actuelle. Je voyais les différents détenus devant moi disparaître dans une sorte d’entrepôt vidé. Mais au fait…. Où était mon arme ? Je ne pouvais pas me séparer d’elle et je n’en avais pas l’intention. Justement, l’homme qui était devant moi, me voyant perdu, m’informa que les armes étaient gardées par les gardes et qu’elle serait donnée avant les épreuves. Des épreuves ? Quelles épreuves ? Elles servaient à quoi ? Et pourquoi m’obligeait-on les parcourir ? Toujours rien, absence de donnée, c’est ce qui formait en partie ma confusion. Mais je devais improviser. Et c’est ce que j’allais faire, me laisser guider. J’attendais patiemment mon tour avant d’entrer moi-même dans cet endroit. Me voici devant l’homme, il posa sa main sur une sorte de brassard qu’il m’accrocha au bras avec un numéro inscrit dessus, 54. Et je faisais partie de l’équipe 12. Je ne savais rien de tout ça, quelle était la récompense de ces « épreuves » ? Je n’en avais pas la moindre idée, toutes ces questions s’entrechoquaient dans ma tête sans que je n’y comprenne quoi que ce soit. Mais essayons de trouver quelques points positifs dans ce charabia sans nom. L’avantage, c’est que mon niveau augmentera si les différentes épreuves seraient basées sur des combats, ce qui est très bon pour moi. J’entrais dans l’arène, devant mes yeux, neuf rings prêts à être utilisés, à ce que je voyais, de nombreuses marques d’usure sillonnaient le sol de ces aires, ce qui nous amenait à une conclusion bien anodine : cet endroit a déjà été utilisé par d’autres personnes. Je suivais ma fameuse équipe 12, elle était constituée de 3 hommes –hormis moi bien entendu-, l’un d’entre eux ressemblait à un humain, l’autre à un cyborg –j’ai pu le voir dû à certaines marques d’utilisation d’un système électrique- et le dernier était similaire à un démon, tout comme moi. Nous nous trouvions maintenant rangés en ligne, parfaitement placés, pas un pas de trop. Un homme se présenta devant nous, habillé élégamment, du moins, mieux que nous avec notre tissu sur le corps. Cet homme était équipé d’un amplificateur de son.

« Mes amis, je vous souhaite la bienvenue au tournoi mensuel des âmes errantes, je me présente, Dyn Klay et je serais le directeur de ces petites épreuves et je suis aussi celui qui donnera la récompense à l’équipe vainqueur. Vous vous demandez surement quelle est cette récompense. La réponse est simple : un billet de sortie, oui, vous avez bien entendu, si votre équipe gagne ce tournoi, vous serez libre de faire ce qui vous plaît sur Dark. La première épreuve est un tour éliminatoire, c'est-à-dire que si l’un des membres de votre équipe perd, vous n’aurez plus accès à la suite de ce tournoi. D’après nos calculs, seul six équipes resteront actif pour la suite. Ensuite, seul deux accèderont au tour final. Sachez que dans cette dernière épreuve, la mort est possible pour vous, donc faites très attention. Nous allons maintenant accéder au tirage au sort. »

~ Un quart d’heure plus tard. ~

« Bien, nous avons vingt équipes. Si vous n’avez pas suivi, nous noterons chaque combat sur feuille déposée sur les différents rings où ces affronts auront lieux. Vous pourrez récupérer vos armes au fond de la salle, elle est inscrite avec votre numéro. Et pour terminer je vous rappelle la seule règle à respecter : pas de mort à l’épreuve d’élimination, vous vous verrez automatiquement disqualifié. Sur ceux, bonne chance à tous. »


