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 Une seconde chance...

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Sayans

Veguito

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MessageSujet: Une seconde chance...   Une seconde chance... Icon_minitimeLun 28 Fév - 20:56

Chapitre 1 : Avant la mort


La mort... C'est quelque chose... Qui nous dépasse... Et tout le monde se demande ce qu'il y après la mort. Personnellement, j'ai besoin de preuve. Je ne crois qu'en ce que je vois. Pour commencer, je ne croirais pas en un dieu qui nous serait supérieur, si je n'avais pas la preuve avec Piccolo-sama, qui était le côté obscur de Kami-sama. Et je ne croirais pas non plus à un paradis et à un enfer si Son Goku n'en était pas revenu pour en témoigner.
A présent, j'étais moi-même mort... Mais ce n'était pas la première fois. Il y a à peine une année, Babidi attaqua la terre, avec Majin Buu à ses côtés. Ce dernier s'était rebellé et ne cherchait plus qu'un moyen de se distraire. J'avais été absorbé par lui avec Piccolo-sama, Goten et Trunks... Et aussi Gohan peu après je crois. Vegeta et Son Goku nous avaient libéré, mais Majin Buu fit sauter la Terre. Étant inconscient, je ne m'étais pas rendu compte de ma mort. Je m'étais juste réveillé dans une longue file d'attente dans un milieu remplit de nuages. Je n'avais même pas eu le temps de rencontrer Enma-Daioh, car on avait été ressuscités assez vite.
Ce coup-ci, ma mort avait encore été causée par ce diabolique démon rose. Enfin... Celui qui m'a donné la mort était Cell Jr, mais c'était bel et bien Majin Buu qui me mit hors d'état de nuire, prêt à recevoir le coup de grâce.

Maintenant que j'étais mort pour la deuxième fois, et que de plus j'ai détruit les Dragon Balls de Namek, je ne pourrais jamais ressusciter... Il étais donc temps... Que je fasse le point sur ma vie d'antan... Que sais-je de moi ? Je suis Veguito, premier élève de Piccolo Daimao...
Il m'avait raconté qu'il m'avait trouvé peu de temps face à sa défaite face à Son Goku au Tenkaichi Budokai... Il était dans les régions froides de la planète, sans savoir où il était exactement, mais selon lui, il y avait beaucoup de glacier... C'était sans doute le Pôle Nord. Moi, j'étais congelé, dans une capsule extra-terrestre, elle même cloitrée dans un glacier. Piccolo-sama s'en fichait complètement jusqu'à ce qu'il vit ma queue de singe. Il reconnut l'attribut que Son Goku possédait autrefois. Il pensait alors pouvoir trouver quelqu'un qu'il pourrait former, afin de mieux s'entraîner avec lui, car j'avais sans doute un potentiel égal à celui de Goku. Lorsqu'il me libéra de la glace, je l'attaquai de suite, mais il n'eut aucun mal à se défaire de moi... Je n'étais qu'un petit bébé après tout. Il avait senti que ma puissance était largement supérieure à celle des humains normaux, il était donc persuadé d'avoir fait le bon choix.
J'avais cette marque en forme d'étoile tatouée sur mon front, ainsi que le collier en forme d'étoile qui pendait autour de mon cou. Piccolo-sama et moi n'avons jamais pu savoir d'où ils pouvaient provenir.

Ainsi débuta ma vie avec l'homme, ou le Namek, que je considère toujours comme mon père. Mais il était avant tout mon maître. Pendant les cinq premières années de ma vie, il passa son temps à m'entraîner. La première année, je subit d'abord l'épreuve de la survie. Je devais vive seul pendant un an dans la forêt, remplie d'arbres et surtout d'animaux féroces. L'un de ces derniers m'arracha la queue avant la première pleine lune, ce qui fit que Piccolo-sama ne découvrit pas le pouvoir de transformation des Saïyans.
Les années qui suivirent était surtout une formation par mon maître, de nombreux combats, que je perdais tous. Un grand respect se formait en moi, et quant-à lui... Il le cachait, mais je suis sûr qu'il voyait plus qu'en moi un moyen de s'entraîner. Je pense que se lier avec quelqu'un l'avait adouci. Et pour preuve, Radditz était allé en enfer, cela voulait donc dire que Piccolo Daimao était juste devenu Piccolo, qu'il avait perdu son statut de Démon.

