Une nouvelle recrue, et une gueule de bois en prime...

"Commando Ginyu... Reecom Kick !"

Un bruit sourd se fit entendre, vous savez, celui des os de nos victimes qui se brisent par la violence de nos coups.. L'adversaire de Reecom venait de se fracasser dans une maison d'un villageois, qui cédait elle aussi par la férocité de l'impact. L'être semblait inanimé maintenant, son agresseur avait eut raison de lui.. Le rouquin poussait un petit grommellement d'un ton presque hautin, les mains sur les hanches de son armure, il contempla la petite foule autour de lui d'un sourire démoniaque.

"Et bien, vous allez me la donner cette jeune femme, maintenant que j'ai balayé son mari ?!"

J'étais derrière Reecom, les bras croisé, un sourire au coin provocateur. Mes trois autres compagnons étaient derrière moi, adoptant la même attitude que moi : L'attitude du Commando Ginyu. Mais franchement, qu'est que cette attitude signifie réellement dans l'univers ? Plus notre vie s'étend, et plus nous prenons de la force.. Et plus nos conneries grandissent.. Malgré avoir plier une planète sous mon joug, avoir mit toute une population, de femme, d'enfant et de vieillard à l'esclavage, j'en voulais toujours plus, ce qui poussait mes acolytes à faire de même... Et nous devenons de plus violent, et nous devenons de plus en plus sadique.. Nous cherchons sans cesse une opposition, mais plus personne ne pouvait être de notre taille, nous étions trop fort... Et c'est cette force qui fait en sorte qu'on a un impact dans l'univers.. Franchement, qui aurait cru en nous à l'époque où on servait bêtement Freeza ? Freeza.. Ça fait longtemps que tu dois être mort.. Et pourtant, tu me hantes toujours.. T'étais le seul qui nous faisait peur, t'était le seul qui avait réussit à nous contrôler, toi et ta maudite famille.. Et pourtant, malgré que tu te sois fait massacrer par un Saiyen, que tu as disparu toi et ton honneur depuis une dizaine d'année, tu fais partis de mon douloureux passé, celui de t'avoir servit. Peu de personne maintenant savent qui j'étais réellement, à part le reste de mon Commando, Zabon, Isis et quelques personnes.. Maintenant, l'univers me considère comme son Roi, et il n'y a que mon camp qui puisse exister de nos jours, sous peine de se faire tuer ou bêtement trahir, comme chez l'Union par exemple, une alliance de Saiyen qui avait pour but de m'enlever la vie, je suis toujours vivant, et eux ont perdus leurs meilleurs guerriers.

Alors que j'étais plongé dans mes pensées, un cri de foule, plein d'étonnement et de surprise venait de me remettre dans l'action, un vieillard, brandissant faiblement mais bravement son bâton venait de surgir de la foule pour se mettre entre la jeune femme au sol et Reecom.

"Bande de lâche ! Monstre sans âme ! Vous ne toucherez jamais ma fille, vous avez comprit ? Jamais !"

Il tentait d'asséner un coup sur l'être colossale qui lui faisait face, mais ce dernier esquivait d'un mouvement lent de la tête, accompagné d'un rire idiot. Ce dernier prit le vieux par la gorge, tel un vulgaire pantin, puis le jetait à mes pieds, à cet instant, tous s'écartèrent de moi d'un bond dans les airs..


Je levais la tête vers le ciel, un éclair venait d'attirer mon attention. La pluie battait maintenant à son maximum, des goutes d'eau, par centaines venaient couler sur mon armure. Je me retournais vivement d'un petit bond, pour me plier en deux sur moi même, écarter mes jambes et laisser dépasser ma tête tout en mettant mes deux mains sur mes cornes.


Un coup violent venait se loger entre mes deux cornes, se qui me fit chuter au sol, le vieillard avait eut le temps de se relever et de passer à l'action, le temps de ma magnifique pose ! Mon adversaire levait de nouveau son arme en bois en ma direction.. Trop lent, j'avais eus le temps de lever ma main pour laisser échapper de celle ci une quantité impressionnante de Kihoha, qui réduisait en cendre le paysan. Je me relevais alors rapidement, une main sur mon crâne, en colère.


Cette voix, ce ton.. Qui m'agaçait.. C'était Jisu, l'homme rouge de mon unité d'élite, je me retournais alors, pour lui balancer sur un ton éléctrique.

