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 Allez chercher des pièces ! [Rang VI]

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Extraterrestre

Juha

Juha
Extraterrestre

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Age : 34

Date d'inscription : 15/07/2008


Fiche du guerrier
Renommée:
Zénies: 146 220
Niveau: 160+15+5/100Allez chercher des pièces ! [Rang VI] _

Allez chercher des pièces ! [Rang VI] _


Allez chercher des pièces ! [Rang VI] _
MessageSujet: Allez chercher des pièces ! [Rang VI]   Allez chercher des pièces ! [Rang VI] Icon_minitimeSam 6 Nov - 17:23

Au QG des mercenaires, il y avait toujours un panneau d'affichage rempli de missions diverses et variées, qui ne demandaient qu'à être effectuées. Rien à voir avec le clan, qui se contentait de les exposer. Il s'agissait simplement de possibilités de se faire connaître, ou de s'entraîner en attendant les ordres du capitaine Ginyu ou de l'un de ses sbires...
Depuis son adhésion, Juha commençait à trouver le temps long. Il avait certes résolu ses problèmes d'argent, et avait pût s'offrir la petite capsule dont il rêvait. Mais le quartier libre durait, et les environs étaient forts tristes. Les gens, opprimés par le tyran à la peau violette, se montraient défiants, plus prompts à la fuite qu'à la parole. Un simple regard pouvait être mal interprété.
Au début, le fauve s'en était amusé. Il soutenait le regard du premier quidam venu et, alors que celui -ci commençait à montrer des signes d'inquiétude ou de gêne, il s'approchait d'un bond et proposait d'aller boire une bière, lui parlait de Platon, ou se contentait de lui crier « bouh ! » dans les oreilles avant de repartir en riant comme un fou.
Mais les petits jeux finissaient par lasser... alors, un jour, il avait décroché une annonce du panneau d'affichage, une de celles qui avaient retenu son attention:


 « Commanditaire: Naveta, guerrier de la planète Végéta.
Objectif: Besoin d'une personne fiable et motivée pour aller chercher de lourdes pièces de vaisseau. Pour plus d'information, me retrouver au village (demandez simplement Naveta le sayen, on vous renseignera).
Prime: 3000 zénies sonnants et trébuchants. »

Pourquoi pas ? Il n'avait jamais vu de Sayens, jusque là, et ce serait son premier voyage sur Végéta... Et puis, l'idée de servir enfin à quelque chose lui donner une telle envie de sourire qu'il passa le voyage dans d'excellentes dispositions, impatient de commencer la mission.

Une fois arrivé sur place, après un voyage sans histoire, Juha se fit conduire jusqu'au village. L'éloignement de la base de lancement lui fit comprendre à quel point voler pouvait se révéler intéressant... décidément, il faudrait qu'il trouve quelqu'un susceptible de le lui apprendre. A condition que les obliviens en soient physiquement capables...

Le village était un ensemble de petites habitations plus ou moins rudimentaires, construit en plein désert. Il y faisait si chaud que le poil du fauve, trempé de sueur, commençait à coller. Ce qui produisait une sensation malaisée à chaque pas...


-La prochaine fois, je choisirais Nagéis ! Ah, diable, qu'il fait chaud !
Oh, eh, chef ! Excusez, c'est pour un renseignement !


Sans se soucier de son apparence surprenante, Juha venait d'interpeller un homme de forte stature, qui le dominait tant et si bien qu'il lui faisait de l'ombre. Le géant, ne comprenant d'abord pas d'où venait la voix, manqua de l'écraser.

-Oh ! Un chien. Tu es perdu, mon gros ? Hein ? Hein ?

Mi-amusé, mi-agacé, le fauve esquissa un sourire qui fit apparaître ses crocs. Son interlocuteur avait l'air de faire partie de ces brutes au grand cœur, capables de broyer une barre de fer entre deux doigts et de s'apitoyer la seconde suivante sur une petite bête légèrement blessée.

-Oui, oui, c'est cela mon grand, je cherche mon chemin.

