Fiche de Tinadrieriand

Date d'inscription : 23/06/2011

Nom: Inconnu.

Prénom: Tinadrieriand.

Surnom: Foly, le Roi musical, le Démon des glaces.

Âge: Estimé en centaines d’années.

Race: Humaine.

Description Physique:

Quelqu’un d’assez grand pour un être humain, dont la taille pourrait sensiblement approchée des deux mètres de haut pour une largeur respectable. On pourrait décrire cet être comme quelqu’un d’assez fin, malgré une musculature bien présente et même -pour dire vrai- imposante. On peut voire en lui tout ce qui ferait de lui un être humain et non un membre d’une autre espèce, ne présentant pas d’excentricité telle qu’une queue de singe ou un troisième œil. Il pourrait être reconnaissable de loin du fait de sa longue chevelure d’une couleur grise avec des reflets violets, soyeuse, n’évoquant pas réellement celle d’un guerrier et étant même désavantageuse pour le bonhomme lors des combats.

Pour les vêtements, il porte une tenue typique d’une époque révolue, permettant de situer un peu en quelle ère il a vécu. Cette tenue est en réalité une tenue de combattant dans des contrées éloignées et froides comme on en trouve souvent sur terre et est par ce fait résistante, tenant en même temps chaud en prenant la température du corps –et donc, ne gêne pas non plus en cas de grande chaleur-. Et pour achever cette tenue de combattant des neiges, on peut y rajouter une capuche assez longue, arrivant au niveau des yeux lorsqu’elle est mise, pour se protéger d’éventuel résidu aérien, utile dans les cas de tempête en tout genre, et aussi pour donner un air mystérieux qu’on ne peut refuser au mort.

Pour les détails, on pourrait décrire son visage comme doux, voire même enfantin, cachant bien ce qu’il a été et ce qu’il est. Visage calme à la peau blanche, légèrement jaune, il ne semble pas présenter d’imperfection à ce niveau là, un petit nez remonté donnant une impression de naïveté charmante pour accompagner son regard étant de la même couleur que ses cheveux, avec le même contrasté et des reflets métalliques, donnant une profondeur à ses prunelles et une impression de puissance qui est encore accentuée par ses expressions faciales, souvent froides ou bien sévères. Même si entre nous, la gentillesse lui donne des airs d’homme ayant du bon en lui ou même d’homme séduisant.

Description Mentale:

Foly est tout d’abord quelqu’un désirant garder un certain anonymat envers le monde et même tout l’univers, étant sujet à une paranoïa certaine et étant par ce fait assez distant et froid avec les gens. Il condamne souvent les gens éprouvant des sentiments positifs envers d’autres, pensant qu’ils finiront trahis à cause de cette naïveté. Il est extrêmement méfiant et son comportement se rapproche plus du chasseur qu’un homme civilisé. On peut souvent le voire inspecter par tout où son regard peut se poser, montrant son côté inquiet et prudent. Excellent allié de ce fait, il avoue qu’une aide peut souvent être utile ou intéressante à donner, à condition qu’une distance soit gardée entre les deux parties. Personnage solitaire ayant tendance à s’isoler, méditant par l’effort et aura tendance à éviter de rester à une même place, en même temps pour éviter d’être facilement trouvable mais aussi, car il a souvent des cibles, des gibiers et des défis. Un côté malsain s’est ainsi installé en lui, d’abord chasseur solitaire, en Enfer, il prendra tout et n’importe quoi pour cible même si ce côté barbare disparaitra un peu avec le temps.

Lorsqu'on commence à le connaitre, on peut le décrire comme un être rempli de haine et de frustration, se noyant lui-même dans sa tristesse et ne voulant pas réellement atteindre un quelconque bonheur, ou plutôt, pensant à sa "mission" avant lui-même. Ainsi, il se montre comme quelqu'un de noble avec un sens du devoir digne d'un homme d'armée et des désirs de revanche. Il a un caractère assez combattif, même s'il le cache par une multitude de stratagème et peut même s'énerver avec facilité si on trouve les mots justes. Il adore se battre, voyant là un moyen de garder la forme, le moral, de rendre une chasse intéressante mais aussi pour pouvoir calculer sa propre puissance, pour voire s'il est en mesure d'exécuter ses plans et constater quelque fois une évolution de ses pouvoirs qu'il considère encore comme naissance.

Histoire:

~ Introduction ~

Il y a quelque siècle, sur une planète nommée Terre, il existait un homme nommé Tinadrieriand, né dans les régions enneigées et portant un héritage tout particulier, un héritage lourd qui allait choisir son destin à sa place. Il était le fils d’un homme qui fut connu comme étant le démon des glaces, surnom qu’il héritera d’ailleurs également. Cet homme d’une force remarquable qu’on disait capable de la plus noire des magies, et qui avait fini par périr avec l’âge, avait laissé derrière lui un fils ayant atteint l’âge mûr, apte à survivre même dans un terrain aussi hostile que celui où ils habitaient. Les gens n’étaient pas beaucoup dans un lieu comme celui-ci, se réunissant en petit village et tentant de survivre sur des terres infertiles, fallait-il qu’un dieu pervers leur fasse subir la présence d’un prédateur dont le règne allait duré par delà sa mort grâce à un fils qui aurait pu s’avérer plus terrifiant encore.

Tinadrieriand avait ainsi soumis les populations locales sous une même bannière. Sa puissance devenue légendaire, tout comme sa folie, l’humain devenait un dieu, le roi devenait un monstre de comtes pour enfants. Il n’était certainement pas aussi terrifiant que dans les légendes inventées par la populace, celle-ci exagérant les choses, lui donnant des pouvoirs qu’il n’avait pas, lui donnant une apparence féroce digne du diable, disant de lui qu’il était un mangeur d’enfant féroce alors que s’il s’était livré au cannibalisme, ce n’était simplement que dans un but de survie dans les contrées glaciales, même s’il fallait l’avouer, le goût de l’humain lui plaisait.

Son surnom de Roi musical ne venu qu’après son arrivée au trône, lorsqu’il commençait à s’approcher de la population pour leur montrer le vrai visage de leur fameux dieu, ceux-ci commencèrent même à apprécier ce tyran, même si ces périodes étaient rares. Il avait éliminé les guerres entre les petits villages par son unification et il avait instauré une paix certaine, même si ce fut par la violence et la peur. Il avait approché les enfants qui le craignaient, leur apprenant ce que son père lui avait apprit à côté de la chasse, le chant. Ce chant royal était clair et beau, loin de cette voix pleine de cruauté et de froideur qu’il avait à l’habitude. Quelque fois, on entendait son champ résonnant dans son palais qu’il habitait que rarement, ayant gardé ses habitudes de chasseur, souvent loin du peuple unifié. Lorsqu’il arrivait sur place, il ne manquait pas de signaler sa présence, et peu à peu, le peuple commençait à avoir peur à nouveau, le voyant sacrifier des vies pour arroser les champs de sang pour les rendre fertile. Il avait aussi prit plaisir à installer des jeux barbares où beaucoup mourraient, prétendant faire là honneur aux dieux auxquels son peuple croyait mais n’y voyant là qu’une excuse pour faire couler le sang. Bien qu’il avait permis aux gens des contrées glaciales de survivre, il leur avait fait payer un lourd tribu qui augmentait encore et encore, au fil que les années passaient. Il était jeune en arrivant au pouvoir, et ses victimes pouvaient le voire grandir, devenant d’avantage puissant et montrant de plus en plus d’envie de meurtre, enlevant même les jeunes filles pour assouvir les nouveaux désirs qui apparaissaient avec l’âge. Il fallait bien se le dire, il devenait certainement trop dangereux. Pour arranger ce problème, on chargea le seul homme pouvant l’approcher, peut-être le seul digne d’être considéré comme un espoir.

