Le Kaméaméha et la fin d'un long apprentissage

Date d'inscription : 18/12/2008

Le Kaméhaméa et la fin d'un long apprentissage

Chapitre Premier

Trois ans plus tard.

Thomas sortait de la maison, de Kame House pour rejoindre la plage et le soleil resplendissant de cette magnifique journée de printemps qui voyait naître les beaux jours et la chaleur de l’été. On recommençait déjà à installer les chaises, tables, lits et parasols sur les bords de l’eau. Il ne manquerait plus que sodas, fruits exotiques, boissons et sorbets en tout genre pour se croire bel et bien en été. S’étirant de tout son long, Thomas avait encore grandis depuis ses dix-sept ans, depuis les trois années qu’il avait passé ici ; vêtit d’un costume bien particulier qui le distinguait et le personnalisait du reste, il était heureux et profitait d’une nouvelle journée à laquelle il passerait son temps à peaufiner encore et toujours ses techniques qui n’étaient pas tout à fait au point. Cependant s’il avait grandi de l’extérieur, il avait fait de même pour l’intérieur. Beaucoup plus serein, beaucoup plus sûr de lui ; il était devenu un Homme comme disait son peuple les Terriens. Durant ces années où il ne sortit jamais de cette petite île, depuis qu’il y avait mis les pieds pour la première fois, il apprit tellement de chose qu’il serait dur de les résumer rapidement. Tout d’abord il avait appris l’univers, ce qui l’entoure : les autres races, les autres planètes et les puissants guerriers interplanétaires qui y rôdaient. Il apprit aussi comment utiliser ses pouvoirs hors du commun, comment maîtriser ses impulsions laser qui avait massacré son punching-ball lorsqu’il était chez lui, en Allemagne à Berlin. Il maîtrisait plusieurs techniques convenablement et était en train d’en apprendre une nouvelle qu’il commençait à manier avec brio ; celle de son Maître Tortue Géniale : le Kaméaméha. Mais il lui en manquait encore beaucoup d’autres à apprendre. Il avait aussi apprit à manier le sabre, même s’il n’en avait pas, il était toujours utile de se faire à une lame en cas de danger. Il avait apprit tellement de choses, la langue Japonaise notamment, ce qui était plus évident pour apprendre et enfin la moral du combat qu’il s’était forgé lui-même au fur et à mesure et qu’il n’en avait pas fini lui répétait souvent son Maître. Il avait apprit à accepter sa différence, autant à lui qu’aux autres, ne jamais changer, s’accepter et se faire accepter. A profiter de la vie, ne pas se précipiter, prendre son temps, ne pas paniquer et réfléchir. Il en avait beaucoup apprit en trois ans, beaucoup plus qu’en dix ans d’Arts Martiaux avec son ancien professeur Monsieur Janot mais il était normal. D’ailleurs il n’avait jamais recontacté celui-ci, ni ses parents par ailleurs. Il les avait abandonnés quelque part en attendant le jour où il sera prêt à se montrer à nouveau à eux, tout grand. Il n’était que neuf heures du matin ou presque et Yamcha sirotait déjà un bon cocktail à l’arrière de la maison, dans la direction du soleil. Thomas le rejoignit d’un « bonjour » et s’asseyait à ses côtés, son entrainement pouvait attendre dix minutes et profiter de ce beau et magnifique temps n’était pas négligeable lorsque l’on sortait des mauvais jours fades et sinistres. Yamcha était devenu un bon ami à Thomas cependant celui-ci n’était pas dupe, lorsqu’il partirait d’ici – et ce pour bientôt il le savait – les deux hommes ne se reverraient sûrement plus. Yamcha aimait sa Terre, aimait Kame House et le Japon ; il n’avait aucune envie de partir d’ici. Thomas quant à lui, ce n’était pas la même histoire : il voulait partir, seulement il ne voulait pas que partir de Kame House et du Japon pour rentrer en Allemagne et glandouiller sagement là-bas – quoiqu’avec quelques concours il aurait pu devenir professeur son ancien rêve – il voulait sortir de la Terre et allé vers d’autres planètes affronter et découvrir d’autres guerriers. De nouvelle façon de faire, de nouvelles choses à découvrir, des combats de grands combattants. Depuis le temps qu’il était ici, Yamcha et lui se connaissaient assez bien et le jeune Terrien avait eu des explications sur cet incident qui c’aurait pu être dramatique à la sortie de l’aéroport lorsqu’il posa ses premiers pieds sur le sol Japonais. En fait, tout banalement, Yamcha était en retard, un retard conséquent qui manqua de perdre Thomas.

