Une nouvelle légende [PV Kuja/Evan accordé par Evan]

Date d'inscription : 19/04/2010

La conquête…Voilà une idée qui avait toujours plus a l’ancien Kuja,, mais jamais, oui, pas une seule fois il n’avait voulu prendre le contrôle d’une planète, mais pourquoi donc ne l’avait il jamais fait, un manque de courage ? Un manque d’opportunité ? Il l’ignorait et s’en fichait éperdument, le nouveau Kuja allait faire ce que l’autre aurait dû faire il y a bien longtemps. Il débarqua sur la planète, celle de sa naissance, celle qui allait bientôt être celle du plus grand saiyen dément. Il sourit, devant le spectacle qu’offrait sa future nouvelle planète. Un homme se présenta devant lui sans attendre, il était filiforme son casque lui couvrait le haut du crâne, il ne tarda pas a s’enquiert de leur état de santé :

« -Maitre Kuja ! Cela faisait bien longtemps que vous n’étiez pas venu sur votre planète d’origine, vous paraissez…Changé est-ce que tout va bien ? »

L’ancien esprit du saiyen n’aurait rien dit, ce serait contenté de le bousculer et de continuer sa route vers le palais. Dommage pour ce jeune homme qui fut la première véritable victime du fou. Il l’attrapa par le cou, et se mit à rire hystériquement, le rire dura au moins trente seconde tandis que les os du faible guerrier se faisait broyer par la main puissante du saiyen. Quand le corps cessa de se débattre, c’était fini… Le pauvre homme venait de mourir, et cela enchantait terriblement le guerrier à la chevelure d’argent. Il se remit à rire violemment puis continua sa route, son rire continua de résonner à travers le bâtiment, le nouveau maître de Végéta était là ! La folie de cet homme qu’on avait appelé Kuja, était-ce de la vengeance ou un casse-tête mental. Rapidement une unité complète de guerriers d’Evan arrivèrent pour stopper le saiyen attaquant le monde dans lequel ces hommes vivaient. Ils furent défaits en un instant par le saiyen qui leur semblait immortel. Le dernier eu tout juste le temps de lancer l’alerte maximale quelques secondes avant son décès , ils étaient à présent tous au courant de l’attaque de l’ancien saiyen complètement mégalomane. Nombres d’anciens de ses frères le reconnurent physiquement, aucun ne le reconnu mentalement, ce changement l’avait dénaturé, il avait complètement changé, le Kuja qu’ils avaient autrefois connu était mort, ils avaient a présent en face d’eux un monstre hilare et meurtrier. Il lança de sa voix devenue maintenant beaucoup plus rauque et nasillarde :

« -Let’s rock ! »

Il chargea ses mains d’énergie puis bombarda le couloir dans lequel il se trouvait. Une fois le couloir ravagé, il s’envola et s’arrêta dans les airs de Végéta. L’atmosphère était pesante, une gravité de 20 n’était pas si facilement esquivée, surtout que depuis un certain temps, il n’avait eu guère de gravité au-delà de 10, et ces couloirs dans lesquels il avait atterri étaient volontairement plus bas en gravité pour permettre au saiyen qui était parti depuis un moment en voyage de pouvoir s’habituer, et ne pas se faire surprendre. Bien que la gravité soit plus forte, rapidement il s’y habitua. Il regarda autour de lui des puissances et des puissances s’agitait autour de lui, et cela l’amusait beaucoup, un terrible combat allait bientôt se dérouler entre lui et tous les autres, ce combat allait probablement permettre au super-saiyen d’accéder au palais où siégeait Evan. Kuja sourit, quand il vit tous les serviteurs d’Evan s’amassait autour de lui, ils ne tardèrent pas à l’encercler et il se retrouva en un instant, seul contre tous, toute cette fidélité envers un homme qui les traitaient comme des animaux. Il tendit les deux bras sur les côtés les mains grandes ouvertes. Il baissa la tête un léger sourire en coin, puis la releva les yeux écarquillés, et le sourire transformé en un rictus démoniaque, il souffla :

« -Bouh ! »