Mais c’était une blague ?! Nous allions vraiment nous battre pour sortir de ce trou à rat ! Quoiqu’il en soit, il y avait trop de gardes pour que je puisse m’échapper par la force. J’allai donc récupérer l’épée ancestrale de Clys, Parcourant les rings, jetant quelques coups d’œil sur les noms inscrit sur les rings pour savoir où allais-je combattre. Aire numéro 8. J’étais le premier sur la liste, donc le premier à combattre, contre un certain Eliot. J’attrapai mon épée puis je me posai près du ring où j’étais censé participer. Un des membres de mon équipe m’attrapa par le col de mon kimono et me tira de force vers mes deux autres alliés. Ils m’expliquèrent qu’il ne fallait pas que je perde, c’était l’unique règle. J’acquiesçai puis je vis l’arbitre entrer sur notre zone de combat et m’appeler, ainsi qu’Eliot. J’avançais tout doucement, avoir une telle responsabilité sur les épaules… J’espère que je triompherais de ce type. Oh, et puis il fallait que je sois habile et puissant, c’est tout.
Trois, deux, un, le combat commençait.
L’homme ne me laissa pas une seconde de répit, il s’acharnait sur moi avec ce petit coutelet assez insignifiant, il frappait, frappait, frappait, puis ses mains me visèrent, une sorte de source de lumière de couleur rouge s’élançait vers moi mais avec un simple geste au niveau de mon buste, j’avais réussis à esquiver cette attaque. À mon tour. Mon épée l’attaquait mais il arrivait toujours à contenir mes assauts avec ce simple canif, je plantais mon épée dans le sol, puis plusieurs flammes entourèrent le sol obligeant le pauvre Eliot à exécuter un bond, mais ce qu’il ne savait pas, c’est que j’avais créé un clone qui se cachait derrière lui, son épée se retrouva plantée dans sa jambe droite, il n’était pas mort, juste paralysé.
Numéro 54 vainqueur.
Je soupirai en retournant auprès de mes camarades qui me félicitèrent par quelques tapes sur mes épaules. « Zacharia contre Nyfeas ». Un des hommes se trouvant à mes côtés avançait, c’était à son tour, Zacharia, ça devait être lui. Il s’avança près de l’endroit où se trouvait son adversaire et attendait, les dires de l’arbitre. Il était vraiment décontracté, voire trop même. L’homme attaqua avec ses poings mais d’un simple geste que je n’avais pas trop réussi à suivre, mon allié plaqua son adversaire au sol et d’un simple coup de genou au niveau du ventre, il l’acheva.
Numéro 38 vainqueur.
Notre équipe était en bonne posture pour accéder au prochain tour. Zacharia m’expliqua que son atout n’était pas la magie mais simplement la rapidité, c’est l’homme le plus rapide de cette prison et il était vraiment sur de lui, tout le contraire de moi, un simple démon sans aucun talent, juste pour une certaine magie. Puis vint le tour de Junvil, notre second partenaire, je me demandais ce qu’il allait nous réserver. Lui, il se battait avec une sorte de faux qu’il maniait parfaitement. Il plaça juste son arme au niveau de la gorge de son adversaire que celui-ci n’avait pas eu le temps de réfléchir, d’un simple geste il repoussa son arme qui se vit projetée sur le ring adverse. Il ne pourrait plus la récupérer, triste ironie. Il lui devait donc s’armer de ses poings, mais l’inconvénient, c’était que son ennemi était un professionnel des arts martiaux. Junvil était en mauvaise posture, je devais donc l’aider, je fis mine de me balader à travers la salle et je déséquilibrai l’homme d’un simple geste de la main, le faisant tomber au sol, mon allié n’eut pas de mal à le rendre inconscient.
Numéro 14 vainqueur.
Voilà, ni vu ni connu. Il en dépendait de ma survie après tout. Puis vint le dernier combat qui allait décider du sort de notre équipe. Mainara, le dernier de mes alliés s’avança près de son adversaire, un homme plutôt imposant. Lui qui était assez faible au niveau physique, allait-il résister ? Aucune idée, mais là, je ne pouvais pas l’aider : le combat dernier combat était vu par tous. Notre ami ne montrait aucun signe de faiblesse. Il s’arma de son épée et il attaquait l’adversaire après le signal de l’arbitre. Aucun effet, l’homme devait être trop musclé pour pouvoir sentir quoi que ce soit. Mais Mainara était un bon stratège, je pouvais le voir grâce à ses expressions sur son visage, il devait déjà avoir établit quelque chose dans sa tête puisqu’il savait qu’il allait se battre contre cet homme. Il posa une main vers son adversaire, un puissant éclair en sortit, qu’était-ce ? Mainara était-il spécialiste des sorts à attaque électrique ? Surement oui. L’homme ne pouvait rien faire, donc l’attaque le toucha mais il ne savait pas que son corps allait être paralysé pendant une minute quinze exactement, donc Mainara, petit joueur, lui lança un sort répulsif et l’homme se trouva au bout de la salle, oui, nous avions oublier de vous le préciser : sortir du ring est un signe de disqualification, quelle initiative.
Numéro 21 vainqueur.
Et voilà, nous allions accéder au prochain tour. Le présentateur et directeur s’approcha.