« T’as envie de bouger ce soir ? » dit Yamcha, le regard vide, comme si de rien n’était.

« Bouger ? C’est-à-dire ? Tu voudrais aller où comme ça ? » répliqua Thomas étonné de la proposition.

« J’ai entendu parler d’une nouvelle boîte de nuit qui fait aussi bar le jour. On pourrait s’y pointer ce soir si tu veux. Ca fait combien de temps que tu n’as plus déguerpi d’ici sérieusement ? Ca fait combien de temps que tu n’as plus vu de nana ? » dit Yamcha d’un ton moqueur.

« Ca fait combien de temps que tu n’as plus reçu mon poing dans ta gueule ? » finit Thomas.

Les deux hommes se sourirent, ils aimaient bien se taquiner ; comme des frères. Il était normal, on s’ennuyait parfois longtemps ici. Des jours et des jours même voire des mois et des mois. Se faire des ennemis n’était guère intéressant, lorsque l’on s’ennuie, on apprend à sympathiser et à s’entrainer encore et encore, toujours plus dur. Cependant la proposition de Yamcha était sérieuse, Thomas l’avait deviné et quitter cette île pour la première fois en trois ans était assez tentant mais quelque chose le retenait, lui disait que non ce n’était pas une bonne idée. Thomas en fait, n’aimait pas spécialement les Terriens ; il ne les avait pas dans son cœur. Trop xénophobe, raciste, antisémite, discriminateur… Tous les termes étaient bons. Il ne se sentait pas parmi eux et pourtant, il était bel et bien terrien lui aussi.

« Tu m’excusera mais je n’ai pas franchement envie d’aller trainer au beau milieu de la foule et des gens ce soir, comme nul autre soir d’ailleurs. Je préfère rester ici, je vais guetter l’eau à la recherche d’une baleine. Ca fait longtemps qu’elles ne sont plus venues, c’es assez étrange. » dit Thomas, perplexe.

« Je m’en doutais… Fais comme tu veux, tu n’étais pas obligé de te chercher une excuse bidon tu sais. J’ai vu les baleines il y a quelques soirs de ça, elles sont inquiètes apparemment. Je crois que la chasse a repris dans le coin. » finit Yamcha.

Thomas s’en alla, il avait un entrainement à débuter. S’asseyant sur le sable fin en position de tailleur, les bras bien écartés, le visage relevé vers le ciel et ses nuages absents ; se concentrant petit à petit, attirant l’énergie autour de lui pour la capturer dans son corps. Accouplant sa force intérieure avec celle qui l’entoure, se préparant au plus dur, comme si un combat meurtrier l’attendait. Ecouter les autres, les voix qui murmurent, entendre l’eau qui s’affaisse sur les bordes de l’île de Kame House. Ne pas oublier qui on est, pourquoi l’on est. Ne pas oublier où l’on est, pourquoi l’on est là. Ne pas oublier, tout simplement et écouter, attendre et recevoir généreusement sans refus, sans protestation : se laisser faire. C’est une des techniques que lui avait appris Tortue Géniale, il n’eut pas bien mis longtemps à la maîtriser, elle est simple lorsque l’on sait entendre car nul est plus sourd que celui qui ne veut entendre comme le dit ce fameux dicton que Thomas aime tant. Nul n’est plus aveugle que celui qui ne veut pas voir était du même registre, ou bien : tu ne trouverais pas d’eau dans la mer lorsqu’il fait face à quelqu’un de stupide mais celle-ci, il n’eut jamais l’occasion de la dire ici. Les êtres n’étaient pas assez puérils. Preuve de sa confiance ; Thomas se permettait de juger et de critiquer sans gêne. Tout était silencieux ici, ou presque, car si l’on prêtait très attentivement l’oreille on entendait les ronflements du vieux Maître Tortue Géniale. C’était assez perturbant parfois, il était difficile de dormir avec un tel boucan dans la maison ; nombreuses fois où Yamcha et lui-même furent obligés de dormir dehors pour échapper à ce monstre même pendant l’hiver ! Prêt à débuter son entrainement, Thomas se leva, prêt à affronter la nature.

