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 Un niveau au-dessus [Terminé]

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Terrien

Foly

Foly
Terrien

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Niveau: 67Un niveau au-dessus [Terminé] _

Un niveau au-dessus [Terminé] _


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MessageSujet: Un niveau au-dessus [Terminé]   Un niveau au-dessus [Terminé] Icon_minitimeVen 1 Juil - 2:44

Spoiler:
    Il avait longtemps marché sur cette planète si étrange, sans connaître son nom, du moins, sans en être sûr. Il avait traversé les forêts et il avait vu une flore et une faune qui lui avait toujours été inconnues, traversé des monts dont il eut des vues qu’il n’aurait eu nulle part du Terre. Il ne venait pas d’ici, cela était clair. Il avait toujours vécu dans un endroit où l’air était sec, tout d’abord de son vivant où il vivait dans des lieux gelés, l’air étant glacé et sans humidité, où il avait grandi en voyant l’eau mais sans la sentir autour de lui. Il avait vécu sa mort en Enfer, où la chaleur des lieux qu’il côtoyait empêcher à nouveau la chose. L’endroit ici était radicalement de tout ce qu’il avait connu, il avait l’impression de se noyer à chaque bouffée d’air et il avançait malgré tout, sachant que c’était un mal pour un bien. Il devait devenir plus fort, il s’en était rendu compte en arrivant ici, même avant, pendant toute son existence, quelqu’un avait su le battre et il fallait changer cela, cela n’allait pas pouvoir s’opérer en une seule fois, mais ce serait petit à petit, en s’améliorant goutte par goutte où sa puissance pourrait devenir un océan, apte à noyer ses adversaires. Il pensait beaucoup à l’humidité, celle qu’il sentait à l’extérieur et à l’intérieur de son corps, aussi grâce aux métaphores qu’il faisait sur sa vie et sa force, aussi aux découvertes qu’il faisait, voyant comme son corps s’adaptait. Sa magie touchait la glace, il lui semblait logique que l’eau pouvait devenir pour lui un allié puissant, pouvant rendre sa glace plus solide, plus menaçante, qu’en simplement gelant de l’air. En quelque sorte, il pensait tout d’abord apprendre à dompter cette eau qui flottait en fine particule dans les airs, cela lui permettrait de mieux vivre le climat d’ici en plus, c’était vraiment un entrainement où il avait tout à gagner et où la seule excuse qu’il pourrait avoir pour passer à côté serait la paraître, même une douleur intense ne pouvait l’empêcher d’effectuer cette tâche qu’il s’était lui-même donné.

    Et donc, sa marche le mena à un endroit qui s’annonçait être le plus adapté pour l’entrainement qu’il recherchait, et même pour des points qu’il avait oublié de réviser. Il sentait ses pieds s’enfonçant un peu plus dans la terre que d’habitude, cela ne le gênant pas à avancer, il trouvait un lac un peu plus loin. Toute cette eau était parfaite, il ne connaissait pas la composition mais c’était liquide, c’était déjà un début, et voyant les animaux autour s’abreuvant, cela ne devait pas être toxique. Pour commencer, il fallait se reposer avant de penser à l’entrainement, ce n’est pas qu’il cherchait à retarder l’échéance mais son exercice ne serait que plus efficace s’il était reposé et en état, lui évitant de tirer sur ses ressources et de lui faire chopper une maladie à cause d’un manque de sommeil ou d’alimentation, ou encore une insolation car il n’aurait pas bu assez d’eau. Donc, premièrement, il posa arme et armure, se retrouvant dans une tenue en tissu relativement fine dont il retira encore la partie supérieur, finissant torse nu. Il exposait ses marques, la cicatrice sur le torse et sur le dos, prouvant qu’il avait été traversé, exposant le sceau qu’il avait sur son épaule, retenant sa force pour son propre bien. Il se penchait par après, prenant de l’eau dans ses mains pour se rincer les bras et les parties nues de son corps, et enfin, il s’abreuvai comme une bête, plongeant juste ses lèvres dans l’eau, se moquant bien des insectes ou des poissons minuscules qu’il pouvait y avoir, il les croquerait et cela lui ferait un apéritif. Et ainsi, il se rassasiait d’une certaine manière, se sentant déjà plus frais et il pouvait commencer finalement cet entrainement pour lequel il avait marché jusqu’ici. Laissant ses bottes avec le reste de ses affaires sur un rocher, il admirait son reflet dans l’eau, s’avançant doucement, sentant le niveau de l’eau montant et il soufflait un bon coup, son aura blanche apparaissant enfin. Il se forçait, exagérant son aura pour geler le liquide où il se trouvait, finissant d’ailleurs par marcher dessus et il progressait ainsi jusqu’au centre du lac, avec une démarche lente, ses pieds nues sur la glace qu’il formait. Il regardait autour de lui, tout semblait calme et il fermait les yeux, étendant son aura, la plaque de glace sous ses pieds s’étalant sur une plus grande zone qui pouvait à présent être évalué à environ trois mètres de diamètre.

    « - Et bien, il semblerait que je ne sois pas seul… (Foly) »

    Une sorte de lézard sortait effectivement de l’eau, prêt de l’humain, pour lui montrer sa présence et une sorte d’autorité sur le lac où il marchait. Il n’avait pas l’air d’aimer l’intrus, l’intrus lui rendait bien ce sentiment, restant calme, sachant bien que dans le cas contraire, non seulement il ne contrôlerait plus l’aura qu’il s’efforçait de maintenir, mais qu’en plus, il perdrait le seul appui où il était. Dans un combat réel, il était sûr qu’il n’aurait jamais pu combattre dans des conditions pareilles mais en voyant le monstre, il se disait que la chose n’était pas impossible. Il l’avait déjà fait, abattre un monstre marin, qui lui ressemblait assez d’ailleurs. En y repensant, Foly avait une drôle de sensation, comme un arrière goût dans la bouche des plus agréables. C’était effectivement après avoir abattu ce monstre qu’il avait été trahi, à cette idée, il sentait son aura augmenter, lui prouvant à quel point il ne contrôlait pas son pouvoir et la glace où il se situait s’en trouvait légèrement fendue.

    « - Je vois. Visiblement, il va falloir improvisé, pas vrai ? Sale bête. (Foly) »

    Il contractait ses muscles après ces quelques paroles, gonflant ses muscles d’une manière à peine visible et des nerfs apparaissaient progressivement sur son front et ses biceps, il concentrait de la force brute, pour une charge violente, le genre de charge qu’il ne fallait pas rater lorsqu’on voyait la force qu’elle dépensait. Et en se jetant sur le monstre, la plateforme qu’il avait formé se briser, lui donnant d’autant plus de raison de ne pas rater sa frappe qui s’écrasait avec violence dans le long coup de l’animal marin qui poussait un rugissement en s’écroulant dans l’eau, se rattrapant fort vite pour hurler sa rage et tenter de couler l’humain en s’agitant, tentant de le mordre, réduisant les quelques restes de glace qui flottaient sur l’eau à néant. Quant à Foly, il parvenait à faire quelques acrobaties aériennes, essayant de retomber sur son adversaire pour ne pas entrer en contact avec le niveau du lac où il se battait actuellement. Il avait ses chances de gagner, il aurait suffit d’ailleurs que d’un seul coup pour vaincre la bête, il aurait pu la décapiter comme celle qu’il avait vaincu sur Terre mais il était là pour s’améliorer, choisir la facilité n’était pas dans les choix de son entrainement. Alors il se contentait de bondir, donnant quelque fois quelques coups physiques secouant l’animal, sans vraiment l’atteindre, et quelque fois, il se prenait un coup, s’agrippant à ce qui l’avait frappé pour ne pas couler, ou bien simplement escalader si jamais il lui arrivait d’aller sous l’eau. Le combat était surtout physique, là était la difficulté, le monstre étant naturellement plus fort.