« Quelle drôle de façon de gagner. Bien, l’accès au deuxième tour est autorisé aux équipes suivantes : 12, 5, 9 et 7. Je vous expliquerais les détails de la prochaine épreuve, elle aura lieu dans une semaine exactement. Les blocs d’entraînement sont ouvert et je vous conseille de les utiliser, sur ceux, je vous dis à bientôt. »

Terminé, nous avions terminé cette étape. Que faire maintenant ? Je me dirigeais vers mes coéquipiers en leur demandant ce que nous allions faire maintenant.

« Bien, nous avons une semaine pour nous entraîner, je vous attends dans le bloc d’entraînement numéro deux, dans une heure environ. Mainara, je t’attends dans ma cellule, j’ai à te parler. » Intervint Zacharia.
« Oui, pas de problème. »
« Balthazar, je t’attends dans la mienne, j’ai aussi quelque chose à te dire. » Là, c’était Junvil. Mais que me voulait-il ? Aucune idée, le mieux était d’exécuter pour ne pas créer de conflits.

Je franchissais la porte de la sortie et je commençais à préparer mes affaires pour retrouver Junvil dans sa cellule. Pourquoi voulait-il me parler ? Nous nous connaissions à peine. Oh, et puis je ne vois pas où était le problème. Je traversais un long couloir donnant sur les nombreuses autres cellules des prisonniers. Puis je me trouvais devant une porte d’acier fermée à double tour. Un des gardes m’ouvrit la porte puis j’entrai. Il faisait noir, trop noir. Mais mes yeux avaient ce simple pouvoir de tout déceler, même dans l’obscurité la plus profonde. Des yeux identiques aux miens se montrèrent, j’entendais un mouvement s’approcher vers moi. Je restais là, incapable de bouger, figé. Après tout, que pouvais-je faire ? J’étais enfermé avec cet homme que je venais de rencontrer. Une sensation parcourut mon corps, cette sensation de peur, oui, la peur de la mort, la peur des autres, une peur certaine qui me consumait intérieurement et qui détruisait toute forme de vie. Un toucher ! Je sentais quelque chose au niveau de ma gorge, sa main ? Je ne savais pas, j’étais là, faible, impuissant. Cette main se serrait et me soulevait, elle me faisait flotter dans les airs, je ne pouvais toujours pas réagir, j’allais mourir ici ? Je passais ma main autour de moi, je ne sentais rien, pas de matériau, rien, j’étais au milieu de la pièce. L’étreinte de cette main se serrait, je sentais les battements de mon cœur diminuer, mes yeux se fermer, était-ce la fin des tristes chroniques de Balthazar ? Non ! Je devais réagir. Je posai mes deux mains sur celle qui me maintenait en l’air. Que faire ? Sa force me devançait et de loin. Un miracle peut-être. Je sentais quelque chose au niveau de mes doigts, qu’était-ce ? Aucune idée. Mais l’étreinte de l’inconnu semblait s’affaiblir tout doucement. Puis d’un geste rapide, quelque chose se planta dans ses mains. Mais que m’arrivait-il ?! Je n’avais pas le pouvoir de faire ça, je n’avais jamais appris une telle compétence : créer des flammes mais en forme de lame. L’homme avait les mains brûlées voire même carbonisées. Je toussai dès que mes pieds touchèrent le sol, à un point que je pourrais même m’étouffer tellement je rejetais l’air enfoui dans mon corps. Qu’est-ce qui lui arrivait ? Pourquoi Junvil devenait ainsi ? Je ne savais rien et je ne chercherais pas à savoir. Il réessaya de m’attraper mais cette fois, c’est d’un simple coup d’épée lui ouvrant la peau sur son bras droit l’obligeant à se soumettre à sa décision.