Et il explosa de son rire hystérique, et profita de la surprise qu’il avait suscité pour bombarder tout ses adversaires de kikohas mortel pour la plupart, cette première attaque fut extrêmement meurtrière, les guerriers ne s’attendait pas a se faire attaquer maintenant et cela en avait tuer une bonne dizaine, la seconde attaque fut beaucoup moins efficace que la seconde, puisqu’il y eu a peine deux morts, a présent, il restait encore trente ennemis lui faisant face, et ils chargèrent ensemble, ils savaient que Kuja était le plus fort, mais si ils attaquaient ensemble un petit espoir était peut-être encore présent. Le dément leur démontra qu’il n’en avait plus, il les massacras tous, ou presque, en effet il n’en resta bientôt plus que cinq, les plus puissants, les plus sages et les plus endurants. L’un était plutôt petit, mais ses épaules était si larges que sa petite taille devenait secondaire, et sa carrure de catcheur devenait presque effrayante, l’autre était aussi une masse de muscle, mais sa taille était plutôt équilibrée en rapport avec son poids et tout cela donnait une silhouette imposante, mais pas trop large. Le troisième et le quatrième se ressemblaient comme deux gouttes d’eau, et il était difficile de distinguer leur visages, leur long cheveux se terminait en haut du torse, en cachant sur son chemin , les yeux et le nez, puis ils divergeaient de chaque côté du visage, laissant leur bouche visible, ils étaient tous étaient au moins égratignés et leurs armures presque détruite. Les quatres hommes avaient toujours vécu ensemble, il s’était lié d’amitié, et avait même fini par former une équipe, ensemble ils avaient tout réussi, aucun peuple ne leur résistaient, ils étaient de féroces combattants, et n’avait jamais perdu un seul combat. Sauf aujourd’hui, aujourd’hui ils allaient perdre, non seulement ils allaient perdre, mais ils allaient aussi mourir. Dans un ultime élan de courage, ils s’élancèrent vers le saiyen qui leur semblait invincible. Kuja courba le dos sous le choc, leurs poings venaient de percuter l’armure du dément, pendant un instant, oui pendant un instant, ils crurent qu’ils avaient réussi, qu’ils avaient accompli l’exploit de tuer Kuja, ils y avaient cru… À tort, en un instant ils se retrouvèrent face contre terre, le visage ensanglanté, les os du crâne brisés, la colonne vertébrale désorganisée. Leurs morts étaient a présent une certitude, ils allaient mourir, agoniser lentement jusqu’à ne définitivement plus respirer. Ensemble ils avaient vécu, ensemble ils étaient mort. Ils se rappelèrent l’époque bénie, où rien ne leurs résistaient, dans un ultime effort, ils réunirent leur mains comme ils le faisaient auparavant, certes, ils étaient des saiyens, ces mercenaires de l’espace prêt a tuer pour un peu d’argent, mais ils étaient aussi amis.

« -Ha ! Vous aviez des couilles ! Maintenant que vous êtes morts comme des chiens, vous faites quoi ? Hein ? Ha ha ha ! »

Il partit donc en riant, et ce rire, fut la dernière chose qu’ils entendirent. Le dément saiyen reprit le couloir qu’il avait pris autrefois, ce couloir qui l’avait mené a Evan. En chemin, quelque chose lui barrait la route, un homme qui pouvait paraître d’une dizaine d’années comme d’une soixantaine, cet homme il ne s’agissait de personne d’autre qu’Akuma le scellé, cet homme, oui, cet homme qui l’avait poussé aux portes de la folie, cet homme qui avait déclenché sa démence, cet homme que l’ancien Kuja croyait avoir tué, cet homme… Il n’était donc pas mort, cette nouvelle causa un mal de tête horrible au guerrier dément, il ne savait plus où il en était et cet homme qui le défiait au milieu de la pièce l’homme sourit, Puis s’avança vers le saiyen, celui-ci n’était plus vraiment grand chose, à part un homme terrifié, non pas même un homme juste un enfant terrifié lui qui était passé pour un froid tueur, tout à l’heure, il ne passait que pour un lâche a présent Akuma le souleva, le regarda approcha son visage du sien, le saiyen lâcha rapidement le ton hésitant :

« -Enfoiré… »

Le scellé le relâcha puis disparu dans un nuage de fumée noire qui engloba toute la pièce avant de finir par se dissiper totalement, le saiyen encore sous le choc avait du mal a y croire, comment se faisait il qu’il soit ici ? Pourquoi n’était-il pas mort. Tant d’interrogation auquel il ne trouva pas de réponse... Kuja se tenait à présent devant les imposantes portes qu’il avait déjà passé voilà quelques mois. Deux choses avaient changé, son état mental…Et sa puissance. Il s’avança au milieu de la pièce et aperçu Evan dominant la pièce, autant par sa puissance que par sa grande taille en comparaison avec Kuja et son petit mètre 78. Il le regarda, les yeux comme toujours écarquillés et la peur lui déformant encore le visage. Il le fixa avec intensité puis lui dit sur un ton faussement calme:

« - E...van...»

