Voilà maintenant cinq jours que Loup marchait dans le désert de glace que son ces chaînes de montagne. Il avait choisi la route la plus rapide, mais la plus dur pour se diriger en ville. Le froid était glacial, Loup avait beau être habitué au climat froid qui se trouvait sur la majorité de la planète, le froid de la montagne était pire que tout. Loup venait de ce réveiller, il avait dormi dans un iglou fait à la hâte.

Loup venez à peine de percer la coque de neige qu'il lui servait d'abri qu'un froid glaciale le frappa de plein fouet une tempête de neige venait de s'abattre sur la chaine de montagne ou il ce trouvait

*Et bas on dirait que la nature ce fâche aujourd'hui*

Loup sortis de son abri improvisé et ce mis en route vair la ville, au bout d'une vingtaine de minute il compris que sous cette tempête il se perdrait trop rapidement, mais il ne voulait pas non plus rebroussait chemin. Regardent devant lui il vit le soleil le frappais de pleins fouée, il pencha la tête pour protéger son visage avec son chapeau, penchas le reste de son corps pour résisté au rafale de vent et avança pas à pas, un après l'autre il persisté avançant vers le soleil. Peux a peux son esprit s'embrouillait le froid le frappait c'est muscle ce redisait, jusqu'au moment où il n'arrivât même plus à contrôler cet mouvement, cet pas ressemblait plus à des spasme musculaire cordonné, quelque minute plus tard son corps s'écroula dans la neige, il ce réveilla quelque minute plus tard, il ce levas péniblement, apparemment la tempête de neige étais stoppé quelque minute seulement après qu'il soit tombait, car il n'était recouvert que d'une vingtaine de centimètre de neige.

Loup mis quelque minute à reprendre c'est esprit, il ne savait même plus ou allait, regardent autour de lui la tempête avait laissé derrière elle un épais nuage derrière lui, impossible de trouvait le chemin tant qu'il y avait ce brouillard, il décidat donc de ce reposait dans un iglou le temps que le brouillard passe.Après avoir aménagé sons petit iglou et enlevait la glace qu'il avait dans les cheveux, il piqua du nez s'endorment dans le petit iglou d'un mètre cube

Tout avait commencé dans une planète lointaine, enfin pas si lointaine que ça mais suffisamment pour la qualifier, en fait, à quelques années-lumière, on aurait dit "Une planète pas loin", mais avouez que ça sonne moins bien. En tout cas, sur ladite planète, Layence avait activement commencé à stocker de quoi refaire sa forge, il avait dû laisser la sienne en Bas, faute de pouvoir la transporter et surtout parce qu'il avait dû mettre les voiles assez rapidement. Il avait donc prit le temps de se poser, dévorant tranquillement des véhicules, des boites aux lettres et autres machin en ferraille qu'il trouvait à son gout, ne laissant derrière lui que des piquets de bois et de la gomme négligemment abandonnée. Malheureusement ce genre d'acte était prohibé, de l’histoire de propriété, comme quoi c'était à eux et pas à lui. Non mais qui avait le droit de lui dire ce qui lui appartenait ou pas ? La réaction de démon - ou plutôt l'absence de réaction - provoqua agacement, colère et pour certains, souffle aux cœurs. Personne n'est parfait après tout. L'un eu tout de même l'amabilité de lui indiquer un endroit où il pourrait trouver ce qu'il voulait :

-Va te faire voir sur Oblivion, espèce de ferrailleur !

-Forgeron, pas ferrailleur. Avait simplement répliqué Layence de sa voix morne.

