Après un bref trajet gothax se retrouva devant la ville ou il devait se rendre . Elle était entourée par un dôme , devant moi se tennait l'immense porte noir . Ce devait être celle par laquelle j'était censé entrer . Mon contrat m'attendait derrière , a bras ouverts .

J'entendit des bruits de pas s'approcher, je me cacha très vite derrière un rocher non loins. Je vit alors une femme , assez jeune qui s'approchait. Elle était acompagner. Elle reussi a ouvrir la porte puis un petit homme l'interpela. Il lui vola quelque chose, une arme je crois. Elle se lança a la poursuite du gnome, je les suivits pour savoir ce qu'ils faisaient. Après un long sprint elle récupera son arme qui était enfaite un couteau puis rencontra un autre nain. Celui ci tennait une lance qui faisait le double de sa taille. Ils discutèrent, j'entendit quelques mots dont "Igor" ce qui me rapella le nom d'une des têtes que je devait ramener. La femme devait avoir le même but que moi. Ils se mirent a combattre puis disparurent. Je ne les voyaient plus. Puis d'un seul coup une explosion retentit. Il y avait beaucoup de fumé, mais elle se dissipa rapidement. Je vit alors la femme blonde et le nain. La jeune fille était bléssée, je bondit donc en direction du nain, l'applatit au sol et le menaça de ma griffe. Il ne bougeait plus , enfin il ne le pouvait plus. Je me mit a parler.

" Bonjours, cet homme est a moi, j'ai accepter un contrat demandant leurs tête. Je suppose que vous aussi, je vous propose donc que nous nous partagions la prime. "

Le petit gnome arriva a me repousser. Il siffla , et un de ses amis arriva . Nous étions maintenant 2 contre 2, un combat égale. Je ne savais l'identité de cette damoiselle mais elle me serait d'un grands soutient. Le combat allait commencer.

[Hrp: ce Rp se déroule après la seconde rencontre de Juha avec Heranos, sur Mercenary]

Décidément, plus il se le disait, plus il avait des remords de s'être lancé dans cette histoire de clan des mercenaires... les jours qu'il passait sur Mercenary lui étaient devenus insupportables. Les êtres qui vivaient sur la planète étaient si oppressés qu'ils en avaient tout perdu: la politesse, la culture, l'honnêteté, le goût de la fête, la joie de vivre, tout, absolument tout ce qui faisait d'eux des êtres conscients ! Au début, le fauve s'était montré vaguement compatissant, ne pouvant croire que son supérieur, Ginyu, était réellement à l'origine de tout cela. Certes, il était horrible à voir. Mais à première vue, Juha l'avait surtout pris pour son semblable. Un grand rigolo, une brute au bon cœur, qui frappait pour le plaisir plus que par méchanceté réelle.
Mais la réalité s'était avérée tout autre... les bars étaient certes nombreux, en ville comme dans les campagnes. Mais tous étaient glauques. L'alcool y était frelaté, et l'assistance, noire du matin au soir. Il ne s'agissait même pas d'une ivresse joyeuse de brave buveur aux joues roses, mais d'un alcoolisme puant et toussant, évacuant la misère par tous les pores. Les comptoirs, les gens, les verres, le sol, tout était noyé sous la crasse, tout paraissait tout droit sorti d'un de ces scénarios remplis de morts-vivants, de fils battus, d'exécutions sauvages. Juha en avait arrêté de boire, c'était dire ! Et comme la chaleur de l'amitié et de la bonne et joyeuse compagnie lui manquait, il devenait chaque jour un peu plus terne, un peu plus triste. A certains moments, la vie prenait en son esprit des couleurs d'automne. Alors, il maudissait son pacte qui l'attachait aux mercenaires. Non, il ne trahirait pas. Il tenait, malgré tout, encore bien trop à sa propre existence.

Un jour, il aperçu sur le panneau d'affichage du clan une fiche de mission. Il s'agissait d'une demande relativement délicate, bien que tristement banale... un roi fantoche, peu autoritaire, avait besoin de l'aide de personnes capables pour évincer les figures principales d'une révolution qui grondait. Bah ! Il pouvait tout aussi bien s'essuyer avec, ce ne serait pas lui qui...

-Tiens ? Une note de bas de page ? Sur un ordre de mission ? ...

En effet, de petits caractères attiraient l'œil du fauve. Se penchant davantage pour lire, il eut un élan de joie soudain. Plusieurs combattants étaient attendus sur cette mission ! Et, de plus, l'action devait se dérouler sur Celestia, planète qu'il n'avait jamais eu l'occasion de visiter. Un tremblement d'excitation agita ses paupières: une nouvelle terre, de nouvelles personnes ! Peut-être aussi de belles bagarres, de nouvelles pensées, des comptoirs salubres ! A cette pensée, il s'était immédiatement mis en route...

Mais, arrivé au château du roi, il commis ses premières bourdes. Celui-ci, vieux et grabataire, se donnait des airs de dignité en s'entourant d'objets précieux et en se revêtant de riches atours... Il n'empêchait que son regard un peu fou respirait le vide, et que sa silhouette courbait n'inspirait qu'une méprisable pitié dépourvue de toute compassion.

-Quoi ? Encore ? Bon Dieu, mais c'est la foire de Vegeta, aujourd'hui !
-Mon bon roi, auriez-vous l'obligeance de parler avec plus de déférence, lorsque vous vous adressez à votre serviteur?

Brutalement déconcerté, le roi avait manqué de tomber à la renverse, en entendant la bête qui lui faisait face, ses propres yeux plantés dans les siens, s'exprimer ainsi, avec autant de clarté... Désireux de faire preuve d'autorité malgré tout, il ajusta la lourde chaine qu'il portait autour du cou, et détourna le regard.

-Peuh ! Avec une apparence telle que la votre, l'on devrait se coller une étiquette sur le front... votre petit copain de tout à l'heure va encore en ramener beaucoup, des comme vous?
-De qui parlez-vous ?
-Ne faites pas l'idiot ! Vous me croyez assez stupide pour penser que deux chiens, tigres ou je ne sais quoi encore capables de parler et de travailler contre de l'or peuvent exister sans n'avoir aucun liens dans la sphère close des mercenaires ?
-Aussi stupide que vous êtes vieux, moche et grabataire, mon bon roi. Vous parlez d'un monde que vous ne connaissez pas. Si vous aviez été un guerrier dans votre jeunesse, vous ne feriez pas semblant d'avoir les rênes en main. Vous me regarderiez avec humilité; vous m'offririez une bière, comme à un frère, vous me parleriez des difficultés, du temps, du monde; et après seulement, vous m'enverriez sur le terrain. C'est ainsi que le charisme, l'aura se manifeste. Vous n'êtes qu'un pantin vide, avec un pied dans la tombe. Vous vivez sourd, plus mort que vif. En jouant au chef, vous ne faites qu'allumer un cierge sur votre tombe !

Devenu cramoisi, le souverain voulu affirmer son autorité, en plongeant son regard dans celui du fauve... mais celui-ci ricana.

-Refusez-moi la mission si vous en avez le cœur. Je m'allierai aux rebelles... Envoyez moi vos gardes. Si vous devez faire appel à des mercenaires, c'est qu'ils sont faibles. Donnez vos instructions et je vous servirai sans faillir, malgré le mépris que je vous porte. Ce sont les règles de Mercenary.

Au nom du clan du capitaine Ginyu, craint et respecté dans tout l'univers, le vieillard se figea. Sans faire davantage d'histoires, il fournit au fauve les indications qui lui manquaient, et pensa même à le prévenir qu'une sayenne du nom de Hyaku était déjà sur le coup, en plus de la créature qu'il venait de mentionner, un certain Gothax. A cette nouvelle, Juha éclata d'un grand rire joyeux. Une sayenne ! Ce serait bien la première fois qu'il en rencontrerait... et puis cette créature... était-ce un oblivien ? Le nom n'était guère typique de sa planète natale, mais après tout...

Une fois en ville, dont l'entrée ne lui causa aucune peine, les portes étant déjà grandes ouvertes, Juha eût la surprise de constater qu'au-dessus de lui, il n'y avait qu'un large globe, en guise de ciel. Soudainement, sa bonne humeur en fût attristée. A quoi devaient ressembler les gens prisonniers d'un ballon de verre géant ?
Son flair aiguisé le mena de rues en ruelles et de ruelles en rues, jusqu'à aboutir à une maison banale, de laquelle émanaient des bruits de lutte qui s'étaient brutalement interrompus, à son approche. Concentrant un peu de son ki, le fauve fût renseigné à travers sa truffe de ce qui se trouvait là : un individu non-identifié peu puissant, mais en pleine possession de ses moyens, un autre particulièrement fort, légèrement essoufflé, un autre encore, dont l'aura se faisait plus faible, et, surtout, deux personnes aux odeurs fortes et poivrées, suffisamment puissants pour le réduire en charpie s'ils s'y mettaient à deux... ce devait être les rebelles.
Prenant le temps de s'éclaircir la voix et de s'étirer, le fauve pris son élan, et entra dans la pièce principale en pulvérisant la fenêtre... mais sous ses coussinets, il n'y avait que du vide. Le sol avait été détruit ! Impuissant, il chuta sur plusieurs mètres, et ne se rétablit que miraculeusement.

