JozuroGuerrier Suprême
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Date d'inscription : 18/12/2008
| Sujet: Pour devenir Maître Mar 5 Jan - 12:10 | |
| Pour devenir Maître Chapitre CinquièmeLe voilà réapparu, tel l’un d’entre eux, tout à fait naturellement et en connaissance de la sensation et de l’émotion que l’on vivait en empruntant une de ces cabines de téléportassions Alicante se retrouva dans la capitale dans une cabine identique à celle où il était entré un peu plus tôt… dix secondes peut-être. Comme si celle-ci s’était déplacée dans le ciel avec lui et avait fait un bond d’une distance qu’il ne connaissait pas ; mais en fait rien de tout ça n’était vrai : il avait atterris sur une autre cabine, dans un autre endroit. Enfin arrivé dans la Capitale de Yardrat et ce ne fut pas très compliqué – de toute façon le jeune Terrien n’avait appréhendais aucune difficulté à rejoindre cette grande cité quand il y avait pensé la nuit dernière, au contraire, qu’il ne puisse pas l’aurait beaucoup plus surpris – il sortit de la cabine pour rejoindre l’air frais et la vie de la ville. Les pieds sur le bitume léger du trottoir faisant face à une route mince et étroite qui, en fait, n’était pas faites pour y rouler dessus mais pour donner des indications aux véhicules qui roulaient au-dessus, quel chemin prendre car les moyens de locomotion Yardrat étaient tous sans exception aérien. L’air… quelque chose que les habitants de cette planète savait apparemment maîtriser mieux que quiconque. De l’autre côté un autre trottoir où Alicante se prie à s’y joindre, sans précipitation, ce n’était pas comme sur Terre : on ne risquait de se faire écraser par quiconque en traversant (d’où le fait qu’il n’y avait aucun passage piéton). C’était un autre mode de vie plus simple, plus sain, plus facile à vivre et dans lequel le jeune homme se plaisait. Pourvu que son projet aboutisse se répéta t-il tout au long du trajet, un trajet qu’il prenait un peu au hasard d’ailleurs. Il serrait les poings, il était motivé, il arracherait le dernier argument que son cerveau pourrait trouver pour convaincre que son idée soit bonne mais suffirait-il ? La Capitale était certes la plus grande ville de Yardrat mais elle était loin d’être la plus grande ville qu’il connut, elle était loin d’arriver à la cheville de Berlin là où il passa ses dix-sept premières années. Cela ressemblait juste à une bonne grande ville sur Terre, ni plus, le reste des autres villes étaient donc des villages pour la Terre ici. C’était encore plus sain, la population n’était pas compressé, tout était libre, aisé, à l’air. Ca sentait bon, le propre. Marchant depuis une vingtaine de minutes, Alicante se demandait s’il finirait par trouver cette fichue salle d’entrainement ; il avait l’impression de tourner en rond, certains bâtiments se ressemblaient beaucoup. Où se trouvait donc cette fichue salle ? Lorsque soudain, dans sa réflexion par quelle rue empruntée, un Yardrat derrière lui, un peu plus grand que la normale l’interpella : « Bonjour étranger, tu es en séjour à ce que je vois. Je suppose que tu cherches la salle d’entrainement ? » dit-il posant sa main sur son épaule.« C’est exact, comment le savez-vous ? » fut surpris Alicante, qui ne s’attendait pas du tout à ça. « Parce que tu n’es pas le premier intéressé ! J’ai environ toutes les semaines un guerrier ou deux qui cherchent cette salle avec acharnement parfois. J’admets qu’elle n’est pas très visible mais bon, elle se fait vieille et risque de disparaître. Regarde, tu es juste devant, tu n’avais pas besoin d’ailler ailleurs » lui montra t-il, retirant sa main de l’épaule pour pointer un tout petit bâtiment délabré et presque à l’abandon.« Pardon ? Mais c’est un garage pour moi ça… Je m’excuse, je ne pensais pas que ce serait si petit. Bien, merci de votre aide, je vais y aller mais au fait, pourquoi les guerriers viennent t-ils tout le temps ici pour s’entrainer ? » demanda le jeune garçon.« Ah non ils ne viennent jamais pour s’entrainer. Disons qu’ils sont très intéressés par une technique que seul les Yardrats peuvent enseigner et cette technique leur ai bien utile alors ils viennent même sur notre planète uniquement dans le but de l’apprendre » répondit-il à la question.« Je vois, une technique. Et en quoi elle consiste cette technique si particulière ? Qui leur fait tant envie ? Peut-être peut-elle m’intéresser » continua Alicante.« Oh elle risque sûrement de t’intéresser jeune garçon, elle est simple à expliquer, simple d’utilisation mais le plus compliqué est son apprentissage. Il suffit de se concentrer très profondément sur un lieu, prêt de quelque chose pour comme par magie s’y retrouver. Ainsi on peut se téléporter à sa guise, ou presque » lui expliqua le Yardrat.