"La ferme Jisu ! Envoyez ses dégénérés là où ils doivent être.. Dans.. Dans.. Le truc qu'Isis nous a dit !"


La jeune femme se mit à hurler lorsque l'imposante main de Reecom venait la saisir par la gorge, le dernier la souleva dans les airs pour la balancer avec violence contre une roche, qui explosa à l'impact. Reecom avait l'air déçu, mais les ordres sont les ordres, nous nous élevons dans les airs pour aller vers le Centre-Ville.

Après une bonne poignée de minutes, nous étions enfin arrivé à destination : Le centre-ville de The Mercenary ! Je devais passer dans le Quartier des Mercenaires voir mes mercenaires. A peine je m'introduisais dans les couloirs du bâtiment, suivis par mon Commando, que mes pieds heurtaient quelque chose qui me fit chuter au sol.


"Barta ! N'oublie pas que tout mercenaire n'a plus de conscience ! Regarde nous.. Si cette bête peut montrer les crocs, alors il pourra peut-être nous servir à déchiqueter ses esclaves !"

Je m'étais relevé, entre temps, j'observais maintenant l'animal qui me faisait face, je mis ma main sur sa joue pour la tirer violemment et observer ses crocs.. Mais.. J'allais en avoir des surprises aujourd'hui on dirait..

En réalité, les rires ne provenaient pas de bons et braves guerriers débonnaires, mais d'un ensemble curieux d'être plus étranges les uns que les autres... il y en avait de toutes les couleurs. Un bleu, un rouquin, un rose, et surtout, une repoussante créature violette, au crâne proéminent et prolongé d'une belle paire de cornes aussi noires que du charbon. C'était d'ailleurs cette dernière qui marchait en tête, le port altier et le torse bombé.
Les réflexes émoussés par le manque d'exercice dût à son dernier emploi et à sa gueule de bois encore fraîche, Juha n'imagina même pas que le groupe pouvait ne pas le voir... c'est pourtant bien ce qu'il advint lorsque l'horrible meneur s'affala de tout son long. Le fauve poussa un léger gémissement: il s'était entravé sur lui et lui avait écrasé la queue...
Par habitude, il se mit à grogner, non pas par agressivité, comme l'aurait fait n'importe quel chien, mais par simple dépit. Il s'apprêtait à retourner les choses de façon à ce que chacun les prenne avec humour, lorsqu'un membre de l'étrange patrouille se mit à exiger qu'on le tua. Le tuer ? Lui ? Ouarf, la bonne blague. S'il y avait quelqu'un à abattre, c'était l'imbécile qui s'était avancé si fièrement, avec tant de dédain et de mépris pour ce qui l'entourait qu'il n'avait même pas sût entrevoir sa silhouette, qui se détachait pourtant bien du paysage local, si morne et gris...
Enfin, le ressentiment était une couverture bien inutile, pour un cynique tel que lui. Mieux valait en rire un bon coup, et obtenir des renseignements en retour.
Cependant, les délibérations continuaient sans qu'il n'y prenne garde, et le monstre qu'il avait jugé repoussant quelques instants plutôt s'était relevé, et, penché sur lui, lui avait saisit brutalement la joue, dans le but évident d'observer ses crocs.
Dans un autre contexte, Juha aurait hurlé de rire, à s'en rouler par terre dans chacun des caniveaux que comportait la ruelle. Mais il souffrait encore d'une migraine copieuse, venait de manquer de se faire écraser par un géant violet à l'allure repoussante, et commençait à trouver que la plaisanterie allait un peu loin.

-Eh' 'à ! 'est 'ui 'e 'end, 'é'ile ?

Décidément, il la lui tordait fort, cette joue... à un point tel que ses paroles ne ressemblaient à rien de suffisamment articulé pour que le monstre prenne conscience de sa méprise.
Utilisant son flair, Juha ressentit un léger frisson. La créature irradiait d'une puissance telle qu'il s'en sentait écrasé. Et, bien évidemment, il n'était pas blessé. Il y avait bien une odeur sinistrement métallique sur lui, mais son instinct lui disait que le sang dont elle provenait n'était pas le sien. Certes, il aimait se battre, quitte à prendre des coups et à ce qu'on le retrouve douze heures plus tard, à demi conscient, mais il n'était pas non plus complètement suicidaire.
Mieux valait être subtil, une fois n'était pas coutume.
Patiemment, le fauve attendit donc que l'on daigne bien vouloir lui libérer la mâchoire. A peine cela fût-il fait qu'il fit un bon en arrière et, presque aussitôt, surgit dans le dos de son étrange agresseur. Sentant que quelque chose ne tournait pas rond, celui-ci s'était bien retourné, dans le but de le saisir à la gorge, ce qu'il sembla effectivement faire... mais son poing ne se referma que sur un étrange flou, qui semblait pourtant bien réel une fraction de seconde plus tôt.
Le groupe semblait déconcerté. A quel genre de bête venaient-ils d'avoir affaire ? Déjà, ils semblaient commencer à se quereller, à propos du sort que l'on aurait dût lui réserver, lorsqu'un immense éclat de rire parvint à leur oreilles. Cela venait du haut d'un taudis, situé à quelques mètres derrière eux. Un air de malice dans le regarde, Juha les observait. Son sourire était si large qu'il en devenait presque obscène.