    Après avoir encaissé un nombre suffisant de coup, l’humain préférait s’écarter, son aura ayant réapparu et lui permettant de marcher sur l’eau, tant qu’il n’avait pas de surprise. Mais il fallait l’avouer, le combat avait dépassé les estimations de Foly et le faire durer pouvait le rendre dangereux pour lui. Il entama donc la seconde partie de son entrainement, chose qu’il ne pensait pas devoir faire au début, tout comme il n’avait pas réellement prévu ce combat, cette partie devait le forcer à contrôler son énergie, chose qu’il faisait d’une manière anarchique dans un premier temps mais avec la concentration qu’il avait accumulé et qu’il parvenait à garder, il y avait des chances pour que ça marche. Il commençait tout d’abord par concentrer son énergie dans ses mains, envoyant deux boules de feu blanc dans le ciel, les immobilisant, comme si celles-ci seraient les yeux d’un spectateur inconnu, commençant déjà à effrayer la bête. Puis, il posait ses mains sur sa poitrine, son aura devenant plus violente sans s’élargir pour autant, il avait prévu de faire une chose qu’il s’était pourtant interdit, mais vu que c’était encore dans un entrainement, non un combat réel, il pouvait se permettre cet essai.

    « - A nous deux, monstre, laisse-moi montrer ce que j’ai acquis et puisse les dieux avoir pitié de ton âme. (Foly) »

    Un hurlement de rage et de douleur, voilà ce qui lui permettait de devenir plus puissant, une accumulation de souvenir négatif qui l’enrageait suffisamment et cela dans un but de briser le sceau qu’il avait sur l’épaule. Il n’avait jamais encore réussi à maintenir le sceau ouvert plus longtemps qu’une seule technique et il priait pour que cela dure plus longtemps cette fois-ci, surtout qu’il tentait de dompter la chose qui était venu d’elle-même la première fois. Et pendant qu’il tentait de forcer les évènements, l’eau commençait à trembler sous sa forme, des marques apparaissant doucement sur sa peau, montrant qu’il y parvenait en partie. Ne fusse qu’un peu et cela allait être bon, chose qui allait arrivé lorsqu’une légère onde de choc s’échappait de son corps, arrêtant sa montée en puissance. Il était là, droit et fière, il admirait l’intérieur de ses mains tatouées, sentant bien qu’il avait finalement réussi ce qu’il avait désiré, cependant, c’est ce qu’il croyait dans un premier temps. Il voyait l’emblème sur son épaule qui ne s’était qu’un peu élargi, séparant les traits du sceau, prouvant qu’il l’avait déverrouillé mais seulement en partie. Tant pis, il avait déjà fait un pas en avant et il se sentait gonflé à bloc pour essayer ce qu’il venait de découvrir.

    Il regardait la bête pendant quelque seconde, se demandant si elle l’attaquerait ou pas après cette manifestation de puissance. Il n’était pas le plus puissant sur cette planète, mais il semblerait que dans cette bataille, il avait prit le dessus d’une façon catégorique. Il ne put s’empêcher d’avoir un sourire lui montant aux lèvres, lui qui était d’habitude toujours si froid, et ainsi, il avait un visage innocent et gamin, tout de plus rassurant, une illusion que la créature marine ne croyait pas un instant. Premier geste, et le premier d’une victoire écrasante, Foly pointant le ciel du doigt et regardant le monstre, reprenant son visage colèrique et sévère, comme faisant un sermon en montrant le Très-Haut, en montrant ce regard froid qui était apparu peu avant dans le ciel.

    « - Fuuuunzen… Gogyou ! (Foly)»

    Et le vent commençait à tourner, cela rapidement, créant ainsi une réelle tornade avec les particules d’énergie de Foly, soulevant doucement le monstre. Le début était lent, la monté étant dans le but de le sortir de l’eau, pour bien voire toute sa masse. Et puis, l’humain relançait sa main vers le haut, comme un rappel et la créature s’envolait, prenant une forme de boule, se faisant malmené par les vents mauvais de celui qui était de toute évidence le vainqueur. Le mastodonte se retrouvait entre les deux yeux de glace, et c’était le moment de victoire, l’étranger fermant sa main et les yeux chargeant la pauvre victime, créant une magnifique explosion, l’explosion d’un instant, la puissance du moment.

    « - … Oboe… (Foly) »

    Quelques bouts brulés par le froid retombaient dans l’eau lourdement, prouvant bien qu’il n’y avait qu’un seul vainqueur et que c’était effectivement la petite bête qui avait finie par manger la plus grosse, défiant la logique. Et celle-ci, cette petite bête, levait son second bras dans les airs, voulant profiter de victoire se préparait à faire une sorte de prière à une entité supérieur, pour le remercier de ce combat, et du diné qu’il pourrait effectivement faire en récupérant les morceaux qui flottaient, mais alors qu’il commençait à énoncer sa fameuse prière, un mal qu’il ne s’expliquait pas le frappait sans même prévenir, sans même une explication logique dans un premier temps. Paralysé, il voyait le sceau sur son épaule se refermant doucement. Une fois refermée, son aura si puissante avait disparue, tout comme les tatouages et sa force, il tombait à genoux et puis, s’étalait sur la plaque de glace qu’il avait formé dans cet état second qu’il avait atteint pendant un instant relativement court, surement cette nouvelle plateforme était assez épaisse pour pouvoir tenir son poids le temps qu’il rouvre les yeux. Et il restait sur celle-ci, inconscient, son corps se reposant de l’effort qu’il venait de fournir, comprenant pourquoi il y avait ce sceau et pourquoi on lui avait bien dit que c’était une sécurité, il ne souriait pas à la victoire, c’était sûr. On pouvait dire qu’il se reposait, tranquillement à présent, pouvant savourer même inconscient de cette leçon, partant néanmoins dans un monde fait de songe et de nuage, un monde fort loin d’ici…

Spoiler:
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Extraterrestre

Kai

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MessageSujet: Re: Un niveau au-dessus [Terminé]   Un niveau au-dessus [Terminé] Icon_minitimeSam 2 Juil - 0:05

Foly -> 146 lignes : 14.600 xp - 7.300 Zenies !

Bonus Foly :

Scénario : 6.200/7.500

Style : 5.300/7.500

Originalité : 5.500/7.500

Orthographe : 6.800/7.500

Total : 23.800 xp bonus !