Et il respira bruyamment, il se calma puis rajouta :

« -Je l’ai vu…ce démon, que fait il ici ? »

La mine effrayé, il attendait la réponse du roi de végéta, dans cette atmosphère pesante qui venait d’englober la pièce.

Date d'inscription : 30/11/2008

[Je me suis permis de placer le rp temporellement: dix ans depuis tous mes anciens rp, donc depuis notre rencontre, car cela a de l'importance pour mon perso. Vu que tu ne veux peut-être pas laisser ton perso vieillir de dix ans, tu n'as qu'à dire que notre rencontre est juste assez lointaine, sans être précis. Vila vilou, désolé de l'attente X_x]

Pouvoir. Force. Corruption. Déchéance.

Ces mots s'assemblaient dans ma tête tel un puzzle dont l'évidence aurait sauté aux yeux d'un simple gamin. Par le sang j'avais gravi les échelons, moi le fou, moi le sayen, le démon ignoble et invincible. J'avais atteins des sommets, et parce que cela ne me suffisait pas encore, il fallait que j'aille encore plus haut. Car j'étais descendu si bas, plus bas que terre, jusqu'en enfer. J'y avais perdu la raison, j'y avais vécu des choses horribles. Pourquoi vouloir qu'une telle ascension s'ensuive? A l'époque, je me disais que ce n'était qu'une compensation par rapport à tout ce que j'avais vécu.Que je méritais au moins ça. Je ne faisais que me voiler la face, cachant un encore plus ignoble sentiment. L'envie. L'envie d'écraser, l'envie de devenir le plus fort parmi tous. l'envie de tuer, l'envie de se sentir puissant. L'envie de se sentir vivant. Durant mon long périple ensanglanté, je ne défendais qu'une cause. La mienne. J'étais tout, et tout devait être à moi. A cette époque, avais-je perdu la raison? Pas complétement, puisqu'elle revient petit à petit. Mais s'il y avait une chose dont j'étais certain, c'était que je l'ignorais. Cette raison qui m'insultait, qui me disait de m'arrêter je la renvoyais dans les plus profondes de mes entrailles, par-delà l'oubli et le malheur. Et comme pour l'empêcher de remonter à la surface, il y avait cet homme qui le gardait. Un monstre sans nom. De nombreux noms avaient pourtant été donnés à cette personne, je l'avais appelé Satan, car je me l'étais imaginé comme celui qui me fit gouter à la vraie puissance, celle que l'on acquiert que par la véritable envie. Et puis au fil des années, j'appris à connaitre cette personne. C'était moi, bien évidemment! Mais qui se connait parfaitement? Certaines personnes en apprennent chaque jour un peu plus sur eux-mêmes, mais c'est par la découverte que cela se fait. Moi, c'est par la parole. Lorsque je m'adresse à cette autre facette de ma personnalité, j'en apprends plus sur mon comportement, sur mes origines, sur ce que je suis, sur ce que j'étais. Il répondait à chacune de mes questions du moment qu'elles ne mettaient pas en cause ses origines fumeuses. Malgré tout, malgré toutes ces connaissances qui faisaient que je me connaissais moi-même à la quasi-perfection, je n'étais pas satisfait.