«
*Humpf* Bien, tu sais… te défendre. Maintenant je t’ai dis qu’il fallait que je te parle. Nos deux alliés, Mainara et Zacharia sont tes ennemis, il faut que tu les élimines à la fin des épreuves, sinon ils te mèneront à la mort. »
« Mais pourquoi feraient-il ça ? Je ne les connais pas. »

« C’est ce que tu penses toi, mais sache qu’il t’on observé depuis ta naissance. Ce sont des démons »
« J’en suis un aussi, ce n’est pas pour autant que je cherche à les tuer. »

« Mais tu ne comprends donc pas ? Ce sont les amis à ce Ceylan. »

« Mais comment connais-tu Ceylan ?! Je ne vous ai jamais rencontré… »

« Ecoute Balthazar, je t’ai cherché toute ma vie, je t’ai attendu, dans cette même prison, je savais que tu allais te retrouver ici, elle concentre tout les criminels interplanétaires. Ils t’ont longtemps cherché, ils savent des choses sur toi que tu ne sais même pas encore, ils connaissent tout sur l’épée ancestrale de Clys »
« Mais comment sais-tu tout ça ?! Comment sais-tu que cette épée m’a été fournie par mon maître Clys ? Réponds ! »
« Calme toi veux-tu ? Je suis un espion, je suis à la quête de rechercher des informations sur ce cher Ceylan Wind »
« Bien, donc je dois tuer les autres ? »

« Oui, je compte sur toi »

« Je le ferais. »