Enjoy and have fun Very Happy !
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Terrien

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MessageSujet: Re: Un niveau au-dessus [Terminé]   Un niveau au-dessus [Terminé] Icon_minitimeDim 3 Juil - 5:50

    Ce froid contre sa joue, cette matière dure qu’il n’avait pu oublier, toute sa vie, toute son enfance. Cet air rafraichi qui allait doucement dans ses poumons, lui redonnant de l’énergie, l’apaisant même comme le parfum d’une mère pouvait apaiser son enfant en pleurs. Depuis peut-être sa mort, il n’avait pas revécu un instant d’intimité semblable avec cet élément qui faisant malgré tout partie intégrante de lui. Même dans son sommeil, son corps bougeait, ses doigts glissant sur la surface glaciale, un touché que certains souhaitent éviter peut-être tout simplement car il était normal de craindre ce froid qui vous brulez la peau. La glace n’était pas un élément aimé par les hommes principalement, le froid expliquant souvent la mort, rappelant le corps refroidi d’un mort, et ainsi, la chose était devenue synonyme de mort mais certaine personne ne pouvait penser comme ça, pour certains, les principes étaient inversés, la chaleur était mauvaise, rappelant les flammes de l’Enfer plutôt qu’un Soleil qui était depuis trop longtemps vénéré. Cette glace était son dieu, son dieu faisait parti de lui, et c’était sa théorie de l’existence des reflets, la glace reconnaissant son existence, tout comme pourrait le faire les ombres et la lumière, prouvant qu’on était bien là. Cet humain existait, bien qu’endormi sur une plaque de glace, il était normal, même s’il vénérait et aimait le froid comme le meilleur des amants, ayant toujours grandi dans ses bras si rassurants. Dans sa tête, il souriant en se rappelant les jours de neige. Comment l’homme pouvait-il être assez fou pour associer la mort au froid alors que la neige était elle-même un exemple d’innocence et de joie ? A cette pensée, le terrien plissait les yeux, ayant l’impression qu’un flocon venait de lui embrasser la joue et il ouvrait doucement les yeux, se redressant légèrement et levant les yeux. Il devait être rare de voire cela sur cette planète, il devait être rare de voir neiger sur Oblivion.

    L’explication était simple, et manquait même de poésie. Lors de la libération de sa puissance, le surplus avait été évacuer, incontrôlé, et lorsqu’il ne pouvait continuer à utiliser cette puissance qu’il avait gardé sous contrôle, celle-ci aussi s’était en aller, partant sous forme de résidus autour de lui et donnant un résultat plutôt étrange, formant des nuages avec son énergie, et aidés par l’humidité ambiante causée par le lac, ils s’étaient développer sur une petite zone, peut-être quatre fois ou cinq fois le point d’eau où Foly était. A la découverte de cette neige, celui-ci ne cherchait pas à comprendre, juste redevenant l’enfant obsédé par la neige et tentant d’attraper les flocons pour les manger, de tendres retrouvailles avec cette amie qui l’avait accompagné et aidé dans bien des chasses, la neige. Première chose à faire, accueillir une de ces plumes d’eau gelées sur le bout du doigt, puis le porter vers la bouche pour la gober. Certains animaux, n’ayant peut-être jamais vu de neige, s’étaient aussi étonnés de la présence de ce nouvel élément chez eux, certains fuyant à cause du froid, d’autres en profitant pour s’en faire également une amie et jouer avec, Foly les rejoignant et jouant avec eux à son tour, dans une ambiance enfantine, se moquant que ses pieds nus étaient couverts de neige, ou que le monde le prenne pour un fou pour avoir de la tendresse vers des animaux alors qu’il les chassait, mais c’était ainsi. L’humain n’était pas forcément un rustre cherchant la mort, il faisait parti de la chaine, il était un prédateur, il pouvait devenir proie, et permettait un équilibre. Il tuait l’ancien prédateur pour se nourrir, tuait les proies du prédateur pour qu’elles gardent le même nombre, ne les laissant pas espérer une vie plus facile car un ancien ennemi avait été vaincu. Une grande roue naturelle, sauvage et primitif, c’était à celle-ci que Foly appartenait avec plaisir, et cela n’avait jamais changé, qu’il soit vivant ou mort, toujours il avait fonctionné ainsi. Maintenant, la nouveauté était les moments de bonheur qu’il se permettait avec ceux qu’il allait manger, cela n’était dû qu’à son retour en enfance brutal à cause de la neige, surement que l’effet allait se calmer. Plus tard, la neige avait arrêté de tomber et on le retrouvait, fidèle à lui-même, le visage en sang par le sang de l’animal qu’il avait mangé. Il regardait ce lac où il s’était en quelque sorte redécouvert, il savait qu’il avait vaincu le prédateur des lieux, surement que les poissons dans cet eau allaient se multiplier et puis, il se refusait d’aller à la chasse cette fois, il ne devait pas tuer plus que besoin et il était humain, une chance pour la faune de cette planète, car son ventre était petit et facilement rempli.

    Encore une fois, il admirait son reflet dans l’eau, pour pouvoir mieux se laver, et il voulait retenter l’expérience, mais être une sorte de sacrifice, faire une expérience où il ne profiterait que par l’expérience et non par la joie. Il essayait de progresser vers le milieu du lac, cela en dosant précisément ce qu’il fallait comme énergie dans ses pieds pour geler l’eau, et quelques fois, il se retrouvait mouillé, devant nager jusqu’à la rive et recommencer tout depuis le début. Cet entrainement ne devait pas être amusant, et il se fatiguait de plus en plus, s’énervait même contre lui-même et dès fois se forçait, sentant les crampes qui montaient et n’écoutant pas son corps. Mais si son visage ne l’affichait pas, il y avait une pointe de bonheur dans son âme damné, se savoir faible, savoir qu’il devait encore s’entrainer, encore et encore, cela lui donnait un but dans la vie autre que la vengeance, et savoir qu’il était loin de son meilleur niveau, cela ne le faisait que le motiver encore plus. Et au bout de quelques heures, il était enfin à sa place, au centre du lac, ses pieds flottant juste grâce à des semelles gelées qu’il avait créé assez difficilement où il les avait mises juste comme il faut, pas trop fines pour ne pas couler, pas trop épaisses pour éviter toujours la facilité. Le plus dur était peut-être passé, ou au pire, il était à venir, seul l’avenir pouvant lui répondre à cette question.

    Le tout était de rentrer dans le même état que précédemment. En y repensant, Foly comprenait que la neige avait été là à cause de son surplus d’énergie qu’il n’avait pas réussi à maitriser. Il commençait tout d’abord par faire des ronds avec ses bras, caressant l’air autour de lui à chaque passage, ses pieds glissant sur l’eau et le tout le faisant danser doucement, une sorte de méditation où il apprenait à chercher l’équilibre, autant dans le monde réel que dans son esprit. Pour l’aider, il fermait les yeux, se retrouvant dans la pénombre, et tout doucement, il se sentait partir, au fur à mesure que ces gestes continuaient à se faire, au moins qu’ils devenaient automatiques, sans qu’il n’y ait de pensé pour les diriger, un état naturel de sérénité. Dans sa tête, tout était sombre et il marchait seul dans un espace qu’il ne connaissait pas, il y avait quelque chose sur quoi il marchait, ce n’était pas confortable, cela devait être l’incertitude, une peur de ne pas y arriver ou encore, l’ignorance du comment atteindre le niveau qu’il cherchait. Il marchait longtemps, sentant les flux de sa propre énergie le traversant, le caressant pour qu’il se calme et dans cette pénombre, il fermait à nouveau les yeux, juste un niveau de méditation au-dessus, au-dessus de la réflexion où il était arrivé, la paix intérieure, une remise à zéro de l’esprit, un retour à l’origine, ce moment où nous n’étions ni méchant, ni gentil, cet instant où l’esprit pouvait être en paix de n’avoir rien faire de mal. Cette salle quant à elle était blanche, pure comme la neige, et dans cet endroit, la concentration pouvait atteindre son maximum, fallait-il encore apprendre à exploiter cette découverte qui n’en était pas une. Cette salle infinie, Foly l’avait déjà visité, sans jamais comprendre qu’elle venait de lui.