Tombant presque à la renverse, le colosse écarquilla les yeux. Un chien venait de lui parler ! Il l'avait vu et entendu. Se remettant à peine de ses émotions, ébahi, il cligna des yeux.

-Oui, oui, tu as bien vu. Bon, écoute, je cherche un certain Navetbo... non attend. Lavabo... Mmh.

De son sac à dos, le fauve sorti l'annonce, et relu le nom du commanditaire.

-Ah, c'est ça ! Naveta !

De plus en plus surpris, l'homme se ressaisit, et hocha la tête.

-C'est moi, ça tombe bien ! Que me veux-tu ? Et puis d'abord, quelle genre de créature...
-Bon Dieu, vous autres allez pas me la faire à chaque fois ! Je suis membre d'une race quadrupède comme il y en a des dizaines dans des galaxies plus lointaines. Alors comme ça, toi, tu es un sayen... Impressionnant.

Ne saisissant pas la nuance d'ironie contenue dans la voix de l'oblivien, Naveta, flatté, bomba le torse et croisa les bras, exhibant des bras surdimensionnés. Par curiosité, son interlocuteur utilisa son flair pour l'évaluer. En plus d'être en excellente santé physique, il disposait d'un excellent potentiel de combat. Du simple point de vue de la force physique, il devait lui-même être trois fois en dessous de son niveau. Un être puissant... mais dans ce cas, pourquoi avait-il besoin d'un petit mercenaire pour aller chercher ses pièces de vaisseau ?
Ingénu comme il l'était, Juha lui posa d'ailleurs la question.


-Eh bien, ce n'est pas tes affaires, mais pour tout te dire, construire des vaisseaux m'est interdit. J'ai eu beaucoup d'accidents, tu vois : explosions, dégâts toxiques, dégradation du paysage à la suite de pannes en plein vol... mais c'est ma passion ! Je veux prouver au monde que les sayens sont capables de faire autre chose que conquérir et frapper !

Retenant un hurlement de rire, en imaginant le géant construire des vaisseaux, et trafiquer des systèmes électriques avec ses doigts gros comme des saucisses de Morteau, Juha s'assit, en s'évertuant à se calmer.

-Alors, à chaque fois que j'ai besoin de quelque chose, je dois faire appel à quelqu'un d'autre pour aller me le chercher... mais ici, dans un si petit village, je suis plus connu que le loup blanc ! Alors, j'en suis réduit à faire appel à de petits mercenaires venus de loin... tu vois ?
Bon, je te fais confiance, même si tu risques d'avoir des problèmes avec le marchand. C'est un ancien guerrier terrien. Il a vieillit, mais il est arrogant, avare, et connait mes petites combines... bref, ce n'est pas un hasard si je fais venir des combattants entreprenants pour ce travail.


Fatigué d'avoir tant parlé, ayant visiblement l'habitude de la concentration et du silence, Naveta indiqua le chemin à prendre, et donna rendez-vous au fauve dans l'une des petites habitations situées en périphérie du village.
Se mettant en marche joyeusement, Juha trottina jusqu'à l'endroit indiqué. Il s'agissait en réalité d'une gigantesque décharge, pourvue d'une section réservée aux pièces de vaisseau. Certaines étaient si imposantes et de forme si bizarre que le fauve se demanda qui pouvait bien en avoir besoin... Il attira cependant l'attention du vendeur, un vieil homme d'allure revêche, qui appuyait tout son poids sur une canne taillée dans un seul morceau de bois sec et noueux.


-Qu'est-ce tu veux, l'dogue ? Si c'est encore une ruse de l'autre affreux, tu peux aller éplucher des p'tits pois pour lui, t'auras rien.

Étonné, Juha toisa le vieillard un bref moment durant. Il avait deviné à qui il avait affaire, malgré son apparence et avant même qu'il n'ait ouvert la gueule. Espérant vaguement qu'il serait dupe, tout en étant persuadé du contraire, il dit un signe négatif de la tête.