Haosh était un peu prêt aussi âgé que Tinadrieriand, quoique légèrement plus vieux. Il avait été chasseur, tout comme lui, mais tout en restant fidèle à son village. En devenant fort et en aidant beaucoup le peuple unifié, le roi lui avait donné le titre de Régent lors de ses nombreuses absences. Il était fort et noble, il était le genre de roi dont on rêve et ce titre allait être sa récompense, car les dieux lui avaient donnés une quête, abattre le souverain. Le problème était la différence de force, souvent des groupes rebelles apparaissaient, et Tinadrieriand parvenait à en venir à bout seul. Il avait prouvé que sa force physique était inégalable, il avait prouvé qu’il était bien le successeur de son père par sa magie. Cette bataille n’était pas le genre de bataille qu’on pouvait espérer gagner d’une manière digne. Le nombre ne comptait pas, il fallait s’y prendre autrement et même si ce fut avec dégout, Haosh savait comment il allait procédé. Souvent, lorsque le roi était là, il organisait des chasses pour voire lesquels de ses guerriers étaient les plus valeureux, les plus faibles mourant par les sacrifices et les jeux. Parmi les participants, Haosh s’était montré, surprenant le peuple tout comme le seul qui était supérieur à lui, et il fit la chasse comme les autres, « accompagnant » le roi discrètement. Il put le voire utiliser une étrange technique, utilisant son harpon comme personne et l’usant même d’une manière non adaptée. Le roi Tinadrieriand n’utilisait pas le harpon pour percer, il ne le jetait que très rarement sur ses cibles, mais il tranchait avec. Cela rendait la tâche plus difficile pour le régent, celui-ci voulant l’attaquer lorsqu’il serait désarmé, cela constituant la seule chance à ses yeux. Et le moment venu, lorsque le démon des glaces combattu un monstre marin d’une taille phénoménale, un combat court mais intense, un coup de queue dorsale désarmant le tyran, le harpon glissant sur la glace jusqu’aux pieds de Haosh, comme une invitation, mais celui-ci était subjugué face à la puissance mortelle de celui qui se battait, comprenant pourquoi il était craint. Pour la première fois de sa vie, il sentait sa vie en danger, il sentait une aura glaciale arrivant jusqu’à lui, et il pouvait deviner que cela était dû à la simple colère de celui qu’il devait tué. Il parvenu à prendre l’arme au sol, croyant que le monstre aurait eu raison de la terreur de son peuple, mais il vu Tinadrieriand lui trancher la gorge d’un simple revers de main, le laissant dans un moment de doute et de peur, se demandant si le simple fait de le désarmé serait suffisant, mais malgré cela, il avançait doucement.

Tinadrieriand voyait le sang jaillir du corps de la bête, levant les bras et le visage, souriant un peu, fatigué par ce combat et commençant un chant macabre pour se féliciter lui-même. Il fermait les yeux pour savourer l’instant, léchant le sang qu’il avait sur le visage et baissa son regard sur la bête, jurant sur son âme que ce n’était pas aujourd’hui qu’on allait parvenir à le vaincre. A cet instant précis, il sentit son corps se déchirer, voyant une tête de harpon lui traversant la poitrine. Il balbutia un peu, touchant le métal et regardant le sang sur ses doigts, tournant vivement la tête vers Haosh qui était comme pétrifié face à son action et voyant les derniers instants du Roi, s’écroulant durement au sol, le froid ambiant lui permettant de survivre un peu plus longtemps, diminuant l’intensité de l’hémorragie, lui offrant donc une morte longue, son sang se mélangeant à présent à celui du monstre marin décapité prêt de lui.

~ Chapitre I - Descente en Enfer ~

Il pouvait sentir un cœur battre dans sa poitrine, il pouvait encore voire ce qu’il se passait autour de lui, il pouvait encore entendre bien que les battements de son propre tambour lui cachait beaucoup de bruit extérieur, il pouvait parler bien qu’il sentait son souffle lentement diminuer et il pensait pouvoir encore bouger. Il voyait son adversaire, vainqueur, face à lui, s’efforçant de garder les yeux ouverts, comme s’il croyait que cela lui suffirait pour survivre, fermer les yeux signifiant d’avouer sa défaite. Il pouvait entendre cet homme debout, cet homme essayant de se justifier, dont la peur se faisait entendre dans la voix, cette voix diminuant doucement, le tyran se demandant si c’était Haosh qui perdait le courage de parler ou bien, ses oreilles qui faiblissaient. Tinadrieriand tendait doucement la main vers son assassin, tentant de bouger les lèvres pour sortir quelque mot, mais sa mâchoire se serrait elle-même sous l’effet de la douleur qui brulait dans sa poitrine, son bras le pesant et finissant par s’échouer au sol, sa vue s’assombrissant malgré ses efforts et il se retrouva dans un noir complet, les yeux grand ouverts. Il ne comprenait pas ce qui se passait, il sentait son âme sortir, soufflant une dernière fois et à cet instant, il avait l’impression qu’il pouvait tout voire, tout comprendre, comme si sa conscience le poussait à l’humanité pour la fin de sa vie, pour lui faire connaître des regrets et de la tristesse, au moment où il était sûr de ne rien pouvoir réparer, le laissant stupéfait face à sa cruauté, autant de la sienne que celle de l’homme qui l’avait frappé lâchement dans le dos, le seul être auquel il aurait pu accorder un brin de confiance et il sentait une petite larme monter, comme un enfant pleurant à cause d’un caprice. Il avait l’impression d’être dans un rêve, perdant doucement le touché, ne sentant plus le sol et les quelques battements de cœur, les derniers, se faisant entendre à ses oreilles avant de s’éteindre. Il ne comprenait pas, était-il mort ? Dans ce noir complet, il se sentait paniquer, il se sentait incroyablement seul mais peu à peu, sa vue lui revenait, voyant des nuages étranges et son dos sentant un léger appui, surement le propre poids de l’homme sur une route.

Il tourna la tête sur le côté, voyant un horizon qui lui semblait infini, et il s’efforçait à se redresser, ouvrant doucement le haut de sa tenue pour exposer sa poitrine, voyant un trou qui s’était refermé dans une immonde cicatrice, lui prouvant qu’il avait bien été transpercer. Il se sentait incroyablement mal, ne sentant plus son cœur battre et ne comprenant rien à sa situation, entrant dans une sorte de transe où tout s’embrouiller dans sa tête pour chercher une logique, oubliant même l’humanité qui l’avait envahi aux derniers instants de sa vie. Mais tout s’achevant, sa peur et son incompréhension, quand une voix l’interloqua comme l’aurait n’importe quelle autre, le forçant à tourner la tête et le laissant dans un second questionnement.

« - Qu’est-ce que … C’est ? (Tinadrieriand)
- Non mais c’est bon là, tu peux pas avancer? Comme les autres, allez ! ( ??? ) »

Un petit nuage, qui avait l’air tout mou et duveteux, face à lui, semblant s’énerver vu le ton de sa voix. Le tyran recula de quelque pat, puis se cogna dans un autre nuage qui dû se retourner pour l’insulter, le laissant dans un sentiment d’incompréhension… Il commença par souffler, et puis, se tenu bien droit, le torse à l’air, enlevant la capuche qu’il avait sur la tête pour bien voire ce monde autour de lui. Il ne comprenait pas grand-chose, mais en suivant la file du regard, il savait que la réponse se trouvait dans cet espèce de poste frontière où les nuages s’enfonçaient. Dans un premier temps, il essaya de gagner des places, dépassant et bousculant les petits êtres blancs, les entendant parler et devinant qu’ils devaient être des âmes, le forçant à froncer les sourcils en se sentant de plus en plus perdu malgré qu’il avançait sur une route dès plus simple, avant de voire enfin un humanoïde avec des jambes, des bras, une tenue de fonctionnaire, lui disant de retourner dans la file. Tinadrieriand s’énervant eu pour la seconde fois de sa « journée » une humiliation, se faisant écraser d’abord par le fonctionnaire, puis renvoyer dans les rangs qu’il suivit par après, docilement, même si ce n’était pas de bon cœur. Après des temps qui lui semblaient interminables, il finissait face à un colosse, derrière un bureau, qui se pencha sur un papier semblant plein d’information et grimaça en voyant l’humain qui était ridiculement petit.

« - Et bien, tu aurais pu être un bon roi et rattraper tes erreurs mais tu es passé à côté de ta chambre. C’est regrettable… Enfer ! (Roi Enma) »

Tinadrieriand plissa les sourcils, n’aimant pas le choix et il eut même un petit rire, montrant le géant du doigt et puis, il lui adressa la parole d’une façon arrogante, étant sûr de sa supériorité, ayant déjà abattu des géants dans sa vie et pensant faire de même avec celui qui lui avait désigner une place qu’il ne considérait pas comme la sienne.

« - Tsh. Pourquoi pas au Paradis ? J’ai unifié mon peuple ! (Tinadrieriand)
- … Avec de la violence inutile, que tu as perpétué même après. (Roi Enma)
- Si je ne peux pas aller au Paradis, je n’ai pas un… troisième choix ? (Tinadrieriand)
- Tu aurais pu aller voire le maître Kaio mais tu me sembles un peu faible… Crois moi, l’Enfer est la meilleure des solutions pour toi, Tinadrieriand. (Roi Enma)
- Quoi ? Moi, faible ? Je ne sais pas qui tu es, mais laisse moi te dire que tes dernières paroles furent stupides ! (Tinadrieriand) »