Date d'inscription : 01/11/2008

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Date d'inscription : 18/12/2008

Chapitre Deuxième

Thomas se sentit léger tout à coup, la vue était superbe : une mer à perte de vue sur trois cent soixante degrés et sous ses pieds Kame House ; et oui Thomas était dans les airs, à seulement une vingtaine mètres du toit de la maison de son Maître – et la sienne par ailleurs – immobile, les bras pendants. C’était l’une des choses formidables dans l’apprentissage du jeune homme, apprendre à voler, se déplacer dans les airs. Mais pour apprendre cette technique « extraterrestre » il lui fallu énormément de temps et de travail acharné. Aujourd’hui il voguait dans les airs comme si de rien n’était, sa vitesse augmentant petit à petit chaque jour à force que son énergie augmente. Il avait aussi apprit à détecter les énergies, les Aura ; la chose à laquelle il avait pu paraître stupide il y a trois ans de cela en disant à Monsieur Janot qu’il ne fumait pas alors que celui-ci parlait de l’Aura qu’il dégageait. Cependant, Thomas ne sentait pas les énergies très lointaines, mais il ressentait déjà celle de Yamcha et de Tortue Géniale. Un doigt pointé vers l’eau, calmement et sûrement, Thomas semblait fixer quelque chose dans l’immensité du bleu clair de la mer ; son doigt ne cessait de bouger avec une précision ultra sensible, de quelques centimètres, il suivait quelque chose qui bougeait dans l’eau. Une fois sûr de lui, un rayon assez fin d’une couleur violette se dégagea de son corps en sortant par ce doigt. C’était sa technique qu’il avait mis au point en arrivant ici, celle qu’il avait été surpris d’utiliser sans le faire exprès en tapant son punching-ball. Le rayon d’énergie perçant l’eau comme un couteau chaud dans du beurre, se prolongea jusqu’à toucher terre. Thomas prit la direction de ce qu’il avait visé, au dessus du point de choc entre le rayon et la surface de l’eau flottait un poisson mort, un poisson d’une dizaine de centimètres. Assez fier de lui, d’avoir su toucher cette petite cible de plus de cinquante mètres. Autre chose l’amusait dans ses entrainements : c’était de faire vibrer l’eau aux ondes d’énergie qu’il pouvait dégager. Se concentrant, les poings serrés, il rassembla une grande partie de sa force et le phénomène attendu se produit ; sous ses pieds, l’eau semblait fuir sa position, par vaguelette Thomas créa un léger fossé, un creux. Lançant de longs coups dans le vide, poings et pieds frappèrent le vent et le vide de la Terre. De plus en rapide, il s’imaginait face à une armée qu’il combattrait : un coup dans le thorax, un coup dans la cuisse, coup de coude dans la tête et coup de genou dans les testicules – ouille – tout était permis dans son imagination. Il aimait s’entrainer, ça l’amusait ; cependant lorsque les minutes passaient, le temps le lassait. Mais il devait s’entrainer sur une chose particulière se matin qui lui avait trotté dans la tête toute la soirée d’hier pour enfin y arriver comme il se doit, comme son Maître tentait de lui faire apprendre. Toujours à quelques centimètres de son pied à la surface de l’eau, il réessaya de rassembler son énergie et cette fois-ci à son maximum. Rassembler tout ce qu’il pouvait pour atteindre une puissance qui lui était maximale pour le moment, plus il continuerait à s’améliorer plus celle-ci finirait par s’agrandir jusqu’à un jour atteindre une puissance peut-être phénoménale. Il n’était pas encore le plus puissant Terrien mais son Maître l’avait encouragé en lui promettant que s’il continuait à cette allure dans seulement deux ou trois années encore voire moins, il le deviendrait. Cela encourageait Thomas plus que son Maître ne pouvait l’imaginer, il aimait être le meilleur ou dans les meilleurs. Les dents serrées, les poings fermés, les tendons visibles sous la force qu’il rassemblait, l’eau sous lui bougeait dangereusement. Un petit grognement sortait du fond de sa gorge, un petit « gniiiii », les yeux sortant pratiquement de leur orbite. Lorsque Thomas sentit qu’il n’en pouvait plus, qu’il ne pouvait faire plus, il joignit ses mains et visant un point quelconque dans la surface de l’eau à une centaine de mètres de là. Dirigé derrière sa hanche droite, entre ses mains cette énergie s’agitait, dans de petits éclairs et un souffle d’énergie une boule se forma. Celle-ci ne cessa de grossir une fois qu’elle apparue, le petit grognement non plus ne cessait de grossir. Une fois que Thomas sentait qu’il ne pouvait pas faire mieux ; il se résolvait à libérer la puissance qu’il avait émis dans ses mains et les dirigeait en avant tout en prononçant la formule : « Kaméaméha ! ». Un long et puissant rayon bleu foncé fonça dans l’eau de la mer tranquille, tel une bombe que l’armée aurait pu lâcher les atomes H²0 s’affolèrent et sous le choc les molécules ou plus simplement l’eau s’éjecta. Le bruit sourd qui s’échappa de cette technique pouvait donner froid au dos. Thomas avait réussi à apprendre la technique du Kaméaméha. Bien entendu, cela ne lui était pas arriver tout seul, depuis plus d’un mois il s’entrainait à l’utiliser correctement mais cette fois-ci c’était fait ; il y était arrivé parfaitement. Soudain quelqu’un hurla des injures à tout va : Tortue Géniale à la fenêtre était réveillé.