D'ailleurs, en parlant de Radditz... Il ne reconnut pas en moi un Saïyan, mais Piccolo et moi le comprirent, sachant que j'avais une queue de singe auparavant... Nous le suivirent jusque chez Kame Sennin, et pendant que mon maître et son ennemi juré s'allièrent pour affronter la menace Saïyanne, j'avais du patienter avec les amis de Son Goku que je ne supportais pas. Mais bon, je ne pouvais pas vaincre le chauve ou le barbu, alors je me retenais de les attaquer.
Je finis par me retrouver avec un camarade, Son Gohan, en vu de l'arrivée de Vegeta et Nappa. Bon sang ce gosse... Pitoyable... Posséder un aussi grand pouvoir et être en même temps aussi faible, comment était-ce possible ? Enfin... Lors du voyage sur Namek, je commençais vraiment à l'apprécier, ainsi que Krilin. Par contre Bulma, une gamine pourrie gâtée insupportable à 25 ans, ça faisait peur.
Le combat face aux Saïyans, puis à Freeza et son armée étaient terribles. Et j'étais impuissant, je ne servais à rien à chaque fois. Tout ce que je faisais c'était regarder Son Goku les vaincre les uns après les autres, pendant que moi j'étais blessé gravement. Ça me dérangeait bien plus que les autres... Sans doute était-ce mon orgueil de Saïyan pur qui me donnait ce sentiment.

Le jour où je pensais vraiment sentir la puissance, c'était quand je me suis transformé en Super Saïyan la première fois. Face à Cell. Piccolo-sama et le Cyborg numéro 17 se battaient, puis Cell débarqua. J'avais vraiment cru qu'il avait tué mon maître. Et ma colère explosa. J'étais devenu un puissant Super Saïyan aux grands pouvoirs... Inefficaces contre cette saleté de lézard mutant.
Puis j'entrai avec Piccolo-sama dans la salle de l'esprit et du temps, et j'appris à maîtriser cette transformation. Une année seule passée avec mon maître me fit du bien, ça m'avait vraiment manqué, ces moments privilégiés. J'ai toujours été jaloux de l'attention qu'il portait à Gohan. Par contre, ça n'avait servi ABSOLUMENT à rien au Cell Game. J'avais juste été bon pour distraire un Cell junior. D'ailleurs j'ai pu me venger quelques heures auparavant. Quoi que c'est bien lui qui m'avait tué... En fait non, j'avais raté mon coup. Quel idiot. Je pensais vraiment l'avoir entièrement détruit...

Sept années plus tard apparut Babidi. Durant cette intervalle, j'appris même la transformation du Super Saïyan 2, en devenant bien plus fort que Cell. C'était génial. Mais j'étais un incapable face à Buu. Tout ce que j'avais pu faire c'était regarder Goten et Trunks s'entraîner, et me faire absorber pour renforcer ce sale monstre en gomme à mâcher.

C'était il y a un peu moins d'un an. Toutes ces défaites avaient réussi à me dégoûter du combat. Puis Vegeta a débarqué, avec la marque de Babidi sur son front. A ce moment là j'étais sûrement déjà passé dans cette dimension parallèle. Ce «Majin» Vegeta avait réussi à me redonner la joie du combat, même si j'avais subi une défaite humiliante. Je suis allé ensuite sur une planète Vegeta nouvelle, et j'eus une vision de mes origines. Mais vraiment une bribe à peine. Je savais juste mon nom d'origine, Zukkini Redeyes. Ensuite je rencontrai Noctis, Bardack et Son Goku Junior, que j'avais pris pour Goten. Noctis était un membre du clan Lucis Redeyes, catégorie noble. J'en apprit à peine plus mais bon, c'était déjà ça. Je rencontrai ensuite Ghazkghull sur Namek, un type que je croyais sympathique, mais qui nous a tous lâché pour le pouvoir. Bardack meurt en héros face à un monstrueux homme fusionné en puissance, et moi je détruis la seule chance de tous nous ressusciter... Et je me pose toujours cette question. Qui suis-je ? Et...