    Encore une fois, il prenait place au centre d’une salle sans bord, et fermait les yeux comme la première fois. Il se posait des questions, peut-être qu’en lui, ou dans sa mémoire, il y avait une réponse. Il l’explorait longuement, et la réponse arrivait d’un être qu’il ne connaissait pas, d’une magie plus douce que celle de son père, mais tout aussi puissante. L’humain joignait ses mains, écoutant cette voix de femme, il avait apprit le chant avec celui qui l’avait éduqué, il avait eu le titre de Roi Musical, et maintenant, il pouvait voire si ce chant pouvait lui être une arme, ce n’était pas une envie, c’était juste de la curiosité. Ses lèvres, dans tout les espaces où il se trouvait, commencèrent à bouger, un son pur en sortant, une mélodie ou plutôt une tendre prière. Cette chanson l’apaisait, au point où les cloisons entre les différents niveaux de méditation furent brisés, et son énergie débordait de son corps, s’élevant doucement dans les airs et au contact de l’humidité, un voile se formant au-dessus de sa tête, au-dessus du lac et au-delà, des flocons descendant par après, pour créer un second voile cette fois mais au niveau du sol, l’air se rafraichissant, il servait de lieu entre Foly et le monde extérieur, son aura blanche apparaissant, prenant une couleur plus proche du bleu mais aussi adoptant la forme d’un cristal de glace dont les branches s’allongeaient, pétrifiant l’instant dans le froid, conservant le moment présent. Les créatures marines qui étaient dans l’eau cessèrent de bouger, les oiseaux qui volaient plus haut avaient arrêter leur course et l’humain ouvrait de nouveau les yeux sur un monde transformé. Il avait réellement eu l’impression alors d’avoir figer le temps, s’avançant doucement sur une eau qui ne bougeait plus et tournant la tête dans toutes les sens, ce monde, c’était comme s’il était le sien. Il avait peur, réellement, de voir les choses ainsi, il tournait sur lui-même, cherchant âme qui vive et puis, l’eau sur laquelle il marchait se craqueler, avant de le faire plonger dans le liquide glacial qui lui arrachait un cri. Il avait réussi à maitriser sa force, mais ce n’était que temporaire, heureusement pour lui surement, et la neige restait, la glace se brisant de partout et la faune et la flore reprenant leur vie habituelle. Le Soleil d’Oblivion avait vite eu raison de cette poudre blanche qui était restée pendant quelques minutes, même pas une heure, mais de quoi faire fuir les animaux qui vivaient ici. Pourtant, en regardant les poissons ou les oiseaux, ils ne semblaient pas en moins bonne santé qu’avant, il avait été conservé, comme si le temps n’avait plus eu d’emprise sur eux, une apparence bien loin de la vérité.

    Il était à nouveau là, sur une roche, assis sur son haut et caressant son harpon du bout des doigts, regardant l’eau dansante pendant qu’une flamme lui réchauffait un peu le dos, le séchant et le protégeant des bêtes sauvages. Il baissait les yeux, se voyant une nouvelle fois et donnait un coup de harpon dans cette réplique aqueuse de son visage, avant de saisir sa tête pour râler de douleur et d’incompréhension, ne comprenant pas pourquoi il était si loin du compte, ayant l’impression de toujours passer à côté de quelque chose, étant un éternel frustré. Et ses râles étaient alors interrompus par après par une voix triste et à la limite de l’infantile, elle raisonnait dans sa tête, lui disant « Je sais comment s’appeler cette chanson… On me l’a chanté quand j’étais petit… Papa, papa, c’est le… »

    « - … Kami Rin … Kami Rin : Inori Heizen. (Foly)

    C’était un nom très long pour un enfant, et un étrange non, n’ayant rien à faire dans l’univers infantile. Cette chose à côté de quoi Foly passait, il croyait savoir ce que c’était, cette voix, ce sourire qu’il avait vu en Enfer et qui lui avait permit de sortir, cette mère aimante qui n’avait jamais été de son univers. Il connaissait à nouveau la frustration, ayant des questions banales dans la tête mais qui comptaient beaucoup pour lui « Qui es-tu ? » « D’où viens-tu ? » et bien d’autres, elle devait savoir des choses sur lui qu’il ne savait pas. C’était à présent la deuxième personne qu’il pouvait chercher après son assassin, Haosh. Il avait l’impression que quelque part dans cet univers, alors que les dieux lui permirent de quitter la Terre, il avait mal interprété, ils ne lui avaient jamais permis de se venger, mais plutôt, ils pouvaient lui offrir une consolation ? Tout était si embrouillé dans sa tête, tellement embrouillé qu’il préférait oublier tout ça pour se rapprocher du feu, admirant les astres d’ici et puis, il sortait de sa méditation en entendant des craquements sourds, bien plus lourds de ce qu’il avait vu dans la faune d’ici, peut-être quelqu’un ayant réussi à sentir son énergie. A cette idée, Foly plissait les yeux, tendant la main vers son arme quand tout d’un coup…

    « - Je t’ai repéré par ton chant, il est très beau. ( ??? ) »

    A la lueur du feu de bois se présentait un homme en costume carré, des lunettes étranges qui rappelaient des partitions de musique. Un léger sourire en voyant la surprise chez l’humain, il bougeait un peu ses mains gantées comme un chef d’orchestre et chantait une petite mélodie dans un langage qui était inconnu à la seule personne qui devait l’entendre. Un courant d’air, le feu s’éteignait, les plongeant dans les ténèbres et une parole compréhensible sortit de la noirceur de la nuit.

    « - J’ai entendu dire que tu étais un chasseur, Tinadrieriand, mais penses-tu être à la hauteur contre moi ? ( ??? ) »

    A l’entente de son nom, Foly se levait vivement, prenant son arme et pointant le maximum de direction avec la tête de son arme, la mélodie de l’étrange individu continuant et une panthère d’une taille monstrueuse sortait de la broussaille, poussant et attirant vers lui l’humain dans l’eau. Le chanteur arrivait sur la roche où le chasseur se posait habituellement, déposant sa canne et souriant, regardant les bulles qui apparaissaient dans le reflet d’une Lune.

    « - Tu dois te demander qui je suis… Mais moi, je sais tout de toi, monsieur le Mort. ( ??? ) »

    Une explosion au centre du lac, un humain sortant de celui-ci avait des tatouages sur le corps, créant une plateforme de glace sur laquelle il se posait avant de reprendre son apparence normale ainsi que son souffle. Il avait clairement un regard haineux vers celui qui l’avait appelé Monsieur le Mort avec un arrière goût de plaisanterie, et le seul affrontement avec la panthère l’avait visiblement épuisé.

    « - Dois-je me présenter à toi ? Je suis Meister, le Maitre de Musique. (Meister)
    - Tseuh. Tu devrais être effrayer à l’idée que je revienne des Enfers, non, Maestro ? (Foly)
    - C’est la légende qui veut ça, toi comme moi savons que tu as juste survécu grâce à la magie. (Meister)
    »

    Cet homme, Maestro, était au courant pour la mort de Foly mais la croyait fausse. Il était clairement venu ici pour le tuer, ou pour le moins, le combattre, et la raison était encore inconnue. Maestro, comme il s’appelait, donnant un coup de canne dans le vent, comme si cela était une épée, et l’eau se soulevait sur la trajectoire de la frappe, ou plutôt, le coup tranchant qu’il avait envoyé provoquait ce soulèvement des eaux. La plate-forme glaciale se fendait en deux, sans rien tuer ni blesser, l’humain ayant tout bonnement disparu au moment de l’impact. Il ressortait de l’eau, d’un bond, tentant une uppercut qui frôlait le menton d’un visage souriant, dont les lunettes ne bougeaient pas mais par contre la jambe, un coup d’une puissance effroyable qui envoyait celui qui était appelé dans le passé Tinadrieriand dans les airs, le faisant frôler les hauteurs où il avait fait apparaître un voile, pour le rattraper avec une impulsion de jambe, joindre ses mains et le renvoyer dans la flotte, lui faisant cracher une belle quantité de sang. Foly regardait l’eau se rapprochant, soufflant de toutes ses forces et se faisant ainsi une rampe qu’il longeait, en créant une seconde pour se propulser à nouveau dans les airs.