-Hélà, police ! Vous êtes en état d'arrestation !

Malgré son arrivée ratée, l'oblivien avait crié si fort, d'une voix si rauque, grave, presque tragique, que l'assistance en demeura silencieuse quelques minutes durant. Il y avait là une jeune femme blonde (sans doute la sayenne), un tigre (l'oblivien qui n'en était pas un), et, surtout, un géant qui reprenait son souffle, lance à la main et sourire aux lèvres. Visiblement, il connaissait bien ce genre d'humour, et appréciait la plaisanterie, bien que cela n'augurait rien de bon pour lui.

-Ouarf, vous y avez cru, hein ?

[Hrp: je sais, je ne fais rien avancer... mais bon, 'faut bien qu'on se réunisse, nan ? :p ]

Après avoir vu la blondasse combattre je me dit qu'elle ne devait pas avoir un mauvais fond . Le combat était extrêmement dur car elle combattait 2 ennemies seuls . Je répondis premièrement a sa question , lui disant que j'était un être humain mais que je possédait une forme animale . Je fut donc surpris d'entendre ce clébard parler même si il se pouvait qu'il soit comme moi . Le géant venait de se relever , l'autre était toujours a genou avec sa main près de son estomac . La jeune fille était en colère a cause d'une pipe , je ne comprenais pas pourquoi . Mais bon , passons . Je me laissa envahir par la colère , celle si me fit grandir et augmenta ma puissance . Je faisait maintenant presque la même taille que l'homme a l'épée .
Il réussi après plusieurs essai a me placer un coup d'épée près des côtes . J'était blesser , mais cela n'allait pas m’empêcher de lui lancer un puissant "Burst Stream". Mon rayon blanc parti directement se figer dans son estomac . Il était maintenant au sol . Je m’adressa au chien , lui demandant son identité . Sans avoir connu sa réponse je repris ma forme normale Sans attendre sa réponse je m’adressa a la femme.

"Voulez vous que je les achève ? Enfin, a moins que vous ne préferiez le faire ."

Le chien ne parlait pas , mais avait observé la scène sans rien faire , sans réagir .

Rendu patient par l'étrangeté de la situation, Juha contemplait paisiblement la scène, les sens en éveil. Une seconde fois, il utilisa son flair. Il lui avait semblé que l'homme-tigre (puisque, d'après ses propos, c'était là sa véritable nature...) n'était que d'une puissance très relative, par-rapport au colosse à l'épée qui venait de surgir... ce que les odeurs ne tardèrent par à lui confirmer. Pourtant, le géant venait de se faire estourbir par deux séries d'attaques certes bien menées, mais qui ne l'auraient lui-même qu'éveillé... il y avait forcément anguille sous roche.
Du côté de Hyaku, l'action s'intensifiait. Bientôt, elle parvint à prendre le dessus sur son malheureux adversaire, cassant la pointe de son arme au terme d'un plan rondement mené et allant jusqu'à la planter profondément au niveau de son estomac. Visiblement saisit de vertige, (ce qui se comprenait) le rebelle s'était effondré, le genou au sol. S'il se s'avouait pas vaincu, le fauve devinait qu'il puisait déjà dans ses dernières ressources. A moins qu'il ne dévoile un pouvoir caché, il était bon pour... bon pour quoi, au fait ?
Brusquement, Juha prit conscience du caractère sérieux de la situation... cet homme, cet homme qui avait rit à sa plaisanterie stupide, qui avait tout du géant au bon cœur et qui s'était montré insolent vis-à-vis du vieux roi allait mourir, s'il perdait ! Pris d'un soudain élan de sympathie mal dissimulé, l'oblivien hésita à répondre à la question de Hyaku.
Quel camps choisir ? D'un côté, il y avait ces deux étranges révolutionnaires, dont il ignorait tous les projets. S'il passait du côté obscur, quelles seraient les conséquences ? Ah ! Il avait parlé au roi au nom du clan des mercenaires... s'il trahissait le code, ce serait le capitaine Ginyu en personne qui risquait de s'en prendre à lui. Et tôt ou tard, les révoltés périraient.
Réfléchissant à toute vitesse, Juha se décida enfin.

-Bon sang, bien sûr que je suis avec vous ! Parce que j'ai une tête de Celestien, c'est ça ? Merci bien ! Par contre, je suis également porteur d'un ordre du roi.

Sans malice, avec beaucoup de sérieux, le fauve préparait un mensonge habile. Il remplirait son contrat, mais sauverait Igor et Neko, pour lesquels il éprouvait une inexplicable sympathie. Le roi, lorsqu'il les verrait à ses pieds, vivants, mais impuissants, désirerait forcément les employer à quelque chose. Ce serait avilissant pour eux, mais diable ! Ils auraient vraiment leur chance. Et si jamais le roi persistait à les vouloir morts... alors le fauve trouverait quelque chose, vite, très vite pour éviter que ses compagnons de mission ne se retournent contre lui.

-Il désire employer leur force, qu'il ne peut que reconnaître, à ses propres fins. Nous devons les ramener entiers, sans quoi la moitié de la prime partira en fumée.

Profitant de toutes ces tergiversations, Neko s'était relevé. Les lourdes pièces d'armure de duel qui lui servaient de vêtement tombaient au sol, leurs fixations ayant été brûlées par la vague d'énergie de Gothax. Sur le visage du rebelle se lisait un terrible dépit. Comme tout vêtement, il ne lui restait qu'un caleçon, sur lequel étaient représentés une tribu de nounours assemblée autour d'un parasol de plage...

-Grrrrrffff ! Igoooorrrr ! La prrrochaine fois que tu me laissse avec ces saloperrrries de poids d'entrrraînement, je t'empale surrrr ta lance !

Le borgne avait dit tout cela d'une voix rauque et maladroite, comme s'il éprouvait de terribles difficultés à articuler. Malformation de la mâchoire ? Bêtise innée qui le forçait à de terribles efforts de concentration pour aligner le moindre mot ? Il n'empêchait que, tout en engueulant son compagnon, il s'était rué sur le tigre, qu'il avait envoyé au diable d'un violent coup de pied, bien plus rapide que toutes ses attaques passées. Au dessus de son visage sinistre, il fit tournoyer sa lame monstrueuse tout en se jetant sur le fauve, qui s'était mis en garde entre-temps. Le temps des sentiments étaient révolus, cette fois-ci, d'autant plus que cet adversaire représentait un danger réel. Juha l'avait senti. Sa force dépassait la sienne.

-Rrrrraaah ! Et puis aprrrès, Igoooorrrrrr, si tu comprrrends toujourrrrrs pas, si tu vas t'amuser sans moi, je te torrrrrds le cou ! Et je te crrrrève les yeux !

Visiblement, à chaque menace, les coups s'accéléraient. Juha avait bien du mal à tout esquiver, en dépit de sa physionomie adaptée et de sa vitesse. Jusqu'au moment où il décela une petite faille: les gigantesques jambes de Neko, qu'il gardait écartées malgré son jeu de jambes.

-Le leurre du sophiste !

En une fraction de seconde, Juha se glissa dans le dos du géant, si vite qu'il sembla s'immobiliser à l'endroit où il se trouvait auparavant. Bêtement, ne comprenant pas la subtilité, Neko s'en donna à cœur joie, transperçant par deux fois le reflet en ricanant... Mais derrière lui, le fauve avait préparé son coup. Tapi contre le sol, gueule ouverte, il chargeait une énorme quantité de ki à l'intérieur de sa gueule. Lorsque son adversaire comprit enfin la subtilité (qui n'était, somme toute, pas si subtile...) il était déjà trop tard : agile, Juha lui bondit au visage et fit partir sa boule d'énergie directement au corps à corps, afin d'être sûr qu'il lui serait impossible d'esquiver. Brûlé, aveuglé par la lumière, il tituba et manque de s'écrouler, mais sa masse corporelle le soutenait dans son effort pour demeurer debout. Ne voulant pas lâcher prise, malgré sa cécité momentanée, il se mit à exécuter de terribles moulinets avec son épée, empêchant tout contact direct. Pendant ce temps, Igor ricanait.

-Eh, dober-man ! Eh ! Ah ah, t'as saisi le jeu de mot ? T'es pas prêt d'en venir à bout, c'est le guerrier qui comblera le monde d'azur et de vérité qui te le dis ! Ce bon Neko, tellement c'était une montagne à sa naissance, ses parents l'ont abandonné dans le désert ! Il a été élevé par des chacals ! Pour ça qu'il rugit à chaque « r » de sa phrrrrase ! Ouarrrf ! De sa phrrrase ! Tu as vu, je le fais bien, hein ?
-La ferrrrme Igorrrr, trrrraîtrrrre !