Dix ans avaient passé depuis ma prise de pouvoir. Durant ces dix longues années, je ne m'étais pas fait remarquer sur la scène inter-planétaire. Je ne me contentais que de la protection de mes deux planètes. Je les faisais vivre, et les habitants me haïssaient, mais je m'en fichais éperdument. Ce n'était qu'un peuple. une bande de moutons, et il suffisait que le plus influent d'entre eux veuillent me déclarer la guerre et des millions de gens le suivrait. Mais même ce genre de personnes n'auraient osé monter une rébellion contre moi. Car je les gouvernais, je les entravais à l'aide d'un étau nommé peur, limitant les actions de chaque personne foulant mes terres. Les attaques ennemies s'étant faites quasi-inexistantes durant mon règne, il ne me restait qu'une chose à faire: réfléchir. Cela m'était venu, comme ces idées qui explosent en soi-même, c'était venu d'un coup. Réfléchir. Plutôt que de me lamenter sur mon passé funeste, plutôt que de me languir pendant des nuits et des nuits sur mon malheur, je réfléchissais. Une activité ô combien intéressante pour qui avait vécu. Car je revenais sur ce que j'avais fait, discutant avec moi-même, parlant. je crois même qu'une fois, j'avais esquissé un sourire au détour d'une conversation. Mais j'étais serein. J'étais moins impulsif, et alors que des crises de violence s'emparaient de moi autrefois, elles diminuaient petit à petit. Mon regard était durci, vêtu d'un sentiment qui n'avait jamais changé et ne changera jamais. Mais mon sourire carnassier d'autrefois n'y avait plus sa place. Le repos était parfois lisible sur mon faciès, lui toujours ravagé par la haine, par la colère. J'avais appris à contrôler ces émotions. J'avais su contrôler moi-même cette haine que j'avais autrefois nourri par le sang. Cet animal que l'on appelait violence, je l'avais moi-même engraissé, le rendant plus fort, plus sournois! Il prenait toujours plus de place dans mon âme comme dans mon corps, me rongeant la conscience, m'écartant de la raison. Il devenait alors de plus en plus gourmand, me réclamant toujours plus de sang. Et pour contrôle cette faim insatiable, il y avait cet homme. Si ma seconde personnalité était un sceau gardant enfoui une partie de ma puissance, cet homme était le sceau qui empêchait ma raison de prendre son envol. Cela faisait plus de dix ans qu'il était à mes côtés. C'était lui qui gérait principalement les deux royaumes, ou du moins me conseillait pour leur bon fonctionnement. Il n'avait pas changé. Toujours prudent. Entre lui et moi, la haine et la méfiance avait petit à petit laissé place à la confiance. Nous n'en étions pas devenus amis pour autant, mais lui ne cherchait plus à vouloir me tuer. C'était déjà ça.

"Evan?"

Je jetai un regard sur la personne qui venait d'entrer. C'était justement Miku. Ses cheveux avaient blanchi en dix ans, mais il avait toujours cette stature imposante et charismatique.

"Il y a à nouveau quelques problèmes. Une de nos régions, sérieusement touchée par la famine a commencé à entamer une révolution. Il faudrait les calmer. Nous avons un arrivage de stocks de nourriture en provenance de Sayen qui devrait arriver d'ici quelques jours. En attendant, nos soldats ont commencé à tirer dans la foule pour leur faire peur.
- La peur... Bien que j'ai changé en tant d'années, je n'ai toujours pas réussi à me défiler de cette méthode se fructueuse. Pourtant, je pense qu'il y a un autre moyen. J'aimerais me rendre sur place, prépare-moi un véhicule. D'ici deux heures, il faudrait que nous y soyons."

Miku fit un hochement de la tête et sortit de la pièce. Je me leva à mon tour et me préparai sortir, lorsque je tournai la tête et vit mon reflet dans un luxueux miroir qui ornait la salle. J'approchais de la quarantaine, et mon allure était toujours aussi imposante, bien que je dégageai moins de frayeur qu'auparavant. Mes cheveux, blancs descendaient désormais sur mes épaules et n'étaient plus perchés sur ma tête. Quelques rides apparaissaient ici et là sur mon visage, me donnant un air moins fougueux qu'avant. J'avais changé.

***

J'entendais d'ici les cris d'une foule enragée, et des bruits sourds à répétition. Un bande de sauvages tiraient sur une foule qui ne valait pas mieux. Je sortis du véhicule qui m'avait emmené et m'approcha des soldats qui tiraient sur la foule. Il y a dix ans, le peuple se serait tu en sentant ma présence meurtrière. Il y a dix ans, ils se seraient senti oppressés par mon aura meurtrière. Mais j'avais appris à contrôler mon aura, pour ne pas laisser fuir cette énergie maléfique qui faisait que l'on m'aurait senti à des kilomètres. Un des soldats, à l'air plus gradé, vint vers moi.