Et voilà, il était arrivé sur Oblivion, dans un endroit très froid, une partie de la planète qui laissa songeur le démon, ce dernier ayant quelque doute sur la présence d'un quelconque gisement de métal. Quand bien même y en aurait eu un, le froid le rendrait inexploitable pour lui. La chance fut pourtant avec lui, tandis qu'il cherchait un endroit pour s'assoir et roupiller un peu, un objet tomba du ciel, le frôla à moins d'un mètre et alla s'écraser lamentablement dans la vallée de neige. La curiosité n'était pas un trait d'esprit très présent chez le démon, mais l'engin était passé suffisamment près pour qu'il lui trouve de l'attrait. Marchant de son pas lent, il prit même le temps de couper des bûches grossières à partir de quelques arbres par trop enneigés, l'idée étant qu'il en ferait un bon feu de bois une fois à l'intérieur de sa fidèle forge. Il arriva finalement sur le lieu du crash, trouvant une navette et deux choses à priori sans intérêt. Sans prêter la moindre attention aux personnes présentent, Layence entreprit de recycler l'engin, posant les mains dessus, il commença à capturer les métaux présents. Ecoutant d'une oreille distraite la discussion qui se déroulait non loin de lui. Liberté, folie ? Il est vrai que s'il prenait le temps de se souvenir e cet échec cuisant, la folie entrait de ses qualificatif. Par contre, il allait avoir du mal à se plaire sur une planète aussi froide, il n'y avait plus qu'à espérer qu'elle soit détentrice d'un continent bien sec ou il pourrait reprendre son activité. N'importe qui aurait eu l'idée de demander aux zigotos s'ils étaient d'accord pour l'accepter, mais Layence ne faisait de toutes évidences pas partit de ses gens-là...

Toujours dans sa capsule, tenant son tibia douloureux Kin-Lin commença à se poser vers l'endroit le plus proche qui était un grand terrain montagneux plein de neige.

*De la neige? Encore?* râla Kin-Lin

Sa capsule se posa sans encombre, il sortit de sa capsule et s'étira le voyage avait été fatigant, il fit un pas en avant et failli lâcher un cri, son tibia blessé lui faisait toujours mal, même si le sang avait cessé de couler. Il sentit 3 énergies non loin de là, deux plus faibles que lui, une aussi forte que lui et une autre bien plus fortes que lui. Toutes les trois étaient à proximité les unes des autres. Il jeta un œil autour de lui, de la neige et des montagnes, à pertes de vue, une forte rafale de vent le poussa légèrement vers l'avant.

Il prit de l'altitude pour voir autour de lui, si une ville était proche. Rien en vue, du moins à ce qu'il voyait, il redescendit récupéra son vaisseau, et partit ensuite du côté des trois puissances, il vit un espèce de chien, et une autre personne plus grande avec une capuche qui dégageait une énergie plus noir, non loin il put apercevoir aussi une autre personne avec les cheveux de couleur bleu. Il s'approcha du chien et de l'homme à capuche, il demanda timidement :

"Salut, dites moi vous pouvez me dire ou est la ville la plus proche?"

Loup venait à peine de s'endormir dans son petit iglou, après quelque minute passait dedans il commença à ce détendre, la température commenças à monté atteignent au bout de quelque minute une température assai proche de 0°, Loup habitué au climat dure d'Oblivion n'avait aucune mal à s'accommoder à cette température. Après quelque minute passait dans l'iglou il commença a doucement tombait dans un profond sommeille, peu a peu son esprit ce dissipait. Une image ce forment sous son esprit, sa sœur, avec un costume de la musique, sa sœur, il amenait sa sœur a une fête, un homme s'approche, un homme en costume jaune un masque vert, il s'approche lui tend la main droite et avec la main gauche enlève son chapeau, puis une énorme mains sortis du chapeau et lui mis une énorme baffe, après avoir vu des étoiles tournées pendant une dizaine de seconde il re-vue l'homme mystérieux avec la même tenue jaune, mais un masque vert et une grande mains tendue, Loup fermas les yeux et senti un autre baffe sur lui.

Voilà quelque seconde que Loup c'était réveillé reprenant peu à peu conscience de la situation, il vit deux créatures, un Oblivien et un étrange homme tout noire aux cheveux encore plus blanc que ses cheveux, qui étais déjà bien blond platine. Il se levas est partis pour entamer la discution quant un petit humain aux cheveux en bataille approchait du petit groupe sans le remarqué

"Salut, dites moi vous pouvez me dire ou est la ville la plus proche?"

Loup restas quelque temps a observé le groupe.

*L'obliven a l'air puissant et très alaise malgré le froid et il ressemble à un nomade, bizarre si loin de leur territoire. * Pas une seule seconde imagina que ça aurais pus s'agir de Juha. * L'homme étrange n'as pas l'air d'ici, bizarre, je me demande si c'est pas une de c'est fameuse vie non oblivien, je ne vois que ça, mais je n'aurais jamais cru en rencontrai avant que je parts de cette planète. * Loup regarda le garçon, ce petit garçon étrange. * Sous un climat très dur c'est bizarre de voir un enfant* son regard ce dirigea vair sa jambe *je vois, il a dû se faire attaqué et a réussi a fuir, mais ça reste très étrange *

Loup s'approcha du groupe, il se mis devant l'obliven, à ça droite se trouvé le non-oblivien et a ça gauche le petit garçon

Bonjour la compagnie

Il se tourna vair le garçon, regarda le soleil puis ce dirigeas tout droit en contournant l'oblivien

La ville c'est par la, en revoir la compagnie.