Ai-je ma place en ce monde ?
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Sayans

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MessageSujet: Re: Une seconde chance...   Une seconde chance... Icon_minitimeJeu 3 Mar - 16:29

Chapitre 2 : Une nouvelle rencontre


Cela faisait quelques jours que j'étais au paradis. C'était bien joli par ici, mais bon sang qu'est-ce qu'on s'y ennuie. Tout ce qu'on peut faire c'est passer ses journées à ne rien faire. Certes, tout ce que nous voulions nous étais donné, mais ce n'était pas une vie... Je crois bien que le terme de «mortel» avait entièrement sa place dans la description de ce décor de nuage pelucheux à perte de vue... Ennui, ennui, ennui, ENNUI !! C'était le seul mot que j'avais en tête. Il y avait sûrement d'autres combattants par ici, mais le paradis était aussi grand qu'une galaxie, Je mettrai beaucoup de temps à trouver quelqu'un d'intéressant. Enfin, j'avais l'éternité devant moi à présent. Alors je parcourais le paradis, en courant, pour m'entraîner. J'avais parcouru plusieurs centaines de kilomètres ces derniers jours. Il faut dire que je courais tout de même extrêmement vite. Et je n'étais pas fatigué, mes réserves d'énergies était loin d'être épuisées. C'était donc vrai, une fois mort, on utilise beaucoup moins d'énergie que vivant. Enfin cela semblait logique, après tout, on ne possédait pas de corps matériel.

Et sur la route, je rencontrai alors une personne qui aurait une grande importance pour ma vie... Ou pour ma mort, dans ces circonstances.

Alors que je poursuivais ma route en courant, une créature me fit un croche patte, et je m'étalai ridiculement par terre. Si c'était une blague, elle n'était pas drôle. En colère, je me relevai et me retournai vers celui qui avait osé me gêner dans mon footing. Il était étrange, pas très grand, voir même plutôt très petit. Il ressemblait un peu à de la gelée. D'une teinte violette. Il semblait tout gluant, je me demandais bien comment il avait pu réussir à me faire tomber, voir même à me toucher. Il me regarder d'un air sévère.


«Toi... Tu es un Saïyan... *puis il regarda mes yeux.* Un Redeyes même... Comment une créature aussi immonde que quelqu'un de ta race peut-elle être au paradis ?»

Alors comme ça il connaissait les Saïyans. Et il avait l'air de bien les haïr. Il ne faisait aucun doute qu'il avait été tué par l'un d'entre eux. Mais il devait sûrement savoir qui ils étaient bien avant sa mort, puisqu'il sait qui sont les Redeyes et leur différence par rapport aux autres Saïyans. Sa question était justifiée, il était évident qu'il y avait peu de Saïyans au paradis, pour ainsi dire aucun.

«Sans doute parce que je ne suis pas comme les autres représentants de ma race. Jamais je n'ai commis un seul méfait dans ma vie. Étant bébé, j'ai été recueilli par quelqu'un qui était suffisamment puissant pour m'empêcher de nuire. Aujourd'hui mon seul but est la protection de l'univers. Le simple fait que je sois au paradis est une preuve de mes bonnes intentions, n'est-ce pas ?»

Il me regarda quelques instants, il semblait être en plein instant de réflexion. Puis il se mit à sourire, puis même à rire. Je ne comprenais pas ce qui lui arrivait.

«Ha... haha... hahahahaha ! Alors les gentils Saïyans existent ? Pardonne moi de t'avoir agressé de cette manière, mais j'étais interloqué. J'ai moi même été tué par un Saïyan du clan Redeyes, tu peux comprendre ce que je ressens.»