"Mon seigneur Evan. Nous avons commencé à tirer sur la foule pour les calmer, mais... Ca ne suffit pas. Ils semblant encore plus enragés! Que pouvons-nous faire?"

Sans dire mot je dépassai le soldat et monta en hauteur, sur une estrade au-dessus des soldats tirant sur la foule. Ce fut alors que la foule commença à se calmer. Les cris diminuèrent jusqu'à ce qu'il n'y en ai plus. Les soldats, étonnés par ce calme si soudain levèrent la tête et remarquèrent ma présence. Le bruit de leur armes se stoppa. tous me regardaient maintenant, attendant que je prenne la parole. Ils n'étaient pas effrayés. Car j'avais trouvé une autre manière de m'imposer au-delà de la peur. Je n'inspirais plus l'effroi. J'inspirais le respect. Je balayai la foule du regard, celle-ci me regardant avec intensité. Lorsque soudain, un vieillard me lança une pierre à la tête. Celle-ci ricocha sur mon front, et retomba par terre, sans me faire la moindre égratignure.

"Evan, salaud! Tu crois que parce que tu as changé, nous allons te respecter? Mais tu es resté le même qu'il y a dix ans! Tu te ris de la foule en te faisant passer pour quelqu'un de calme et de serein, mais je me souviens de tes discours faisant l'éloge de la guerre! Un homme ne peut pas changer autant même en dix ans! Même si tu as changé ton image, il y a toujours autant de massacres et autant de meurtres perpétrés par toi et tes soldats! Et...
-Oui. Je coupai ainsi la parole au vieillard, celui-ci, étonné se taisant alors. Mais l'ai-je caché? Si je suis venu ici, c'est pour vous contrôler. Un chargement de nourriture devrait bientôt arriver. Mais puisque vous ne voulez pas vous calmer... Je levai ma paume vers le ciel, des petites boules de ki s'en échappèrent. Elles allèrent sur les pieds de toutes les personnes présentes dans la foule, les immobilisant. Vous ne pourrez bouger que lorsque la cargaison de nourriture sera arrivée. Si là encore, vous vous rebellez, vous serez tous exécuté."

Je redescendis après avoir calmé la foule. Les soldats me regardèrent, impressionnés par cette façon de contrôler le peuple. Ce n'était pourtant qu'un artifice pour immobiliser des personnes... Avant de m'en aller, je me dirigeai vers le soldat au plus haut grade. il se mit alors au garde-à-vous devant moi.

"Le vieillard qui m'a adressé la parole. Retrouvez-le dans cette foule, et exécutez-le sur-le-champ.
-Mais... Comment pourrons-nous savoir qui il est? La foule est si nombreuse, nous n'allons pas pouvoir...
-Ils ont tous des fils d'énergie sur leur corps, les immobilisant. Ils sont invisibles pour tous, mais pour ce vieillard, je les ai rendu visibles. Rouge vif. Il n'y aura pas besoin de le chercher... Je montai dans la véhicule lorsqu'un messager qui venait d'arriver courut vers moi.
-Monseigneur Evan! Nous avons un problème! Un... Une personne a fait irruption dans votre chateau!"

***

Je me passa du véhicule pour rentrer au château. Cela faisait bien longtemps que quelqu'un ne s'était introduit dans ma demeure. Auparavant, cela arrivait assez souvent que quelqu'un fasse irruption, je me contentais alors de tuer ou de renvoyer les inconnus. Il étaient parfois des adversaires de taille, parfois juste de jeunes arrogants ne connaissant n'ayant pas encore conscience de ma puissance. Je me posa dans la salle principale de l'édifice. La puissance de l'intrus était largement inférieure à la mienne, mais n'en était pas négligeable pour autant. Il était fort. Pas comparé à moi, mais à l'univers et à la moyenne de force des combattants s'y trouvant. un soldat vint vers moi, l'air affolé.
"Monseigneur, venez nous aider je vous en supplie! C'est... C'est un massacre! Personne n'a pu l'identifier, mais si vous ne nous aider pas, il va tous nous tuer! Je vous en supplie!
-Ne t'affole pas. Il arrive."