Loup ce dirigea en direction en direction de la ville devant lui se trouvait une immense pente abrupte

Ça va être sport sifflas t-il

Kin-Lin aperçut derrière ses interlocuteurs, un igloo, dont dépassais les jambes d'un jeune homme qui se faisait gifler par l'homme à capuche, ce jeune homme était-il mort? Non, Kin-Lin sentait encore son énergie. Il se réveilla probablement d'un long sommeil et regarda Kin-Lin, le chien et l'homme à capuche comme des revenants. Il garda le silence un court moment, puis se levant, il s'approcha des trois personnes :

"Bonjour la compagnie"

Il jeta un oeil autour de lui et prit alla d'un côté en disant :

"La ville c'est par la, en revoir la compagnie."

Il partit ensuite vers la direction qu'il avait lui même indiqué. Kin-Lin le rattrapa :

"Je vais en ville moi aussi, on peut y aller ensemble si tu veux?"

Kin-Lin commença à marcher aux côtés du jeune homme, quand soudain le chien empoigna le jeune homme et lui dit :

Eh, gars, on ne s'en va pas sans saluer un frère, tu ne crois pas ? D'autant plus que, si tu te montres aussi fou et libre que je le pense, il se pourrait bien que l'envie de t'accompagner, histoire de te donner un coup de patte, me prenne. Et rien ne vaut un oblivien, en guise de couverture, comme tu dois bien le savoir... Hein ?

Kin-Lin ébahis par la faculté de parler du chien en conclut assez rapidement que, non, ce n'était pas un chien, heureusement qu'il ne lui avait pas fait la remarque cela l'aurait surement vexé, l'être ressemblant à un chien regarda ensuite le jeune homme comme pour l'étudier, et son regard se posa sur une autre personne, plus loin qui n'avait pas l'air de vouloir se mêler au groupe. Il repartit vers Drizzt, et se dressant sur ces pattes arrières, haussa le ton et débuta :

"Bon ! Écoutez-moi tous, car c'est le joyeux et heureux hasard qui nous a fait nous rencontrer, tous autant que nous sommes ! Je suis Juha, et je recherche des volontaires pour mettre un maximum de bazar dans le vieux monde... Aussi bien du côté des fanatiques du chaos que de celui des idolâtres de la bienséance. Et pour cela, il me faut un maximum... de fous !"

*Un groupe de... fous? Mettre du bazar?*

Ricanant l'être ressemblant à un chien se prénommant Juha continua :

"Un petit gosse de sayen encore tout vert... Un démon avec un drôle de nom qui refuse de jouer son rôle de guerrier obscur... un humain courageux qui ose se promener seul dans les montagnes à la nuit tombée... et puis surtout... surtout, par Zeus..."

Il rejeta un coup d'œil vers l'autre personne qui faisait... Je ne sais quoi...

"Un bonhomme qui mange des vaisseaux écrasés ! Ouarh, arf ! Parbleu, mon gars, pour un peu, je serais prêt à te trouver une planète déserte remplie de métaux rien que pour toi, rien que pour le plaisir de te savoir à mes côtés... Un démon dévoreur de ferraille ! C'est encore plus marrant qu'un sayen qui joue à la nourrice ! Ou qu'un mutant qui se fait fleuriste par vocation ! Ou même qu'un livre de platon critiqué par Nietzsche !"

Il s'arrêta quelques secondes sous le regard étonné de ses auditeurs, et reprit de plus bel :

"Allez, vous me suivez ? Ou je vous abandonne dans la tempête... en kidnappant au passage le seul homme capable de vous tirer de ce coin gelé ?"