Bien évidemment, avant de recommencer à rire, le guerrier s'était relevé, le manche de sa lance toujours à la main. Narquois, il toisait Hyaku qui lui faisait face, le regard plein de défi.

-Poulette, t'as entendu ? Si tu veux ta prime, tu dois épargner ma vie. Alors fais attention, quand tu me frappes... Le sang divin qui coule de mes plaies se fait or qui s'ébranle en vers de lointaines contrées qui le tiendront en sécurité de ta soif de possession ! Ah ah ah !

Visiblement rassuré, Igor oublia ses blessures et se jeta sur la sayenne, faisant tournoyer avec une rapidité déconcertante le manche de sa lance, qui demeurait une arme redoutable, portée par de telles mains.

[Hrp: en espérant avoir apporté un peu d'air frais à l'intrigue ! ]

Si pour ma part, j'avais déjà bien entamé les hostilités contre ces deux individus, je me rendis assez rapidement compte que mes deux compères n'étaient pas encore rentré de plein pied dans l'affrontement. J'avais pourtant besoin d'eux: malgré que je sois plus forte que Neko et Igor, réunis il se pouvait que je perde. Et Miku ne semblait pas être là pour me donner un coup de main... J'essayais de repérer son énergie rapidement, mais ne sentis rien. Il avait quitté la ville? Pourquoi aurait-il fait ça? Il lui est peut-être arrivé quelque chose, mais, trop concentrée sur le combat, je ne l'avais pas senti. Tandis que cette question commençait à me préoccuper (mais pas trop non plus, Miku était un grand gaillard et saurait toujours se débrouiller!) j'eus la surprise de constater que Gothax entamait une transformation. Il se mit à grandir, grandir jusqu'à atteindre quasiment la taille de Neko. Et la bataille commença: un échange de coups se créa entre les deux géants. Toutefois, malgré sa taille imposante, la puissance de Gothax n'atteignait pas celle de Neko. L'affrontement se poursuivit sur une note négative pour mon allié, qui se prit un coup d'épée dans les côtes. Je me précipitai pour aller l'aider mais je sentis quelqu'un m'attirer vers l'arrière: Igor veillait. Et son sourire laissait transparaitre son sentiment de victoire devant l'entaille de Gothax. Cependant, il était plus coriace que je ne le pensais, et ne se fit pas attendre pour contre-attaquer: Un rayon énergétique blanc vint percuter l'ennemi en plein ventre. Celui-ci s'écroula au sol, soulevant des volutes de poussières. Il s'adressa ensuite au chien, lui demandant son identité et reprit sa forme normale. Ceci fait, il m'interpella: si je voulais bien qu'il les achève? Je préféra donner une réponse franche.

"Tu n'en as pas la force, soit réaliste, et la bataille vient à peine de s'engager, même ci ce cher Igor a déjà bien pris. Mais ils sont très coriaces... Cela dit... *Je me tournai vers Igor, lui adressant un sourire montrant ma confiance quant à l'issue du combat.* je suis sur que l'on va gagner..."

Sur ces derniers mots, Igor grommela quelque chose que je n'entendis pas. Lui aussi avait conscience que la bataille allait vite tourner en sa défaveur. Le chien qui était alors resté passif donna sa réponse: il était bien avec nous. Toutefois, il semblait avoir quelque chose d'autre à dire: le roi les voulait visiblement vivants. Je lançai un regard amusé sur le chien. Si le roi avait appelé des mercenaires, c'est que ces soldats avaient du mal à se débarrasser des deux lascars. C'est donc qu'ils avaient déjà combattu et prouver leur force face à l'autorité. Des personnes qui se sont déjà battus maintes et maintes fois on certainement du accroitre leur confiance et leur sentiment de révolte. Et il suffirait donc d'une simple défaite pour qu'ils changent de bord? Et qu'un roi laisse vivre des rebelles était étonnants-malgré qu'il les fasse travailler- alors qu'en brandissant leur tête du haut de son château, son autorité atteindrait des sommets. De plus, ce ne serait pas sans danger, vu la force des deux rebelles ils risquaient fort de s'évader. Cela manquait de crédibilité. Je tournai alors ma tête vers nos deux adversaires: Igor, avec sa lance dont la lame était parti en morceaux se tenait la blessure causé par un bout de sa propre arme. Du sang en coulait abondamment et commençait à se répandre sur le sol. Il haletait. Neko était quant à lui affalé sur le dos, et essayait de se balancer sur les côtés pour se remettre sur pieds. Voir un géant aussi imposant avoir autant de mal pour se relever avait un côté comique. Les laisser vivre? ... Je fus tiré de mes pensées par la forte voix du géant Neko qui s'était relevé. Il avait perdu son armure suite à l'attaque de Gothax, et n'avait en guise de vêtements plus qu'un ridicule caleçon. Le fait qu'il savait parler était plus étonnant au vu de son apparence; et je ne le pensais capable que d'émettre des grognements. Je me préparai au combat, mais ce ne fut pas moi qu'il visa en premier. D'une vitesse fulgurante, il se rua sur le tigre pour lui donner un énorme coup de pied. Le coup des poids... J'aurais du le deviner. Quoi qu'il en soit, désormais il était vraiment à prendre au sérieux. Il se dirigea ensuite vers Juha et un nouvel échange de coup se produisit, se soldant par la victoire de l'animal: celui-ci se jeta à la figure de Neko, lui brûlant le visage. Puis Igor, après avoir proféré des paroles sans intérêt se rua sur moi. Ce qu'avait dit Juha l'avait rassuré, et il avait repris confiance en lui, pensant qu'il ne pourrait pas mourir. Il fit tournoyer sa lance, qui ressemblait maintenant plus à un simple bâton, et donna un premier coup. Je saisis sa lance à l'aide de mes deux mains, immobilisant net mon adversaire. Celui-ci tenta de dégager son arme de mon étreinte, mais il n'y avait pas moyen. Je souleva alors la lance et commença à la faire tournoyer, Igor avec, toujours accroché à son arme. J'allais le lâcher mais mon adversaire anticipa et lâcha l'arme de lui-même. Il fut alors propulsé vers le mur, et s'y réceptionna avec les mains. Puis il se servit de cette force pour se ruer avec moi. La vitesse qu'il avait acquise était énorme, et je n'avais pas le temps d'esquiver. Je mis mes mains en protection devant moi, lâchant l'arme qui se briserait de toute façon sous le choc si je la gardais. Igor, tête en avant, me donna un coup de boule d'une puissance rare. Me protégeant avec mes mains, je fus propulsé malgré sur une bonne dizaine de mètres. Je me relevai dans l'instant, tout de même un peu sonné par le choc. Mes avants-bras me faisaient affreusement mal. je les regardais: rouge vif, à certains endroits la peau donnait l'impression d'avoir été broyée. Voyant qu'il allait prendre l'avantage, Igor ne laissa pas tomber. Il ramassa son arme que j'avais laissé tomber par terre et se rua sur moi. J'esquivai un premier coup, un deuxième puis reculai en arrière pour prendre de la distance. Il me suivit, et j'en profitai pour avancer à mon tour pour lui donner un coup de pied en plein visage. Il allait contre-attaquer, mais je ne lui laissa pas le temps: je lui donna un autre coup de pied sur sa blessure. L'ennemi poussa alors un énorme cri de douleur et laissa tomber son arme. Je terminai mon enchainement par un troisième coup de pied qui l'envoya valser à plusieurs mètres. Je pris alors son arme, et la pointa vers lui. La douleur à mes bras était moins vive, mais restait forte et j'avais beaucoup de mal à les bouger. Igor était toujours au sol, et lorsqu'il leva la tête il vit sa propre arme pointée sur lui et mon sourire vainqueur. Je lui adressai la parole:

"Le chien a menti. Je ne sais pas pourquoi d'ailleurs. Moi personnellement, le roi m'a donné plein d'obligations marrantes à faire. Il y avait une très longue liste, mais je l'ai apprise par cœur. Tu veux que je te l'énumère? *Au fur et à mesure que je parlais, j'avançai vers Igor.* D'abord, il nous a précisé qu'il fallait d'abord que vous restiez conscients. Ensuite, je suis censé te sectionner tous les doigts de la main gauche avec la grosse arme de ton copain. Je passe ensuite aux dents, puis je dois te briser toutes les côtes, une par une... *Mon sourire se faisait de plus en plus grand, et Igor, suintant, reculai, toujours au sol.* Après, je dois t'arracher tous les cheveux, les rouler en boule et les faire mâcher par ton copain avant de te les recoller sur la tête. Ah, puis y'a la peau à lacérer. On va y aller au canif ou j'peux prendre un des bouts de ta lance? *Igor commençait à sangloter, mettant la main devant son visage.* Alors après, c'est au choix: le roi m'a proposé le supplice de la roue, mais la crucifixion n'est pas mal non plus. De toute façon, du moment qu'on garde ta tête pour l'empaler sur une des tours du château de ce très cher seigneur, il n'y a pas de problème. Ah, puis maintenant que j'y suis on pourrait aussi s'amuser à fourrer plein de trucs dans ta blessure. Le seigneur m'a même montré comment chauffer des clous pour te les planter dans les membres. Ça doit faire super mal...J'avais maintenant lâché l'arme et était face à Igor. Je m'étais accroupie pour me mettre à sa hauteur, et lui affichant un lumineux sourire, je terminai par cette phrase:*Ça a l'air cool, hein Alors, t'en penses quoi?
- Aaaah....Ghhh... Espèce de...
-Mais! *Sur ce mot, je me relevai et commença à marcher dans la direction opposée à Igor, et parla en faisant de grands gestes.* La pipe que tu m'as cassée, j'y étais très attachée. Je l'avais taillée dans le bois-même sur une lointaine planète et... Ah non, je l'avais cassée. Alors ce devait être celle que j'avais trouvé au fond d'une grotte... Ou que j'avais acheté une fortune à un aristocrate... Ou peut-être celle que j'avais volé à un borgne unijambiste dans un petit marché de province... Quoi qu'il en soit, j'y tenais! Sans compter que je l'avais bourrée d'une herbe qu'on ne trouve que sur Sayen, une herbe qui coûte tout de même une petite fortune. Je me souviens, je l'avais prise à un brave marchand itinérant, un très brave homme, d'ailleurs. Bref, si tu veux me la rembourser il va falloir te démerder. Au bas mot, ça valait au moins 5.000 zenies. Voire 20.000. Facile. Et puisque de toute façon, les morts de ne peuvent pas payer, enfin je crois, il va falloir que tu restes en vie... Ralala, comment expliquer ça au roi? J'ai une idée. Pour me rembourser, il va falloir que tu tapes un peu dans les caisses du roi. On ramène Neko, on dit qu'il t'a bouffé, toi tu pilles les caisses du roi même si t'en toucheras pas un rond...

Igor fit de grands yeux étonnés. Je me demandais quelle allait être sa réponse... Neko, quant à lui, semblait m'avoir écouté lui aussi, bien qu'il n'ai pas du comprendre grand chose. Sa tête, entièrement brûlée, était encore plus horrible: il avait perdu le peu de dents qu'il avait déjà, et son œil restant était gonflé. Son visage était encore rouge, et de grosses traces de brûlure résidaient encore sur sa peau. J'avais confiance en moi, et je pensais que cela me permettrait de me faire plus d'argent que prévu. Je disais cela sans voir le petit engin, à peine plus gros qu'une très petite mouche, virevolter près de moi...

***

"Quoi? *Le seigneur toussa un peu et se retint de frapper du poing sur la table pour éviter de se faire mal. Il regardait le combat en direct, filmé par son petit robot-espion.* Le début du combat avait bien commencé mais s'il prend cette tournure... J'avais même préparé l'argent de la récompense.GAAAaa... *Il ne réussit à crier correctement et prit alors une grosse télécommande, avec pour seul touche un gros bouton rouge. Il appuya, et des soldats débarquèrent.* Une de mes mercenaires m'a trahi... Je veux qu'on envoie des soldats au cas ou les deux animaux la suivrait, je vous laisse préparer la stratégie... "


[Hrp] Finalement j'pas cours aujourd'hui, donc j'ai pu rp ^^ Voilà é_è Si vous me suivez la mission va prendre une tournure qui s'éloigne du but donc il suffira de se démerder pour avoir la récompense, et aussi que Igor et Neko soient vaincus pour que la mission soit validée (comme c'est le but de la mission è_é)

Le combat avait maintenant commencer depuis plusieurs minutes. D'un seul coup il s'arreta, la femme pris la parole a cause d'une … pipe qu'elle avait sois disant fabriquer ou voler ou je ne sais trop quoi. Elle proposa a Igor de lui repayer mais ce ne serait pas possible vu qu'il serait mort elle proposa donc de le laisser en vie. Mais ce qu'elle ne savait pas c'est qu'elle était espionner par le roi par le biait d'un micro robot espion qui nous suivait. J'engeaga la conversation :


Mais voyons , laisser en vie des gens de ce genre serait un pari extrèmement risquer vous savez ? Et puis le roi ne vous octroiera pas la prime . Il voudra sans doute voir les 2 corps , cependant j'ai peut être une idée qui pourrais vous plaire. * commence a murmurer a l'oreille de hyaku * Il faudrait reussir a arrêter leurs coeur , tout du moins pendant un certains temps histoire de les montrer au roi. Nous récupererions la prime puis leurs coeur repartirai et ils te paieront ou travaillerons pour nous .


A ces mots Igor semblait moins inquiet . Mais le robot espion lui transmettait tout ce que je disait au roi qui n'était pas vraiement content envoya plusieurs gardes pour nous arrêter . Ceux ci arrivèrent très rapidement la ou nous étions. Ils étaient habillés d'un plastron de métal gris et de toute une armure de la même couleur ainsi que d'une halebarde. L'un d'eux pris la parole .

Au nom du roi je vous arrêtes !

Surpris je ne me décida pas a me rendre et je le proclama haut et fort. Deux d'entre eux me sautèrent dessus , j'esquiva et rétorqua avec un kokuendan qui les envoya valser . Je réflechissait maintenant a ce que je devait faire .

Au terme de sa brillante contre-offensive, Juha vit sa satisfaction gâchée par la jeune sayenne. Elle refusait de croire à son mensonge... Ah ! En voilà une poupée qui l'ennuyait bien ! Il n'avait pas eut le temps de travailler le prétexte convenablement. Et en attendant, comme pour prendre le contre-pied, elle s'était mis en tête de torturer mentalement son adversaire, qui gémissait comme un enfant à l'idée des supplices qu'elle évoquait, un sourire faussement cruel aux lèvres, certaine de sa supériorité. Il avait cessé de rire, le grand guerrier « aux yeux d'azur »... momentanément attristé, le fauve prêta une attention moindre à Neko, qui avait cessé de gesticulé. Il montrait un visage blessé, brûlé et boursouflé, sous lequel se lisait une fureur à faire frémir les murs de la salle. Un râle venu du fond de sa gorge ne cessait d'aller et de venir, donnant à la scène une musique d'apocalypse... une apocalypse de carnaval, dont le héros était un amateur de caleçons fantaisie.
Cependant, Hyaku s'était remise à se lamenter sur la perte de sa pipe, prétendument précieuse à ses yeux, à l'origine douteuse en vérité. Sur le coup, le fauve se trouva si amusé par une telle réaction (qu'il aurait d'ailleurs très bien pût adopter lui-même) qu'il en oublia complètement son adversaire, qui continuait de gueuler comme un porc que l'on égorge. Bientôt, son sourire se changea en un rire profond et soulagé. Il alla jusqu'à s'en rouler sur le sol joyeusement, malgré le sang qui commençait à le souiller par endroits.
Dans le fond, la sayenne éprouvait peut-être la même chose que lui, vis-à-vis du roi. Peut-être n'avait-elle jamais eu la moindre compassion pour les rebelles, mais elle semblait détenir la solution pour les garder en vie : primo, ramener Neko; secundo, prétendre que, dans un excès de rage, celui-ci aurait mangé les restes de son compagnon; tertio, le forcer à témoigner; quartio, envoyer Igor piller les caisses, de façon à obtenir un peu plus que la récompense...
Le plan plaisait particulièrement à Juha, qui n'en pouvait plus de sourire en pensant à la roublardise qui se préparait...

-Grrrrrrraaaah !

Soudain, Neko releva son épée, d'un mouvement raide et saccadé, et se jeta sur lui. Surpris par la vivacité de l'offensive, il ne pût rien faire pour esquiver convenablement. L'épée le toucha de plein fouet. Fort heureusement, ce ne fût que le plat de la lame qui rencontra sa chaire. Furieux, le géant ne prêtait plus attention à quoi que ce soit, pas même à sa technique. Il frappait avec rage et force.
Sous le choc, le fauve ne pût retenir un grognement plaintif. S'il ne connaissait pas son corps, il aurait juré devant tous les brasseurs de l'univers que l'on venait de lui casser la colonne. Le souffle coupé, il ne se jeta sur le côté que par pur réflexe de survie.
Tout en s'efforçant de maintenir un espace de sécurité entre son adversaire et sa propre personne, il entendit le tigre répondre à la proposition de Hyaku. Il avait beau murmurer, l'ouïe fine et attentive de l'oblivien n'en perdit pas une goutte. Il était visiblement d'accord pour suivre la sayenne, ce qui était plutôt rassurant... Mais, désireux sans doute de ne pas demeurer en reste, il venait de soutenir l'idée la plus drôle et ridicule que Juha ait pût entendre des cinq dernières semaines (ce qui n'était pas peu dire) : arrêter les cœurs des rebelles pour les faire repartir après l'obtention de la prime. Ouarf ! Il y avait de quoi rire. A moins qu'il n'eut été médecin, mais il ne paraissait pas sûr de son coup. Et puis, quoi ? Si le roi voyait ses ennemis morts, il serait capable de leur faire lui-même couper la tête, comme l'avait dit très justement Hyaku. Ce qui ne les avancerait absolument pas.