Le tyran s’éleva dans les airs d’un bond, son pied arrivant sur le bord du bureau du Roi Enma, se mettant en garde et concentrant son énergie dans le tranchant de la main, pour utiliser la technique qu’il avait utilisé pour décapiter le monstre marin qu’il avait tué avec sa propre mort. Il n’eut pas le temps de lancer l’attaque, le colosse le prenant de vitesse et le mettant K.O. en un seul coup. On vit ainsi celui qu’on nomma le démon des glaces s’échouer au sol, et se faire trainer avant d’être lancé en Enfer à travers les nuages, comme un déchet. Le corps tombait donc dans le vide, prenant de la vitesse et sa petite auréole autour de la tête était bien visible, dans la pénombre de ce lieu si chaud, ce monde d’ombre et de flamme, et Tinadrieriand disparut à nouveau, plongeant dans un point d’eau qu’il y avait, le contact avec le liquide brulant le réveillant et le forçant à s’agiter pour sortir, lâchant un hurlement de douleur. Et quelques secondes après, il était dehors, soufflant sur ses bras rougis par la chaleur. Par après, il admira le lieu où il était, serra le poing en se rappelant du Roi Enma qui l’avait envoyé ici et une voix le fit sortir de ses pensées, ou plutôt un hurlement de haine, un hurlement sauvage et l’humain lança sa main en arrière, une fine ligne brillante sur le tranchant, donnant des impressions de métal, tranchant l’individu derrière lui qu’il regarda s’effondrer, un être mince, pourvu de cornes, un démon faiblard, ce qui était facile à deviner. Le tyran eut un petit rire même si c’était la première fois qu’il venait un être infernal, puis commença à chanter et il entendu quelque seconde plus tard plusieurs hurlements de haine, plusieurs hurlements sauvages et il vu ainsi des démons du même genre apparaître un peu partout autour de lui, le forçant à la fuite. Et il trouva refuge dans une petite grotte, une fissure dans une falaise, où il prenait les démons le pourchassant, un par un, les égorgeant et se sentant fière à chaque ennemi au sol, même s’il ne se doutait pas qu’il s’attaquait à de la vermine, des moins que rien. Et il finit par sortir, ne voulant pas s’enfoncer dans la fissure où il s’était caché et trouvant que les cadavres se faisaient trop nombreux. Il recommença à courir, serrant les dents en voyant qu’il y avait autant de ces monstres à ses trousses et il fut arrêter par un puissant courant d’air, un courant d’air frais, surprenant dans toute cette chaleur, se tournant et voyant ainsi un immense mur de glace, puis des explosions derrière, voyant les démons geler un par un. Il leva ainsi les yeux, voyant son sauveur, un être à la carrure imposante, les cheveux de la même couleur que les siens, tout comme ses yeux, mais un âge plus avancé au niveau de l’apparence, une barbe grise étant visible.

Les deux semblables finissaient donc par se réunir, le plus vieux faisant un bond pour descendre et aller à la rencontre du plus jeune. Il le sonda du regard et puis, eut un petit rire, très bref et sec, suivit d’un sourire plutôt chaleureux, même si c’était surement un démon également. Il lui tendu la main, Tinadrieriand hésitant avant de la serrer, se disant qu’il pouvait accorder ça à celui qui l’avait aidé et il se vu éjecté contre le mur de glace, avant de se faire attraper à la gorge et se faire étrangler. Son sauveur haussant un sourcil, bougeant la main qu’il utilisait pour l’étrangler pour lui faire pivoter la tête et l’inspecter.

« - Bienvenu en Enfer, mon enfant. Mais surement as-tu besoin de quelques conseils ? ( ??? ) »

Il le lâcha, le tyran tombant à genoux et se tenant la gorge, reprenant sa respiration difficilement, essayant le filet de bave qui avait coulé de sa bouche pendant la manœuvre et il leva les yeux vers l’ancêtre, plissant les yeux sous l’effet de la colère, se levant brutalement, lançant son poing vers son visage et se voyant arrêter avec un doigt, augmentant sa frustration mais il ne bougea pas pour autant pour tenter une autre attaque, semblant plutôt réfléchir à un plan plus subtil pour se venger de celui qui semblait avoir battu ses poursuivants juste pour les remplacer.

« - Tout d’abord, peut-être éviter de faire confiance. Secondement, peut-être s’entrainer avant de s’attaquer à plus fort que soit ?! ( ??? ) »

Et Tinadrieriand revola, hurlant de frustration et tentant de se rattraper à quelque chose qu’il pouvait avoir sous la main, et s’écrasa au sommet de la falaise, son partenaire de discussion allant le rejoindre encore d’un bond, avec une vitesse fabuleuse, faisant qu’aux yeux du jeune, il avait littéralement disparu. Cette force dans les jambes, Tinadrieriand ne l’avait pas, et il se croyait le plus puissant avant sa mort, et à plusieurs reprises, il avait enchainé les défaites. L’Enfer devait être un cauchemar, c’était effectivement le cas, mais il se redressait tranquillement, partant de son côté, surement pour aller s’entrainer, face au sourire rieur de ce barbu qui le suivait de plus ou moins loin. Pendant la première semaine, il l’aida de temps en temps, comme pour tenter un contact, mais cela ne fit rien. A la seconde, le vieux avait disparu et notre cher ami se retrouva seul face à des ennemis plus forts que lui, il parvenait à « survivre » dans ce monde rempli de mort et de démon, se faisant tout de même bien amoché, au point de regretter le départ du seul qui semblait lui avoir montré une quelconque gentillesse. Cela dura peut être quelque mois, où il était seul et commençait à avoir des réflexes, parvenant à savoir quelles zones éviter, et se procurant même des armes, les trouvant ainsi sur le sol, prêts de corps de gens qui avaient été aussi face à quelque chose de plus fort. C’était une période vraiment intéressante, où il apprenait à nouveau de se battre, accumulant des frustrations en se faisant battre par moment, parvenant toujours à fuir. Et ainsi, il s’améliorait, retrouvant doucement les réflexes de chasseur qu’il avait pu perdre en devenant roi, apprenant à s’adapter sur un terrain qui était bien différent que les contrées gelées et commençant à améliorer les techniques magiques qu’il utilisait déjà de son vivant, ce qui se contentaient du Oboe et un souffle glacial, les deux petites choses qui lui permettaient de survivre, peut être.

Il avait gardé sa tenue, bien que désagrégée par les combats, et il voyait bien que sa puissance physique augmentait, tout comme sa magie. Il avait ainsi eu une étrange découverte, une espèce de sixième sens, comme s’il sentait le danger, pouvant deviner la puissance d’un adversaire, il ne savait pas s’il le devinait à l’odeur ou à la vue, mais quelque chose changeait en lui, visible par une légère aura qu’il voyait dès fois autour de sa main quand il était sujet de stress, comme si son âme se synchronisait avec celui d’un ennemi, s’adaptant à celui-ci, peut-être de l’adrénaline, ce sixième sens lui permettant d’en produire davantage ? Il ne le savait pas, il se posait quelque fois la question, espérant le comprendre pour mieux utiliser cette force qui lui apparaissait. Et ce sixième sens, il se focalisa dessus, parvenant ainsi à l’utiliser à comme il le désirait, parvenant ainsi à deviner les présences et la force physique d’un adversaire et même de loin, il sentait une personne. Peu à peu, il se décida à la suivre, et il s’approchait des zones dangereuses qu’il avait découverte au début de son aventure dans les enfers. Au début, il fallait avouer qu’il avait peur, se surprenant à nouveau lui-même, quand il repensait à cette personne arrogante qu’il était sur la glace, et là, il hésitait presque à aller combattre. Mais il avançait tout de même, combattant cette petite voix qui lui disait que c’était dangereux, voire même suicidaire. Il ne savait pas si cela était du courage, du désespoir qui pourrait être nommé suicide ou bien, juste du bon sens, une chose logique à faire qui devait se finir bien pour lui.

Il trouva des démons, peu nombreux, les abattant facilement, ceux-ci étant d’un faible niveau, peut-être cela expliquant leur sous-nombre et plus il avançait, plus ils étaient rares et il se demandait ce qu’il faisait ici. Et pour finir, il voyait une femme de grande taille, tournant sur elle-même et s’approchant doucement, comme une fleur élégante se posant, portée par le vent. Et Tinadrieriand cria de frustration et de surprise en la voyant exploser, ou plutôt éclore dans le premier sens du terme pour faire jaillir un liquide noir qu’il trouva dégueulasse, dont il râla quelques secondes sur l’apparence et l’odeur de la chose qui s’éleva dans les airs, prenant une nouvelle forme, un dragon d’une taille respectable, dans le sens qu’il ne dépassait pas deux fois le palais qu’il avait eu de son vivant. Une seule chose à faire : Souffler. On vu ainsi un nuage de vapeur se dégager, dû au souffle glacial de l’ancien tyran et de la chaleur ambiante, l’humain soufflant de plus en plus fort, rougissant sous l’effet et qui parvenu à la fin par geler légèrement ce qui restait de liquide noir, pour l’empêcher d’achever la transformation de la bête qui s’en trouva en partie handicapé, une aile et une patte arrière en moins, bête hurlant à son tour de frustration et le combat commençant, les deux parties chargeant l’une l’autre, montrant leur arme, d’un côté la lame usée de Tinadrieriand, de l’autre, des griffes et des crocs de la femme change-forme. La vitesse que le plus petit des combattant avait utilisé au début pour fuir, il su la mettre à profiter pour esquiver les coups, glisser entre les jambes et tenter des coups qui furent évité également, malgré la masse, par le dragon. Le combat était rapide et intense, même si les adversaires avaient du mal à se toucher, le garçon désavantagé par son manque de force et se retrouvant le torse à moitié à l’air, son haut étant déchiré par une tentative de morsure. Le dragon quant à lui collectionnait les blessures ouvertes, pas assez pour le faire tomber mais assez pour le gêner et le faire ralentir. Un Oboe, ce coup tranchant, aida l’humain à prendre l’avantage, lui tranchant cette unique aile qui servait jusqu’à l’heure à la protection, lâchant un petit rire cruel à cette petite bête s’agitant dans tout les sens avec son épée rouillée.