-Eh bien, on ne sait pas regarder où l'on marche ? Il faudrait aussi apprendre à distinguer un chien d'un être pensant... eh, le violet ! Tu en as déjà vu, des clébards avec des tresses, une crinière et imprégné d'une odeur de sauce tomate aussi épouvantable que la mienne ?

La patrouille commençait visiblement à s'irriter mais, tel Diogène face à Alexandre le Grand, Juha repartit d'un rire encore plus tonitruant que le premier. Son corps en tremblait tant et si bien que l'on aurait pût le croire fou.

-Par Zeus, c'est moi qui suis insulté et trainé dans la poussière, et c'est vous qui avez l'air de vous fâcher, et c'est moi qui trouve tout cela si drôle ! Le monde est parfois curieux, n'est-ce pas ? Ouarf arf arf !

Affectant soudainement d'adopter une attitude faussement sérieuse, digne et outrée, le fauve se laissa glisser du toit, d'un souple mouvement latéral.

-Bien, bien messieurs, trêve de grands discours. Auriez-vous l'obligeance de m'indiquer le chemin à prendre pour trouver le chef des mercenaires, ou, du reste, celui qui se charge des adhésions ? A en juger de votre force et de votre allure, cela m'étonnerais fort que vous en soyez tout à fait étrangers, de toute manière...

Mais, à en juger de leurs airs ahuris, les autres avaient laissé la stupéfaction prendre le pas sur l'irritation. Une bestiole qui parle, qui se permet de leur donner des conseils, et qui, par-dessus le marché, se trouve pourvu d'une sacrée agilité et du désir d'adhérer à une unité de combat. Visiblement, c'en était un peu trop pour eux. Alors, abandonnant son faux sérieux, Juha montra les dents avec espièglerie.

-Aller, faites pas vos timides, ça ne vous va pas.

[Hrp: et une réponse rapide, une :p]

En parlant de surprise, je savais que j'en aurai. J'étais déjà bien étonné que la bête ne tentait aucun mouvement agressif à mon égard. Après une bonne minute d'observation, je relâchais l'animal avant de me retourner vers mes camarades, mais, un mouvement d'air.. J'eus à peine le temps de me retourner que j'étais déjà plaqué contre le mur.. Par cette chose qui venait de me saisir à la gorge, en temps normal, je me serai vite dégagé de cette situation, mais j'étais vraiment étonné.. Comment cette bête pouvait-elle avoir autant d'audace ? Mais.. Je n'étais pas au bout de mes surprises. C'est lorsque j'entendis ce mystérieux personnage prendre la parole que mes yeux doublèrent de volume, je n'en croyais pas mes yeux, ce dernier m'avait d'abord dit de faire attention, puis parlait de The Mercenary, il voulait voir le chef, et bien.. Le destin fait bien les choses, j'étais juste devant lui.. Mais, c'est étrange qu'un habitant de cette planète ne connaissait ni son chef, ni le Commando Ginyu... Surement un inculte qui ne m'a pas reconnu ! Après un bref échange de regard avec mes camarades, nous sortions de la pièce tout en faisant un signe au chien de venir, une fois dehors, nous étions tous les cinq alignés..


C'est Guldo, le petit être vert qui se lançait le premier, ce dernier posait un genou à terre, levait ses deux bras vers le ciel et hurlait son nom. En deuxième, le plus coriace d'entre nous, Reecom dépliait une de ses jambes pour se pencher vers son flanc droit, ce dernier mit son bras gauche en dessous son autre bras qui levait au niveau de son visage, avant de hurler son nom à son tour. Jisu et Barta, synchronisé se tournaient pour se pencher en avant et mettre leur bras en ma direction.. La pluie tombait toujours.. Je levais mes bras vers les nuages pour ensuite plier mes genoux..