-Non, non, je suis à mon compte. Je travaille en tant que relais pour un marchand d'oblivion, ma planète. Il cherche à se procurer des marchandises moins chères pour les revendre au prix fort... Combien vendez-vous un grand tube cathodique, un protecteur athmosphérique bio-hydrogéné, un filtre expérimental à énergie sombre et... un modulateur d'espace-temps ?

Dévoilant un sourire de carnassier édenté, le vieux se mit à ricaner.

-Par Zeus, et par la ciguë qui tua le maître ! En plus d'être une foutue créature, tu es un foutu menteur ! Ça fait vingt fois qu'il m'envoie une personne différente pour réclamer les mêmes éléments ! Disparaît !

Un frisson parcouru l'échine de l'oblivien. La ciguë ? Le vieillard parlait-il de Socrate ? Naveta avait dit qu'il s'agissait d'un terrien...

-Il est des hommes qui vivent en dormant, et qui ne savent écouter. Si tu es de ceux-là, mieux vaut en effet que je me résigne à aller voir ailleurs.

Écarquillant les yeux, le vieil homme jeta un regard de feu au quadrupède, qui lui rendait le même regard. Il venait de citer approximativement Héraclite, sans qui Socrate et Platon n'auraient peut-être pas existé tels que le monde les a connus.
Enfin, au terme d'un long silence, le marchand reprit la parole.


-Tu auras ce que tu veux si tu me passes sur le corps ! Et sache que c'est un honneur que je te fais, fils de l'Académie !
Et ne pense même pas me répondre. D'autres que toi se sont jetés sur moi sans mon accord. Les fois où j'ai été battu, ils n'ont pas sût reconnaître les pièces... je suis le seul connaisseur du coin, avec ton crétin de sayen.


Sans attendre davantage, le vieillard quitta sa longue veste, et se dressa, sec comme un cep de vigne, devant le fauve, qui l'évaluait au moyen de son flair. Il ne poserait guère de problème, à moins d'être franchement rusé... sa force physique avait souffert de son âge, et Juha lui était bien supérieur.
Peu conscient du danger, le fauve voulu profiter de l'occasion pour tester sa première transformation en combat réel. Esquivant aisément un premier coup direct de son adversaire, il exécuta un saut périlleux arrière, et vint se poster sur un monticule de déchets métalliques, d'où il se concentra un bref instant pour prendre sa forme semi-humaine.
Il senti, peu à peu, ses membres s'étirer, se rétracter, puis s'élargir, comme la première fois. C'était plus facile : il connaissait le chemin, et n'avait qu'à contrôler les points clef.
L'opération n'avait duré qu'une fraction de seconde. Mais le vieillard, nullement étonné, s'était glissé à ses côtés, et le frappa violemment derrière la nuque.
L'espace d'un instant, le fauve grogna. Il sentait la tête lui bourdonner. Il lui sembla même tomber à genoux, tandis que l'autre continuait à frapper. Il s'agissait d'un combattant peu puissant, mais habile. Tous ses coups étaient destinés à blesser cruellement, à mettre hors de combat.
Aussi, faisant un effort terrible, Juha se ressaisit, et attrapa l'un des poings du vieillard entre ses mains pourvues de griffes, avant de l'attirer à lui et de lui décocher un puissant revers.
Bien que sonné, le marchand ne pris pas une seconde de répit. Il se jeta de nouveau dans la bataille, avec un courage qui forçait l'admiration. Les coups échangés ne donnaient rien lorsque, profitant d'un moment où il semblait mener légèrement, l'oblivien réalisa un mouvement rapide, qui le fit se retrouver derrière le dos de son adversaire, qui le percevait pourtant toujours devant ses yeux : il avait été si vif que son image était demeurée figée un bref instant, ce qui fut suffisant au fauve pour lancer un puissant enchaînement dans le dos du terrien, qui fût projeté au loin, avant de tomber sur les genoux, emporté par l'élan.