Kin-Lin aimait beaucoup le travail d'équipe mais un peu confus par le long discours de Juha, il était prêt à adhérer au groupe car bien que ne connaissant pas vraiment ses personnes mais leurs plaçant déjà une quelconque... confiance. Il commençait à avoir froid et surtout à sa queue qui elle était bien plus sensible. Timidement parmi le silence causé par la fin du discours de Juha il demanda :

"Heu c'est quoi le nom du "groupe?"

De nouvelles voix s'incrustèrent dans le fond sonore, une plus jeune débarqua soudainement, suivit de près par une plus bourrue, les mots échappèrent au démon, trop concentrer pour trier les métaux du reste, seule une voix restait claire dans ce brouahaha, probablement celle de l'animal à la fourrure rouille, ce dernier semblait intéressé par ces personnes étranges qu'il rencontrait dans ces montagnes. Il semblait aussi quelque peu dérangé, habité par l'envie aussi démoniaque que peu constructive que de mettre un maximum de chaos dans le monde, le tout en s'amusant évident. Pour un démon comme Layence, malgré sa tendance tranquille, considérait cela comme un devoir plutôt qu'un objectif. Le démon gardait le silence tandis que le moindre bout de métal du vaisseau disparaissait, aspiré lentement mais surement. Seulement, l'attrait de Layence pour ce type - impossible de se souvenir de sa tête animale puisqu'il lui tournait le dos - était davantage pour l'intérêt qu'il portait à sa propre personne. Bon d'accord, il était un peu trop jovial, mais ses promesses avaient le mérité d'intéresser le démon, même si elles semblaient quelque peu irréalisable. Probablement parce qu'à l'instar du dévoreur de métal, les autres personnes présentes étaient trop occupés avec leur activités respective (consistant surement à ce demander s'ils devaient fuir en levant les bras ou faire un feu pour ne pas mourir de froid) l'individu présenter sous le nom de Juha commença à supplier qu'ils se joigne à lui, contre quoi, il ne kidnapperait pas le seul gars présent en mesure de tous les sauver... Un sourire apparu sur le visage de Layence, enfin, un quart de demi d'un tiers de sourire en fait, mais c'était un exploit chez le démon, exploit qui échappa à tout le monde.
Il abandonna la carcasse qui glissa par terre dans un bruit sourd, se tourna simplement vers le groupe présent, découvrant les personnes qui s'exposaient à son regard écarlate. Chacun d'entre eux étaient différents, l'un était tout petit, la voix aigrelette devait être la sienne puisqu'il demanda le nom de l'improbable groupe proposé par "Juha", ce dernier était un animal, une sorte de gros félin rouge et orange tatoué comme un prisonnier. Les deux autres ne méritèrent même pas un regard du démon, au lieu de ça, ce dernier haussa des épaules :

-D'accord. Fit-il finalement.

A peine Loup avait il posé son pied d’amorce pour descendre la pente qu’il sentit les cinq griffes du fauve l’agripper pour le faire tomber. Il n'eur pas le temps de réagir qu’il se trouvait les quatre fers en l’air, restant allongé. Loup pencha la tête en arrière pour voir son interlocuteur.
Loup écouta alors le discours de cette personne en souriant, un poisson royalement fou ce dit il jusqu’a ce qu’il se présente : cette oblivien qu’il croyait voire délirer était en réalité Juha. Tout prenait un sens nouveau, et devenait plus clair. Loup s’en voulait de ne pas avoir deviné ça avant.
Il ce leva pour regarder l’assemblée; il s’aperçut alors d’une chose : de toute cette assemblée c’était lui le plus faible. Il n’en revenait pas, tomber sur des personne plus fortes que lui au milieu de nulle part... La coïncidence était énorme, c’était un signe. Il se pensait fort, mais ne l’était en réalité largement pas assez pour voyager seul dans l’univers; il devrait forcement être accompagné, et se voir accompagné de Juha ne pouvait être que bénéfique. C’était décidé, il se devait d’accepter son offre pour un premier temps pour garantir la sécurité de sa sœur et dans un deuxième temps pour garantir la sécurité d’oblivion et des autres planètes mais ça, c’était secondaire.
Loup s’approcha de Juha :

Bon, la couverture sautillante, je veux bien venir avec toi, mais la je suis pressé tu vois, donc si tu as encore quelque chose a me dire t'as qu’à me courir après. Direction Soleil Blanc (nom de la ville où il se dirigeait)

Loup regarda les autres personnes.