"Nous sommes le Commando Ginyu !"

Voyant le blanc que notre superbe pose avait posé, surement ébahit et bousculer par notre présence. Je décidais de me rapprocher de l'animal pour prendre les choses en main.

"Et bien.. Le chef des Mercenaires.. C'est moi ! Et oui ! Je suis le vrai Capitaine Ginyu.. En chair et en os !"

Je me retournai vers Jisu, ce dernier sortit alors un papier de sa valise ainsi qu'un crayon, et me tendait les deux, je pris le crayon pour signer de mon nom une dédicace. Je lui tendis la fiche par la suite.

"Tiens ! Voila une dédicace du Capitaine Ginyu ! Tu en as de la chance hein ?"

Voyant la passivité de mon locuteur, je remarquais enfin qu'il y avait un problème, avait-il peur de prendre mon autographe ?

[Hrp : petite précision, ce n'est pas mon personnage qui a tenté de saisir le tien à la gorge, mais l'inverse, par simple réflexe ^^]

Lorsqu'enfin le groupe se décida à dire quelque chose, Juha eût presque un peu honte pour eux, tant ils passaient du tout au tout... une fraction de secondes plus tôt, le violet avait un air pincé, le rose fronçait les sourcils, le bleu gonflait ses muscles d'un air menaçant, et le rouquin semblait constipé tant il semblait se contenir... et les voilà qui se mettaient à danser en gueulant leurs noms à qui mieux mieux. Lorsqu'ils achevèrent leur petite parade en gardant la pose, le fauve n'avait même plus envie de rire, tant la chose était cocasse. C'était tellement drôle, tellement pathétique qu'il en perdit complètement l'usage de la voix, pendant quelques secondes. Voix qu'il récupéra en manquant de s'étrangler, lorsque l'horrible créature cornue qu'il avait trouvée dégoûtante quelques instants plus tôt se présenta comme étant le capitaine Ginyu... Ah, elle était loin, la petite affiche mièvre et son brave combattant humain qui dressait le poing...

-Eh ben, ça promet...

Essayant de se concentrer sur le fait que Socrate, véritable père spirituel à ses yeux, était considéré comme particulièrement laid par ses contemporains, Juha fit quelques pas en avant, ignorant délibérément l'autographe que Ginyu lui tendait, un large sourire sur les lèvres.
Alors, l'air très sérieux, il dévisagea un à un les étranges soldats qui lui faisaient face, en terminant par le chef, qui souriait toujours, pas si à l'aise qu'il aurait voulu le laisser croire...
Soudain, la bête se tordit de rire, roulant par terre en se tenant les côtes. Il venait de récupérer son humour, et en profitait très largement. Le commando allait commencer à très mal le prendre, lorsqu'il se décida enfin à se relever, des larmes dans les yeux.

-Pfooouh, ça fait du bien... eh, bon Dieu, vous auriez pût prévenir... 'faudra que vous m'expliquiez le sens des affiches du centre ville. C'est trompeur sur la marchandise. Muahahaha, arf !

Comme s'il prenait soudainement conscience du papier que le commandant tenait à bout de bras, Juha se dressa sur ses pattes arrières, et le saisit d'un geste vif de la patte. Grâce à son pouce, propre à ceux de son espèce, il pût le rouler aisément et le glisser dans une des perles de ses tresses. Un de ces jours, il se déciderait à acheter ou à voler un sac...

-Je la donnerais à un gosse. Dites-donc, capitaine, tu n'aurais pas besoin d'une nouvelle recrue ? Je ne te cache pas que j'ai tendance à te trouver particulièrement laid et repoussant...

Balayant du regard l'ensemble du groupe, Juha poussa un long soupir.

-Non, en fait, je vous trouve absolument tous très moches. Mais peu importe. Si vous m'acceptez, je serais ravi de faire abstraction de tout cela. Vous verrez, je ne suis pas si mauvais bougre, quand je m'y mets... et que la monnaie sonnante et trébuchante est au rendez-vous.

Contenant un nouveau rire, le fauve pris le temps d'apprécier l'effet de ses paroles, à peine provocatrices, sur les membres du commando. Ah, ça, il n'allait pas s'ennuyer...