« Dis-moi, ça y est, ça a fonctionné à ce que je vois. C’est cool ça, apparemment Tortue Géniale n’a plus grand-chose à t’apprendre maintenant » dit Yamcha, surpris lui aussi par le bruit que l’attaque avait causé et qui l’avait rejoins au-dessus de l’eau.

« Ce n’est qu’une première fois tu sais mais je pense avoir compris le truc, ou du moins, avoir compris comment j’arriverais à le refaire mais il me faut puiser dans mes forces, c’est assez fatiguant comme technique » rétorqua le jeune Thomas à son ami.

« Tu vas faire quoi maintenant que Tortue Géniale n’a plus rien à t’apprendre ? Tu vas rester ici ? Comme tu l’as fait ces trois dernières années ? » lui proposa t-il.

« Non, je vais partir dès aujourd’hui ou peut-être demain voire dans la semaine mais ce qui est sûr c’est que lundi prochain je ne sois plus sur Terre, ça j’en suis certains. Mais il me faut une capsule et un apprentissage pour conduire un vaisseau » dit Thomas.

« Ne t’inquiète pas pour ça ce n’est pas le plus difficile. Par exemple les Capsules Corp sont d’une facilité à conduire ! C’est comme une manette de jeu vidéo, je pense que tu sauras faire » le rassura Yamcha avant d’ajouter : « Mais bon puisque tu vas bientôt partir, je ne voudrais pas te quitter sans t’avoir combattu au moins une fois, à l’amical bien sûr ».

« Tu veux vraiment que je te mette ta raclée ? Tu n’es même pas capable de te défendre face à des filles, que veux-tu faire contre moi ? » se moqua Thomas.

« T’es certains de ce que tu dis ? Ah oui, j’avais oublié tu es un garçon » attaqua Yamcha, moqueur à son tour.

« Ca ! Tu vas me le payer ! » dit Thomas touché par la blague de son ami.

« A la bonne heure, je t’attends ! » finit Yamcha.