Ce fut alors que l'intrus pénétra dans la pièce. je le sonda rapidement, le regardant de haut en bas. Je ne l'avais jamais vu. Enfin je crois. Il m'adressa alors la parole, des paroles incompréhensibles. Il me parlait d'un démon, me questionnant sur la raison de sa présence ici. Un aliéné, surement.

"Qu'entends-tu par démon? Tu n'as pas l'air de parler de moi, et je doute que mon cher ami se soit séparé de moi pour te faire une petite frayeur. Tu dois être fou. Je vais abréger tes tourments."

J'avais parlé calmement, d'un ton monocorde, le genre de ton que l'on utilise pour parler de la pluie et du beau temps. Puis je m'approcha de lui et concentra une boule de ki dans ma main. Je ne voulais pas perdre mon temps avec ce genre de personne, et qui il était m'importait peu. Je m'en fichais éperdument. je levai ma main en direction de sa tête et me préparai à tirer, lorsque Miku cria:

"Attends Evan!
- Qu'y a-t-il, Miku? Je baissai légèrement ma main en me tournant vers mon bras droit.
-Ce type me dit quelque chose. Ne l'aurait-on pas déjà croisé? Cela doit faire longtemps, mais j'ai vraiment l'impression de l'avoir déjà vu...
-Tu penses que cela remonte à quand?
-Je ne sais pas. Je dirais, une dizaine d'années peut-être... ce qui m'étonne, c'est vraiment que...
-Qu'il ait survécu. En effet, c'est étonnant. Héhé... Il faut dire, je ne laisse généralement pas de personnes de ce genre en vie quand j'en croise. Je me retournai alors vers l'intrus, tout en baissant définitivement ma main. Alors, jeune homme? Qui es-tu?"

Date d'inscription : 19/04/2010

Qui était il ? Cette question vint frapper le saiyen, oui, qui il était...Il l'ignorait. Il leva la tête vers son ancien "maitre" le regard vide de toute réflexion. Cette question...Personne ne lui avait jamais posé depuis qu'il était ainsi, la réponse aurait pourtant put être évidente, il était Kuja, mais pourtant un doute persistait, un doute était là, et se refusait a disparaitre dans l'esprit du dément, soudain, une autre question vint germer dans son esprit. "Et si il n'était pas Kuja ?" Cette question resta ancrée si fort dans son esprit, qu'elle éclipsa l'autre. Quelque chose soudain le ramena a la réalité, Nekoken venait de débarquer en trombe dans le palais, a bout de souffle et le visage haineux. Il regarda celui qu'il servait comme un animal.

"-Kuja...Enfoiré ! J'ai rien compris de ce qui t'arrive ! Mais tu me laisse en plan ? Je ne supporte pas ça ! Je ne suis qu'un chien pour toi ! Tu m'a vaincu, tu m'a humilié, tu m'a soumis...Je ne te laisserais pas m'abandonner ainsi ! Je suis Nekoken !"

Le saiyen se tourna vers lui, les yeux écarquillé empreint d'une démence qui paru sans limite, les pupilles dilatées, il attrapa son serviteur par la gorge et commença a étouffer,lentement Nekoken, celui qui l'avait suivi, il était le dernier représentant de son espèce et pour cette seule raison, il le laissa tomber :

"-Je te laisse en vie sale animal...Pour la simple raison que tu es le dernier de ta race, mais ne t'avise pas de revenir me défier ainsi, ne t'avise pas de revenir tout court...Je ne veux plus te voir, ni même t'entendre, tu va disparaitre et ne plus jamais revenir ? Tu m'entend ? Plus jamais. Part !"

Nekoken se frotta le cou, il se refusa a partir...Il ne voulait pas, il avait suivi cette homme parce qu'il le voulait parce qu'il le sentait, il s'était empli d'admiration envers celui qui l'avait battu, cet homme...Kuja Pride. Et aujourd'hui avec tout ce que Nekoken avait fait pour lui, il l'abandonnait, l'homme aux cheveux doré avait était prêt a tout pour lui, il serait même mort, ce sentiment...Il s'était aujourd'hui transformé en une haine terrible, il ne supportait pas l'idée qu'on se débarrasse de lui aussi froidement, lui qui était autrefois un mercenaire de renom, il avait abandonné sa place pour se joindre a ce saiyen, et aujourd'hui on le laissait là, seul, comme un chien errant. Il se releva et fit tout le contraire de ce que lui avait conseillé son maitre, il lui fonça droit dessus, pour le frapper, Kuja arrêta son poing puis lui riposta en lui envoyant un coup de poing qui vint lui briser les côtes. L'inconscience ne tarda pas a gagner l'esprit du guerrier aux cheveux d'or, puis dans un ultime effort il lança au saiyen :

"-Pourquoi...?"