Kuja... Non ça n'était plus mon nom. Je m'appelle Kyouran. Kuja était mort. Je lui suis supérieur. Plus fort, plus déterminé ! Je suis Kyouran, je ne suis personne d'autre. L'atmosphère de cette planète. Familière... Après tout n'était-ce pas normal ? N'était-ce pas le clan de son ancien "lui" ? Ou n'était-ce encore une fois qu'un délire de son esprit s'enfonçant de plus en plus dans la démence ? Il marchait tranquillement sur la surface de la planète. Un vent venait lui chatouiller doucement son visage vieilli. Chacun de ses pas soulevait un peu plus de poussière. Cette atmosphère calme en devenait pesante. Pesante par les deux puissances qui dominait la planète. Deux puissances qui ne laissaient pas indifférent le bâtard. Tandis qu'il dégageait une aura, dérangeante tant elle était déformé. Pour tout ceux capable de sentir une aura, sa présence était un vrai supplice. Il regardait autour de lui. Des images s'animait à travers le monde. Des gens qu'il avait tués, le fixaient, ceux qu'ils pouvaient qualifier d'amis lui soufflait des choses aux oreilles. Lui se contentait de sourire. De sourire et d'avancer. Il ignorait si tout ceci était réel, il s'en fichait, il en avait pris l'habitude. Regarder des gens apparaitre pour disparaitre la seconde d'après. Entendre des voix lui souffler parfois d'horribles choses. Il en avait pris l'habitude, le détruisant plus encore mentalement. Il regarda devant lui, le ciel s'obscurcissait, au point d'en devenir noir. Les éclairs se mirent à déchirer le ciel de leur puissances. La pluie se mit soudain à tomber. Kyouran, la pupille dilatée, se mit à rire avec une brutalité sans pareille. Pourquoi venait il de rire. Il s'était demandé une simple chose, et si tout ce qu'il imaginait, et avait imaginé jusqu'ici s'avérait juste. Si ça n'était pas lui le fou mais bien les autres. Si ce qu'il voyait était bien réel. Et si les autres n'avait simplement pas son talent à tout voir. Et si c'était les autres les fous. La pluie venait alourdir ses vêtements. Il se remémora un de ses "souvenirs" quand il était encore Kuja. Il se rappela qu'un jour aussi, il lui avait semblé se battre face à un membre de sa famille. Dont le nom ne lui revenait plus. Peut-être était-ce Kimimazu ? Impossible de s'en rappeler avec exactitude. Tout ça remontait à trop loin. Cela remontait à un temps où il ne se posait aucune question. Aujourd'hui plongé dans l'incertitude permanente, il devenait aigri, violent et hystérique. Le pire dans tout ça c'est qu'il devenait de plus en plus puissant. Il deviendrait rapidement un danger pour l'univers. Car pour plus grand vice... Il avait sans aucun doute une ambition trop prononcée. Il fixa l'horizon pour essayer de savoir où il était. Si les détails de ses cauchemars s'avéraient justes. Il était dans les quartiers des mercenaires. Là où parfois il logeait quand il était encore un chien à la solde du Violet, comme ils l'appelaient là d'dans. Parlons en d'ailleurs d'"ils" une bande de ramassis de mercenaires pour la plupart stupide et faible. Bien sûr quelques uns se distinguaient. Mais les imbéciles étaient nombreux il aurait suffit de voir ce "Kimimazu" pour le comprendre. Il exécuta quelques pas rapides. Vers l'endroit où se déchainaient les puissances, bientôt la sienne viendrait s'ajouter à ce torrent d'énergie, venant mêler son essence à la leur. Lorsqu'il arriva sur les lieux. Il n'eut guère du mal à reconnaitre Ginyu et ses sous-fifres : Jeece, Barta, Recoom et Guldo. Toujours aussi excentriques le commando fondateur du clan était aux prises avec un animal semblable à un chien, à quelques détails prêt, une crinière rouge se tenait fièrement sur son crâne, un pelage contrasté donnant une aura à cet animal. Mais le plus étrange fut qu'il était dôté de la parole, et d'un regard où brillait un éclat d'intelligence presque effrayant. L'animal ouvrit la bouche :


"-Non, en fait, je vous trouve absolument tous très moches. Mais peu importe. Si vous m'acceptez, je serais ravi de faire abstraction de tout cela. Vous verrez, je ne suis pas si mauvais bougre, quand je m'y mets... et que la monnaie sonnante et trébuchante est au rendez-vous."