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Chapitre Troisième

Les deux guerriers se préparent à un combat entre deux grands Terriens ; peut-être les dix meilleurs. D’un côté Yamcha, un Homme avec de nombreuses années d’entrainement avec Tortue Géniale, qui a vu passer de nombreux guerriers avec lui. Un peu d’expérience en combat et une technique basé sur le Loup son animal préféré. Face à lui se trouvait Thomas, jeune homme d’une vingtaine d’années, ayant eu beaucoup moins d’années d’entrainement avec le Maître Tortue Géniale certes mais avec beaucoup de talent et une maîtrise des Arts Martiaux complète. Pas de grande expérience en combat : celui-ci allé être son tout premier face à un adversaire de taille interplanétaire, enfin se dit-il. Les deux personnages, au-dessus de l’eau, se concentraient les poings serrés, se faisant face, se préparant au duel qui allait les opposer. Thomas était confiant, il connaissait la vrai valeur de Yamcha et celui-ci était sans doute plus faible que lui, ses techniques se répétaient souvent et il manquait de vitesse même si ce n’était pas non plus le point fort de Thomas, cela pouvait tout de même jouer en sa faveur mais Yamcha connaissait lui aussi assez bien les techniques des Arts Martiaux. L’analyse de son adversaire était donc mitigée ; il jouait un peu à pile ou face sur ce combat : comme ce fut le cas lors de son dernier face à Zack à son dernier cours avec Monsieur Janot où il s’en tira de peu de ne pas tomber hors des limites du tatami, il lui avait fallu un coup de génie. Peut-être en aurait-il là aussi ? Ou peut-être pas, ce qui renforçait la pensée du jeune homme que le combat se jouera à pile ou face ou sur des erreurs et coups de génies. Thomas enclencha la première offensive ; il était déjà prêt à se combattre il avait rassemblé toute sa force il n’y a pas très longtemps : il était donc chaud, très chaud pour combattre tout de suite. Le poing en arrière, préparant son coup, il attendit à arriver prêt de Yamcha pour lâcher l’attaque mais celui-ci se déplaça sur la droite beaucoup plus rapidement que ne l’aurais imaginé Thomas. Stoppant son élan, se retrouvant face à un vide très calme, il se tourna sur quatre-vingt dix degrés : vers Yamcha. Lui-même continuait de rassembler ses forces. Thomas réessayai son coup qui avait raté juste à l’instant, assez stupide, Yamcha eut le temps de parer et attrapant le poing de son adversaire de la paume de sa main, il donna à sont tour un coup de poing au visage de Thomas qui s’éloigna de quelques mètres. Le coup avait été bien porté, la lèvre avait été percée légèrement et un petit filet de son sang coulait sur son menton pour retomber à petite goutte dans l’eau seine de la mer autour de Kame House. Yamcha ne s’arrêta pas là, il avait le contrôle de la situation, il était en position de force et comptait bien en profiter. Celui-ci disparu de la vision de Thomas pour apparaître derrière lui, sentant son Aura le jeune garçon tenta de s’échapper de ce mauvais pas en fuyant sa position mais c’était déjà trop tard un coup de pied l’éjecta encore au-dessus dans les airs. Durant son vol, Yamcha réapparut de nouveau dans la trajectoire et d’un coup de poing fort et bien placé dans l’estomac fit vomir directement Thomas qui tomba au sol dans une chute lourde et dangereuse sur le sable de la maison de Tortue Géniale. La douleur avait été très prononcée et la surprise de choc. Terminant de vomir les restes de son petit déjeuner apparemment pas encore tout à fait bien digéré et ingurgité ; Thomas réussit à se lever, essuyant sa bouche sale de sa manche. Les coups de son adversaire avait été très bien porté, utilisé intelligemment. D’ailleurs celui-ci se trouvait juste au-dessus de lui, il n’avait pas bougé depuis son dernier coup. Les deux guerriers étaient très silencieux depuis le début du combat et ne disait pas un mot. Plus loin dans l’eau, une flaque compacte attirait les poissons, Thomas reconnut là le premier vomissement qu’il a eu dès la réception du coup de Yamcha dans les airs, la substance verdâtre était retombé directement dans l’eau et attiré les poissons affamés. Thomas avait très mal commencé cette partie, ce duel, ce combat. Il devait faire plus attention, ne pas négliger la force de son ennemi s’il voulait réussir à gagner cette bataille et il le savait, il y pensait juste à l’instant : debout sur le sable, observant fixement Yamcha au dans le ciel. Il était plus rapide qu’il ne le pensait en fin de compte, plus bon qu’il ne l’aurait imaginé et s’il était plus faible que lui ? Il devait ruser, se montrer malin intelligent ou il perdrait mais il n’avait pas encore toute l’expérience du combat, celui-ci était même son premier en tant que guerrier interplanétaire ! Il était certains que Yamcha avait grâce à cela un avantage