Je crois que vous avez tout à gagner a m’accompagner en ville, il feras plus chaud, il y a de la lumière, et de la bonne nourriture. Son regard ce posa sur l’être bizarre avec le vaisseau. Et toi j’ai un ami qui cherche un moyen de recycler les vieux métaux, donc ça peux aussi t’intéresser, va savoir...

Le fauve était en joie. Son discours, dont il tremblait encore, un peu comme à l'époque où il avait voulu monter une révolution sur Oblivion, avait trouvé les bonnes oreilles. Et si chacune l'avait bien entendu selon son ordre propre, toutes paraissaient bien disposées à suivre le fauve dans sa lutte effrénée... Pas pour la justice, pas pour la destruction, mais pour le plaisir de vivre, de vivre libre, de cette bonne liberté insolente qui se rit des tyrans, des interdits et de la bonne morale ! Arf, que c'était bon !
Le fait que le petit sayen n'ait accepté que timidement, que le mangeur de ferraille se soit contenté d'un simple « d'accord » supposé déguiser un pauvre quart de demi sourire, et que l'homme d'oblivion sembla pressé de partir lui importait bien peu. La seule chose qui le désolait était le refus du seul qui se soit présenté, à savoir Drizzt. Juha avait beau respecter ses choix et ses aspirations, il ne put s'empêcher de regretter de ne pas l'avoir à ses côtés, lui qui avait l'air d'avoir tant de choses à raconter. Enfin, pour l'heure, la petite troupe emboita le pas de l'humain, en direction du premier village à la ronde... « Soleil blanc ». Ce fut d'ailleurs le moment que choisit l'enfant pour demander quel serait le nom du groupe. Ça, le fauve y avait bien pensé, mais les noms qui lui étaient venus avaient la claire tendance à être un peu trop... hauts en couleur. « Les chiens fous », « les pirates des constellations », « les boucaniers », « les brigands d'Oblivion » étaient ses préférés, c'était dire !

-Le nom du groupe, compagnons ? Eh bien...

Alors qu'il sentait son éloquence retomber, une vague d'inspiration envahit son esprit jusqu'à la lie. Un très large sourire canin se dessina sur son visage.

-Nous cheminons vers Soleil Blanc, n'est-ce pas ? Ah ! Sans doute un village construit par des aventuriers ou des combattants de l'ouest en mal d'aventure... ce genre de nom, c'est leur préférence. Mais voyez-vous... le blanc, n'est-ce pas la couleur de ceux qui ne sont ni bons, ni mauvais ? De ceux qui refusent la bonne et simple division entre deux ordres ? De ceux qui ne choisissent pas leurs cibles en référence à un prétendu alignement ? Eh ?

Les pattes foulant la neige, Juha se glissa entre ceux qui le précédaient, pour revenir en tête, aux côtés de l'humain, qui avançait d'un pas fort et sûr. Derrière les montagnes, le jeune soleil de l'aube se profilait, perçant les nuages, qui se faisaient déjà plus légers. La neige elle-même s'était calmée, et le vent venait de retomber. Ne demeurait qu'une douce et terrible quiétude, la quiétude d'un pays franc, dur et libre. Les froids rayons du soleil ne réchauffaient rien ni personne, mais leur clarté dessinait de véritables rideaux vaporeux à travers les nuées. La tête relevée, les oreilles dressées, le fauve respira bruyamment.

-Et le soleil ! Ah ! L'astre glorieux, celui qui reparait toujours, cynique, même lorsqu'il se trouve dominé par la pire des tempêtes, la plus froide des nuits ! Il est la constante apogée, la constante victoire de la vie sur les ténèbres, bonnes ou mauvaises !

Brusquement, comme pris dans une transe poétique, le fauve se retourna vers l'enfant qui lui avait demandé comment le groupe s'appelerait. Il eut alors la surprise de se retrouver truffe-à-truffe avec la panthère dont avait parlé Drizzt quelques instants plus tôt. Stupéfait, ne se demandant même pas une seconde par quelle magie l'animal avait pu apparaître, Juha resta interdit devant l'évident rapprochement que le démon avait pu faire entre son amie et lui-même. Vaincu, il s'adressa alors une nouvelle fois à l'encapuchonné.

-Tu avais raison, il y a comme un air de famille. Même si je préfère ma fourrure à la sienne... Sauf son respect, bien entendu.

