Un service... Quelle plaie ! [One post - Terminé]

Date d'inscription : 08/05/2010

Je venais tout juste de reprendre vie, grâce à la bonté du Maître Kaïo. Ce dernier m'avait renvoyé sur ma planète d'origine, c'est-à-dire, Végéta 2. J'avais donc perdu la trace de mon nouvel ami Yamcha, étant donné que c'était un Terrien, il était logique qu'il ait été envoyé sur la Terre. Peut-être même qu'à cette heure, il est en plein entraînement ! Et moi, je suis dans une maison. En train de roupiller, de me reposer, de glander... Cela n'était pas digne d'un Sayen, mais la mort me faisait peur maintenant. Au Royaume des Morts, je ne craignais rien, étant donné que j'étais déjà mort. Mais là, c'était différent. Des types comme ce Kuja Pride, il y en avait des tas. Je n'osais même plus sortir de chez moi; j'étais terrorisé. Cette mort avait été comme un déclic pour moi : auparavant, je vivais ma vie, au jour le jour, et je n'avais pas peur de mourir, loin de là. Même dans les situations désespérées, comme la fois où je me suis battu contre ce bâtard, je refusais de m'avouer vaincu sans me battre; ma mort était certaine, et je continuais quand même de me battre. Mais là, je n'avais plus envie de rien. J'avais juste envie de me faire oublier, de vivre comme une personne tout à fait normale. Je voulais travailler, avoir des enfants, une compagne, etc. Tout pour être heureux... Mais au-lieu de ça, je suis poursuivi par la tradition de ma foutue race, je n'ai jamais demandé à être un Sayen ! Pourquoi suis-je né sur cette fichue planète ? Pourquoi ai-je du sang Sayen en moi, alors que je ne m'en sers même pas ?! Je n'ai même pas pu acquérir cette fameuse transformation, le Gorille Géant... J'en ai de vagues souvenirs lors de mon combat avec Kuja Pride, mais cela n'avait pas suffit du tout ! Il existera toujours une différence de niveau entre nous, et ce, quoi que je fasse ! Cela ne me servira à rien de m'entraîner, le fossé est trop profond entre nous deux. Et puis, pourquoi je pense à cela ? J'ai dit que je ne combattrais plus jamais, je veux vivre une vie NORMALE !
Je fus interrompu dans mes pensées par un bruit de sonnette, quelqu'un voulait certainement me voir. J'ouvris la porte, et regardai devant moi. Rien, je refermai donc la porte. Quelques secondes plus tard, un second coup de sonnette. J'ouvris, et baissai les yeux. Je vis alors un tout petit enfant, seul, sans parents.

- Que fais-tu ici, tout seul... Tu t'es égaré petit ?
- N... Non... En fait...
- Explique-moi tout, petit.
- Mes parents... Ils... Ils ont disparu...
- Quoi ? Comment cela est-il arrivé ?
- Je... Je ne sais pas... Mais... Je jouais, et tout à coup, ils n'étaient plus là... AIDEZ-MOI MONSIEUR !
- Je suis désolé, mais je ne peux pas...
- Pourquoi ?
- Je... Je me suis promis de ne plus combattre, plus jamais.
- Vous... Vous pouvez pas faire une exception ? S'il vous plaît, monsieur, j'ai vraiment besoin d'aide...
- Très bien, très bien... Je vais faire une exception, mais tu me seras redevable petit ! Donc, où as-tu vu tes parents pour la dernière fois ?
- Bah, ici, dans les grandes plaines.

Et mince ! Ces plaines sont les plus grandes que je connaisse, je peux en témoigner ! Cela va d'autant plus me fatiguer, puisqu'il faudra faire l'aller-retour ! Quelle plaie ! Tant pis, je ne peux pas laisser cet enfant comme cela, il me rappelle quelqu'un... Il est comme moi il y a une quinzaines d'années... Quand mon père a été tué, et que ma mère est partie, je les cherchais de partout. Je demandais à de nombreuses personnes si elles les avaient vus, mais sans aucun résultat... A cet âge, je ne savais pas encore ce qu'était la mort, je n'en connaissais même pas le sens. Mais après ce triste épisode de ma vie, lors duquel j'ai été tué par ce bâtard, je sais très bien ce que cela fait de mourir. Mais en y repensant bien, j'ai été ressuscité par Kaïo, peut-être mes parents avaient-ils eu la même chance, peut-être qu'un jour, je les retrouverais... Une chose est sûre, si eux ne me rejoignent pas dans le monde des vivants, c'est moi qui les rejoindrais dans le monde des morts...

- Alors, petit, t'es prêt ?
- Oui !

Et nous partîmes, en direction des plaines Sayannes. En chemin, le petit garçon qui devait avoir dans les huit ou neuf ans, me demanda ce qu'il s'était passé pour que me passe l'envie de combattre. Une importante discussion s'ensuivit, durant laquelle j'essayais de faire comprendre à ce gamin ce qui était arrivé avec des mots compréhensibles pour son âge. Je lui expliquai donc toute l'histoire, et Dieu seul sait qu'elle était longue. La mort de mes parents, mon combat contre Kuja, ma mort, mon entraînement avec Yamcha, tout lui fut raconté dans les moindres détails. Le jeune garçon fut surpris de voir quelle vie j'avais menée jusque-là, et pourtant, elle ne faisait pas partie des plus exceptionnelles. Nous continuâmes à marcher, jusqu'à atteindre l'autre bout des Plaines...

- C'est ici ! Ils ont disparu ici mes parents !
- Je vais regarder s'ils ont laissé des indices...