certains mais comme lui a-t-on dit : on doit toujours faire avec ses handicaps. Il faut gagner se dit-il, d’abord une première fois, puis une seconde, une troisième, une quatrière jusqu’à qu’il n’est plus que ça en tête. Au-dessus, Yamcha n’attendait qu’une chose : que son ami prenne à nouveau l’offensive mais celle-ci n’arrivait pas et Thomas n’allait pas tarder à la lancer. Se lançant droit comme un i dans les airs, arrivé à la hauteur de son adversaire, il se concentra et de son doigt tira un rayon d’énergie qui se voulu par son mouvement de façon horizontal sur plusieurs degrés. Yamcha un peu paniqué, ne su esquiver le coup et fut touché par le rayon sur tout le torse. Le laser tranchant coupa sa tunique et brûla la peau qu’il s’y trouvait ci-dessous. Une main sur le torse, à l’endroit de l’impacte, Yamcha eut un petit cri de douleur ; Thomas lui souri, il avait déconcentré son ennemi. Et s’approcha à toute allure ! Coup de poing dans le menton suivi d’un autre sur la blessure et pour finir un coup de tête droit dans le nez fit chuter Yamcha jusqu’à se mouiller dans la mer. Thomas ne s’était pas retenu sur cet enchainement, le corps de son adversaire gisait dans l’eau ; il n’était pas mort, simplement un peu sonné. Dans l’eau se distinguait de petits filets d’une couleur plus foncée : le jeune garçon reconnut du sang, le torse et le nez devait être bien touché. Yamcha se rappellerait un petit moment après son départ des ces coups, ceci dit celui-ci sortit de son étourdissement pour frapper avec une vitesse fulgurante Thomas. « Poing du Loup ! » hurla t-il alors que le jeune allemand eut un très réflexe, les bras en croix, il utilisa sa technique de Bulle Ô, une légère bulle à la texture de la patte de chewing-gum de couleur bleutée l’enveloppa et au choc du poing de Yamcha et de cette carapace, celle-ci se brisa et contra le coup du Terrien. Tout sourire – Yamcha tout surpris – Thomas tira son poing en arrière et d’une voix forte hurla à son tour « BIG PUNCH ! » en plein dans la joue droite de son adversaire qui ne fit pas semblant de s’éjecter à une vingtaine de mètres. Thomas avait reprit la situation en main ; Yamcha était bien touché, bien blessé par les coups et les techniques usés par le jeune garçon. Lorsque celui-ci sentit une grande force derrière lui, se retournant sur lui-même avec vivacité, son ami ne se trouvait qu’à cinq petits mètres de lui, un Kaméhaméa en préparation. Son visage était scellé par la douleur et les efforts ; effrayé, Thomas prit rapidement des mètres et des mètres de distance au point qu’il ne vit Yamcha que comme un petit point dans le ciel. Là il aurait lui aussi le temps de préparer son attaque, usant de la même technique il mit ses mains en opposition à l’arrière de sa hanche et murmura doucement comme une berceuse à un enfant le mot « kaméhaméa », la boule assez puissante était prête lorsqu’il leva la tête, un saut de terreur l’envahit. Le rayon de Yamcha était déjà parti depuis un moment et n’était à seulement une dizaine de mètres de son corps ; manque de temps, à son tour il lança son attaque Kaméhaméa mais plus comme pour se défendre qu’attaquer. C’eut marché un instant et le rayon d’énergie de son ami recula de quelques mètres laissant le temps à Thomas de respirer un peu dans cet effort considérable. Mais malheur à lui, ce n’était pas fini, la technique de Yamcha redoublait d’intensité petit à petit et les mètres qu’il gagnait se voyaient se réduire petit à petit aussi. Prenant son calme, Thomas n’eut qu’un seul recours, si ça ne fonctionne pas : il perdra mais aura au moins eu le mérite de bien montrer qu’il était un bon guerrier et qu’il pouvait partir ; son apprentissage était terminé. Rassemblant ses dernières forces avec courage, d’un cri désespéré il y eut une onde de choc d’énergie autour de lui : sa technique de Rage Martiaux. N’ayant plus aucune force à prélever, il dû terminer le combat avec tout ce qu’il avait dans les tripes. Les deux kaméhaméa étaient toujours en opposition et s’équilibraient peu à peu. Aucun des deux Terriens ne voulait lâcher l’affaire, Thomas tentant coûte que coûte, au risque de perdre le combat de se rapprocher petit à petit : poussant son kaméhaméa vers le pauvre Yamcha qui ne voyait rien de l’action ; les yeux fermés par cette puissance qu’il dégageait. Arrivé à seulement une dizaine de mètres de son ami comme c’était le cas avant qu’il ne s’éloigne, les deux rayons en contact formaient presque une boule qui ne tarderait plus à exploser. Son adversaire remarquant enfin la chose, complètement abasourdi baissa sa garde et Thomas ne manqua pas de profiter de cette occasion pour lâcher ce qui lui restait. Yamcha foudroyé par la vague d’énergie et l’Aura que dégageait son ami ; tomba au sol de Kame House, juste devant la porte d’entrée.