Après quelque provocation bien placée, le dragon chargea à nouveau, se jetant sur l’ennemi avec sa seule patte et Tinadrieriand tenta la même chose, chargeant et hurlant de même, son aura froide, cette aura blanche qui l’entourait habituellement se développant brutalement, pas d’une manière extraordinaire mais assez pour créer une surprise. Il feinta un bond, et se laissa après glisser au sol, soit le contraire opposé. Levant sa lame, il ouvrit le ventre du monstre, ou plutôt, celui qui avait l’apparence la plus hideuse. On vu des tripes tomber au sol, une blessure se renfermant assez rapidement et puis, une brume blanche se répandant sur le terrain, gelant les entrailles et remontant, de nouveau le souffle glacial. Gelé de l’intérieur, peut-être déjà mort, le dragon vu sa tête tomber, celle-ci se brisant au sol comme du verre et l’humain eut un rire cruel, le rire habituel, suivi d’un chant, même si son état également était mauvais. Et sa victoire était certainement assurée, gelé de l’intérieur, décapité, il était dur de se relever après de telle blessure. Et c’est ainsi qu’on pu admirer Tinadrieriand se faire applaudir par quelques monstres l’entourant, qu’il n’avait pas senti, peut-être à cause du combat, sans se douter que certaines personnes pouvaient cacher leurs présences. Parmi ces monstres, un être à l’apparence humaine, de grande taille, au corps couvert de cicatrice, une barbe grise, applaudissant avec un sourire sur le visage, amusé ou bien fière, la décision de Tinadrieriand sur ce sujet étant difficile. Il n’accepta pas les félicitations, se demandant à quoi pouvait rimé cette comédie, cette mise en scène, ne se rendant même pas compte qu’il était là à la place d’un de ces gladiateurs qu’il avait envoyé auparavant dans les arènes pour les sacrifices divins. Il était certainement dans la même indignation, ne comprenant pas la joie de ceux qui applaudissaient, se sentant seul dans le seul qu’il aurait pu être aidé, et ne pas finir en sang.

« - Bien… Je pense que tu t’es déjà bien habitué. Maintenant, continuons notre petit jeu ( ??? ) »

Tinadrieriand pesta, serrant les poings sur la lame qu’il avait encore entre les mains, hésitant fortement à attaquer, mais lorsqu’il utilisa son sixième sens pour vérifier la force de ce géant qui se moquait de lui depuis le début, il lâcha son arme, dégouté et effrayé, même s’il le cachait derrière un visage plein de haine, trempé de sueur liée à la fatigue du combat et à la peur de sa découverte. Celui qui venait de lui annonçait les jeux s’avança, levant les mains pour avoir l’attention des démons l’accompagnant et puis, sa main imposante se posa sur l’épaule nue du tyran, se mettant à ses côtés, il fit une annonce que tous pouvaient entendre.

« - Moi, Adwireldan, je vais me charger d’entrainer notre petit ami pour les prochaines épreuves. Pour votre plus grande joie, messieurs. (Adwireldan) »

A l’entende du nom, le regard de Tinadrieriand changea, entendant comme des voix se bousculant dans sa tête qu’il attrapa, la serrant entre ses doigts, une étrange douleur, comme si quelque chose désirait sortir de son crâne. Mais cette main chaleureuse se resserrant sur son épaule le soulagea de toutes ses pensées, l’aidant un peu à souffler et il fut un peu forcé par l’ancien à le suivre, celui-ci marchant à l’avant sur un chemin qui semblait tout tracé, se dirigeant vers le palais devant lequel s’était déroulé le combat. Là-bas, l’ancien tyran fut habillé avec une tenue semblable à la sienne et il lui fut remit une arme, un harpon avec d’étrange motif dessus qui ne lui annonçait rien de bon. Autour de lui, rien de bon non plus, des peintures du vieil homme, le mettant au statut de puissance dans ces lieux. Le vainqueur des jeux était en face de ce trône et de cet homme qui le regardait longuement, lui disant de ne pas bouger, le répétant environ toutes les deux minutes. L’invité était docile, ne bougeant pas dans un premier temps mais après, au bout de la cinquième fois, commença à s’agiter et même s’énerver. Finissant au bout d’un temps indéfini par craquer, commençant à hurler sur son sauveur, l’interrogeant sur le pourquoi du comment, s’embrouillant même et lui posant même des questions complètement hors sujet pour le forcer à agir. Et avec un léger soupir de soulagement, Adwireldan lui avoua son projet, pourquoi l’humain allait passer quelque temps dans ce palais, son nouveau foyer.

« - Et bien, mon enfant, je vais t’entrainer… »

~ Chapitre II - La fin d'une ascension ~

L’entrainement était simple, du moins dans son principe qui était simplement de confronter l’ancien tyran à des ennemis bien plus forts que lui, pour profiter de cette flamme de glace qui brulait en lui lorsqu’il combattait les dragons et les dragons de l’endroit infernal, cette adrénaline qui lui donnait la force de faire des miracles, ou plutôt de montrer un potentiel caché et mal utilisé. Le vieil homme qui l’accompagnait à présent souvent lui montrait ses cibles, lui redonnant l’instinct de chasse et cela poussa notre jeune Tinadrieriand a visité l’Enfer, allant dans des endroits hideux, lui montrant que son imagination pouvait être facilement dépassé dans ce lieu de mort. A force de courir, à force de tuer, il en perdait ses repaires, se rendant compte que c’était bien le seul moyen qu’il avait pour survivre, mais également le seul point commun entre celui qu’il était et celui qu’il avait été dans les contrées gelées. Et avec la chasse, il grandissait davantage, mais ce n’était pas le bon moyen pour lui, il fallait le présenter à une autre épreuve et pour cela, cet enfoiré de Adwireldan était là, il n’allait pas être l’ennemi mais il avait en sa possession un être apte à réveiller l’humain, à le forcer à l’émotion et aussi, pour lui montrer que l’Enfer lui réservait encore bien des surprises.

Un beau jour où il faisait nuit, il le frappa dans le dos afin de le mettre hors d’état de nuire pendant quelques heures, l’enchainant et le mettant dans un endroit tout de blanc. Lorsque Tinadrieriand rouvrit les yeux, il cru mourir une seconde fois, son cerveau et ses yeux brulant en voyant la pureté de la couleur des murs qui l’entourait, son regard étant habitué à la profondeur de la Ténèbre. Le temps qu’il s’habitue à ce qui n’était pas plus blanc que la neige dans laquelle il avait vécu, Adwireldan méditait, à quelques mètres de lui, attendant enfin d’être remarqué. Il fallut attendre une trentaine de seconde, et enfin, les insultes fusaient, et les explications arrivèrent. Il allait resté là, jusqu’à ce que son âme soit en paix, ce qui était ironique pour quelqu’un qui avait été envoyer dans les flammes. Il n’eut aucun échange, après l’explication, Adwireldan disparaissant par une porte qui disparut une fois refermée. En y repensant, l’endroit était étrange, la pureté de la couleur des murs empêchant de voire les coins et les détails, on avait l’impression qu’il n’y avait pas de porte, ni de fenêtre, on croyait voire à l’infini, aucune ombre sous le pied. Première étape, retrouver la porte. Et il se leva, cherchant les murs, se mettant à courir pendant des heures sans rien toucher, lui faisant connaître une vague de stress. Pour finir, il avoua qu’il devait écouté l’ancien, s’installant sur ce qui devait être le sol, regardant fixement devant lui, fermant les yeux pour retrouver un peu d’obscurité derrière ses paupières. Il commença par le vide dans sa tête, se calmant dans un premier temps et cherchant ce qu’il devait faire, quelque chose qui lui empêcherait de vivre simplement, quelque chose en lui qui pouvait le déranger. Au bout d’un certain temps, à force de chercher dans ses souvenirs, il finissait par entendre une légère mélodie, une voix féminine qui lui rappelait vaguement quelque chose, une simplicité touchante, et des images lui apparurent progressivement. Il voyait une femme berçant un enfant, un homme imposant posant la main sur l’épaule de celle qui devait être sa femme et Tinadrieriand se concentrait davantage pour tenter de voire autre chose, il entendait alors le mari prendre la parole.