«Pas de problème, l'erreur est tout à fait compréhensible. *Je tendis la main pour qu'il me la sert, bien que cette créature gluante ne semblait pas en avoir.* Je m'appelle Veguito, Saïyan de la planète Terre.»

Il attrapa à son tour ma main en formant une main avec son corps visqueux qui semblait pouvoir prendre n'importe quelle forme, il semblait disposer d'intéressantes capacités.

«Je suis Méty, Métamorph de la planète Pokémon ! … Le temps est long au paradis, c'est d'un ennui. Conte moi ta vie, pourquoi n'es-tu pas comme les autres Saïyans, je suis vraiment interloqué. Je te raconterai mon histoire à mon tour.»

Je n'avais rien d'autre à faire, alors je lui fis une sorte d'autobiographie. Je lui racontai tout dans le moindre détail. C'était un inconnu, mais je sentais qu'il était inoffensif, et... Étant mort, je n'avais franchement rien à cacher.

Cette histoire semblait l'avoir fasciné. Il ne devait pas beaucoup s'amuser ici, rien d'étonnant, et il était mort depuis plus ou moins quarante ans, par déduction, puisque les Saïyans avaient disparu à cette époque.
C'était ensuite lui qui me racontait sa vie. La planète Pokémon possédait plusieurs centaines d'espèces différentes d'habitants. La race des Métamorph était assez spéciale. Ils possédaient le pouvoir de modifier leur code génétique à volonté... A condition d'avoir un modèle. Ils appelaient cette technique Morphing. Malheureusement pour les Pokémon, des Saïyans sous les ordres de Freeza étaient venus coloniser la planète. Méty fut l'une des nombreuses victimes d'un Redeyes. Il me raconta aussi que, une fois mort, un Métamorph obtient la mémoire de celui qui l'a tué, dans les moindres détails. Alors, connaissant une grande partie de son assassin, Méty choisit aussi de le regarder jusqu'à sa mort depuis le haut du ciel. En clair, il savait absolument tout de son meurtrier... Et c'était un Redeyes... Bon sang, il fallait que je lui demande des informations à propos de ce type !


«Si je puis me permettre... Comme je vous l'ai expliqué, je suis à la recherche de mon passé, je veux vraiment savoir qui je suis... Et pour ça, j'ai besoin d'informations sur les Saïyans Redeyes. P... Pouvez-vous vous métamorphoser en celui qui vous a tué ? Si ce n'est pas trop embarrassant...»

«Hahahahaha ! Aucun problème jeune Veguito, c'est très facile ce que tu me demandes ! C'est parti, MORPHING !»

Je retins mon souffle, et écarquillai les yeux. Et Méty se transforma en ce que j'espérais vraiment de tout cœur. Il était grand, des cheveux bruns en batailles, lui arrivant presque jusqu'aux épaules. Une armure à épaulettes, seulement le bas de la combinaison, un bandeau sur son front et, bien évidemment... Des yeux d'un rouge sanguin...

«Ce... C'est mon père.»
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MessageSujet: Re: Une seconde chance...   Une seconde chance... Icon_minitimeMar 8 Mar - 14:02

Chapitre 3 : Retour aux sources


«Ton père ? Comment peux-tu en être sûr alors que tu ne l'as jamais connu ?»

«Un jour, j'ai eu une vision. Du passé. Dans une oasis de la planète Vegeta, mon esprit a été transporté dans le passé, et j'ai vu ce qui nous étais arrivé. Je nais, Freeza attaque la planète, mon père me sauve en me mettant dans une capsule spatiale à temps.»

«... Tu es donc le fils de Ninjin... Et donc tu es... Zukkini.»

«Je connais déjà mon appellation d'origine grâce à cette vision. Mais Ninjin... Je suis content de savoir comment s'appelait celui qui fut mon père géniteur... Vous m'avez dit que vous aviez la mémoire de celui qui vous a assassiné en vous. Pourriez-vous, s'il vous plait, me raconter son histoire ?»