Cependant, des bruits de pas se firent entendre: une série de gardes venaient de les rejoindre à l'intérieur du trou, et les menaçaient de leurs hallebardes. Le fauve ne gaspilla pas de ki à les flairer. Ils étaient forcément inférieurs à Igor et Neko, ce qui les rendaient largement accessibles pour le combattant encore peu expérimenté qu'était Gothax. Celui-ci l'avait d'ailleurs bien compris: sans hésiter, il s'était jeté dans la bataille. Sans cesser de fuir les coups de son adversaire, Juha lui répondit en hurlant, le son de sa voix étant augmenté par l'effort global de tout son corps.

-Hey, le tigre d'opérette ! Lâche pas l'affaire, fais leur la peau ! Et puis, ils ont dû se douter de quelque chose autrement que par le simple raisonnement. Il faut que...

Juha esquiva habilement deux violents de taille, lorsque, soudain, la face aussi mauvaise que boursouflée, Neko se mit à rire. Interpellé, son adversaire n'acheva pas sa phrase. De sa main libre, il avait concentré une énergie phénoménale, qu'il lança droit vers le fauve, avec quelques mètres d'écart seulement. Ce dernier, dont le dos le cuisait toujours, réagit presque sans réfléchir, par pur instinct de conservation. Concentrant une quantité terrible de ki au niveau de ses cordes vocales, il se mit à pousser un long hurlement. « Aoooouuuuuûûûûûûhh !! » Cela semblait ne jamais devoir s'arrêter. Cessant le combat, certains gardes plaquèrent leur mains sur leurs oreilles. Peu résistants qu'ils étaient, le ki projeté dans l'air leur vrillait les tympans au point de causer des lésions. Hyaku elle-même sembla légèrement déconcerté. Quand à Neko, il eût la terrible surprise de ne pas voir sa boule d'énergie partir. Tout au contraire, elle avait ralenti au point de stopper son avancée, et même, petit à petit, de reculer vers le bras de l'envoyeur... Jusqu'à disparaître tout à fait. Estomaqué, désemparé, le géant observa tour à tour sa main, plus son adversaire qui le toisait en souriant, narquois. Puis, soudain, il brandit son arme de plus belle. Un halo d'énergie apparu tout autour de la lame, la rendant encore plus terrifiante qu'elle n'était.

-Berrrserrrrkerrrr du Déserrrrrt !

Derrière ses brulures, les yeux torves de Neko flamboyèrent. Visiblement, il venait de coupler une technique d'aura avec une technique de... de quoi exactement ? La réponse ne tarda pas à se faire sentir. Le géant était devenu un véritable tourbillon, frappant avec une force terrible. Malgré les dispositions qu'il avait pour l'esquive, le fauve ne tarda pas à se trouver dominer. Le problème venait de la masse de l'autre, qui l'écrasait de toute sa hauteur. Et puis, les deux techniques qu'il venait lui-même d'utiliser n'étaient pas des moindres. Son énergie avait déjà commencé à baisser. Pour compenser cela, le mieux serait de trouver quelque secondes pour utiliser la métamorphose semi-humaine... mais c'étaient justement les répits qui manquaient dans l'enchaînement du colosse.
Brusquement, Neko exécuta un parfait demi tour, et retenta l'attaque énergétique que le fauve avait stoppée. Cette fois-ci, il haletait bien trop pour pouvoir se servir de sa voix. Le choc semblait imparable, lorsqu'il se rendit compte que les quelques secondes dont il avait besoin venaient de tomber du ciel...
Se concentrant très brièvement, il parti à la recherche des mécanismes corporels qui lui permettaient de se métamorphoser. Très vite, il déplaça son ki aux endroits que son organisme lui suggéraient et , presque instantanément, il prit l'apparence d'une impressionnante créature, mi-homme mi-bête. Il se tenait debout. La boule d'énergie s'écrasa devant lui, sans lui faire de mal : son envoyeur avait visé la tête, lorsqu'il avait encore l'apparence d'un quadrupède. Elle traversa le sol, et l'explosion ne se produisit qu'à l'étage inférieur.
Devant le rebelle se dressait un véritable monstre qui, bien que plus petit que lui, impressionnait tout autant. Une nouvelle fois désemparé, Neko fût incapable d'esquiver le terrible coup de poing qui lui fracassa ce qui lui restait de nez. S'acharnant sur lui, le fauve ne cessa de frapper que lorsqu'il fût à peu près certain que son adversaire demeurerait assommé suffisamment longtemps pour qu'il puisse reprendre son souffle et ses esprits... et éventuellement, que quelqu'un d'autre puisse venir l'aider. Pendant tout ce temps, Hyaku semblait trop occupée à deviser avec Igor pour prêter une quelconque attention à ce qui l'entourait. Peut-être sous-estimait elle légèrement la brute que Juha tentait de dominer.

Finalement, encastré dans le sol, le colosse semblait ne plus avoir tellement envie de bouger... le dos monstrueusement douloureux, Juha profita de sa nouvelle physionomie temporaire pour se masser la nuque.
Soudain, il sentit quelque chose lui percuter la tempe gauche, avec une telle force qu'il en tomba à la renverse, la vision troublée.
Un petit objet métallique gisait à ses côtés, tandis que le géant riait de toutes ses dents cassées. Il ne s'était pas relevé, mais lorsqu'il avait vu la micro-caméra passer au-dessus de lui, il l'avait attrapée comme un vulgaire caillou et s'en était servi pour se venger bassement, en utilisant toute la force de ses bras monstrueux. Saignant du nez, Juha ne trouva pas tout de suite la force de se redresser. Neko venait de toucher un point sensible, et les choses ne semblaient vouloir s'arrêter de tourner, tourner et tourner encore autour de lui, lui donnant une fâcheuse envie de vomir... semblable à celles que l'on ressent communément les soirs où la mauvaise vodka s'invite à la fête.

Le roi était vraiement surpris, un de ses meilleurs soldats venait de se faire abbatre sous ses yeux. Enfin presque sous ses yeux.

Comment ce fait-il qu'il soit mort?! Un soldat comme celui ci ne devrait pas mourir aussi facilement! Mais bon, ce n'était ni le premier ni le dernier auquelle il arriverai cela. Maintenant, c'est VOUS les rebelles et mes gardes d'élites vont vous tuer!

Plusieurs soldats qui ressemblaient au gros qui venait de tomber apparurent. Mais leurs armures étaient différente. Elle était plutôt sombre, il avait leurs armes géantes dans leurs dos. J'eu le temps de les comptés, ils étaient 10, et accompagnés par d'autres gardes qui étaient plus petit. Le combat allait être rude, et très violent. Il y eu une légere brise de vent frai, puis le combat commença. L'énnemie poussa un énorme cris de guerre, seul les petits soldats nous foncèrent dessus. Le combat commença, il faisait rage. Plusieurs explosions retentirent, des cris, et beaucoup d'autre bruits. Je venait de me prendre un coup dans la patte droite, cela m'handicapait mais ne m'empechait pas de me battre. Le nombre de garde diminuait a vu d'oeil, et les gardes d'élites ne bougeaient pas d'un poil. Soudain un premier garde bougea, puis ce fut la totalité de l'élite qui fonçait en ma direction. Qu'allait t'il ce passer, ce fut quelque secondes après que je sentai ma mort arriver. Neuf d'entre eux s'étaient arrêter, un seul me fonçait desus. Aurait-il le sens de l'honneur? Ce n'est rien, il bougeait lentement, il faut juste que je ne soit pas touché. Je reprit forme humaine. Le garde commençait a faire plusieurs moulinets avant de tenter de me frapper. Je reussi a esquiver, monta sur la lame de son épée et m'en servit de tremplin. Je lui plaça un coup de pied au menton avant de lui mettre un coup de crane dans le torse. Sa respiration était coupée, mais dans le combat je ne remarqua pas qu'un autre soldat s'approchait. Il me plaça un coup de poing dans les côtes avant de me prendre et de m'envoyer voler plus loin. J'était maintenant semi consciens.