    « - Si tu te poses la question, oui, je suis un mercenaire. Mais qui veut ta mort, Tinedrieriand ? (Meister) »

    Un coup perçant de harpon arrêté d’une main, troublant l’humain qui réfléchissait un peu à la question que venait de lui poser le Maitre de Musique avant de l’attraper à la gorge, mettant sa canne sous le bras qui tenait son arme. Il l’étranglait un peu et le regardant à travers les lignes des partitions qui lui cachaient les yeux.

    « - Si tu répond correct, je ne te tuerai pas direct : Qui m’a envoyé ? (Meister)
    - … Il n’y a qu’une seule personne de mon époque et qui me sait en vie… Haosh. (Foly)
    »

    Un sourire amusé à la réponse, Meister s’apprêtait à lâcher la tête du harpon de sa victime pour le frapper quand il eut une surprise, celle de ne pas pouvoir desserrer la main. Il serrait les dents, serrant plus fort sa poigne autour du coup de celui qui lui avait tendu un piège, se faisant alors surprendre par un cri puissant et plein de rage, il était clair maintenant qu’il allait servir de défouloir au chasseur, même si ce dernier était le plus faible.

    « - KENTI KOKORO !! (Foly) »

    Une explosion de glace, la surprise libérant le chasseur qui se laissait tomber en toussant, reprenant son souffle pendant qu’une montagne de glace chutait pour comme lui vers le sol. Il se concentrait, son aura apparaissant et ses poings se resserrant. Quant à la montagne, elle se brisait dans un éclat, le Maitre de Musique reprenant sa respiration, riant de la surprise qu’il avait eu et remettant la mèche rouge qui avait quitté son chapeau, il regardait où était son adversaire qui avait encore disparu, quand un éclat derrière lui attira son attention, un poing s’écrasant contre sa joue, puis un second dans le plexus, le faisant râler de douleur et l’envoyant au sol avec violence pendant que Foly retombait tranquillement sur ses pieds.

    « - … Mh… Impressionnant. Tes coups sont devenus plus puissants, drôlement plus puissants. Mais j’ai pu voire que tu avais recouvert tes membres de givre pour rendre les coups plus durs et aussi te créer une légère armure, ce n’est pas bête du tout. Quelle joie de t’affronter sans connaître tes pouvoirs, je m’ennuyais un peu seul, sans défi sur ma planète. (Meister) »

    Okay, il avait tout suivi et avait limite fait exprès de prendre les coups, quoi de plus normal et de plus classique ? Le voilà qui disparaît, réapparaissant devant Foly qui se ramassait alors un bon coup dans le ventre, crachant encore un peu de sang, puis tentait un coup sur le torse de son ennemi, son poing s’arrêtant et le glace se fendant légèrement…

    « - Avec ta seule puissance, je te tue avec aisance ~ (Meister) »

    Une plaie se dessinant sur le ventre de l’humain, du sang apparaissant sur la canne du méchant, à se demander s’il ne maitrisait pas quelque aspect de la réalité. Le blessé reculait de quelque pas, se tenant le ventre et regardant vers le lac où son harpon était visible, flottant sur un bout de glace, mais trop loin pour être atteint. Et puis, Foly se mettait une gifle tout seul sans comprendre, les doigts du maestro recommençant à bouger et l’humain commençant à se mettre des coups de coude dans son ventre déjà blessé, se faisant souffrir à l’agonie. Non, il n’était pas masochiste, juste une technique étrange et fortement étrange.

    « - Le malheureux, le voilà se frappant. Qui le sauvera à temps ? ~ (Meister) »

    Ce gars était chiant à faire des rimes de bas niveaux, c’était la seule pensée de Foly qui tentait de se défaire de ce sortilège qui lui faisait de plus en plus plier les jambes à cause de la douleur.

    « - … Et le sort se retournant vers celui-ci, le voilà tout cuit, nu à minuit ~ (Foly) »

    A ce moment, le maitre chanteur eut un petit recul de surprise, prenant une inspiration pour prouver qu’il ne s’y attendait pas et le chasseur pouvait bouger, faisant un léger geste, comme attrapant des ficelles et les tirant avec violence sur le côté, Meister s’infligeant une violente droite et se taisant au coup, un peu de sang coulant du coin de ses lèvres, le faisant grimacer et puis sourire, pendant que son ennemi tentait de refaire l’exploit en tirant sur des ficelles qu’il ne tenait déjà plus.

    « - Sans ton harpon, je peux te tuer facilement, Tinadrieriand, ne m’énerve pas t-…(Meister)
    - …Oboe…
    - Qu… ?!
    »

    Seconde surprise, l’humain donnant un coup de tranchant de main vers son adversaire qui tentait de se protéger avec son poignet, reculant vivement en voyant l’astuce, voyant par la suite tomber. Un coup tranchant, c’était là la forme la plus primitive du Oboe et la seule technique de le Maitre de Musique connaissait chez sa cible avant de l’affronter, et c’était cette même technique qui venait de l’amputer d’une main, lui privant de son apparence de maitre d’orchestre en lui arrachant une grimace de gêne, il ne semblait même pas sentir la douleur et il se penchait pour prendre la main au sol. Il chantait par après un air sec, un chant de guerre et la luminosité des lieux baissait, le ciel se couvrant et les nuages nouveaux commençant à tourner, générant un puissant orage, avant d’évacuer toute sa puissance vers l’humain qui tentait d’éviter en envoyant un Oboe à nouveau sur la sphère qui lui arrivait dessus, la tranchant effectivement en deux mais provoquant une explosion assez spectaculaire qui rasait la végétation alentour, créant aussi un cratère. Le Maitre de Musique regardait l’intérieur de celui-ci avec un petit sourire satisfait et dit d’une voix claire et sans soucis.

    « - Bien, je lui ferai payé ma main en plus, mais Seigneur Haosh sera fière de moi en sachant que j’ai vaincu cette menace. Bizarre, je l’aurai cru plus résistant… (Meister) »

    Et celui-ci tournait le dos au cratère, partant tranquillement, un peu décoiffé par ce combat mais éternellement satisfait par cet adversaire, se surprenant à s’en vouloir de l’avoir fini si vite. Il décollait du sol, s’en allant vers son vaisseau qu’on vu bientôt décoller dans le ciel nocturne et clair d’Oblivion, laissant derrière lui les traces de son combat.