«Sans problème, fiston ! Comme je te l'ai déjà dit, on a plein de temps à perdre, et je ne m'ennuie pas avec toi. Ce sont quelques heures amusantes dans une éternité d'ennui. De plus... Je l'ai observé jusqu'à sa mort, je sais tout de lui.»

Méty reprit sa forme normale, de mollusque violet. Et il commença à raconter l'histoire de Ninjin, mon père. Et même avant, il me raconta ce qu'il y avait dans la mémoire de Ninjin, l'origine du clan Redeyes, que le Saïyan paternel connaissait. Génial.

Le deuxième Saïyan venu au monde avait les yeux rouges. Le gène permettant à la pupille de prendre sa couleur sanguine s'exprime très rarement. Ainsi, les yeux rouges sont rapidement devenu une minorité. Le premier Saïyan, Tane, eut deux fils, seul l'aîné eut les yeux rouges. Il s'appelait Lucis, le cadet Miki. La famille de Lucis se divisa à son tour en deux groupes : La famille Lucis Redeyes, et les simples Redeyes. Les Lucis était la branche principales du clan Redeyes, autrement dit les nobles. Les Redeyes étaient les «Protecteurs», inférieurs aux Lucis, et n'avaient que pour but de les servir. Les protecteurs recevaient un tatouage sur le front, en forme d'étoile, marque du clan, au fer rouge. Seuls les Redeyes le savaient. Les Lucis et les autres Saïyans n'avaient pas à le savoir. Ainsi, tous les protecteurs portaient quelque chose sur le front afin de cacher, le plus souvent il s'agissait d'un bandeau. Et cette tradition continua à se perpétuer.

C'est dans ces conditions que naquit Ninjin, dont le destin était de servir, comme tous les Redeyes Protecteurs. Sa force de combat était plutôt faible, il fut alors envoyé sur une planète de faible niveau quand il était tout bébé : la planète Merropa. Cette planète n'avait pas la chance de posséder un Kame Sennin ou un Kami-sama, alors le nourrisson détruisait peu à peu les formes de vies autochtones, et les nuits de Pleine Lune étaient destructrices. Quinze années plus tard, un autre Redeyes protecteur vînt pour chercher le jeune Saïyan, et faire un rapport de l'état de la planète. C'était toujours un Redeyes qui venait chercher un Redeyes, car personne d'autre ne devait connaître l'existence du douloureux tatouage marqué au fer rouge, et fournir un bandeau au plus jeune pour le cacher. Mon père ne fut qu'un esclave pour les Lucis durant la suite de sa vie. Au moins, sur la planète Merropa, il était libre de faire ce qui lui plaisait.
Il ne fit rien de différent d'un autre Saïyan. Sa vie se résumait à conquérir, conquérir, et encore conquérir.

Il s'accoupla avec une Saïyanne Redeyes, Nira, et de leur union naquit un jeune Saïyan au talent prometteur, Zukkini... Moi entre autres. Ce fut mon paternel qui me baptisa et m'inscrit cette marque d'infériorité sur le front. Trois jours plus tard, alors que Ninjin se reposait dans un bar d'une ambiance plutôt festif, un puissant Saïyan ayant acquit une certaine célébrité, Bardack, de père Lucis Redeyes, donc Ninjin le connaissait assez, débarqua ensanglanté, dans un pitoyable état, en annonçant que le Seigneur Freeza les avait tous trahis, et qu'il allait annihiler la planète Vegeta et les Saïyans avec elle. Personne ne le crut. Tout le monde lui rit au nez. Sauf Ninjin. Il savait que Bardack ne mentait pas. Qui d'autre qu'un mercenaires de Freeza pouvait le mettre dans cet état ? Et surtout, il lui faisait confiance, car ils avaient sans aucun doute un lointain lien de parenté. Mais ce n'était pas la peine qu'il s'exprime. Juste Bardack et lui face à Freeza, c'était impossible. Alors Ninjin avait d'autres projets en tête. Il fonça dans le manoir des Lucis, et y vola l'artefact sacré de la famille Redeyes, le collier de Tane, ancêtre des Saïyans. Il était rouge entouré d'or... Exactement comme celui que je portais au coup en ce moment-même. Il récupéra ensuite son fils, enfin ME récupéra à la maternité, et me plaça dans une capsule Saïyanne avec le collier autour du coup.