Je me mis donc à fouiller le territoire, de fond en comble. Je devais absolument trouver des indices quant à la mystérieuse disparition des parents du jeune homme, je devais le faire pour ne pas qu'il subisse le même sort que moi ! Je ne voulais pas qu'il se retrouve seul du jour au lendemain, sans savoir où aller... En tout cas, même si je n'arrivais pas à retrouver ses parents, je promets de le prendre sous mon aile, de l'entraîner, l'héberger, etc. Mais avant cela, il fallait partir à la recherche des parents. J'avais trouvé quelques indices concernant leur situation; quelques papiers, de l'argent, des morceaux de vêtements. Apparemment, ils s'étaient battus, et avaient donc été enlevés. Les ravisseurs avaient certainement gagné le combat, puisque les parents du jeune homme avaient perdus leur argent et leurs papiers. Je les ramassai, et essayai de les retrouver. Mais cela n'allait pas être une mince affaire, comment allais-je retrouver leur trace ? Heureusement, le petit possédait une radio. Cette radio, elle lui avait été offerte par ses parents, qui s'en étaient achetés une aussi. Selon le gamin, ils la gardaient toujours sur eux, quoi qu'il arrive... Je pus donc les localiser grâce à l'émetteur, je possédais toutes les informations pour les retrouver; latitude, longitude, point cardinal, etc. Je préparai donc une "descente" à la manière des plus grands inspecteurs de police, mais avec une seule arme, mon épée fétiche. Elle allait me servir, je le sentais. Je m'étais juré de ne plus me battre, mais ce gamin m'avait pris au dépourvu. Je devais l'aider, je ne devais pas le laisser tomber. A chaque fois, je pensais à cela. Je ne pouvais plus l'oublier, quoi que je faisais, j'y pensais, à ma promesse. Mais cela était révolu, au moins pendant quelques heures, le temps de retrouver les disparus.
La planque des ravisseurs ne fut pas bien difficile à trouver, une maisonnette au beau milieu d'une plaine, cela ne passe pas inaperçu. Je pris bien connaissance des lieux, avant d'entrer en criant comme un forcené :

- NE BOUGEZ PLUS, OU JE VOUS TUE !

Devant moi se trouvaient donc une dizaine de personnes, probablement un gang de Végéta 2. La plupart du temps, ce sont les opposants au régime actuel qui font partie de gangs, et ceux-ci ne faisaient pas exception. Mon objectif, maintenant, était de me défaire des dix personnes avant de pourvoir libérer les otages. Mais j'y pense, qu'était devenu le gamin ? Je ne pouvais pas me battre en ne sachant pas où il était... Je regardai partout, du plus vite que je pus, et remarquai une silhouette devant la fenêtre. Il avait sûrement prévu de rentrer par cette même fenêtre lorsque les ravisseurs seraient morts... Bien, il ne me restait plus qu'à les tuer...
Je sortis mon épée de sa protection, et de quelques gestes des plus habiles, je tranchai le corps des "méchants", comme on les appelle... Je venais d'en tuer deux, plus que huit.
Ces huit-là se séparèrent en trois groupes : un groupe de trois qui étaient chargés de me tuer, un second groupe de trois qui était censé s'occuper du gamin, et un groupe de deux qui surveillaient les otages. Pour me défaire du groupe qui m'était assigné, je fus dans l'obligation d'utiliser une de mes techniques. Je commençai par asséner quelques coups de poing au premier homme, puis, me décalai de quelques centimètres pour faire de même avec le second. Une fois que ces deux personnes furent à terre, je plaçai mes mains au niveau de l'abdomen du troisième larron, et une explosion énergétique s'en suivit. Une fois que les trois étaient morts, je m'en allai pour m'occuper des trois personnes qui pourchassaient la gamin.

- Ne faites pas un geste...

Je dégainai à nouveau mon épée, et y insufflai un peu de mon Ki, qui rendit l'épée des plus tranchantes qui soit... Je la lançai en direction des trois ennemis, qui se trouvaient bizarrement alignés... L'épée les transperça tous les trois, l'un après l'autre. Le gamin la ramassa, et me la rendit d'un geste très habile. Il ne nous restait plus qu'à nous charger des deux restants. Je fis donc diversion pour que le jeune garçon puisse libérer ses parents tant chéris, puis, lorsque j'étais assuré qu'il était sorti, je criai :

- Attention à vous, ça va chauffer... PLUIE DE MÉTÉORITES !

Une pluie de météorites s'abattit alors sur la maisonnette, où se trouvaient les deux derniers hommes. Ils furent anéantis en même temps que l'habitation, dont il ne restait plus que de la poussière... Moi, je tombai à terre, à cause de la fatigue... Je ne pus me relever, je sentis mon énergie quitter mon corps. Allais-je à nouveau mourir, et revoir cet endroit qu'était le Royaume des Morts ? En tout cas, si jamais cela arrivait, il était sûr que cette fois-ci, je ne partirais pas avec mon corps. Mon âme s'en irait, et mon corps serait enterré dans le cimetière de Vegeta 2. Mais cela n'allait pas arriver, enfin, j'en doutais. Car je sentais encore mon corps, seule mon énergie s'était extirpée. Lorsque je me réveillai, je me trouvais chez moi, sur mon lit. A côté de moi se trouvait une lettre, probablement écrite par le gamin et ses parents. A l'intérieur de celle-ci, il expliquait qu'ils m'avaient portés jusqu'ici, car je n'avais plus de force pour rentrer à pieds. Ils me remerciaient également de tout ce que j'avais fait pour eux, et qu'ils ne sauraient jamais comment me remercier. Ils avaient ajouté en "PS" qu'ils ne m'oublieraient jamais, que je resterais toujours gravé dans leurs mémoires. C'était réciproque...

THE END !

Date d'inscription : 09/01/2009

Shigure : 93 Lignes = 9.300 Xps = 4.650 Zénies.