Majin Végéta se leva. Son combat contre Boo l'ayant affaibli, il se toucha lentement l'épaule, un liquide rouge en coulait. Il pleurait, il y avait toujours ce M, ce M qui montrait qu'il avait montré un moment de lacheté, ce M gravé comme du fer rouge sur son front, qui montrait que son ame pure l'avait quittée à tout jamais. Ce combat contre Boo l'avait laissé obligé de s'autodétruire, il était affaibli et il se sentait vieux. Le sable s'élevant lentement dans un souffle de vent, Majin Végéta tenait difficilement debout. Le paysage était calme, pas la moindre trace de présence humaine, pas le moindre signe de Boo, à part une grande puissance se ressentant dans l'espace. il avait tout quitté pour seulement affronter son rival, Sangoku et il ne le retrouverait jamais. Sa femme, Bulma et son fils Trunks... Il ne les verrait lus à présent, il devrait affronter son destin, seul, face à lui même. La solitude allait surement être son adversaire le plus compliqué à affronter et la tristesse, toute la tristesse qu'il n'aurait jamais pu exprimée, était à présent dans son coeur. Il commenca à marcher, avec des pas lourds, formants des empreintes dans le sable qui s'effacait a cause du vent. Il se tenait son bras ensanglanté, immobile, fier et droit comme un pic, mais il marchait quand meme, lentement, toujours en accélérant un peu, en reprenant peu à peu des forces. Il pleurait. Peut etre à cause du sable dans ses yeux, mais peut-etre à cause du bonheur qu'il n'allait jamais avoir. Il allait être obligé de vivre dans la destruction et le massacre, il allait être obligé d'assouvir sa soif de sang, il allait, à nouveau devoir s'autodétruire si'il le fallait, pour ne pas détruire son honneur, et sa fiérté. Sa fiérté de Sayen, la fiérté qu'il avait trahie pour vendre l'ame a ce Babidi, ce sorcier, cette pourriture qu'il devrait détruire. a présent, Végéta commencait une nouvelle vie, une vie qui allait etre pleine de massacres, de cris, de déstruction, il serait craint par tant de personnes et haïes pas tant d'autres. Il vola faiblement, vers la base de lancement de La planéte Terre, la planéte après laquelle il s'était tellement attaché depuis tant d'années. Il ne pvait plus voir ce paysage, le paysage ou il avait eu ce minuscule instant de faiblesse.