« - Tu t’appelleras Tinadrieriand, mon fils. »

A cet instant, le tyran sentit quelque chose dans sa poitrine, une sorte de regret, mélangé à de la frustration. Cette voix, il n’arrivait pas à s’en souvenir, il ne parvenait pas non plus à avoir une image du visage paternel, peut-être car son regard s’était concentré sur un visage qu’il voyait pour la première fois, des traits fins qu’il avait hérité. Et alors qu’il arrivait enfin à avoir une représentation correcte de cette mère qu’il avait pas connu, une autre scène arriva, une scène de combat, où cette forme qu’il n’avait pas deviné dans le premier acte était confronté à un homme envers lequel il exprimait de la haine, Tinadrieriand parvenant également à le haïr sans même le connaître, du moins, sans même se rappeler avoir déjà entendu parler de lui. Le combat était plutôt intense et équilibré, s’achevant sur une technique du père victorieux par après, utilisant une technique dont le nom évoquait quelque chose au tyran qui se réveilla après ce qui avait ressemblé à un long songe. Il se releva, les murs blancs s’écroulant et le libérant dans une arène, il était entouré par les spectateurs, attendant une action de ce dernier, il les regardait en vitesse, balayant la place du regard et acheva sa route sur le seul qui était avec lui sur le sable. Il le reconnaissait, lui, et sa présence ne l’étonna pas plus que ça.

« - On peut enfin régler nos comptes… Ca fait longtemps, Roi Tinadrieriand. ( ??? )
- Tu es Misu, le premier homme que je fis pendre en temps que souverain, pas vrai ? (Tinadrieriand) »

Le combat se déclencha dès que le fameux roi attrapa une épée qu’il avait vu au sol. On entendait les bruits des lames s’entrechoquant, faisant sourire la foule qui voyait là un combat qui semblait équilibré, même si chacun des coups semblait mettre en difficulté l’autre, faisant souvent croire à une tournure décisive de cet échange violent et barbare. A aucun moment le tyran ne remarqua que l’endroit avait été choisi pour lui rappeler les sacrifices qu’il faisait aux dieux, faisant combattre des personnes entre eux jusqu’à la mort. L’ennemi avait également été bien choisi par Adwireldan, de quoi faire remonter des souvenirs à son jeune élève. Il était là, l’admirant depuis un point surélevé du reste des spectateurs, souriant à chaque fois qu’il le voyait se prendre un coup et s’avouant surpris de le voire s’en sortir aussi bien, finissant par se lever dans l’intention de changer la donne.

« - N’aie pas peur, Misu, tu peux te battre à fond ! (Adwireldan) »

Et le combat changea, un jet de sang partant colorer le sable et forçant le roi à plier légèrement l’échine sous l’effet de la douleur et de la surprise. Et cela continua de la même manière, Tinadrieriand courant en rond pour éviter l’affrontement, réfléchissant à un autre moyen et puis, ayant une sorte de flash. Il avait emmené dans un endroit pour se souvenir, et il reconsidérait ce qu’il avait apprit, ses yeux se plissant sous la frustration de cet homme qu’il ne voyait pas, sous la douleur, la tristesse et la joie de s’être découvert une mère, sans comprendre pourquoi on lui avait montré cela et sortant de sa transe en se faisant trancher à l’épaule, renvoyant un coup en arrière et tranchant Misu au torse mais ce ne fut que très légèrement, grâce à l’Oboe… Elle était là la solution, cette technique, celle qu’il avait vu également dans la vision, même si elles n’étaient pas les mêmes en apparence. L’apparence de la technique du père était différente, deux soleils explosant dans une forme rappelant une constellation.

« - L’Oboe est la puissance d’un instant, l’explosion du moment, un souvenir primitif enfoui. (Adwireldan) »

Dans un premier temps, de la surprise, voyant qu’Adwireldan connaissait également la technique et puis, le tyran commençait à comprendre ce qu’il disait et faisait le lien avec les visions qu’on lui avait offertes. Il s’arrêta, prenant son épée et une aura blanche apparut, cette aura qu’on voulait forcé et qui lui permettait de faire des miracles. La lame qu’il tenait s’illumina très légèrement, forçant Misu à s’arrêter pour la préparation à l’interception. Donnant un coup dans le vide, l’énergie de Tinadrieriand fit l’allonge, s’écrasant sous la forme d’une lame d’énergie, s’abattant sur celui qu’il avait déjà tué une fois et provoquant une explosion et laissant apparaître un adversaire amputé d’un bras, haletant, son unique main fumante, ayant visiblement dévié comme il pouvait l’Oboe et il s’écroula par la suite, encore conscient mais se mettant sur le ventre comme si c’était là une consigne dans sa situation. Et le combat s’acheva ainsi, avec des insultes du public voulant voire la mort encore régner sur les lieux, Tinadrieriand, Misu et Adwireldan disparaissant discrètement, humblement, et se réunissant dans le palais de l’ancêtre qui croisa les bras, prenant la parole pendant que le vaincu se faisait recoudre.

« - Et bien voilà. Votre entrainement est simple, à deux, je pense que vous vous dépasserez l’un l’autre et vous pourriez même avoir une force conséquente. (Adwireldan)
- Attendez… Cet homme que j’ai vaincu est l’un de vos élève ! Et vous le traitez ainsi ?! (Tinadrieriand)
- Et je ne fais pas de favoritisme, le plus fort gagne. Dois-je te rappeler où nous sommes, mon enfant ? (Adwireldan)»

Pendant que le blessé se faisait soigner, les deux autres se mirent à l’écart et discutèrent, ou plutôt, le mentor donna son avis sur les compétences de son élève victorieux, croisant les bras comme à son habitude.

« - Tu es fort, je l’accepte, mais tu es incapable de manipuler correctement cette force. (Adwireldan)
- Si, je le peux et je peux même vous le prouvez sur l’instant. (Tinadrieriand)
- Ne sois pas pressé. Mais si tu veux me le prouver, une chose simple. (Adwireldan) »

Adwireldan s’éleva légèrement dans les airs, peut-être à une vingtaine de centimètre du sol et gardant les bras croisés, flottant dans les airs. L’exercice était simple et son élève l’avait déjà vu faire plusieurs fois la chose, sans jamais lui-même essayé, il connaissait cependant les principes. Ainsi, le tyran tenta de s’élever à son tour, montant quelques centimètres avant de se laisser tomber au sol, incapable d’exécuter et arrachant un rire et une gifle à son professeur qui retourna s’occuper de l’autre qui était enfin recousu. Tinadrieriand s’effaça, s’éloignant du palais dans le but très précis de s’entrainer seul, ne sachant pas si cela serait plus efficace que la pensée de son maitre de le faire combattre avec l’autre, mais il voulait surtout faire sentir sa frustration par cette espèce de frustration. Il partit donc dans une direction aléatoire, dans l’idée de trouver un endroit où on n’irait pas le chercher, un endroit qu’il ne connaissait pas encore. Là-bas, il s’entraina à mieux manipuler cette force qu’il possédait, parvenant à contrôler doucement l’Oboe et se limitant à le générer dans ses mains, n’arrivant pas à les lancer ou alors, c’était dans une direction non voulue, où il pouvait se prendre lui-même la déflagration. Il n’eut pas l’idée d’utiliser l’Oboe dans ses mains pour frapper, sachant que cela exploserait simplement et qu’il serait le premier touché. Il lui fallait juste encore quelques temps, ayant parvenu à s’échapper du palais pendant une période de deux ans avant d’être retrouvé par l’autre élève. Il n’eut pas de combat, juste une discussion, sur un sujet qui titillait la curiosité de l’être auquel il manquait un bras.

« - Peux-tu me dire ce qu’il s’était passé la première fois qu’on s’est battu. Tu as changé si brutalement… (Misu) »

Dans un premier temps, il ne voulut pas répondre mais le silence qui régna après la question l’acheva.

« - Je me suis rendu compte que j’étais seul, dans ma vie, même par après… (Tinadrieriand) »

La réaction ne fut pas aussi lente que sa réponse, une main se posant sur son épaule, la serrant un peu et le secouant légèrement comme pour le réveiller, le forçant à regarder Misu et se demandant pourquoi ce geste lui disait qu’il essayait de le consoler. Ce gars là, il l’avait fait pendre pour avoir commis un crime, et ce gars là essayait de le consoler même s’il était parvenu à le nuire dans la mort en le débarrassant d’un membre. Alors que Misu allait répondre, une frappe les emporta tout les deux, les claquant contre un relevé de terrain non loin de là et les forçant à regarder le maitre qui avait suivi le pendu.

« - Comment ça, t’es seul ? Tu es stupide ou quoi ? Comment peux-tu penser ça après tout ce que tu as fais sur Terre ? (Adwireldan) »

C’était quoi là ? De la colère ? Le colosse qui leur servait de mettre avec une immense de sphère sous le bras qu’il déposa au sol, celle-ci s’élevant légèrement une fois lâchée et le maître la tapa de l’intérieur de la main, la faisant raisonner comme si c’était du verre, des images apparaissant dedans, attirant l’attention de tous. On y voyait une femme dans un piteuse état, dans les contrées glaciales, se faisant bruler et le regard du tyran changea, comme pétrifié en croyant deviner ce que ça voulait dire.