Pendant un certain temps, Juha avait été dans l'incapacité totale de comprendre ne serait-ce que le quart des choses qui se déroulaient autour de lui. Il se rappelait le choc terrible, et les éléments du décor qui dansaient... un peu plus loin, Neko semblait toujours incapable de se relever, malgré ses efforts. Cependant, quelque chose figea le regard du fauve, qui le glaça tout entier: un géant venait d'échapper la tête ensanglantée d'Igor, le joyeux rebelle. Ses yeux révulsés semblaient lui adresser un regard vaguement interrogateur, comme pour lui donner une leçon sur l'absurde... Frissonnant, Juha se redressa en tremblant de tous ses membres. Il avait repris sa forme initiale. Il ne vit pas son adversaire se relever, mais sentit son odeur s'agiter. Il se retourna donc à temps pour stopper son geste de la voix.

-Stop, l'ami ! Regarde ton copain.
-Igorrrr ?

Voyant l'état de son compagnon, le géant eut une réaction pour le moins inattendue: il fondit en grosses larmes, comme un enfant. Juha s'attendait plutôt à une colère terrible, capable d'inverser le sens du monde. Mais non. La bête, le colosse pleurait à s'en vider toute l'eau du corps. Désemparé, le fauve ne prêta guère attention à l'agitation: il savait que les deux autres mercenaires géraient la situation. Et puis, il avait plus ou moins assisté à la scène: ses coéquipiers n'étaient pas responsables de la mort du rebelle. Ce n'était pas cohérent. De toute manière, le roi désirait leur fin, à présent... Alors, autant s'allier avec ses ennemis les plus directs.
Sincèrement désolé, il posa une lourde patte sur l'épaule de celui qui avait été son ennemi quelques minutes auparavant.

-Aller, aller. On va le venger, Igor. Regarde ce bordel. Le roi a dépêché ses meilleurs hommes... Mais tu sais, s'il a fait appel à nous pour vous latter, c'est que vous étiez résolument plus forts que tous ses soldats réunis. Alors, à nous quatre, nous pouvons les pulvériser ! Tu vois ? Hein ?

Reniflant, le nez dégoulinant de sang, Neko ressemblait de plus en plus à un ignoble bébé obèse écrasé. Il secoua la tête.

-C'est pas ça qui l'rrrrramènerrrrrra. Mais t'as rrrrraison.

Soulevant de nouveau sa monstrueuse épée, le géant fit de nouveau apparaître une aura autour de lui, encore différente de celle qu'il avait déjà utilisée. Rouge, elle donnait à son utilisateur une apparence de démon échappé de l'enfer. Curieux, Juha ne pût s'empêcher d'utiliser une fois encore son flair. La puissance de Neko était devenue dévastatrice. Ce devait être là son meilleur coup. Il allait donner tout ce qui lui restait dans cette attaque... Le fauve fronça les sourcils. Il était trop affaibli... il risquait de ne pas y survivre. Peut-être était-ce son intention réelle ? A condition qu'un tel monstre puisse prévoir ce genre de choses...
D'autres odeurs attirèrent l'attention de Juha, soudainement réintégré à la réalité du moment : Gothax dégageait une odeur de sang et de sueur angoissée. Il était au bout. Hyaku n'était pas vraiment blessée, mais son énergie n'était pas au beau fixe... quand à tous ceux qui l'entouraient, ils étaient monstrueux. Leur odeur métallique ne présageait rien de bon... malgré les ravages causés par la sayenne, sans cesse submergée.
Réunissant ses forces, l'oblivien se mit à courir vers la mêlée, mais Neko le précéda: il fonçait à toute allure, frappait à une vitesse à peine imaginable, pour un combattant de son niveau ! En son état de frénésie actuel, il aurait donné des frissons à Ginyu lui-même. Tournant sur lui-même, virevoltant, dansant presque, subissant de terribles attaques comme s'il s'agissait de piqûres de guêpes, il répandait la mort et la désolation tout autour de lui. Et sans cesse, à chaque attaque encaissée, il hurlait.

-Igorrrrr ! Igorrrrrr

Enhardi par cette démonstration de bravoure, lui qui n'était du reste que peu réceptif à ce genre de courage suicidaire, Juha profita de la vitesse accumulée pour lancer l'une de ses techniques les plus redoutables. Par frottement, de l'énergie se chargea dans ses poils, ses coussinets, les pores de sa peau. Il fit rayonner son propre ki, jusqu'à ne plus ressembler qu'à une énorme boule bleue qui fonçait à toute vitesse vers ses adversaires qui, aussi puissants soient-ils, ne ressemblaient à ce moment qu'à de vulgaires quilles.

Tumooooos !

L'impact fût terrible. Le fauve venait de défoncer littéralement tout un groupe de soldats qui, désemparés, se remettaient debout en chancelant. La plupart furent achevés par Neko qui, plus furieux que jamais, tranchait des têtes avec la même facilité qu'il aurait cueilli des fleurs. Ce fût d'ailleurs ce dernier qui renversa définitivement la bataille, malgré la brièveté de son intervention. Lorsque Juha tenta d'épauler Hyaku, qui se débattait comme une diablesse face à trois soldats d'élite, le géant cessa brusquement de bouger. Son corps lacéré n'était plus qu'une loque de chaire. Il échappa son arme, qui tinta bruyamment sur le sol. Derrière lui, un dernier soldat lui perfora l'abdomen de sa lance. Sans plus de résistance, il s'effondra.
Derrière lui, le roi, malgré les pertes qu'il essuyait, était pris d'un petit rire nerveux, l'un de ces ricanements obsédants de diablotins. Il savait qu'il était défait, que « ses » mercenaires démembreraient son armée plutôt que de lui laisser ses caisses pleines et sa couronne... Peut-être parviendrait-il à sauver cette dernière, mais dans le fond, ce ne serait que temporaire. Il avait gaspillé son armée d'élite. Neko et Igor étaient morts en héros, et la nouvelle se répandrait auprès du peuple. Il n'avait plus de soldats puissants à faire défiler pour démontrer le contraire de façon crédible. D'autres chefs de rébellion feraient leur apparition, et ce serait sa fin à lui...
Cependant, dans un dernier élan de méchanceté, il se dressa sur son siège, toujours protégé par un champ de force, et cria aussi fort qu'il le pouvait.

-Tuez les plus faibles ! Ne les laissez pas indemnes ! Tuez celui qui est au sol !

Trop obnubilés par la bataille pour réfléchir, quatre soldats se jetèrent en bloc sur le malheureux Gothax, qui en bavait déjà pour se redresser un temps soit peu. Il avait repris sa forme humaine. Toujours débordée, Hyaku n'avait même pas remarqué la scène. Par réflexe plutôt que par réelle dévouement, l'oblivien bondit brutalement, si haut qu'il dominait largement la scène. Epuisé par son combat contre Feu Neko, le tête lui tournait. Pourtant, il hurla le nom de son attaque, pour se donner du courage, et retomba en piqué.

-Plongeon du Logos !

Sa force augmentée par la chute, il frappa violemment trois des quatre soldats, qui, à peine repoussés, se préparaient à attaquer de nouveau. Cependant, l'homme-tigre venait de se relever, de toute sa hauteur. C'était encore un costaud, au buste si large qu'aucun vêtement ne semblait pouvoir lui convenir. Puisant dans ses ressources, il se jeta encore une fois dans le combat.
Les troupes d'élite n'envoyaient plus de renfort. Il n'en restait plus guère que cinq ou six... le dénouement approchait.
Cependant, le roi s'était discrètement éclipsé...

***

Les gardes avaient filé à toute allure, emportant le roi avec eux. Celui-ci savait que jamais ses deux plus grands fidèles ne le trahiraient, même dans la défaite. De retour au palais, il s'était précipité vers la salle du trésor, espérant en emporter un maximum avec lui. Son trône était fini, son règne, traîné dans la boue à cause de ces maudits mercenaires ! Oh, il pouvait bien aller se plaindre au capitaine Ginyu, pour faire payer le fauve, là ! Mais sans couronne, sans prestige, sans argent ? Le tyran violet ne l'écouterait même pas. Il l'insulterait et l'enverrais baigner dans la poussière.
Cependant, la hargne qu'il détenait en lui le poussait encore au vice. Il prit le maximum, et cacha le reste le mieux possible. Les mercenaires rebelles n'auraient rien, rien ! Ils pouvaient piller le château. Tout était si bien dissimulé qu'ils passeraient des semaines à chercher, sans même retirer la moitié d'une paye...