Comme si rien ne s'était passé, le fauve revint au petit sayen, et se mit à clamer haut et fort :

-Puisque nous sommes dans le grand nord, et que c'est là le langage des locaux, le groupe se nommera « Sivoïar », ce qui signifie « Soleil blanc ». Et pour fêter ça... Je vous offre à tous le gîte et le couvert au village ! Et à toi aussi, le démon ! Et à toi aussi, la panthère ! Et même à toi, le gars qui a l'air suffisamment mort de faim pour manger des vaisseaux !
Aller ! Et que l'aube soit à la hauteur de la fête, ou l'inverse ! Ouarh, arh, arf !

Se mettant à courir pour de bon, Juha s'élança dans la pente, négligeant les chemins qui serpentaient en travers. Plusieurs fois, il manqua de se rompre le cou, mais que voulez-vous ? La joie a parfois tendance à engendrer une confiance en soi des plus inadéquates et démesurées...


[HRP : c'était là mon dernier post. Sivoïar est officiellement créé ! Merci à tous pour votre réactivité et votre sympathie ! Et puis accessoirement, même si je ne pourrais les compter que dans deux mois, je demande les bonus !]

Alors que Kin-Lin attendait sa réponse, une personne dégageant une énergie assez sombre vint et se contenta de dire :

"D'accord"

Drizzt quand à lui n'avait l'air guère intéressé par la proposition de Juha dit :
«Eh bien, cela se fera sans moi. Je suis ici pour me fondre dans la masse. Vraiment désolé, mais je ne suis pas intéressé. C'est pourquoi...»

Il s'inclina devant ses interlocuteurs avant de leur dire :

«... Je m'en vais. A une prochaine fois peut-être.»

Il marcha un peu plus loin et chuchota quelque chose et d'un cou, comme un tonnerre de la fumée apparut et une panthère émergea de cette fumée, c'était surement la panthère de Drizzt vu que celle-ci le lécha amicalement. Juha répondit à Kin-Lin :

"Le nom du groupe, compagnons ? Eh bien..."

Il attendit quelques instant et reprit :

"Nous cheminons vers Soleil Blanc, n'est-ce pas ? Ah ! Sans doute un village construit par des aventuriers ou des combattants de l'ouest en mal d'aventure... ce genre de nom, c'est leur préférence. Mais voyez-vous... le blanc, n'est-ce pas la couleur de ceux qui ne sont ni bons, ni mauvais ? De ceux qui refusent la bonne et simple division entre deux ordres ? De ceux qui ne choisissent pas leurs cibles en référence à un prétendu alignement ? Eh ?"

Le grand jeune homme avait déjà reprit la route quand Juha le rattrapant et commença une partie poétique :

"Et le soleil ! Ah ! L'astre glorieux, celui qui reparait toujours, cynique, même lorsqu'il se trouve dominé par la pire des tempêtes, la plus froide des nuits ! Il est la constante apogée, la constante victoire de la vie sur les ténèbres, bonnes ou mauvaises !"

Il regarda ensuite Kin-Lin et acheva finalement :

"Puisque nous sommes dans le grand nord, et que c'est là le langage des locaux, le groupe se nommera « Sivoïar », ce qui signifie « Soleil blanc ». Et pour fêter ça... Je vous offre à tous le gîte et le couvert au village ! Et à toi aussi, le démon ! Et à toi aussi, la panthère ! Et même à toi, le gars qui a l'air suffisamment mort de faim pour manger des vaisseaux !
Aller ! Et que l'aube soit à la hauteur de la fête, ou l'inverse ! Ouarh, arh, arf !"

Il courut ensuite en avant d'un air pressé. Sivoïar, ce nom sonnait bien, du moins pour les oreilles et sa signification n'en était pas moins aussi mélodieuse, oui, ce groupe lui convenait. Prenant une grande inspiration, il leva la tête et poursuivit Juha.

Loup = 77 lignes => 7.700 xp ~ 3.850 zénis

Drizzt allias Vepito :rore: = 103 lignes => 10.300 xp ~ 5.150 zénis

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B'nus :

- Le scénario: 3.000 / 7.500
- L'orthographe: 4.750 / 7.500
- Le style: 3.500 / 7.500
- Originalité: 2.500 / 7.500

Kin Lin = 87 lignes => 8.700 xp ~ 4.350 zénis