« Pas assez pour le paradis »
Après c'est mots-là, je n'en avais plus rien à foutre de ce que me disait Enma. Je savais déjà où je devais aller. En enfer. Les nuages se bousculaient comme d'habitude tout en se racontant des rumeurs, allants des plus rationnelles au plus farfelues. Parmi ces rumeurs, une m'interpella. On m'avait dit que les enfers s'étaient modernisés, mais restent toujours dans l'obscurité. Un grand coup de marteau géant qui percuta l'immense bureau d'Enma me cassa les oreilles, pour ensuite me laisser dans une chute libre de quelques centaines de mètres. Je traversai à une vitesse ahurissante les nuages jaunes, frontières entre le poste des frontières et les ténèbres. Je pus apercevoir enfin les enfers qui m'attendaient. En effet, les enfers s'étaient modernisés durant mon absence. Malgré ce que l'on racontait, il ne faisait pas si sombre que ça, j'aperçus depuis cinquante mètres au dessus des lieux quelques lanternes qui éclairaient la ville, mais, les lumières jaunâtres étaient très faibles. C'était très lugubre. J’atterris violemment sur le sol des enfers. Ma chute fut terrible, même si je suis tombé sur mes deux pieds, un petit craquement des pieds se sentit dans tout mon corps. Mes nerfs réagirent et la douleur se propagea.
L'enfer était devenu une ville comme presque celles de la Terre, je regardais les alentours de la « ville », tout me paraissait si étrange. J'avais entendu des bruits, certainement des bruits venant de là-bas, tiens, un bar... Le bâtiment avait pour logo, un dessin.. très attirant pour certains. Je m'ennuyais tellement que je m'empressai de franchir la porte tout usée qu'avait ce bar. Le petit grincement de porte que j'avais crée fit retourner tout le monde qu'il y avait dans le bar. Devant moi, le comptoir, où se tenait derrière ce fameux comptoir, un petit démon, avec les cornes noirs qui vont avec. Ce dernier essuyait les verres que les clients lui balançaient sans pitié. D'habitude,sur Terre, plusieurs clients s'asseyaient sur le comptoir. Là, les alcooliques étaient tous en groupe, autour d'une immense table, jouant au poker. La majorité des personnes étaient des Terriens, pas étonnant. Mais il y avait aussi quelques nameks, des démons etc...
La salle était éclairée grâce à une seule petite lampe toute usée qui pendouillait, accrochée au dessus du plafond. Plus personne ne fit de bruit. C'était tellement silencieux que je pouvais entendre mes pas délicats sur le vieux plancher tout pourris. La salle était très petite mais assez pour contenir plusieurs personnes. Même avec une cinquantaine de personnes, la salle était extrêmement silencieuse. Je m'avançai soigneusement vers le barman, qui continuait toujours de laver ses couverts et toutes ses conneries remplies d'alcool, puis je dis à voix basse, tout en m'approchant un peu plus des oreilles du vieux démons tout rouge.
« Excuse moi, mais... je suis où ? »
Le petit démon vieux tout ridé mais costaud me regarda, sans dire un mot, le silence poursuivit son règne. Son regard fixé vers moi commença à me briser les nerfs. Un regard haineux apparut sur mon visage. Mes yeux n'étaient plus aussi calmes qu'avant. Un rire énorme venant de la part du vieux démon me fit sursauter, le silence fut interrompu. Son rire aiguë commença sérieusement à m'agacer, je me mis à frapper violemment le comptoir, sans pour autant qu'il ne se brise. Le barman infernal s'arrêta, pour éventuellement prendre une bouffé d'air, puis il reprit mais cette fois-ci avec les cinquante personnes avec qui j'étais. Le barman s'exclama haut et fort, comme pour une annonce.
« Eh les gars ! Regardez moi ce touriste ! « Mé jé souis où ??? » Mwahahahaha ! Petit con va, Je vais te le dire clairement afin que tu puisses comprendre... Nous sommes dans un... B-A-R ! Hahahahahaha ! »
Alors ils reprirent tous en chœur, tout en me pointant du doigt. Je pris alors une chaise puis la balançai en l'air, pour briser en milles morceaux la seule lampe qui illuminait le bar. Je sortis alors du bar, pour retrouver le fameux son des cigales revenir. J'entendis par derrière plusieurs clients se plaindre. Puis une baston s'en suivit à l'intérieur. Je me mis à rigoler, puis je regardais le ciel toujours obscur. Je me demandais bien ce que je pouvais faire en enfer. Je m’assis alors, sur le sol poussiéreux. Je regardai les bâtiments qui se dressaient devant moi. Mais plus particulièrement le plus grand des bâtiments. Tout était si sombre que je n'arrivais pas à bien voir. Mais, il me semblait avoir vu, une silhouette, Une silhouette plutôt mystérieuse. Celle-ci traversait les bâtiments un par un, tout en me regardant, à après un bâtiment franchi. Celle-ci attira ma curiosité. Je me levai en vitesse puis me mis à voler afin de rattraper la mystérieuse personne. Mais plus j'allais rapidement plus elle s'éloignait de moi. J'essayais de toutes mes forces de tenir le rythme, mais rien n'y fait.
La vitesse ne servait à rien seule, il fallait que je sois plus rusé que le ou la salope qui essaye de me doubler. Dans la nuit, c'était très dure d'éviter les gros murs des bâtiments. J'essayais tout de même de bien voir, même si je me ramassais quelques obstacles en plein vol, je me débrouillais bien. Bon, niveau vitesse et vision, je me débrouillais très bien. Maintenant, il ne manquait plus qu'à le devancer mentalement. Je plaçai mes deux mains vers l'avant pour balancer des boules d'énergie bien canalisées pour les balancer vers l'ennemi. C'était des kikohas basiques, sans dégâts mortelles. Comme je l'ai déduis, le fuyard tenta de sauter par terre. Mais là, ma vitesse devait être mise en épreuve. Alors que le mystérieux ninja sautait du haut de dix mètres, je le rattrapai alors tout en le plaquant contre le sol, formant un cratère. J'allais enfin découvrir qui était cette personne... Bordel ! La personne était masquée ! Cette dernière me mit un coup de poing alors que j'essayais de retirer son masque. La personne m'envoya alors au loin, vers le haut après m'avoir dit tout bas.
« Tu as tout maintenant pour pouvoir maîtriser le Jaaku Bakiri. Ta place n'est pas en enfer, moi aussi. Tu me connais certainement. Je vais revenir, ne t'inquiète pas, et là, je reviendrai à visage découvert. Pour l'instant, contente toi de te préparer à bomber le torse face à tes ennemis. Vas-y ! Et... Je vais revenir, à bientôt... »
Je fus projeté au loin à cause de lui, je ne savais pas ce qui allait m'arriver. Ces mots-là... me paraissaient si étrange, est-ce que je le connaissais ? Devais-je l'écouter ? Je n'en savais rien...
[ Technique apprise : Jaaku Bakiri ]