« - Ca, c’est la preuve que tu avais encore de la famille là-bas. (Adwireldan)
- … Qui a fait ça ? (Tinadrieriand)
- Tais-toi et regarde bien. (Adwireldan) »

Dans la boule de verre, on put voire alors un être arrogant s’élever prêt du buché, criant à la délivrance, une couronne sur la tête, Haosh, ce qui apportait une réponse au principal concerné. Il se rappelait de cette fille, il faisait parti de celle qu’il avait prit pour assouvir ses plaisirs personnels et le fait qu’elle soit brulé ainsi, et non les autres, voulait tout dire. Il serrait les crocs et les poings, s’enrageant violemment à l’idée, réaction qu’il n’aurait pas eu de son vivant, montrant bien qu’il avait changé. Adwireldan voyait cette rage, et il voulait la contrôler pour permettre à son élève d’avancer, les images étant là juste dans ce but et il désira achever la chose, l’histoire de forcer l’humain à relever son potentiel encore une fois.

« - Félicitations, Tinadrieriand, tu es père, ou du moins… Tu l’étais. (Adwireldan) »

Une violente augmentation de la force physique, incontrôlée mais étant un bon début. L’aura qui entourait Tinadrieriand commença à apparaître, puis explosa, devenant une flamme plutôt impressionnante, un pouvoir qu’il ne contrôlait pas du tout et étant même dangereux pour lui. A cet instant, le maître lança une lance à Misu qu’il la saisit, sachant ce qu’il avait à faire, l’enfonçant dans la poitrine de l’enragé qui fut empalé une seconde fois par celui qui venait de tout lui révélé. Il avait mal, il sentait encore une fois qu’il allait mourir mais cette flamme qui l’entourait empêcher le saignement, gelant légèrement les lances, et pour finir, il ne s’enragea que d’avantage même s’il était censé disparaître dans quelques instants.

« - Maintenant ! (Adwireldan) »

Ils tournèrent leur lance comme une serrure, la flamme entourant le tyran disparaissant alors, en un instant. Les lances furent utilisés comme un lien entre les trois, deux hommes canalisant leur propre énergie dans le troisième qui semblait être une victime. Cela ne dura pas plus qu’une trentaine de seconde, le colosse laissant vers la fin un afflux plus important d’énergie pour achever son plan, faisant hurler de douleur Tinadrieriand qui était totalement à la merci. Une fois les lances retirées, l’humain tomba au sol, le corps fumant et des marques sur tout le corps, ainsi qu’une sorte de tampon sur l’épaule.

« - Bon ben voilà, il est scellé. Ca l’évitera de se faire exploser tout seul. (Adwireldan)
- Et qu’est-ce que nous sommes censés faire à présent, mon maître ? (Misu)
- Et bien moi, je m’en vais. Et toi, tu fais attention à ce qu’il ne meurt pas. (Adwireldan)»

Ainsi choses furent, l’humain se faisant soigner par son coéquipier pendant que les marques qu’il avait sur le corps disparaissait peu à peu, sa peau retrouvant sa couleur d’origine, juste la marque à l’épaule restant. Au total, il resta vingt-six jours dans le coma, se sentant lourd par après et continuant l’entrainement docilement, se disant que s’il tentait de faire encore quelque chose, il allait encore se prendre des lances. S’entrainant avec Misu, il arrivait des moments où ils discutaient et lors d’une discussion, Tinadrieriand ressortit un sujet vieux de plusieurs dizaines d’année, si ce n’était cent ou voire deux cents.

« - As-tu déjà entendu parler d’un certain Maître Kaio ? (Tinadrieriand)
- Oui. Notre maître m’en a parlé alors que tu devais être encore en vie. (Misu)
- … Et qu’est-ce que tu sais dessus ? (Tinadrieriand) »

Misu ne savait pas grand-chose sur cet être, sachant juste qu’il vivait au bout d’une route représentant un énorme serpent, qui passait sur les nuages qui faisaient le toit des Enfers. Cet être était décrit comme incroyablement fort, et il possédait une technique improbable nommée Kaioken. Il ne savait pas comment Adwireldan était au courant de tout ça mais il savait par contre que son camarade n’était pas encore au niveau d’aller voire ce mystique. Où était le problème ? Même si le tyran avait réussi à maitriser parfaitement le Oboe, il ne pouvait toujours pas générer d’attaque continue, pas un rayon, ni même une boule d’énergie correcte. En gros, le tyran se prenait une belle gifle, on lui mettait à nouveau sa faiblesse en avant et même s’il était très fort en puissance, Misu était certainement capable de le vaincre en raison d’une meilleure maitrise. Ainsi, ils s’entrainèrent à deux, chacun tentant d’apprendre un peu de l’autre, l’ancien souverain apprenant doucement à développer une autre technique afin de compenser son manque de maitrise, le Mousou Arienai, qu’il apprit par la suite à son camarade. La technique était simple mais efficace, créant un nouveau point de gravité, Tinadrieriand pouvait se projeter dans les airs et ainsi pouvoir battre un ennemi qui volerait. C’était un peu comme se lancer au bout d’une liane, il fallait juste une bonne synchronisation et cette technique pouvait s’avérer une arme puissante, de quoi compenser ses problèmes pour le vol en tout cas. Il avait ainsi créer plusieurs techniques, dont l’une était concentrée, mais nécessité qu’il possède son harpon, ce qui signifiait que ce n’était pas encore tout à fait parfait.

Et ainsi, ils revinrent au palais, quelques années plus tard, plus fort encore que lorsqu’ils étaient partis. Ils n’avaient pas changés en apparence, et dans leur tête, cela n’avait que très légèrement changer. Leur maître était là, les bras croisés, sur le toit du palais, les attendant tranquillement, et un peu plus loin, un trou dans les nuages, comme un siphon. Adwireldan tourna la tête, souriant d’un air dur à ses deux élèves.

« - A la sortie celui qui peut. Qui pensez-vous être si vous pensez pouvoir sortir d’ici ? »

Un nouveau défi, un combat afin de pouvoir sortir de l’Enfer, un trou dans le toit de cette prison et surement une occasion unique pour Tinadrieriand de revoir la Terre et se venger de celui qui lui avait tout prit de son vivant, Haosh.

Date d'inscription : 23/06/2011

~ Chapitre III - Par-delà les nuages ~

Ce gouffre dans le ciel, cette fissure dans la nue, était quelque chose de tout à fait impressionnant et surréaliste, même pour un lieu comme celui-ci. Les démons qui profitaient de cette vue d’exception ne s’en lassaient pas, se questionnant même sur l’origine de la chose et ignorant pour la plupart ce que cela pouvait être. Pour Adwireldan, c’était tout simplement une sortie qu’il ne comptait pas emprunter, et il ne comptait pas non plus laisser quelqu’un d’autre l’utiliser. Il se laissa d’ailleurs tomber pour arriver au niveau du sol et s’avança doucement vers ses deux élèves qui se mirent en garde, peut-être pensant qu’il y aurait un combat. Misu, lui, n’était pas réellement tenté par la sortie, ayant trouvé sa place ici. Mais par contre, Tinadrieriand brulait d’un tout autre feu. Lui, il voulait sortir, il avait toujours considéré l’Enfer comme un humain l’aurait considéré, comme un lieu hostile, une prison invivable. Même s’il était devenu plus fort, même s’il s’était fait un semblant d’ami et qu’il y avait apprit beaucoup de chose, il faisait passer son envie de vengeance avant son propre bonheur. Il n’était pas cependant assez fou pour défier son ancien maître, commençant à courir sur le côté pour pouvoir l’éviter, ce qui était bien sûr un espoir vain. Il fut d’abord rattraper, puis attraper par le col avant de servir de projectile pour abattre une partie du palais, traversant les murs, chacun d’eux lui fracassant un peu plus le dos. Après son petit voyage, il se redressa durement, attrapant l’arme qu’il avait toujours sur le dos, se penchant un peu pour se cacher parmi les débris et attendant de voire Adwireldan. Il le vu, du moins, la silhouette, à travers l’écran de fumée qu’avait produit sa traversé, et à cette vue, il prononça quelques mots confus, regardant les nuages, comme s’adressant à une entité supérieur et puis, il se redressa, des particules blanches se jetant sur son harpon à toute vitesse pour le faire briller, le rendant alors facilement repérable, un prix à payer pour ce qui allait suivre.

« - Kenri Kokoro ! »

Un jet de lumière traversa le terrain de la bataille, trouant l’écran de fumée, la dissipant par la violence et la vitesse de cette lance de lumière. Adwireldan vu la chose assez facilement, sautant pour l’esquiver et il pu voire ainsi les progrès de son élève. A l’impact, une explosion se fit, une explosion de gel qui allait finir par engloutir une jambe du professeur, le bloquant dans les airs.