«Ses mots furent exactement : «Je n'ai pas d'autre vie que la conquête et la servitude. Mais à toi, je veux t'offrir une vie nouvelle. Les Saïyans ne vont bientôt plus exister. Cette race vivra en toi, et pour ça, je te donne le collier du premier Saïyan, il ne peut revenir qu'à toi à présent.» Ensuite, il entra des coordonnées au hasard, et la planète explosa peu après l'envol de Zukkini.»

Et voilà... Je savais à présent parfaitement qui j'étais... Le reste de ma vie, je la connais. Mais il a fallu que je sois mort pour l'apprendre. A présent je n'ai plus aucun but. Une longue éternité d'ennui m'attendais.

«Hmm... Les Redeyes avaient des capacités que les autres Saïyans ne possédaient pas. Ninjin connaissait l'une d'eux. Veux-tu que je t'apprenne une technique effroyable avec tes yeux ?»

«Une... Technique ?»


Dernière édition par Veguito le Mer 1 Juin - 20:19, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Une seconde chance...   Une seconde chance... Icon_minitimeJeu 10 Mar - 18:42

Chapitre 4 : Vers une nouvelle vie


«Oui ! Une technique ! Elle s'appelle Jakutaika ! Les yeux des Redeyes n'ont pas juste leur couleur de spéciale. Ils leur donnent certains pouvoirs. Ton père connaissait le Jakutaika, elle te permet d'affaiblir ton adversaire, de réduire sa puissance un temps donné. Pas très longtemps, mais peut-être assez pour que tu puisses avoir le temps de le vaincre. Ayant la mémoire de Ninjin, je possède aussi toutes ses capacités. Quand je prend sa forme, je suis aussi fort que lui. Regarde bien.»

Méty reprit la forme de mon père. Il me fixa. En plongeant son regard dans le mien. Puis les pupilles de ses yeux s'illuminèrent, et d'un seul coup, je sentais ma puissance être divisée par deux. Je m'étalai sur le sol, surpris par cette baisse de ma force si soudaine. Après quelques minutes, ma force revînt à son état d'origine. Wouah ! Cette technique était vraiment puissante ! N'importe qui serait surpris par cette technique s'il la subissait pour la première fois, et elle permettait de prendre l'avantage ! Mais... Même en utilisant cette technique face à la créature née de la fusion de Majin Buu et de Ginyu, il serait toujours le type le plus fort du monde... C'était dire s'il était monstrueux...
Cette technique était quelque chose que je pouvais hériter de mon père. Je ne pouvais pas laisser cette chance infime de me rapprocher de lui.


«S'il vous plaît Méty-san ! Apprenez moi cette technique !»

«Bien sûr ! Mais je te préviens : Ninjin fut très rapide pour apprendre à maîtriser cette technique. Peut-être même était-ce le Saïyan qui l'a maîtrisé le plus rapidement !»

«Ah oui ? Combien de temps a-t-il mis ? Une semaine ? Une journée ? Une heure ?»

«Trois ans.»

Trois ans !! Mon père fut extrêmement rapide pour apprendre cette technique, et il avait mis trois longues années ?! Si je n'étais pas aussi fort que lui, combien d'années ça pouvait me prendre ?! Boh et puis... J'avais l'éternité devant moi à présent. Il valait peut-être même mieux que je mette le plus de temps possible afin de ne pas trop m'ennuyer...