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Chapitre Quatrième

Affalé sur le seuil de la porte de Kame House ; Yamcha ne bougeait plus il était K.O. Thomas qui retouchait le sol et son sable fin était lui aussi complètement HS, il transpirait comme jamais, haletait et suffoquait même. Comme si l’air, l’oxygène pur de la Terre ne l’était finalement pas assez pour qu’il reprenne son énergie. Le jeune homme s’allongea, il n’en pouvait plus ; il commençait dangereusement à perdre connaissance debout, allongé sur le sable il retrouvait peu à peu ses esprits mais ce n’était pas spécialement pratique pour respirer sainement lorsque l’on haletait. Tranquillement, les yeux fermés, Thomas retrouvait peu à peu des forces et du courage pour se relever dans quelques minutes seulement. Il tourna la tête sur la droite pour voir comment allé son ami. Celui-ci ne bougeait toujours pas mais quelque chose était rassurant tout de même : Thomas observait sa cage thoracique qui augmentait puis diminuait. Augmentait puis diminuait et ainsi de suite. Il respirait, il n’était donc pas mort ce qui aurait été tragique et causé une affreuse culpabilité en le jeune homme. C’était vrai qu’ils y étaient allés un peu fort sur ce combat mais pouvait-on leur en vouloir après trois ans d’entrainements collectifs de voir qui était le meilleur ? Le plus puissant d’eux deux ? Pas vraiment, Thomas avait gagné, il était heureux, content de cette victoire. Pour lui c’était un deuxième combat depuis ses dix-sept ans et une deuxième victoire ; tout cela commençait bien. Etait-ce un bon présage ? Et celui-ci était encore plus important car c’était son tout premier en tant que vrai combat, en tant que guerrier interplanétaire. Les combats que Tortue Géniale lui avait contés pour quelques uns. Thomas fut pris d’un rictus, d’un petit rire personnel : il était heureux, tout était bien pour le moment et il allait enfin partir… La porte s’ouvrit de Kame House et un vieil homme un peu trapu, chauve, longue barbe blanche mal taillée, lunettes de soleil, vêtu de vêtements décontractés style Hawaïen, tongue bref toute la panoplie d’un touriste en vacances ajouté à cela une carapace de tortue au dos et vous obtenez Tortue Géniale, le Maître de Thomas. Celui-ci surpris par la vue du corps de Yamcha devant sa porte, ne semblait pas très très content. Thomas pu enfin se relever pour aller se soucier de la santé de Yamcha sous les yeux du vieil homme qui dit d’un air insouciant et complètement à l’ouest de ce qui s’est passé ici : « Qui c’est qui m’a réveillé ?! » ; Thomas ne pu s’empêcher de sourire. Il reconnaissait bien là Tortue Géniale. Aucune réponse ne vint alors le Vieux comme il l’appelait s’affaissa sur une chaise, une revue porno sous les yeux de bon matin. Le jeune garçon n’ayant plus ce souci, se préoccupa à nouveau de la santé de son ami en le retournant sur le dos : le visage était un peu abîmé, le nez saignait encore, la bouche semblait intacte ainsi que la mâchoire. Il était assommé se dit Thomas, les yeux étaient fermés, les gifles qu’il lui donnait ne donnaient pas plus de résultat. Le reste de con corps s’en était aussi bien tiré si ce n’est le torse avec la brûlure causé par la technique qu’il avait employé de manière assez brutale et sauvage ce qu’il regrettait un peu, la main droite était rouge écarlate, comme si on l’avait fouetté. Ce devait être la Bulle Ô et le Poing du Loup ; les deux techniques des deux guerriers usés en même temps se dit-il et puis les jambes un peu éraflaient par ci ou par là mais ce n’était pas grand-chose de ce côté-là. Thomas se leva, il y avait une trousse de soin – et non qu’une d’ailleurs – dans la pharmacie et revint avec du bandage et autres pansements. C’était le torse et le nez qui avait besoin d’être traité, heureusement aucune fracture n’était à déploré au niveau de la cavité nasale et du coton eut suffit largement et pour la brûlure un peu d’eau et un pansement autour du corps a suffit. Thomas laissa la trousse de secours accompagné de quelques médicaments antidouleur à côté de Yamcha allongé sur le sable réchauffé par la chaleur du soleil et lui fit un : « au revoir ». Mais avant que celui-ci ne puisse partir, une main saisit l’avant-bras droit de Thomas qui le maintenu à distance : Yamcha était apparemment réveillé. Les yeux du combattant se rouvrirent pour la première fois depuis le choc des deux kaméhaméa. « Au revoir » lui répondit-il dans une douce voix ; Thomas comprit qu’il se reverrait sûrement un jour. Libéré de l’emprise de son ami, le jeune homme se rapprocha de Tortue Géniale toujours en exaltation de jolies Terriennes sur des pages d’un magazine dont le logo était un petit lapin. Thomas s’agenouilla pour être à la hauteur du visage de Tortue Géniale et dit lentement, comme si ce fut ses derniers mots :