-Le leurre du sophiste ! Joli nom, hein ?
-Pas si mal. Mais la sophistique ne marche qu'une fois, sur celui qui a apprit à écouter et à voir au-delà des apparences.
-S'il dispose le courage et la force d'âme nécessaire.
-Sans quoi ses yeux s'éteignent et ses oreilles se fanent.

Se redressant lentement, le vieillard refit face à son adversaire, sa canne toujours bien en main. D'un coup sec, il fit tourner le morceau de bois, si vite qu'il paraissait comporter quatre extrémités, à la manière d'une croix. De la sueur perla sur le front du combattant. A chaque bout, ainsi qu'au centre, apparurent d'impressionnantes boules d'énergie bleutée. S'attendant à quelque coup tordu, Juha se racla la gorge. Il préparait son hurlement défensif, au cas, où cela tournerait mal.
Soudain, le terrien jeta son bâton dans sa direction. Juha l'esquiva facilement, et s'apprêtait à contrattaquer, lorsque le ki contenu dans le bâton s'en désolidarisa. Cinq grosses vagues d'énergie se précipitaient dans le dos du fauve, qui n'en pris conscience que tard. Il esquiva la première, chercha à utiliser son adversaire comme bouclier, mais les orbes bleues le contournaient. Lui seul était visé. Au final, il les encaissa presque toutes.
Sa transformation cessa, ce qui était un moindre mal. Il lui faudrait du temps avant de pouvoir maîtriser cette nouvelle physionomie, qui ne lui permettait pas une vivacité semblable à celle dont il jouissait, sous forme de quadrupède.

Au sol, il haletait, cherchant à reprendre son souffle. Au-dessus de lui, le vieillard s'essuyait le front, en s'efforçant de grimacer un sourire.


-Le parricide ! Tu sais à quoi cela renvoie, hein ?
-Dans le Sophiste, Platon a renversé une conception de l'Etre sphérique, une conception parménidienne prônant l'exclusion du contraire au moyen d'une théorie de l'inclusion du non-être dans l'être. Ce que l'on peut penser comme un être en croix, avec cinq points forts: Etre, repos, mouvement, identité, altérité.
-Tu as bien appris ta leçon.

Tandis que le vieux s'apprêtait à lui asséner le coup de grâce, Juha se retourne dans un dernier effort, et lui faucha brutalement les jambes, dans un mouvement rotatif inattendu.

-Feu d'Héraclite !

Avant même que l'autre ne pût réagir, Juha avait concentré une bonne partie de son ki à l'intérieur de sa gueule, pour en faire une boule rougeoyante. En un instant, elle fût projetée à toute vitesse vers son adversaire, qui fût incapable de l'esquiver. Il se la prit de face, de plein fouet, et tomba sur le sol. Cette fois-ci, il ne se releva point.

-L'Etre d'Héraclite est sans arrêt sujet au changement et au devenir. Les lois de l'univers évoluent, des nouveautés apparaissent par à coups, nourries, guidées, produites et détruites par le feu. Le monde est éternellement jeune, éternellement en devenir, éternellement vivant.
Puis-je avoir les pièces ?


Pour un observateur extérieur, tout ceci aurait semblé absurde, au point d'en être drôle, ou désespérant. Cependant, le vieillard souffla, et s'en alla chercher les fameuses pièces. Juha paya avec l'or du sayen, et dût faire plusieurs allers-retour pour tout transporter. D'autant plus que, voulant demeurer discret, son employeur lui avait conseillé un détour terrible...

Enfin, l'essentiel était là: satisfait, le guerrier lui avait payé son dû et, mieux encore, l'avait invité à vider sa cave en sa compagnie, l'une des plus remplies de tout Végéta...



[Hrp: Ouuf ! Ne me demandez surtout pas pourquoi j'ai fais si long.
Je demande un petit bonus, vu que j'ai fait original Wink Bonne lecture mes braves enfants ! ^^]

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Veguito

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MessageSujet: Re: Allez chercher des pièces ! [Rang VI]   Allez chercher des pièces ! [Rang VI] Icon_minitimeSam 6 Nov - 18:19

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