Quel idiot. Il ne savait pas que je lui mentais éperdument, et puis d’où me connaissait-il ? Je ne suis pas un personnage si important que ça. Peut-être que si après tout. Ma naissance a du provoquer bien des confits pour en arriver là. Pourquoi est-ce que je trouve des personnes que je n’ai jamais connu et dans des endroits comme ça ? Toujours ces questions qui me frappaient intérieurement, et dont les réponses m’échappaient. Mais quoi qu’il en soit, je devais jouer le jeu jusqu’à la fin de ces maudits tests et après ma fuite de cet endroit. Le bloc d’entraînement numéro deux. Où était-il ? Je me renseignais auprès des gardes qui me montrèrent la salle. Elle était grande, très grande, les murs blanc, le sol de même couleur, et curieusement, il y avait une palette de commande au fond de cette pièce. Quelqu’un s’approchait derrière moi, d’un geste rapide, j’attrapai mon épée et la brandit. C’était mes trois camarades. Je rangeai mon arme dans mon fourreau. Zacharia s’approcha de moi avec un sourire en coin, puis il se plaça devant le panneau de commande. Il réfléchissait. Puis, il appuya sur plusieurs boutons alternativement. Je sentais quelque chose, une sorte d’air pur. Je gardais mes yeux ouverts et je vis un énorme volcan proche de l’éruption devant mes yeux. Comment était-il arrivé là ? Et puis d’abord, où étions nous ? D’après Mainara c’était un monde virtuel consacré à l’entraînement. Le but de cet entraînement était simple : s’entretuer. L’inconvénient c’était que la mort restait elle aussi virtuelle, donc si on meurt ici, notre corps se matérialise automatiquement en dehors de cet endroit.
L’entraînement allait commencer, subitement, nos corps se téléportaient dans un endroit aléatoire, le but du jeu était surement de s’en sortir vivant. Je me trouvais dans une forêt tropicale, près d’un arbre menaçant de s’écraser sur moi d’une minute à l’autre. D’une bref esquive, le tronc s’abattit à quelques centimètres de là. Maintenant, trouver ces trois personnages, ce n’était pas une partie de plaisir. Mes jambes me guidaient, je me retrouvais déjà en dehors de cette arborescence. Un bruit, sur le côté, qu’était-ce ? Mainara, et maintenant je me trouvais avec Junvil de l’autre côté, que faire ? J’étais encerclé. J’étais seul face à deux titans, me battre ? C’était surement la meilleure solution. Junvil tenta de me plaquer au sol avec son énorme main mon épée triompha de lui et il se vit planté avec une épée dans la main, que je retirai ensuite. A présent, il était hors combat. Maintenant Mainara. Je le guidait vers le volcan, à son centre où nous nous battions juste au dessus de la lave qui menaçait de nous bruler littéralement le corps. Nos poings frappaient, nos pieds, nos épées, oui, c’était un superbe combat de tyrans, mais il fallait bien que l’un de nous triomphe de l’autre. Cette fois, c’était moi, je déclenchai un sort créant un clone qui attaqua l’adversaire distrait par mes coups et l’obligea à se plonger, avec lui, dans la lave que dégageait ce volcan. Voilà, il était hors parcours. Il fallait maintenant trouver notre expert de la rapidité : Zacharia. Après de longues minutes de marches, je pus entendre un léger mouvement à ma droite. Un petit sifflement perçant mon oreille, et d’un coup, un énorme poing s’abattit sur mon visage faisant basculer ma tête vers la droite. Une légère goutte de sang glissa du coin gauche de ma lèvre pour gagner mon menton et tomber. Zacharia enchaînait les coups, sur mon ventre, mon épaule droite, mes hanches. Comment vaincre un monstre pareil ? Il y avait peut-être une possibilité : jouer à son jeu, la rapidité. Lorsque l’un de ses poings s’approcha sur mon visage, j’eus un réflexe rapide et simple : l’utilisation de mon épée. Elle se plaqua près de son poing et il la retint d’une vitesse incroyable. Je reculais, mon corps me brûlait, cette sensation, je la reconnaissais, oui, je la reconnaitrais entre mille.


Flash Back : Retour aux sensations.

La vue, l’ouïe, l’odorat, le toucher, le goût, toute ces sensations fastidieuses que nous exploitons chaque jour. Ce sont des éléments de nos vies qui restent vitaux. Que pourrions nous faire sans une vue parfaite et un amalgame de couleurs caractérisant nos mondes, que pourrions nous faire sans cette ouïe fine que nous, démons, avons, sans le toucher, le goût, la vie serait intolérable, un vrai enfer. En ce beau matin de Synelä*, je me levais, lentement, mon dos me faisait très mal, une douleur infernale, pourquoi ne pas avoir ajouté « la douleur » à ces sens… Mes pieds anémiés se posèrent sur le sol poussiéreux. J’étais dans la demeure d’Ellana, elle m’avait hébergé pour cette nuit car elle ne voulait pas que je retourne chez moi, de peur que je sois la cible de quelque chose ou de quelqu’un, les femmes je vous jure… Bref, j’étais au centre de la pièce, je m’apprêtais à sortir, mes mains fébriles touchèrent le bord d’une porte en bois d’ébène, j’avais froid, faim, mal. Ellana se trouvait juste devant moi, je pense qu’elle ne m’avait pas vu. J’avançais, je me trouvais maintenant dans une pièce spacieuse, la chaleur envahissait mon corps, surmontant le froid qui me dominait. Ma compagne revenait de son petit voyage intérieur dans sa demeure, elle m’avait aperçu, chose qui devenait de plus en plus rare.