Kuja lui répondit sans même lui jeter un regard :

"-J'ai des choses a régler."

Il se tourna vers Evan, qui était resté en attente de sa réponse depuis quelques longues minutes, cette fois-ci il choisit d'ignorer le doute pour lui répondre directement :

"-Je suis Kuja Pride..."

Même si le ton était hésitant, il avait répondu rapidement, il continua de regarder Evan, maintenant il n'était plus sûr de rien, mais il ne lui fallait pas perdre la face, son aspect hilare de tout a l'heure venait de disparaitre, maintenant que les doutes avait fait leur apparition. Il persista pourtant a tenter des les ignorer. Pour dire a Evan :

"-Nous nous sommes déjà vu...Un humain était venu te demander ton aide, et j'avais tenter d'en profiter...Enfin l'ancien Kuja...Enfin je crois."

Ces propos venait d'exprimer le doute dont il était empli, il continua de parler, ces propos devenaient de plus en plus étranges aux yeux de tous :

"-Et...Je...Je veux tes planètes !"

Il devenait ridicule, que lui arrivait il ? Il ne le savait pas...Cela l'effrayé d'ailleurs de plus en plus il regarda Evan, celui ci avait bien vieilli pendant ces années, leur rencontre remontait a longtemps a très longtemps, et il se retrouvait en face de cet homme qu'il avait autrefois défié. Le chien méchant, comme il s'était lui même appelé était de retour sous un autre jour. Mais ce changement...Oui ce changement...En était il vraiment un ?

Date d'inscription : 19/04/2010

Noir complet... Dans ce noir, Kuja est là, les yeux clos, visage neutre, il ne sait pas ce qui se passe autour de lui, il l'ignore, plongé dans la pénombre, il rêve, il fait un rêve étrange, il rêve, il rêve d'un mort, il rêve d'Evan. Ses yeux s'ouvrirent soudain, ce rêve qu'il venait de faire, ces personnages dont il avait rêvé ce décor, tout avait existé, dans son esprit dément, il venait de créer une rencontre entre lui et celui qui autrefois était le maître de cette planète, Kuja se leva de son lit avec flegme, même si rien de tout ce qui c'était passé dans son crâne n'était réel, tout ceci le tourmenta, plusieurs fois, il s'était posé une question, en apparence simple, mais cependant terriblement compliquée pour lui : ce changement qui avait eu lieu, transformant Kuja en un démon sanguinaire en était il vraiment un ? Cette question troublante, fruit de son inconscient la persécutait, Pourtant cela semblait sans queue ni tête, il avait vu comme l'ancien Kuja, il avait entendu comme lui, il avait été lui, tout ceci était impossible. Soudain, une main vint lui attraper l'épaule, l'arrachant a ses pensées, le saiyen réagit dans l'instant et attrapa la main pour l'envoyer à l'autre bout de la pièce, on entendit un bruit de craquement ce qui lui fit pousser un petit rire méprisant., quand les os craquèrent, on entendit un râle de douleur, le dément, ne sachant pas où se tenait celui qu’il venait d’expulser lança a travers la pièce :

« -T’es où, connard ? »

Une voix brutale ne tarda pas a lui répondre :

« -Nekoken ! »

Nekoken… Combien d’années avait-il disparu… Cinq ans ? Peut-être six, Kuja avait vieilli depuis ces années, le trentenaire qu’il était a présent, avait perdu de sa superbe. Sa peau claire et lisse d’autrefois s’était assombrie et endurcie, ses longs cheveux, qu’il arborait fièrement autrefois avait été grandement raccourcie. Quelques rides avaient fait leur apparition. Le saiyen avait complètement changé, ce saiyen narcissique qu’il était autrefois été a présent complètement oublié, il était maintenant sale et négligé. Quant au blond qui avait suivi le guerrier pendant un moment, lui n’avait guère changé au niveau du visage, seul ses cheveux avait poussé suivant la colonne vertébrale jusqu’au bout, il avait l’air plus brutal qu’avant et ressemblait a présent bien plus a un chasseur qu’a autre chose. La lumière apparue, illuminant la sombre pièce dans laquelle les deux hommes se tenaient. Kuja émit un rire moqueur en remarquant le changement capillaire de son ancien serviteur.

