Voici un nouveau texte qui m'a été inspiré un soir, j'ai eu envie de l'écrire, de l'exprimer. En ce texte, je me vois, je n'ai peut être pas 78 ans alors je me suis mis à la place de cette vieille personne aux proches disparus. J'ai tenté de donner un sentiment de tristesse mais aussi de soulagement, le soulagement de la souffrance des années.

La main sur le coeur

La pleine lune brille parmi les étoiles dans ce ciel sombre d’une nuit de février. Le léger vent glacial de ce mois d’hiver me fait frissonner, pourtant bien couvert, je parcours les rues de mon petit village. Avec moi un être qui m’est bien familier, un être que j’ai dans mon cœur, qui, sans lui, s’estompe. Ma canne à la main, je ressens de la fatigue chaque jour, une fatigue plus pesante. J’ai peur de ne pouvoir plus marcher alors, avant que cela n’arrive, à rester cloué au lit, j’en profite. Il est tard et la promenade de mon seul et dernier compagnon d’infortune touche à sa fin, je regagne ma maison.
La chaleur du foyer me réchauffe le cœur ainsi que le pelage de ma pauvre et vieille bête. Le silence règne en maître, aucune télévision, ni d’ordinateur, encore moins une console de jeu. La technologie me dépasse et je peux m’en passer, seul la radio anime mes journées. Je me prépare à me coucher, doucement, j’enfile un léger pyjama. Huber – le nom de mon chien – est déjà couché, fatigué, prêt pour une longue nuit de rêve, je le rejoins en tentant de ne pas penser à la mort. L’incertitude du lendemain.
Sous mes couettes, je pose une main sur le cœur de mon compagnon, il bat et me berce. Un sommeil profond m’envahit, je vois mon enfance, mes joies, mon épouse Juliette. Tout ce qui m’a été perdu et dont je ne peux que m’en geindre à présent. Je vois aussi ma bête, jeune et vive. Courant dans la maison, faisant des bêtises pour lesquels je le gronde mais quelques instants après, je ne peux m’empêcher dans le prendre dans mes bras. C’est mon amour, ma vie. Sans lui, plus rien ne me retiens en ce monde nouveau que pousse la technologie un peu plus loin jour après jour, au point de causer toutes vies terrestres en danger. Je suis dépassé et je m’en passe.
Le petit matin est là, le soleil passe à travers les volets de ma petite et sobre pièce, ma chambre. Les oiseaux, quelle race ? Je ne sais pas, il y en a tellement… Les oiseaux chantent, comme un bercement. Je tente de me rendormir, ce rêve ne pu réussir à me reposer, je réessaie. Ma paume, constamment sur le cœur du chien, j’attends. Je n’arrive plus à me rendormir. Il y a un manque, quelque chose n’est pas normale. C’est après quelques minutes d’attente d’un nouveau rêve que je m’aperçois que mon Huber, mon dernier compagnon, n’est plus en vie.
Je connaissais le danger, je ne me souviens plus exactement de son âge mais d’apparence, il se faisait déjà vieux et abattu par le temps. Je pleure, comme j’ai pleuré pour mon épouse, pour mon père, ma mère, mon fils. Je songe de nouveau mais aucun de mes souvenirs ne vinrent, je songe à un meilleur monde, accompagné de mes proches, ils m’attendaient, j’étais le dernier. Ils me tendent la main, je l’attrape. Arnold, 78 ans, mort le 12/02/08.

Franchement BRAVO. Sa ma fait vraiment batre le coeur pendant toutes l'histoire sans plaisanter. Cette histoire et un peu Gloque mais c'est vraiment super. La paysage et vraiment bien décrit et l'histoire et super. Bravo a toi!! C'est vraiment de l'art de l'écriture! Je te le dit franchement et encore Bravo Bravo Bravo moi perso J'adore.

C'est super mais c'est vraiment triste,vraiment ça m'a touché,ça m'a rappelé des évènements vécus.

Ouai, bien joué! Histoire de rester entière, je me permets de te faire remarquer qu'il y a deux ou trois petites fautes de grammaire et de syntaxe ("ce rêve ne pu réussir à me reposer"...)

Autrement, c'est assez émouvant, et la fin est bien écrite ^^ 'Puis bon, j'aime bien ce genre de petit texte. ça donne toujours une impression de spontanéité.

Alors pour le "ce rêve ne pu réussir à me reposer", j'ai tenté mainte et mainte forme mis je n'avais vraiment rien trouvé d'autre. De plus étant assez inspiré, j'ai passé. Sinon c'est sympa, sur mon forum d'écriture ils ont aimés aussi.

Et pour Goku JR, ce n'est pas une histoire gloque mais nostalgique. Gloque c'est quand c'est assez dégoûtant mais de façon matériel.

Encore merci, je continuerai à poster des textes à moi.

J'adore ! (enfin j'adore pas voir des gens et des gens mourir ^^)... Mais j'aime bien la façon dont s'est écrit, on a vraiment l'impression d'être à la place de ce pauvre homme. C'est un peu triste mais ça finit "bien" pour lui si on peut dire :/

Ce texte évoque deux sentiments : la nostalgie et le soulagement.

Nostalgie : il est vieux ainsi que son chien et a perdu toute sa famille.

Soulagement : de la souffrance, il en est soulagé et peut enfin retrouver ses proches.

Euh oui je susi désoler mais en tout cas c'ets génial. Ta vraimenrt un don^^