-Murloch, Astiva ! Tout est prêt. Mettez le vaisseau en route !
-C'est que, seigneur... cela fait trente ans qu'il n'a pas fonctionné. Nous venons de le vérifier. Il est bon pour la casse.
-Quoi ?!
-Il ne nous reste qu'à fuir dans le désert, avec le transport terrestre. En espérant que nos ennemis ne nous repèrent pas. Nous ne serons pas de taille face à de tels monstres.
-Incapables !
[i]Brutalement, le roi fût ressaisi de son petit rire agaçant. Il jetait des petits coups d'œil à sa droite, puis à sa gauche, en se frottant les mains. Les mercenaires ne pouvaient le tuer. Rien ne justifierait cela... si ça s'apprenait... Oui, lorsqu'ils viendraient prendre leur or, il leur cracherait au visage ! Quitte à vivre pauvre, dénudé et sans honneur jusqu'à la fin prochaine de ses jours ! [/color]

Ma perception devenait de plus en plus mince au fil du combat. J'esquivais les coups, mais plus avec la même aisance et je sentais mon corps s'alourdir. Mon souffle se faisait de plus en plus rapide, tandis que, l'espace d'une seconde je sentais avec effroi mes yeux se troubler. La fatigue se faisait de plus en plus présente, et l'envie de me relâcher totalement grandissait de seconde en seconde. Comme le sol me paraissait attirant! Je rêvais presque de m'y étaler, pour arrêter de combattre et de devoir être attentive à chaque milli-seconde sous peine de se faire charcuter! J'avais l'impression même de ne bouger que par instinct de survie, ne cherchant plus à répliquer. Tout était si trouble... Ah! Enfin! Cette fois-ci, c'est fini. Mon corps n'est plus qu'une lourde pierre, et je me m'affale de tout mon long sur le sol. Maintenant que j'y suis, je me sens bien. J'en avais marre de devoir faire tout le temps attention à tout. Ma vue est trouble et mes paupières sont lourdes. Elles se ferment doucement, rétrécissant ma vue. je les vois, pourtant! Ces soldats qui lèvent leurs épées en l'air, se préparant à les abattre sur mon corps! Mais je n'entends pas leurs cris. Ni les armes qui s'entrechoquent et les corps qui se déchirent à l'autre bout du champ de bataille. Le sol devait être un peu dur, et en m'y cognant tout les bruits autour de moi se sont tus. De toute façon, c'est épuisant d'en avoir plein les oreilles. Puis j'eus une hallucination. Alors que les armes de mes ennemis, pointées vers le ciel allaient me fracasser le crâne, les soldats volèrent en morceaux. Tous. Il y avait eu comme un vent violent qui les traversèrent tous. Leur sang me tomba sur les yeux, m'aveuglant temporairement, puis quelque chose de lourd s'abattit juste à côté de ma tête, avant de redécoller. Comme réveillée par cet impact qui fut si près que mes tympans s'en retrouvèrent vrillés, je repris connaissance. Je me levai doucement, m'essuyai les yeux et regardait autour de moi comme un nouveau-né découvrant le monde. Ce que je pouvais appeler comme "un gros coup de barre" venait de passer... Je vis alors celui qui me sauva la vie et me remis les pieds sur terre: Neko fonçait à corps perdu dans la bataille. Comme réveillée d'un long sommeil, la raison pour laquelle il faisait ça me paraissait extrêmement lointaine. Mais je m'en souvenais tout de même: Igor était mort. Con. Il ne pourrait plus rembourser ma pipe. A côté de moi, les soldats qui m'auraient tué si je n'avais pas été sauvés avaient été broyés par l'épée du géant. J'étais maintenant couverte de leur sang, et trainait avec moi une odeur nauséabonde. Aux quatre coins du champ de bataille, Juha et Gothax étaient eux aussi aux prises avec l'ennemi. Même si je n'avais plus beaucoup d'énergie, je me sentais plus forte qu'avant. J'avais enfin l'occasion de souffler un peu, et ce manque brusque d'énergie ne reviendrait surement pas. Je respirai un grand coup, et allait me replonger dans la bataille lorsque je perçus du coin de l'œil le roi prendre la poudre d'escampette, deux gardes à ses côtés. Je regardai autour de moi: les gardes étaient trop occupés avec mes alliés pour se soucier de moi. Pour l'instant. Je vis aussi Neko s'effondrer. Les deux cibles du contrats avaient été vaincues... Mission accomplie, non? Le roi me devait de l'argent. Je le suivis discrètement. Pendant une bonne dizaine de minutes, je le pourchassais, restant toutefois dans l'ombre: je voulais qu'il m'amène jusqu'à son trésor. Vu la situation, nulle doute que son règne n'allait pas durer, et qu'il voudrait en prendre le plus possible pour s'enfuir ensuite. J'aperçus les portes de la ville, et en sortis enfin. L'air était bien plus agréable à l'extérieur de ce dôme oppressant! Le roi se dirigeait en direction de son château. Je continuai la filature, lorsque soudain quelque chose sortit du sol et m'envoya valser au loin. Je me repris vite et regarda mon nouvel adversaire: un gigantesque vers aux mâchoires protubérantes me toisait, et poussa un énorme cri.

"Merde, c'est bien le moment... Je ne sais pas si j'aurais la force de le combattre..."

Le ver sortit complétement de terre et fit un énorme bond. Il allait s'écraser sur moi à une vitesse hallucinante. Je l'esquivai, mais un de ses nombreux crocs me lacéra le bras. J'étais vraiment épuisée. Si j'avais été en pleine possession de mes moyens, je n'aurais fait qu'une bouchée de cet asticot, mais dans cet état-là, la suite du combat me paraissait fortement compromise... Le monstre était enfoui sous terre. Je sentais son énergie: il allait ressauter à un moment ou un autre. Ce qu'il fit au moment ou je m'y attendais. Malheureusement, si je m'étais plus ou moins préparée, la bestiole restait extrêmement rapide, et si je n'utilisai pas ma barrière protectrice au dernier moment, mon ventre aurait été lacéré de toutes parts. Le monstre replongea sous terre après ce nouvel assaut fulgurant. Maintenant, c'était sur: je ne pouvais l'affronter. Je m'élevai alors extrêmement haut dans les airs, à une distance ou il ne pourrait m'atteindre, pour m'enfuir ensuite et rattraper le roi. J'avais perdu assez de temps comme ça. Malgré ma distance du sol, le monstre sauta. Je le regardai, affichant un maigre sourire: j'étais beaucoup trop haut. Je pensais qu'il allait replonger dans le sol, lorsque de son corps sortirent brusquement deux ailes et la bête s'éleva encore plus haut dans les airs. Surprise, j'allais me ranger sur les côtés, mais mieux ne valait pas se mentir: je n'aurais pas le temps d'esquiver -et aussi de survivre- à ce nouvel assaut. Ça valait le coup d'essayer... Soudain, un rayon d'énergie percuta le monstre de plein fouet, monstre qui retomba alors au sol. Il allait replonger dans le sol. Je n'allais pas lui en laisser le temps. Je sortis mon pistolet, que je transformais en un puissant fusil, et, accompagné d'un haineux "Crève, sale bête" je tirai. La balle de ki se figea au milieu du long corps du ver, provoquant un geyser de sang vert, scindant la bestiole en deux. Les deux parties se mirent alors à bouger lentement -comme le ferait n'importe quel ver de terre- mais je ne comptais pas les laisser filer. Une seconde balle au même endroit que tout à l'heure, dorénavant entre les deux parties du corps de la bête, fit exploser l'endroit, emportant le monstre dans le néant. J'haletai bruyamment, furieuse de m'être fait amocher ainsi. J'aurais voulu tirer un autre coup, juste pour me défouler, mais mon arme était revenue à son état d'origine. Je tournai alors la tête vers celui qui m'avait sauvé la vie:

"Miku? Je me demandai ou tu étais passé!
-Quand la porte s'est refermée, j'allais la détruire mais des alliés de nos cibles m'ont sauté dessus. Ils étaient assez fort, et le combat m'a amené assez loin de là ou tu étais... Lorsque je m'en suis enfin débarrassé, des soldats du roi étaient arrivés et le sol était jonché de cadavres... Tu penses bien que je n'avais absolument rien compris à la situation... J'ai fait alors ce qui me paraissait le plus intelligent: aller te chercher. A ton énergie, j'ai vu que tu n'étais plus dans ce dôme, alors je me suis précipité vers la sortie. Je t'ai cherchée, et je t'ai vu aux prises avec ce monstre.
- *J'esquissai un sourire.* Pas étonnant que tu n'aie rien compris. Si je voudrais te résumer tout ça, nos deux cibles sont mortes, et là je me dirigeai vers le château du roi -qui a envoyé toutes ses troupes me tuer pour trahison- pour tout lui piquer. Tu marches?
-Moi aussi je n'aimais pas ce roi. Tu m'expliqueras tout en détail plus tard."