« -Qu’est ce qui t’as pris ? Tu t’es pris pour moi ? Tu te sens obligé de me ressembler ? »

L’homme aux cheveux d’ors répliqua d’un « Tch » désobligeant.

« -Je n’ai aucune envie de te ressembler, tu n’es qu’un couard qui a décidé de fuir pour échappé a celui qu’il était vraiment. »

La réponse du guerrier fut rapide, il empoigna l’homme qui lui parlait avec dédain et le plaqua contre un mur. Un bruit d’os brisés retentit, et une grimace de douleur déforma le visage de Nekoken. Le saiyen le lâcha comme un objet sans grande valeur sur le sol.

« -Pourquoi est tu venu ici ? »

Le Nekojin se releva, avec difficulté, la douleur des deux attaques qu’il venait de subir était vraiment présente, il s’appuya sur le mur pour ne pas tomber. Et il répondit a bout de souffle :

« -Je suis là parce que je veux qu’on refasse comme avant, tuer…Tuer et encore tuer, vivre dans le sang de nos adversaires, ressentir leur douleur à travers les coups que l’ont portent, frapper, rire, terrorisé, devenir puissant, encore et toujours. »

Les propos de celui qui l’avait autrefois accompagnés firent sourire le saiyen qui répondit :

« Non… Tant que Miku est au pouvoir je ne sortirais pas d’ici… Je refuse de voir ce monde régi par un incapable sentimental ! »

Nekoken fut grandement étonné a cette remarque qui n’avait pourtant rien de choquant :

« -Miku…Cela fait longtemps qu’il n’est plus au pouvoir… Il est parti et personne ne l’a revu depuis un moment ! Depuis deux ans, une lutte entre les hauts dirigeants de Végéta durent pour savoir qui prendra le pouvoir ! »

« -Qu…Quoi ? Mais combien de temps ai-je disparu ? »

« -Six ans »

Un grand vide se fit sentir, six ans… Cela faisait six ans qu’il avait disparu, mais pourtant… Il ne lui avait pas semblé disparaître aussi longtemps… Il regarda son interlocuteur et lui dit :

« Mais… C’est impossible ! il y a six ans, je combattais aux côtés de Kimizaru, c’est là que je t’ai vaincu et que tu t’étais décidé à me suivre ! »

Nekoken le dévisagea comme s’il s’agissait d’un fou. Quant a Kuja, lui il n’y comprenait plus rien.

« - Qu’est ce que tu racontes ? Nous nous sommes rencontrés y a 7 ans, quand j’ai voulu te tuer ! »

Les yeux de Kuja s’exorbitèrent, il tomba a genoux se tenant la tête entre ses mains, que se passait il ? Tous ces rêves où il avait la sensation de n’avoir jamais changé, tout ces rêves étranges. Son inconscient lui disait-il qu’il était vraiment ? Il hurla, et dans ce hurlement tout sortit, ses faux souvenirs, son « cousin », ses amis, tout ceci n’avait été rien qu’imaginé. C’était inconcevable, inimaginable pour l’esprit du saiyen, après tout… Il avait toujours vécu ainsi, en pensant que son état actuel n’était dû qu’a sa rencontre avec cet homme. Kuja avait cru devenir fou, il l’avait toujours été, il avait cru avoir été cet homme, il ne l’avait jamais été. Kuja ne savait plus qui il était vraiment… Cet homme, narcissique et méprisant, fruit de son imagination où celui qu’il venait d’être, le dément assoiffé de sang. Il se leva calmement, regarda droit dans les yeux Nekoken et lui dit sur un ton étrangement calme :

« -Dorénavant… Appelle- moi Kyouran… »

Son monde s'était effondré en un instant, il allait en créer un autre.

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