Ainsi commença mon entraînement avec Méty. La première étape était la méditation. Cette technique demandait une grande maîtrise de soi, une concentration absolue, un calme impossible à rompre. Je passai donc cette étape très rapidement. Après tout, Piccolo-sama m'y avait initié après sa fusion avec Kami-sama. La méditation était devenu quelque chose de naturel pour moi.

Il fallait ensuite que j'apprenne à observer un point fixe sans le lâcher des yeux, sans bouger ma pupille ne serait-ce d'un nanomètre. Je m'asseyais donc en face d'un rocher, et je me mis à fixer un des grains de la structure granuleuse du rocher. C'était vraiment tout petit, mais Méty avait exiger que je prenne en vision quelque chose de minuscule. Bon, ça ne semblait pas difficile... Et je me trompait. Au bout d'un moment, mon regard se détourna, et Méty le vit. Il me tapa sur la tête.


«Aïe ! Mais pourquoi avez-vous fait ça ?!»

«Tu as changé d'angle de vue. Je ferai cela à chaque fois que ça arrive.»

«Quoi ?! Mais pas du tout ! Je regardais tout le temps au même endroit !»

«Tu ne t'en es pas rendu compte, petit prétentieux ! Ton regard a dévié que de très peu. Mais moi j'arrive à le percevoir. Ne me demande pas comment, ça te déconcentrerai.»

Ainsi commença un longue suite de bosses sur mon crâne. Ainsi qu'une appellation de «petit prétentieux» très fréquente. Au bout de trois longs mois, alors que je n'avais plus une seule parcelle lisse sur mon cuir chevelu, et que j'avais une de ces migraines, je réussi à tenir une heure en regardant toujours le même grain. Sans jamais dévier mon regard, sans cligner des yeux, n'ayant plus besoin d'être hydratés. Arf, il m'aura fallu beaucoup de temps. De plus je n'avais même pas droit à une pause, puisque les morts n'ont pas besoin de manger ou de dormir, même si ça reste possible. Ce maître était vraiment très strict... Comme Piccolo-sama, et j'avais besoin d'un maître de ce genre.

On pouvait maintenant passer à la pratique de la technique. Je devais insuffler mon énergie dans mes yeux, puis me concentrer sur une cible, et réussir à transmettre mon énergie pour qu'elle efface la sienne. Celui qui subissait cette technique était bien évidemment Méty.

Et une année passa...


«Félicitations ! Tu n'as mis qu'une année à maîtriser cette technique ! C'est trois fois moins de temps que ton père ! De plus, tu fais perdre bien plus d'énergie qu'il ne le faisait, tu l'as surpassé, et donc tu m'as surpassé ! Bravo, petit prétentieux !»

«Arrêtez, je vous ai dit mille fois que je ne suis pas prétentieux ! Merci, Méty-sensei. Mais bon... Maintenant que j'ai cette technique, que faire ?»

«Keuf ! Bien sûr que si ! Tu n'es qu'un petit prétentieux ! ... J'observe toujours le monde. Le clan de Ginyu, The Mercenary, est à son apogée. Il ne lui manque qu'une poignée de planètes. On peut vraiment dire que l'univers appartient à cette saleté de mutant violet !»

«Je sais bien, c'est affreux... Mais malheureusement, nous ne pouvons rien y faire..»

«Toi si !»

«Quoi ?!»

«Le Roi Enma autorise parfois certains morts à revenir à la vie. C'est de plus en plus souvent en ce moment. Il a beaucoup trop de clients par rapport à d'habitude. C'est à cause de The Mercenary... Ou encore du Démon Majin Kid-Buu. L'univers a besoin de guerriers puissants, et je suis sûr que tu en fais parti. Si tu le demandes avec le plus grand respect qui soit, Enma te laissera peut-être ressusciter. Regarde, l'avion de nouveaux arrivants au paradis va bientôt arriver. Dès qu'il atterrit, tu sautes dedans pour revenir au Poste de Frontière.»

Je ne comprenais pas tout, mais je savais l'essentiel, et ce que j'avais à faire. Je pris les bras de mon maître, et quelques légères larmes coulèrent sur ma joue.