Nous nous dirigeâmes tous deux en direction du château à toute vitesse: il n'était pas loin, et nous y arrivâmes en moins de dix minutes. Je défonçai un des murs, semant la zizanie et m'empressais de gravir les étages pour trouver l'ex-roi. Personne. Pas même un garde. Je sortis du château, furieuse et m'élevai dans les airs pour trouver le roi: il courait comme un dératé, à une petite centaine de mètres. Je me précipitai vers lui et me posa juste en face. Il poussa un cri de surprise et tomba en arrière. Il n'avait pour trésor qu'une petite poche d'argent. Je sortis mon pistolet et le braqua vers lui:

"Aaaaah! S'il... S'il... S'il... S'il te plait! Ne me tue... tue pas!
-Pas de problèmes... *Je lui adressai un grand sourire.* Dis-moi ou tu caches toute ta petite fortune et je te laisserais la vie sauve.
- Le roi fut pris de tremblements, puis pris le petit sac qu'il avait laissé tomber sur le sol. Il l'avança doucement vers moi. il se mordillait la lèvre.* C'est... Tout ce qui me reste...
- Bon, je te tue.
- *Il recula, se trainant au sol, la main devant lui comme pour se protéger.* M... M... M... Mais je te jure! Les caisses sont vides, et je crois qu'il ne me restait à peine de quoi payer les services de toi et de tes deux compagnons! Même l'argent que je venais d'amener était faux! Et... Et... Aaaaaah, je t'en supplie! Même mes soldats m'ont laissé en plan, j'avais confiance en eux, mais quand ils ont vu ce qui restait, ils... Ils ont eu pitié... Aie pitiééééé! Maintenaaaaaaaant!!!"

Je me retournai, craignant un piège, mais rien ne vint. Juste, une tête fraichement coupée dévala la pente de la montagne qui se trouvait juste à côté, et tomba au pieds du roi, apeuré. Puis du haut de cette montagne, Miku arriva, et descendit la montagne à son tour.

"Il était caché derrière les montagnes. En tout cas, continuer à servir un roi qui a tout perdu, ça me dégoute. Et en matière de servitude, j'ai quand même un peu d'expérience. Je crois qu'y'en a un autre caché, mais c'est possible qu'il se fasse la malle...
-Je... Je vous en supplie, prenez mon argent et partez... Je... Je vous le laisse! Les mercenaires sont morts alors... Alors... Cadeau! Haha... Et... Je sais! Je vous offre cette région! Elle est très bonne pour l'agriculture... On... peut y planter pleins de trucs très chers, y'a même des mines! Enfin je crois... Et... Et aussi, y'a... Euh... Un tourisme qui marche très fort en... *Une détonation, et le roi s'arrêta de parler. Miku s'était servi de mon arme.*
-On en laisse quand même pour les autres, mais sers-toi bien quand même. Au moins la somme qu'on était censé gagner..."

[Fini pour moi é_è J'aurais voulu développer, mais au final j'ai bâclé la fin, désolé é_è]

Après un lourd et très long combat aux prises avec l'ennemie, hyaku avait disparue, et juha était toujours avec moi. Nous avions réussi a nous débarrasser de nos ennemis, maintenant fallait retrouver le roi et... prendre l'argent qu'il nous devait. Je fonçait au château sous ma forme animale puis fit une accélération, une première explosion retenti, puis une deuxième. Le château se dressait devant moi. je passa par la porte de laquelle je fit tomber les gonds, monta les escaliers, ne trouva personne nul part. Mais je senti une présence non loin d'ici, c'était la blonde, je repris forme humaine passa par une fenêtre puis m'envola pour aller la rejoindre. Je trouva près d'elle le roi qui avait très peur, je pris la prime que je devait percevoir puis réfléchi quelque temps avant de parler.

"Maintenant je vais attendre mon collègue juha et je vais partir. Merci de votre aide mademoiselle."

Elle répondit d'un hochement de la tête.

Le combat s'achevait. A bout de forces, le poil crasseux, collé par la sueur et l'hémoglobine, Juha ressemblait davantage à une horrible créature de contes de fée qu'à un gros chien. Fou de fatigue et abruti par le contact de la mort, la mort absurde incarnée pas Neko et Igor, il frappait et mordait comme un furieux, sans plus se soucier des cris de ceux qu'il achevait.
De son côté, Gothax se défendait avec la même agressivité. Bientôt, ils demeurèrent seuls debout. Le fauve, dont le corps se glaçait aussi bien du fait de l'effort que de la surprise de la violence dont il venait d'être le témoin et l'acteur, tremblait des pattes à la crinière, sans pouvoir se maîtriser.

L'homme-tigre n'avait pas attendu qu'il reprenne ses esprits pour disparaître. Visiblement, les meurtres, les horreurs que rien ne venait justifier et la violence lui étaient bien plus familiers qu'à lui, simple oblivien qui, malgré son amour pour le combat, n'aurait sans doute pas fait de mal à une mouche. Du moins, pas sans raison. C'en était trop. The Mercenary le poussait depuis le début à agir de manière absurde. Tout l'or du monde ne justifiait pas cela. Au cours de sa courte vie, il lui était peut-être arrivé de côtoyer des meurtriers et de les traiter en camarade, mais la mort, tout cela était si lointain !
Lentement, il fit quelques pas. Le roi s'était enfui, ses deux camarades à ses trousses... Bah ! Il en avait assez fait. Il les rejoindrait dans quelques instants, quand il serait de nouveau en mesure de courir et de parler sans paraître troublé. La mort était une réalité fatale et terrifiante. La joie était à saisir partout dans l'univers, dans les moments les plus simples, les plus innocents. Une bière sur une terrasse, un dialogue avec un ami, une promenade, une bonne bagarre, sentir son corps progresser en quelque discipline que ce soit... même le malheureux pouvait connaître ces petits moments de joie qui faisaient de l'existence une chose si précieuse, si riche et exceptionnelle. La mort était cruelle et injuste, même lorsqu'elle venait au terme d'une longue vie. Elle privait un être conscient, s'étant construit avec effort pendant longtemps, de tout ce qu'il avait de plus précieux. Elle le privait de lui même, et, avec la même facilité qu'un enfant aurait à casser une brindille.
Juha eut un haut le cœur. Les mots de Ginyu venaient de lui revenir à l'esprit .

- « En tant que mercenaires, nous pouvons tuer tout en gardant notre sang froid. Nous n'avons pas de conscience. »

Tuer, sang-froid, pas de conscience. Un nouveau frisson parcouru l'échine de Juha, tandis que son rythme cardiaque s'accélérait. Il était tombé sur de véritables monstres, des créatures qui méprisaient la vie, qui se moquaient peut-être même de la leur propre. Tout en se mettant en marche, suivant les odeurs de ses compagnons, le fauve sentait son regard brûler d'un sentiment qu'il avait toujours ignoré et méprisé : la haine. C'était là tout ce que son chef lui inspirait, à présent. Une haine servile, pleine de crainte respectueuse. La haine de l'esclave, du soumis qui ne peut se révolter seul. Il avait gagné en liberté de mouvement et en aisance; en réalité, il était un prisonnier docile qui hurlait dans ses chaînes sitôt que le geôlier avait le dos tourné.
Chemin faisant, les sombres pensées faisaient leur nid dans l'esprit du fauve qui se rendit à peine compte de la présence des deux autres mercenaires, une fois arrivé à bon port. Hyaku portait un sac d'or, dans lequel elle se servait généreusement. A ses côtés, Gothax avait déjà pris son compte, et s'apprêtait visiblement à prendre congé. De nouveau, l'odeur de sang fraichement coulé saisit l'oblivien aux narines. Le roi était seul et désemparé, privé de ses gardes. Devinant leur triste fin, le fauve inclina la tête en grognant sourdement. Croisant accidentellement son regard, le vieillard pensa que son tour était venu, et prit ses jambes à son coup. Constatant un effet qu'il n'avait pas souhaité, observant le petit Célestien se prendre les jambes dans sa robe, Juha esquissa un large sourire et aboya férocement. Le fuyard hurla, et dévala la montagne à toute allure. Le fauve riait à n'en plus pouvoir. C'était un rire mêlé, un peu jaune, sans être forcé pour autant.
Une fois calmé, l'oblivien se sentit bien mieux. Il plaisanta avec ses compagnons, tout en se servant en or. Il plaça le tout dans son sac à dos qu'il avait récupéré au passage, et prit congé. Cependant, la sayenne l'avait beaucoup intrigué. Certes, elle avait tué sans en être affectée, mais avait également tenté de sauver les rebelles. Peut-être partageait-elle avec lui une certaine humanité... malgré la maladresse de l'expression.

Parvenu avant les autres à la base de lancement où il avait laissé sa capsule, Juha prit le temps de découvrir à l'odeur celle de Hyaku, et glissa un message dans l'encoignure de la porte.


[Hrp: Mission achevée ! Demande de bonus pour Hyaku et Juha. Merci d'avance !]

Hyaku 690 lignes 69000 XP 34500 zénies 30 000 XP de bonus *w*
Gothax 99 lignes 9900 XP 4950 zénies 5000 XP de bonus *w*
Juha 422 lignes 42200 XP 21100 zénies 25 000 XP de bonus *w*