Insolence, voilà ce qui fit éclater le saiyen d'un rire hystérique. Il se tordait de rire, si bien que s'en devint dérangeant pour ceux qui s'amusait à regarder le spectacle. Quand enfin il se tut, il regarda l'assemblée et fini par s'attarder sur Ginyu :

"-Ça fait un bail patron... Je vois que t'es toujours le même, se battre avec un chien insolent... Tu file pas une bonne image de toi..."

Ses yeux ouvert aux maximum en permanence, permettait de voir l'étendu de sa démence. Quiconque aurait vu ce qu'il voyait aurait souhaité se crever les yeux. Tout tournait autour de lui, plus rien n'était fixe tout s'animait de façon étrange, parfois des formes humaines se distinguaient à travers cette mélasse multicolore qu'était devenu son décor. Il ignorait maintenant totalement où il était. Et il s'en fichait éperdument.

[C'est court, confus, mais j'en ai marre de rp]

Le chien venait de dire qu'on était moches.. Inadmissible de chez inadmissible ! Ma pose avait été réalisé dans une synchronisation hors du commun ! Mais je venais de comprendre le jeu de mon locuteur, ce dernier n'était qu'enfaite une personne jalouse qui ne supportait pas la perfection de mes poses. Je n'eus le temps de lui répondre que mon détecteur m'indiqua une puissance soudaine qui venait d'apparaître prêt de moi, un ennemi ? J'en avais tellement ces temps-ci...

"-Ça fait un bail patron... Je vois que t'es toujours le même, se battre avec un chien insolent... Tu file pas une bonne image de toi..."

Cette voix remplit de haine m'était inconnu, je ne savais pas qui était cette personne, mais elle savait qui j'étais. Je redressais ma tête en même temps que mes alliés, je le voyais maintenant.. Kuja. Je me souvenais de lui, lorsqu'il me servait au sein de The Mercenary, il n'avait rien fait de marquant, mais il avait réussit à se glisser Mercenaire de Première Classe, mais, maintenant, sa puissance avait grandement augmenté, son visage était différent, ce n'était plus le Saiyen typique de mon camp qui subissaient des lavages de crânes à coup de violence et de craintes dans la gueule. Non.. Il avait bien changé, des pupilles rouges, un rire diabolique ainsi qu'un ton presque arrogant, j'aurai juré qu'il n'avait plus peur de rien. Ce gamin là.. Il suit les mêmes traces qu'un démon que je connaissais bien, ce dernier est dans la tombe maintenant, mais il a l'air de revivre dans le corps de ce Saiyen.. Enfaite, ce n'était pas lui qui vivait, c'était la folie, de la folie pure.. Trop de pouvoir cumulé à trop de réussite rendent un homme fou, et le désintègre petit à petit.. Enfin, personnellement je n'ai jamais connu ça, pourtant, j'ai cumulé à présent plus d'années d'existence que tous les fous que j'ai pu rencontrer, et sans être sage, j'ai su ne pas être fou. Mon visage s'était endurci pendant ce court instant, j'étais passé du Capitaine cool en véritable bourreaux prêt à exécuter sa cible. Malgré sa force surhumaine, je n'étais guère impressionné par ce genre d'individu, comme je l'ai déjà dit, j'en avais tellement vu.. Il ne pourrait pas me vaincre.

"Hoho, quel audace ! Vous avez vu ça les gars, oser ce présenter devant le Capitaine Ginyu alors qu'on est recherché par son clan. C'est sacrément risqué.."

Ma puissance augmentait silencieusement de secondes en secondes, puis, peu de temps après mes paroles.. Je disparu dans un mouvement d'air pour me jeter derrière ma cible et lui asséner un coup de pied dévastateur le projetant au sol non loin de moi, je me rapprochais lentement vers Kuja, ma main devant moi, illuminé par la charge de Kihoha que je venais d'accumuler.

"En guise de salut. Tu as osé tourner le dos à The Mercenary.. Tu as le choix maintenant.. Mercenaire ! Le Grand Capitaine Ginyu peut comprendre que vous, la population normal peuvent faire des erreurs.. Il est inutile de tenter de me résister.. Soit tu te rallie à moi.. Soit tu crève !"

C'est sur ses mots que je terminais mon discours, court, brutal mais explicatif. Je tournais à présent ma tête vers la bête qui était intéressé par The Mercenary.. Comme pour lui dire, "Attention, si tu t'engage dans The Mercenary.. Il n'y a aucun retour possible..".