    Quelques temps après que la navette du maitre chateur ait disparu, on voyait une main sortir du sol, suivi de Foly qui crachotait du sang, blessé sur l’entièreté du corps, des tatouages sur la peau et les cheveux exagérément longs, ceux-ci heureusement retournant à leur taille normale par après, comme le voulait la technique du Kugutsu. Il remontait, ses pas écrasant le sol et la glace qui le recouvrait craqueler. Là était le secret de sa survie, le sol ici était boueux, mais l’humain utilisait depuis longtemps son pouvoir pour le geler et lui donner l’apparence d’un sol dur comme la roche. Lorsqu’il avait vu l’attaque lui arrivait dessus, il avait libéré toute sa puissance disponible, puis fendu la glace qu’il avait sous la pied, pour utiliser le Kugutsu comme échappatoire, ses cheveux se plantant dans la bout jusqu’à la couche solide du sol pour ensuite le tirer jusque là, l’enterrant vivant mais le projetant de la sphère de Meister. Ce plan avait fonctionné à merveille, mais l’avait bien fatigué, celui-ci s’écroulant prêt de son feu de camp éteint, s’assoupissant en râlant de douleur, son sceau se refermant et sa peau redevenant normale à nouveau. Encore un sommeil bien mérité pour Foly qui venait aujourd’hui de se découvrir un étrange adversaire, peut-être le plus puissant qu’il n’ait jamais eu à affronter…

Spoiler:
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Futago Kokuchô

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MessageSujet: Re: Un niveau au-dessus [Terminé]   Un niveau au-dessus [Terminé] Icon_minitimeDim 3 Juil - 15:08

Foly -> 266 lignes : 26.600 xp - 13.300 Zenies !


Dernière édition par Futago Kokuchô le Mar 5 Juil - 19:52, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Un niveau au-dessus [Terminé]   Un niveau au-dessus [Terminé] Icon_minitimeMar 5 Juil - 6:08

    En se réveillant, les douleurs n’étaient pas parties, toujours là, comme un mauvais souvenir ou les conséquences d’une fête dont on n’aurait pas maitrisé tout les facteurs. Il ne fallait pas s’en faire, le temps en aurait raison de toute façon, mais comme le jour commençait, il fallait penser à comment organiser cette journée, encore une fois, seul homme dans une contrée sauvage. L’humain ouvrait timidement les yeux, une lumière l’ayant frappée, les rayons solaires fusant entre les feuilles des arbres qu’il y avait au-dessus de lui, le protégeant de la pluie et du vent. En tournant la tête, il voyait une bestiole mangeant le repas qu’il n’avait pas fini hier et il se redressait, se demandant si c’était un bon départ pour la journée, et il tendait la main, vers cette créature mangeant son pain, hésitant à l’attaquer, lui qui était chasseur. Ce doute n’était pas normal, et l’humain se demandait qu’est-ce qu’il devait pensé de cette réaction, était-ce qu’il n’avait pas faim, qu’il n’était pas d’humeur ou juste que quelque chose avait changé. Il se redressait durement, essuyant le sang qui avait séché sur son corps et il se dirigeait vers l’eau, pour voire son reflet comme chaque matin, il y voyait des poissons gambadant dans une sorte de joie. Il croisait les bras, levant les yeux et voyait ce qu’il n’avait jamais vu dans l’endroit, des oiseaux et des animaux en masse, une énorme réunie autour du point d’eau où il s’entrainait depuis quelques jours. Pourquoi cette présence ? La réponse n’allait pas tarder à lui venir, se rappelant de la bataille qu’il avait mené la première fois ici, contre cet immense monstre marin. Il n’avait pas sa taille, il n’avait pas sa voix, et il ne faisait pas peur aux créatures d’ici, il n’avait pas réussi à maintenir l’équilibre des choses et elles avaient alors changées. Il savait alors que le nombre de poisson allait augmenter, comme toutes les espèces vivantes ici. Il n’avait pas le ventre de la bête, et il ne tuait pas plus qu’il ne devait, diminuant ainsi le nombre de mort, il était devenu un prédateur dans la faune de cette région, peut-être plus terrifiant et plus fort que le précédant, mais moins bien gourmand. Levant les yeux, il s’excusait à une entité supérieure dont il ne savait rien, priant juste celle-ci car il avait fait quelque chose de mauvais, il avait failli à sa tâche. Et par après, il retournait à ses habitudes, commençant sa journée par des petits exercices de souplesse, qu’il ne pouvait continuer à cause de bruit de jeunes animaux qui jouaient sur le côté, le déconcentrant, l’irritant. Mais encore une fois, il ne pouvait pas les tuer, une force le retenant. Il levait les yeux à nouveau vers le ciel, demandant pourquoi cette hésitation aujourd’hui, avait-il attrapé une maladie typique de la planète ? Il n’en savait rien, mais pour lui, celui d’en haut avait toutes les réponses et puis, il eut des souvenirs de son combat hier contre Meister. Il se demandait ce qui se serait passé s’il aurait péri dans la bataille et il faisait ainsi l’hypothèse que la faune se serait encore plus développée sans qu’il n’y ait aucun souvenir de lui. Aucun souvenir de lui, c’était ce qu’il s’était passé dans son autre vie, dans les glaces, il était mort en tyran et le monde l’avait oublié. A cette pensée, il serait le poing, regardant la tête de la créature marine qu’il avait réussi à conserver jusque là, elle n’était qu’un mauvais souvenir que le temps effacerait. Le temps, pendant cet instant, il était l’ennemi naturel de Foly qui se jurait que rien ne serait comme avant, il allait faire ce qu’on n’avait pas fait pour lui, pas comme une vengeance mais plutôt pour l’esprit de ce monstre qu’il avait vaincu. Les gens doivent grandir, cela est sûr, mais ne jamais oublié le passé car il est source d’enseignement.

    « - J’ai compris ce que je devais faire aujourd’hui. (Foly) »

    Un jour de paix. Voilà où il était, ce jour-là, il allait jeuné, mais pas pour méditer, juste car il avait un projet bien plus grand, faire quelque chose pour que les mémoires puissent restées. Il regardait ses habits et ses armes, ses pieds nus et jugeant qu’il n’avait pas besoin de protection pour sa tâche. Il s’en allait donc ainsi, pieds nus, vers les falaises des planètes d’Oblivion où il commençait à creuser, sous les yeux ignorants des créatures locales. Que faisait-il, cet étrange ? Il voulait changer ce monde qui n’était pas le sien ? La réponse la plus correcte était plutôt de laisser une trace de lui, de son passage. Car oui, il allait partir et être oublié d’Oblivion, il ne comptait pas passer sa vie ici même s’il avait découvert bien des choses, cette planète était plutôt une sorte de sanctuaire pour lui, un foyer spirituel pour son âme égarée. Quand il pensait où il pourrait s’en aller, ses yeux lui brulaient, il sentait comme un dilemme en lui, il ne voulait en même temps pas partir et en même temps, il n’avait pas le choix, cette idée de repos sur cette terre étant égoïste et le déchirant, il priait encore son dieu pour qu’il le délivre de cette déchirure qui naissait en lui. Il se sentait grandir à chaque coup de poing donné à la pierre, à chaque cailloux au sol, il se sentait plus fort et plus sage. Pourquoi cette action, le monde d’Oblivion le découvrait bien plus vite, l’humain soulevant un immense rocher taillé en forme de queue, il se trainait jusqu’au lac, sentant ses pieds s’enfonçant dans la boue jusqu’aux genoux, son dos brulant à cause des frottements de la pierre. Il créait une plaque de glace sous ses pas pour progresser sur le lac, lutant contre tout les facteurs, il déposait ce bout de pierre au centre de lac, et levait les yeux vers le Soleil avec un air de défi de faire fondre ce qu’il avait fait, et le voilà reparti pour les falaises. Il fit trois fois le trajet, poussant chaque pièce l’une contre l’autre, formant une queue de plus en plus longue, puis des pattes apparurent, et ce fut tout pour le jour qui se terminait également. Foly allait prêt de ses habits et de son arme, se tenant la tête, la douleur le brulant de toute part, de ses poings saignant sous l’impact de la roche, ses pieds ouverts par la marche ou encore son dos ensanglanté par les frottements de ce qu’il portait, par ce sacrifice qu’il faisait de lui-même. Alors qu’il souffrait, il sentait des présences s’approchant de lui, il ne bougeait pas, n’ayant plus la force et des oiseaux se posèrent prêt de lui, des charognards, dont un qui lui plaquait profondément son bec dans les côtes, le faisant rugir de douleur comme l’aurait fait une bête à l’agonie comme lui. Il croyait être fini, mais d’autres oiseaux arrivaient, virant les autres avec violence, protégeant l’humain qui les regardait sans comprendre et le plus grand de ces protecteurs s’approchait, son bec frôlant le dos du blessé, son bec se colorant de rouge et quand il recula de quelque pas, il avait une petite pierre dans le bec qu’il laissait tomber. Les autres firent de même, et nettoyèrent ainsi le dos de l’ancien tyran. Un bruit de craquement se faisait entendre, une panthère énorme sortant des buissons, comme celle qui l’avait attaqué avec l’arrivée de Meister, et celle-ci léchait par la suite le dos de son ancien adversaire. La salive, désinfectant, avait un effet prodigieux sur les blessures de l’humain qui en restait stupéfait, regardant ses créatures l’aidant, sans comprendre pourquoi tant de gentillesse pour lui. Il ne tardait pas à comprendre que même s’il était le prédateur, les créatures tenaient à lui, pour maintenir l’équilibre, lui qui était bon, comparé à la créature marine qui avait été cruelle et trop gourmande, sa gourmandise l’affaiblissant progressivement et la rendant facilement abattable.