« Mais lors, c’est comme les cabines de téléportassions sans en avoir besoin si je comprends bien ? » dit Alicante surexcité à l’idée de pouvoir apprendre une technique qui lui serait si pratique. « Euh… oui. C’est à peu près ça sauf qu’il faut connaître le lieu pour s’y transporter » termina t-il dans son explication au jeune Terrien. « Magnifique. Mais qui êtes-vous ? Vous m’apprenez beaucoup de choses mais j’ignore votre nom et votre métier » continua le jeune homme toujours dans sa lancée de curiosité. « Justement, tu es tellement bien tombé que je suis le professeur de cette salle d’entrainement. Lorsque je t’ai vu passer deux fois devant mon stand plus bas, j’ai compris que tu cherchais cette salle. Il suffit de voir ton accoutrement et ton badge ! On a vite fait de savoir que tu n’es pas là pour passer une commande. Je vais te faire entrer dans la salle, l’apprentissage ne devrait pas être trop long avec toi, tu as une bonne force, je la sens. Tu n’es pas à ton premier défi » finit-il guidant les pas d’Alicante vers la salle.Face à cette salle qui ressemblait de l’extérieur plus à un entrepôt condamné qu’un lieu de combat approprié tel où Alicante avait pu s’entrainer nombreuses fois sur Terre, le jeune Terrien se dit que finalement même la plage de Tortue Géniale avait été un formidable terrain d’entraînement comparé à ce qui l’attendait derrière ces portes en bois. De plus, ce petit bâtiment très à l’étroit dans la continuité des bâtiments hauts de la Capitale beaucoup plus rénovés et récents, donnés une sensation à cette salle d’entraînement de quelque chose d’ancien, d’abandonné. Tout cela ne signalait rien de bon au jeune homme pour son projet, de plus qi le seul professeur de cette salle était aussi un vendeur dans un stand… cela voulait tout dire : peu de personnes venaient apprendre des leçons de combat de sa part et tous étaient des étrangers. Sauf qu’Alicante ne comptait pas devenir Maître en combat pour voyageur égaré, le hic était là. Le Yardrat après avoir déplacé quelques grosses poutres en bois, à l’aide du jeune Terrien pour pouvoir dégager l’entrée de la salle et ouvrir les portes qui marchaient encore sous clefs – rare sur Yardrat – le verrou rouillé, le portail fatigué, c’était piteux ; pourvu que l’intérieur soit mieux se dit le jeune garçon. Arrivé sous l’édifice insalubre, ce n’était malheureusement mais bien logiquement fort plus confortable, plus agréable : l’humidité avait engloutis la salle, les tapis de tatamis étaient plus qu’usés au sol : complètement aplatis et inutilisable, tomber au sol reviendrait au même. Une partie du toit s’était effondré et le reste ne manquerait pas de faire de même dans peu de temps, laissant bientôt toute la salle d’entraînement en plein air, le ciel orangé les éclairer. Quant à la pièce elle-même et ses murs sales, elle était assez petit, peut-être un appartement F4, ni plus. La puanteur se dégageait de cet endroit, cela devenait effroyable. Le Yardrat n’eut pas longtemps à lui faire visiter, il n’y avait aucun vestiaires (mais Alicante s’en fichait ce n’était pas le plus important pour le moment) seulement un placard de plus qui servait à ranger le matériel. Matériel qui était en faible quantité pour avoir encore de l’espace dans un si petit placard où seul un homme comme lui pourrait entrer. Les ustensiles de combat étaient eux aussi sales, complètement désordonnés. Le jeune Terrien n’en pouvait plus, d’un pas précipité il sortit de la salle d’entraînement et respira le grand air de la ville, sur le trottoir, les mains dans les poches, le torse bombée d’air, le nez vers le ciel, humant la beauté de l’air. Le Yardrat l’eut rejoint lentement, il devait sans doute avoir compris ; mais peut-être pas tout à fait en fait. Il ne devait pas s’imaginer que le jeune garçon voulait travailler ici, avec sa collaboration sans doute, bâtir quelque chose de plus honorable, de respectable pour les Arts Martiaux qu’il voulait enseigner. Il connaissait la réputation de cette planète mais… à ce point, à voir cette salle ses chances de se voir accepté sa candidature diminuait fortement. Alicante réfléchissait, les Yardrats connaissaient une technique très puissante et ils n’en faisaient apparemment rien, ils laissaient un des leurs faire apprendre ça à quelques combattants et puis c’est tout… C’était absurde ?! Savait-il ce qu’ils rataient comme ça ! « J’ai quelque chose à te dire Yardrat mais avant donne-moi ton nom, que je puisse pouvoir