« Tu es déjà réveillé ? » Je n’avais jamais compris le sens de cette question… Comment pouvait-on dire ça alors que l’on avait son interlocuteur juste devant ses yeux, à question bête, réponse bête.
« Non je dors encore. »
« Bref. Tu as faim ? Tu veux que je te prépare quelque chose à manger ? »
« Oui, j’aimerais bien s’il te plait, ensuite il faut que j’aille voir Clys. »

« Fais bien attention, je ne voudrais pas que mon petit Balthazar se blesse »

« Arrête Ellana, je ne suis plus un gamin » Oui, j’allais sur mes quarante ans de démon, du moins à l’époque où je vous parle. Elle se retrouva en un rien de temps près d’un feu ou elle tenait fermement un ustensile qui servait surement à maintenir les œufs qu’elle était en train de me préparer. Quelques minutes plus tard, j’étais assis sur une chaise en bois, près d’une table de même matière, omelette devant mes yeux, mon pain était prêt à piocher ma nourriture. Puis, après m’être rassasié, je m’en allais vers l’endroit ou vivait mon maître, Clys. Nous allions effectuer cet entraînement quotidien que nous avions tous les matins.
Plus tard je me retrouvais devant la porte de la demeure de Clys. Il m’invita à le suivre et nous nous dirigions vers une grande salle composée d’un simple ring trônant en son centre. Un ring meurtri par les dizaines d’impacts dû à nos entraînements que nous effectuons quotidiennement. Il se plaça devant moi et commença par m’expliquer le programme de cette matinée.

« Balthazar, aujourd’hui nous allons développer l’un des quatre pouvoirs de ton épée. Pour commencer, tu dois te concentrer de façon à ce que tu créées l’aura que nous avons maîtrisé la semaine dernière. »
« Compris. »

Je fermai les yeux, dans ma tête, mon corps n’existait plus, il n’était qu’une simple bouffée d’air qui s’envolait par la suite. Une légère fumée se dégageait de l’épée, d’après mes souvenirs, c’était bon signe car l’arme commençait déjà à former cette énergie spirituelle. Première étape : réussite.

« Très bien Balthazar, très bien. Maintenant, ça se corse, tu dois te concentrer pour combiner toute les attaques offensives que tu possèdes. »
« Je vais essayer. »

Que faire ? Comment faire ce qu’il m’avait demandé ? Aucune idée. J’essayais tout de même. Je brandis mon arme, droit devant moi. Je commençai par annoncer l’attaque et elles vinrent. Epée du Chaos, Force des Esprits, Puissance de l’Enfer, Sphère des Ténèbres. Toutes ces attaques se présentèrent. Une multitude de flammes noires se formèrent, deux rayons aussi, un de couleur noir, l’autre de couleur rouge et une énorme boule noire se montrait au niveau de mon index brandit en l’air. Puis, soudainement, je sentais quelque chose, des brulures, elles déchiraient mon corps, de la tête aux pieds. Je souffrais, oui, cette douleur m’envahissait et me sombrait dans un désespoir entier. Que se passait-il ? Rien. Absolument rien. Mais je sentais cette douleur. Puis mon corps fut comme… illuminé, la couleur de ma peau était scintillante. Quelque chose s’apprêtait à sortir, oui, quelque chose voulait sortir. Et d’un seul coup, toute ma puissance restante se transforma en une puissante vague déferlante qui anéantissait toute notre espace d’entraînement, sauf la demeure qui, dieu merci, était suffisamment grande.


« Voilà, tu viens d’exécuter Yiorushi, l’un des quatre pouvoir ancestraux. Félicitation. »

J’avais réussis. Quelle joie, c’était bref et rapide pour un pouvoir ancestral.

Citation :
*Dans le calendrier de l'ère ancienne, Synelä représente le dieu du végétal, c'est le deuxième jour du premier mois de printemps.


Fin du Flash-Back.
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Sayans

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