    « - Tu as de la force, peu importe qui tu es. Et du cœur, ce qui est plus évident à voire (Panthère) »

    Quelle réaction pouvait-on avoir en voyant un animal parlant ? C’était clair à présent qu’elle n’était pas une simple panthère, mais plutôt un extra-terrestre, tout comme les créatures qui vivaient ici. Foly se forçait à rester neutre, mais devinant qu’elle allait l’aider, comme les aigles, il serrait les dents, leur parlant à tous comme s’il les considérait comme humain.

    « - Je vous remercie. Mais c’est mon sacrifice, c’est mon combat, à moi et à moi seul (Foly)
    -J’admire ta noblesse, étrangeté, mais sais-tu que tu vas mourir ? Qui es-tu pour croire pouvoir survivre sans nous ? (Aigle)
    - Je suis un être venu des Enfers, et je suis bien plus fort que ce que vous pouvez imaginer. (Foly)
    - Des Enfers ? Tu n’en as pas l’air. Mais d’après toi, qu’est-ce qui est le plus important, celui que tu es réellement ou celui que tu penses être. Qu’est-ce que ton cœur dit ? (Panthère)
    - Il a été percer par deux fois, et je pense que je suis un chasseur, un humain évadé. (Foly)
    - Tu penses être un chasseur, mais tu ne penses pas être mauvais, frère humain. (Panthère)
    - Mais s’il croit être plus fort que tout le monde, qu’il se débrouille seul, cette étrangeté ! (Aigle)
    »

    L’immense volatile sifflait d’énervement, visiblement vexé et il s’envolait dans les cieux, suivis des autres qui l’avaient accompagnés. La panthère eut un petit rire, regardant l’humain du coin de l’œil et lui montrait les crocs, un sourire doux, quoiqu’inquiétant.

    « - Ne t’en fais pas pour lui, Yorel a toujours été un vieux grincheux. (Panthère) »

    Un échange de sourire, une sorte de confiance que Foly balayait rapidement en se redressant. Il soufflait et croisait les bras, blessé et affaibli, il restait fière et demandait poliment au félin de partir, de suivre le conseil de son ami volant et elle le fit, s’inclinant légèrement en signe de respect avant de partir et la nuit arriva, l’humain partant lui pour les falaises encore une fois, taillant la plus grosse des pièces de la créature de pierre qu’il faisait. Au petit matin, il finissait, la soulevant et la salissant de son sang, il la transportait jusqu’au lac sur des jambes qui tremblaient de douleur et de fatigue. Et il entendait des battements d’ailes, puis un léger poids supplémentaire sur ses épaules, le forçant à grommeler, bien qu’il restait calme d’apparence.

    « - Tu sais, tu vas vraiment mourir si tu refuses mon aide. (Yorel)
    - J’ai l’air en difficulté, saleté de piaf ? (Foly)
    »

    Signe d’énervement, l’insulte. Quelques pas plus loin, l’humain tombait sur un genoux, connaissant un moment de faiblesse et son corps se couvrant de nerf, signe qu’il se forçait à nouveau. Poussant un hurlement pour se forcer à redresser, il étonnait le chef de l’escadrille aérienne qui fit un petit « Ooooh » de surprise et qui se laissa porter jusqu’au lac. Une fois cette pièce mise, le terrien s’étalait au sol, haletant et s’étouffant. Les bruits de petit pas se rapprochant, des griffes grattant la glace, l’oiseau tenace arrivant encore à la charge.

    « - Tu as des pouvoirs, pourquoi tu ne les utilises pas ? Tu aimes souffrir, pas vrai ? (Yorel)
    - … J’ai choisi de me mettre des handicaps, ce sont mes choix et … (Foly)
    - Et ta mort, étrangeté. Tu sais, si tu veux arriver à partir d’ici, il te faudra notre aide. (Yorel)
    »

    La glace commençait à se fissurer, prouvant la fatigue de l’humain qui se forçait à se relever, son sang éclaboussant la plate-forme et remplissant les imperfections qu’il y avait. Le voilà reparti, marchant de travers. Sa vue baissait, et il forçait Yorel à soupirer, celui-ci décollant pour le suivre encore une fois. Lors qu’il formait le cou dans le roche à coup de poing, ce qui devait arriver arriva, un craquement se faisant entendre et un hurlement raisonna dans la forêt, un humain venant de se briser la main. Il serrait les dents, donnant des coups de tête sur la pierre, le sang coulant le long de son nez, montrant dans quel état il avait réussi à se mettre. Il parvenait à finir cette pièce, puis à la trainait encore une fois, et il tombait à mi-parcours, se trainant sur les genoux, ceux-ci n’étant que faiblement entamés. Il parvenait ainsi à faire encore un quart du chemin et un léger rire se faisait entendre, forçant l’humain à tourner les yeux pour voire qui se moquait de lui.