« - Musou Arienai ! »

Et l’ancien tyran créa ainsi un point de gravité d’une puissance impressionnante en face de lui, se faisant jeter vers l’avant, ne contrôlant pas vraiment son vol mais allant dans la bonne réaction, vers Adwireldan qui allait finir avec son poing dans le visage, le permettant de se libérer, la puissance du coup brisant la glace qui retenait cet adversaire si valeureux. La glace provoquée par l’explosion ne devait pas être éternelle, heureusement d’ailleurs car le harpon du terrien était emprisonné au cœur même de la montagne formée, inconvénient de cette technique qui nécessitée en plus l’usage de l’arme. Mais le temps n’était pas à ça. Il y avait une sorte d’immense colonne de pierre, qui s’élevait jusqu’au gouffre qui commençait tout doucement à se refermer. Et cette tour, il fallait l’atteindre et la monter, chose que Tinadrieriand entama, sachant qu’il ne pourrait pas utiliser le Musou Arienai pour monter, la technique allant le vider de ces forces qu’il devait conservé, sachant que son professeur allait bientôt revenir. Attraper une pierre après l’autre, devant éviter de tomber sous peine de devoir tout recommencer, et se sentir humilié par les rires de Misu qui ne venait pas l’aider. Ce désir de monter était vraiment étrange, tout comme le trou aérien, surréaliste, son corps réclamant la liberté et son aura blanche apparaissant doucement, prouvant son envie.

Il avait dû réussir à la monter à moitié quand il sentit une main sur sa cheville, la tirant vers le bas, malgré qu’il s’accrochait du mieux qu’il pouvait. Il baissait les yeux pour voire Adwireldan sûr de lui, qui finissait par le détacher de la tour, le lançant au sol sur lequel Tinadrieriand s’écrasa, crachant un peu de sang. Bien sûr, il se redressait, toujours aussi motivé et serrait les poings, hurlant sa colère, cherchant à faire exploser quelque chose en lui, ce qui fut. Une flamme l’entoura à nouveau, grossissant progressivement, puis disparut, et alors apparut des marques sur son corps, le faisant peser davantage, le sceau qui marchait sur lui pour l’empêcher d’aller plus loin que son corps ne lui permettait.

Il crachait un peu de sang au sol, cherchant la force de surmonter cette prison qu’était devenue son corps, se redressant durement et recommençant à hurler, forçant doucement le sceau à s’ouvrir, son corps hurlant à la délivrance. Mais il aurait été trop simple que cela marche, un coup de poing bien placé dans le plexus stoppant l’enthousiasme de l’humain qui eut le souffle coupé. Il fallait vite se reprendre, car les coups s’enchainaient, affaiblissant toujours un peu plus notre héros qui finissait au sol, bien amoché, se redressant pendant la minute qui suivie.

« - Encore debout ? Tu as été bien entrainer… A se demander qui est TON maître ! (Adwireldan) »

Un coup de pied pour fermer le clapet de l’élève, un bon coup à la mâchoire pour l’élever dans les airs, lui qui ne fut jamais capable de voler. Il parvenait à se rependre une fois au sol, prenant un peu de poussière pour l’envoyer dans les yeux de ce barbu, le temps de l’aveugler et de se jeter à la tour. Dans sa charge, il plantait sa main dans la glace de l’iceberg qu’il avait créé, en tirant son harpon qu’il gardait dans sa main ensanglantée. Il courait par après littéralement sur la tour, comme s’il marchait sur un plan horizontal. Il s’élevait, doucement, mais plus rapidement que la première fois, son sceau étant en parti ouvert, il devait en profiter avant que son état ne retourne à la normale. Il jetait alors un regard en bas, pour voir comment allait son adversaire déjà debout, les bras en l’air. En voyant cela, il pensait qu’il lui lancerait une rafale d’énergie, ou bien un rayon, mais il ne voyait qu’une sphère grossissant de plus en plus. La vue de cette boule le motivait donc à courir plus vite, c’était ce qu’on pouvait appeler un instinct de survie, mais bien sûr, la sphère fut lancer bien avant que Tinadrie’ aille atteint le tout haut. L’attaque commença d’abord par pulvériser la base, puis remonta en gobant le reste de la tour, et bientôt notre ancien roi. Celui-ci ne pouvait plus faire grand-chose, mettant juste ses mains vers la sphère quand elle fut trop proche, luttant pour ne pas être manger, sentant ses mains bruler en touchant toute cette énergie. Quelque fois, il sentait de l’énergie sortir de ses mains, provoquant des petites tâches bleues sur le noir et le rouge de ce qu’il retenait, il comprenait que son corps luttait tout seul pour la survie, une sorte de réflexe qu’on ne peut contrôler, et c’était dans ce genre de chose qu’il y avait les attaques qu’il ne maitrisait pas. En y repensant, Tinadrieriand fermait les yeux, se retrouvant à nouveau dans cette salle blanche et infinie, méditant doucement, son corps restant au même endroit pour retenir la sphère grossissante.

« - Mais… Qu’est-ce qu’il fait ? (Adwireldan) »

Dans sa tête, il cherchait le moment où il avait été le plus puissant, revoyant la plupart ces combats et ne voyant aucun où il avait été confronter à un cas pareil. Mais il pouvait sentir les moments où il fut puissant, et c’était ce maximum qu’il chercha et qu’il trouva peu de temps après. Il ouvrit les yeux, il se rappela ce moment où il eut tout comprit, où il pouvait tout voire, juste avant sa mort, un moment unique qu’il n’avait pas pu revivre quand il fut transpercé par les lances. Les marques apparurent sur son corps, preuve physique du sceau, et elles commencèrent à briller, et il serra ses doigts sur la sphère qui commençait à atteindre sa masse critique. Il réfléchissait à cette explosion d’un instant, cette puissance du moment, il sentait son corps à l’agonie, et cette douleur, il pouvait la canaliser, il ne savait pas ce que ça allait donner mais il se laissa remplir par la rage encore une fois, son aura blanche explosant à nouveau et sa force prenant forme, sortant de ses mains sans vraiment prendre de forme et se contentant de repousser la sphère jusqu’à forcer Adwireldan a la prendre en mains pour tenter de la renvoyer à son adversaire. La force de Tinadrieriand prit de l’ampleur, englobant la sphère et son ancien professeur à part, puis se rependit comme une immense vague. Ce n’était pas cela qui allait provoquer sa victoire, c’était le fait que la prison qu’il avait ainsi créer allait faire exploser la sphère, renvoyant ainsi l’attaque à l’envoyeur. Alors qu’il croyait gagner, il vu une lumière intense du coin de l’œil, se prenant un rayon d’énergie qui l’envoya dans le gouffre qu’il y avait dans le ciel, le blessant juste à la limite de le tuer une seconde fois. Il ne savait pas où il était, se retrouvant dans un endroit sombre où il luttait pour garder conscience, et il se sentait attirer de force, finissant par retrouver la vue dans un manoir, dans une chambre où des dessins étranges étaient dessiné sur chaque mur. Il ne savait pas où il était, mais l’air qu’il y avait été frais et agréable, il se jeta à la première fenêtre, l’ouvrant et se faisant limite aveugler par la lumière du Soleil. Il se frotta un peu les yeux, et puis vu au loin d’immense cube de pierre, percés de petite fenêtre. Il n’en revenait pas, et il cherchait son sauveur du regard, ne voyant qu’un petit vieux avec un livre à la main dans une écriture étrange, du moins, pas celle que Tinadrieriand avait connu.

Finissant par sortir, il admira ce monde qu’il n’avait pas connu. Il n’y avait pas de glace au sol, mais bel et bien de l’herbe, et en allant vers les cubes de pierre, il voyait des humains tout à fait normaux, même s’ils se déplaçaient dans des monstres de métal et s’habillaient d’une façon étrange. Lui, il fut complimenté par des groupes de jeune personne, voulant même prendre une photo avec, ne comprenant rien, il se laissa faire et fut ensuite interroger.

« - C’quoi ton nom, mec ? (Jeune #1)
- M… Mec ? … Je me nomme Tinadrieriand. (Tinadrieriand) »

Il su qu’il n’était pas chez lui, du moins, pas sur le bon hémisphère quand il vu le jeune tenter de dire son nom à maintes reprises, suivi de toute sa bande. L’évadé de l’Enfer regarda autour de lui, puis un courant d’air lui écrasa un journal contre la botte, et il regarda, voyant des articles et des dessins, des gribouillis maintenant nommés Art, il crut voire là des lettres, qu’il rassemblait en vitesse dans sa tête. Puis, il regarda le groupe en face de lui, souriant.

« - Au pire, vous pouvez me nommer Foly. (Tinadrieriand)
- Awai ! Ca c’est déjà plus cool, j’aime ! (Jeune #2)»

Et il les regarda partir sans rien dire de plus, chantant et joyeux, un peu stupides… Il les rattrapa cependant, pour leur poser des questions, c’était son tour après tout.

« - Vous ne savez pas où se trouve le Seigneur Haosh ? (Tinadrieriand)
- Le vieux Haosh ? S’il est pas en poussière, c’est qu’il doit être parti dans l’espace. C’est à son goût pour l’instant. (Jeune #2) »

Le tyran regarda autour de lui, voyant une immense affiche avec un vieillard souriant et bienveillant, il n’en croyait pas ses yeux en se rendant compte que ce crouton était son assassin et il se rendait compte que l’endroit avait bien évolué, où plutôt le peuple qu’il avait unifié. Il avait été cependant oublié, peut-être le valait-il mieux. A cette pensée, il pencha la tête et il eut un petit flash, se tournant vivement vers les jeunes, ayant apprit quelque chose de tout à fait surprenant.