t’identifier » dit Alicante au professeur qui se trouvait à sa droite, sans toutefois détourné son regard du ciel. « Je me nomme Perlinius » lui répondit-il le plus simplement du monde. « J’envisage de m’installer ici, avec ton peuple, travaillé avec vous, faire parti de cette planète, de sa fonctionnalité, de sa vie, de son bon déroulement. Je veux devenir Maître d’Arts Martiaux sur votre planète. Les Arts Martiaux c’est une forme de combat qui n’engage aucune capacité de pouvoir comme dégager de l’énergie ou voler, c’est une discipline des plus saines qui peut s’avérer très utile si en plus on possède le pouvoir comme moi. Je veux devenir Maître et en visitant cette salle, je faisais bien plus qu’une simple visite ; je regarde peut-être mon futur lieu de travail, tu comprends Perlinius ? Toutefois, seulement si l’on m’accorde le droit d’enseigner en ta compagnie, je ne sais pas si ça sera accepté par contre car je n’envisage pas d’entraîner deux ou trois combattants égarés pour une technique de déplacement instantané mais j’envisage d’entraîner de jeunes Yardrats aux combats » finit Alicante, prêtant enfin regard à Perlinius. « Je doute que cela se réalise, tu te fais sûrement de fausses idées étranger. Notre peuple est pacifique, personne ne veut apprendre le combat, ce serait déclencher une guere là où il n’y en aurait pas. Une guerre dont nous n’avons pas besoin, nous avons des armes mais elles sont là uniquement en cas de défense. Nous n’avons jamais eu de problèmes pour le moment en des millions d’années d’existence ici, ne t’inquiète pas pour cela, ce n’est pas aujourd’hui même que cela va changer » l’en dissuada habilement le Yardrat. « C’est stupide, vous ne vous rendez pas compte ce qui se passe dehors cette planète. Sortez un peu et rendez-vous compte ! Il y a des ennemis partout autour de vous, ça grouille de dangers. Un homme du nom de Freezer a à sa solde une armée de guerriers même plus fort que lui aujourd’hui même et il ne cherche qu’à s’emparer de planètes comme celle-ci pour la revendre. C’est un mal incarné et il n’est pas le seul. Il faut au moins que vous ayez des bases, au moins ! » s’entêta Alicante. « Tu es déterminé mais je regrette, ce n’est ni la priorité pour moi ni pour celle des habitants de cette planète. Tu veux toujours apprendre la technique du déplacement instantané ? » engagea le Yardrat comme si c’était un ultimatum qu’il lui lançait. « Vous ne vous rendez toujours pas compte, c’est incroyable. Vous avez la technologie, la terre, la beauté de la planète, la pureté et vous croyez franchement vivre sans attiser la convoitise pendant encore des millions d’années ? Si vous ne vous préparez pas à l’attaque, vous finirez par être tous détruit, soyez-en sûr. Certaines personnes feront un accueil très chaleureux aux guides de la cité aérienne, c’est moi qui vous le dis ! » dit furieux le jeune Terrien. « Etranger ! Tu n’as d’aucune façon le droit de dire de telles choses, il n’est pas à toi d’en décider ! Continue tes menaces et ton séjour ici se réduira à l’exclusion sans jamais avoir l’occasion de remettre les pieds ici ! » le menaça à son tour le Yardrat en refermant à clef violemment la grille. « Et alors ? » ricana le Terrien. « C’est pas avec vos petits joujoux de la mécanique que vous croyez peut-être m’arrêter ? Si j’aurais la quelconque envie de revenir ici, je le ferais et vous pourriez dire adieu à votre planète ! »« Comment ça ? … » laissa échapper le Yardrat prit de stupeur.« Ce que je tente de te faire comprendre c’est que si une personne comme moi peut prendre le contrôle de vos terres, imaginez bien que d’autres dans l’univers sont plus fortes que moi ! Si vous n’êtes pas capable de m’arrêter maintenant, comment le feriez-vous pour eux ? Pense à ton peuple ! Enfin… je te dis ça mais c’est au Chef de la Capitale qu’il faudrait que je m’adresse, sais-tu où il se trouve ? » lui demanda Alicante. « C’est moi, justement et je pense que tu as quelque part raison mais il faudrait avant cela définir les conditions de ces engagements avant de s’y mettre, c’est un choix difficile. Allons dans un endroit plus correct pour en parler, je connais un petit Hôtel-restaurant pas très loin, viens » dit le Yardrat qui partit sur la droite.Alicante était fier de lui, il avait sans le vouloir parlé directement au chef de la Capitale et su le convaincre sans jouer de tous ses arguments ! La chance était donc de son côté et il n’allait pas la laisser passer ! Il allait devenir Maître, ça il en était sûr, seulement ces conditions… quelles étaient-elle ? |
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