« Maître… Je pars immédiatement. Je m’en vais rejoindre le ciel et ses planètes ; l’univers et ses étoiles. Je vous remercie de m’avoir appris tout ce que vous avez pu m’apprendre. Il faut désormais que je continue à m’améliorer ailleurs, vous le savez sans doute. D’ailleurs je pense que vous n’aviez qu’une hâte depuis quelques mois c’est de me voir partir je me trompe ? Enfin voilà, ça y est je m’en vais. Merci encore pour tout ce que vous avez fait, je reviendrais sûrement bientôt pour en apprendre davantage, à voir… » dit le jeune garçon avant de se relever et de faire ses premiers pas.

« Attend une minute Thomas. J’ai été ravi de pouvoir t’entrainer mais tu ne peux pas partir comme cela ! Il te faut un nom ! Ca fait un moment que j’y ai réfléchis et le voici : Alicante. Je sais il y a eu mieux mais il retrace bien ton originalité et ta différence vis-à-vis des autres. Porte ce nom fièrement et oublie que tu t’appelles Thomas lorsque tu sera en voyage, ça ne te sera pas très utile. Au revoir ! » lui expliqua t-il avant de retourner baver sur les cuisses et autres endroits du corps de la femme.

Ca y est, mon apprentissage est finit se dit Thomas, ou plutôt Alicante ; il devrait se faire à ce nom désormais. Alicante. Il allait enfin pouvoir quitter Kame House depuis trois longues années. Il n’était pas non plus forcé de rester sur cette île jusque là mais il s’était donné pour ordre de ne partir qu’une fois avoir tout apprit lorsqu’il mit un pied chez Tortue Géniale. Maintenant c’était direction Capsule Corp pour se payer un vaisseau et partir de la planète Terre pour la première fois. Où irait-il ? Va savoir… Quelque part sans doute, quelque part qui lui apportera. De toute façon où il irait, il prendrait plaisir même si le danger guette. Ses parents lui trottait dans la tête, faudrait-il qu’il aille les voir avant de partir ou n’était-ce pas la peine ? Et Monsieur Janot aussi, il ferait les deux en même temps. Et puis non se décida t-il, trop pressé et ce serait un gâchis, une perte de temps et une déception de les revoir maintenant. Une fois qu’il sera revenu de son voyage, peut-être mais pas avant, c’était mieux ainsi. Il avait perdu une identité, il avait perdu sa carapace de Terrien pour celle d’un guerrier intergalactique nommé Alicante. Alicante arrive !

Fin

Date d'inscription : 24/06/2009

75 lignes

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