« - Dans l’espace ? Il est parti d’où et comment ?! (Tinadrieriand)
- Ben… Avec un vaisseau spatial, un OboeLV6 depuis là bas. (Jeune #3) »

Tinadrieriand ne comprenait pas cette histoire de chiffre et de lettre, mais il supposait que ça devait être comme nommer un navire et il commença sa course vers l’endroit indiqué par ces jeunes gens. Il rentra donc en passant sous la barrière et un soldat voulut l’arrêter, celui-ci ne se faisant que le nez. Après une brève bagarre avec des hommes en arme qui tentaient de l’arrêt, notre ami finissait devant un immense hangar avec une porte dont il ne pouvait pas deviner l’ouverture, donc il l’explosa et vu une immense machine, voyant une porte ouverte, il se jeta dedans et trouva un petit bonhomme à lunette en train de traficoter deux trois fils, fermant le clapet et se redressant satisfait.

« - C’est un vaisseau spatial ? (Tinadrieriand)
- Oui… Hey ! Qu’est-ce que vous faites ici ! (Technicien)
- Dites moi comme on démarre ce truc ou je vous tue ! (Tinadrieriand) »

Menacer l’intrus avec une arme à feu n’était pas une mauvaise idée, dans le sens qu’il ne devinait surement pas ce que c’était, mais tirer dessus d’aussi loin, c’était par contre moins intelligent. Une fois la balle attraper entre les dents, elle fut renvoyer par un souffle givré et traversa le petit homme. Tinadrieriand s’installa donc tout devant, sur un siège, supposant que cela devait être l’emplacement du pilote et il appuya sur le bonhomme souriant qu’il y avait sur l’écran prêt de lui.

« - Bonjour, vous êtes prêt pour un voyage super cool, super fun, super délire ?! (Vaisseau)
- … Oui. On sort d’ici et on va le plus loin possible dans l’espace. (Tinadrieriand) »

Le vaisseau devait d’abord être emmené dans une station de lancement, et le lançait comme ça dans le hangar n’était pas une excellente idée. Les flammes du réacteur provoquèrent une explosion qui fit sortir la machine du bâtiment… Ou qui vira le bâtiment. Cela s’élevait doucement dans les airs et voyant des gens le visant par la fenêtre du cockpit…

« -… Plus vite ! Plus vite ! (Tinadrieriand)
- Vitesse maximum monsieur ? (Vaisseau) »

Les hurlements de frustration et de colère de cet homme primitif venant d’une ère passée durent comporter quelques mots corrects pour que la machine comprenne un « Oui » et ils furent propulser à toute vitesse dans les airs, disparaissant rapidement des regards et partant dans le vide spatial, provoquant une peur chez Tinadrieriand qui n’avait jamais eu l’idée d’un endroit si grand que l’univers, il avait l’impression de plonger au fond de l’océan, et avait également l’impression de se noyer. Alors il prit place, admirant les astres prêt desquels il passait, le cœur serré.

« - Prévoir un retour, monsieur ? (Vaisseau)
- Non. (Tinadrieriand)
- Un peu de musique pour le voyage, monsieur ? (Vaisseau) »

Techniques:

Oboe : Deux boules d'énergie qui sont lancées séparément mais qui finiront généralement par exploser l'une contre l'autre, l'une attirant l'autre plus ou moins fortement selon les désirs de l'utilisateur du Oboe. La puissance de la technique réside dans l'explosion des deux sphères qui, sinon, ne sont pas réellement dangereuses.
Souffle glaciale : Tinadrieriand gèle sa cible avec un souffle extrêmement froid, l'effet s'accumulant si la technique est utilisée plusieurs fois.
Kugutsu : Technique la plus étrange de l'humain, elle consiste à lui offrir un contrôle presque infini de ses cheveux, les transformant ainsi en arme qu'il peut gonfler d'énergie s'il le désire ou encore allonger, même si ce n'est que pour un court instant.

-Puissantes: (3X/RP)
Mousou Arienai : Le Mousou Arienai n'a pas de réel but offensif, créant simplement un nouveau point de graviter dont les effets peuvent être divers. Il peut par exemple troubler un adversaire et cela est d'avantage gênant que principalement, l'humain s'en sert pour soulever les poussières et débris environnants pour se créer un camouflage, celui se retrouvant dans l'influence du Mousou Arienai ne sachant plus où est le haut, le bas, et toutes ses sortes de chose. La seconde application qu'en fait Foly est plus défensive, cette technique étant utile pour dévier un projectile.
Funzen Gogyou : Il s'agit ici d'une simple manipulation de l'énergie de l'utilisateur de la technique, la faisant tournoyer autour de lui et provoquant ainsi une tornade dont les vents tranchant posent déjà un premier problème. Par après, un second problème peut arriver, cela dépendant de l'environnement où la technique est utilisée.
Kenri Kokoro : Après une courte prière, Tinadrieriand bombarde son harpon d'énergie et lui donne l'apparence d'une lance blanche beaucoup plus grande d'où émane une énergie glaciale. L'explosion provoquée par l'impact de la lance contre un quelconque objet a pour particularité de geler la zone touchée. L'inconvénient de cette technique réside d'en la nécessité d'avoir la lance pour l'exécuter.
Oboe tranchant : Forme brute de la technique, celle-ci se contente de concentrer l'énergie sur le tranchant de la main ou bien du harpon, un coup pouvant ensuite être donné, donnant naissance à une lame d'énergie pouvant être projeté si besoin est.

- Puissantes spéciales: (6X/RP)
Coups gelés : Créant une couche de glace sur ses bras et ses jambes, Tinafrieriand voit la force de ses coups augmenter. [Augmentation d'un quart du niveau de base pendant deux tours.]
Kami Rin : Inori Heizen : Après une courte prière plutôt mélodique, l'aura de l'humain prend une forme de cristal de glace et se prolonge jusqu'à une cible, la bloquant, ou plutôt la conservant dans le moment où elle était. [Bloque une cible pendant deux tours, un seul si celle-ci a 5 niveaux de plus que Foly.]

-Ultime: (1X/RP)
Naki Uragirimono : Cette technique est l'incarnation la plus brutale de la puissance de Tinadrieriand. Il s'agit juste de libérer le maximum d'énergie que son corps puisse supporter et créer une immense vague d'énergie pure. La technique écrase en réalité une immense zone, prenant la forme d'un Tsunami, et broie simplement l'adversaire, la zone touchée étant là pour éviter que ce dernier puisse éviter facilement l'attaque ou éventuellement toucher d'autres ennemis.

Transformations:

Sceau partiellement brisé : Les traits de la marque sur l'épaule de Foly s'écarte un peu et de nombreux tatouages apparaissent sur son corps, son aura augmente légèrement et devient plus froide, pouvant par exemple geler l'eau qu'elle touche. En résulte une augmentation de toutes ses capacités physiques. [Augmentation du niveau de base de 2.]

Sceau brisé : Les traits de la marque qu'il possédait sur l'épaule sont maintenant sur l'intérieur de ses mains, de ses pieds, au niveau de la nuque et du plexus. Les flammes sont légèrement plus grosses et sa peau devient complètement grise, un gris foncé. La pupille de ses yeux devient pareille que celle des chats et ses canines se développés un peu, son iris devenant plus clair. Son aura devient plus froide et gèle plus facilement les liquides, mais surtout augmente beaucoup plus ses capacités physiques que le précédent stade [Augmentation du niveau de base de 6.]

Évolution : La peau devient aussi sombre que les flammes, pour donner un ensemble totalement noir, créant en réalité une sorte de carapace qui cache également ses yeux, mais celle-ci se voit directement brisée par une paire d'aile qui sort du dos de l'humain, des ailes d'un blanc pur. [Augmentation du niveau de base de 11.]

Évolution complète : La carapace se craquèle de toute part avant d'éclater au niveau de la tête, laissant apparaitre celle-ci où les yeux de l'humain sont redevenus normaux, comme sa dentition. Une seconde paire d'aile sort également de son dos et une solidification se créé entre sa main et son harpon, créant un tout. [Augmentation du niveau de base de 17.]

Objets:

- Un Harpon dont le métal et l'apparence rappelle ce qu'on peut faire en Enfer.

Argent:

8300 Zenis

Spoiler:

Date d'inscription : 03/12/2009

Je valide ! Comme je trouve ta fiche très intéressante je te donne également un bonus de 11.000 xp !

Date d'inscription : 23/06/2011

Demande de validation des techniques spéciales. Merci d'avance et bonne journée/soirée à celui qui lit ce message ~

Date d'inscription : 01/11/2008

Tout est bon, je valide.

(Petit détail : Pour ta technique Kami Rin', je pense que c'est 5 niveaux ou plus non ? Razz

)

Date d'inscription : 23/06/2011

C'est la même chose x) J'éditerai quand j'aurai d'autre technique ~

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