    « - Ils ne m’empêcheront pas de manger un cadavre, monsieur l’étranger. (Charognard) »

    Encore cet enfoiré d’oiseau, celui qui avait becqué les côtes de Foly et cette simple de vue lui offrait une sorte de poussée d’adrénaline. Il pensait qu’il allait mourir ? Il pouvait le voire debout, se trainant dans la boue et trainant davantage cette pièce de puzzle extrêmement lourde sur son dos. Il parvenait à voire son reflet dans l’eau, voyant dans quel état il était, voyant la glace se fissurant et se demandait alors quand avait-il été dans cette posture ? Il avait repoussé sa mort, la connaissant et ne voulant plus la connaître, ça c’était sûr, mais il avait montré qu’il avait une endurance accrue et même qu’à force, la douleur ne l’atteignait plus. Était-ce la fatigue ou quelque chose d’autre ? Encore une fois, il ne savait pas et il entendait quelque battement d’ailes, tournant la tête pour voire si c’était Yorel qui venait encore l’embêter, mais il ne se voyait pas plus surpris de savoir que c’était le charognard qui lui plongeait dessus, surement trouvant que la mort de l’humain se faisait trop attendre. On entendait un cri perçant, un immense aigle essayant d’aller plus vite. On entendait une panthère rugissante, galopant comme ses pattes lui permettait, pour être plus rapide qu’une mort filant à toute allure. Ni l’aigle, ni la panthère ne furent assez rapides pour arrêter ce meurtre, le bec de l’impatient ayant atteint sa cible, mais un craquement sonore se fit entendre, une matière noire empêchant l’oiseau de faire festin, une carapace sortant du torse de l’humain qui en était tout aussi surpris, son sceau s’étant ouvert comme jamais il ne l’avait fait auparavant. Une aura blanche faisait son apparition, incontrôlée, dévastatrice, l’humain lançant la pièce qu’il portait sur le dos à temps dans la boue pour qu’elle ne soit pas détruite. Quant au charognard, son corps était volatilisé sous la pression de cette flamme blanche qui était apparue. L’Aigle comme la Panthère s’arrêtaient à temps, reculant vivement en voyant cela et ne devinant pas un seul instant ce qu’il se passait, puis partirent à toute vitesse.

    « -ELOIGNEZ VOUS TOUS ! (Panthère) »

    Une magnifique explosion, semblant emporté l’humain avec elle, une explosion qui créait une onde de choc qui soufflait tout ce qu’elle rencontrait, balayant littéralement ce qu’il y avait à quelque mètre, éjectant juste ce qu’il avait après, les deux animaux se voyant expulsés avec force, s’agrippant à la chose la plus proche pour ne pas aller trop loin. Par après, on voyait Foly entouré en partie d’une carapace noire et solide, laissant libre que son bras et sa jambe gauche, se trainant durement, blessé par l’explosion même si ce n’était que légèrement. Il parvenait à prendre la pièce de puzzle avec ses cheveux, puis il se trainait sur la glace pour poser cette roche taillée, laissant ainsi une immense bête marine, en pierre, décapité. Il avait un petit sourire vainqueur en voyant sa construction, son regard s’agrandissant lorsqu’il entendait les craquements de la plateforme de glace où il était, se voyant quelques secondes après englouti par les flots, voyant son œuvre s’enfonçant au fond du lac, se posant au fond et n’y bougeant plus. Quant à lui, la situation était plus délicate, handicapé d’une jambe et d’un bras, il essayait de se trainer jusqu’en haut, la carapace recouvrant de plus en plus son corps, le privant doucement de sa dernière jambe, puis en partie de sa tête, finalement de son bras et tout fut sombre.

    « - Je lui avais bien dis qu’il ne pouvait pas s’en sortir tout seul, cette étrangeté. ( ??? )
    - Roh, Yorel, arrête de râler, il est en train de se réveiller. ( ??? )
    »

    Deux voix pour le réveil, Foly ouvrait les yeux, encore une fois, il ne comprenait pas ce qu’il se passait et il se dépêchait de se redresser, vomissant au pied d’un arbre en se tenant le ventre, vomissant toute l’eau qu’il avait pu boire là où il était parti. Il se tournait vers les deux animaux, attendant une réponse et puis, il remarquait enfin qu’il avait récupéré tout ses membres, les blessures qu’il avait eu ayant disparues. Il se touchait de partout, comprenant de moins en moins de chose, paniquant avant qu’un coup de bec sur le crâne ne le rappelle à la raison, et lui rappelle qu’il était en vie grâce à une vive douleur.

    « - Il semblerait que les dieux t’aiment bien, frère humain (Panthère)
    - Me remercie surtout pas, déjà que je ne t’aimais pas beaucoup… (Yorel)
    »

    Le regard de Foly se levait sur l’aigle, complètement trempé, lui donnant un air davantage râleur qu’à son habitude. Il devinait doucement ce qu’il s’était passé, se voyant dans l’eau et entendant des battements d’ailes aquatiques, comprenant que ce volatile avait plongé pour le faire sortir. L’immense aigle se voyait quelque seconde par après enlacé par l’humain, qui lui tapotait le dos avant d’être enlacé à son tour par les immenses ailes, devant une mine satisfaite du félin qui avait un rire léger, très féminin. Après un moment de tendresse très court, les deux mâles de la bande toussèrent, regardant dans la direction opposée à l’autre, comme reniant ce moment qu’ils voulaient visiblement oubliés et la vie pouvait recommencer comme avant.

    « - Je n’ai pas fini mon travail, les dieux m’ont donnés la chance de finir ma tâche. (Foly)
    - Non. Tu arrêtes avec tes bêtises et tu vas dormir et manger, cela fait une semaine que tu ne t’es pas reposé. (Panthère)
    - Tu as ronflé pendant cinq jours. Cinq… Long… Jours… CINQ LONG J-… !! (Yorel)
    - Ce n’était pas voulu, stupide piaf ! (Foly)
    »

    Et revoilà Foly au sol, se tenant la tête, saignant légèrement suite à ce coup de bête plein de frustration de la part de l’Aigle qui pouffait de rage avant de décoller. Grommelant, l’humain était attrapé à la nuque, sa chevelure étant mordue par ce gros chat de panthère qui le trainait comme s’il était son enfant pour le poser prêt du camp du chasseur, le forçant à rester au sol, et partant faire la chasse à sa place, Foly mangeant un être équestre cru par la suite.

    « - Bien. Je suppose que tu voudrais savoir comment on part d’ici ? (Panthère)
    - Non, j’ai encore mon sacrifice à finir m-… (Foly)
    - Frère humain, tu vois cette patte ? (Panthère)
    »

    L’humain acquiesçait, pour ensuite se prendre cette patte au visage, une immense gifle en quelque sorte avec les griffes entrées dans les coussinets pour ne pas le blesser plus que raison. Le voilà donc en train de manger sans rien dire, écoutant juste la panthère qui parlait comme s’il avait dit « oui » à sa première question.

    « - Je sais où tu pourras trouver un vaisseau pour quitter cette planète, il se trouve dans un petit cratère non loin d’ici, l’utilisateur est mort suite à une maladie locale auquel son corps n’était pas habitué. (Panthère)
    - Et moi, pourquoi je n’ai pas eu de malad-… (Foly)
    - Toi, les dieux t’aiment bien, frère humain. (Panthère)
    - … Vous voulez bien arrêter de me couper quand je parle ? (Foly)
    »

    Un petit moment de silence avant que l’humain ne se prenne encore une gifle de la part de la féline qui mangeait tranquillement, ne le regardant même pas et l’ignorant. Décidément, il était bien tombé, entre un oiseau qui lui becquait le crâne car ils ne s’entendaient pas et une panthère autoritaire qui semblait avoir des complexes maternels, notre ami était fort bien tombé, mais il était cependant vrai qu’il devait partir d’ici, son visage se chargeant de haine quand il pensait au Seigneur Haosh, ce traitre et cette raison pour laquelle il avait quitté la Terre.

    « - Je suis une allié, pas ta mère, alors ne compte pas toujours sur moi pour t’aider. (Panthère)
    - ... Je ne te force pas à rester, tu sais… (Foly)
    - Tu vois cette patte ? (Panthère)
    »

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Terrien

Foly

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MessageSujet: Re: Un niveau au-dessus [Terminé]   Un niveau au-dessus [Terminé] Icon_minitimeMar 5 Juil - 8:50

    L’entrainement était différent à présent, il n’était plus seul à subir sa puissance et sa force. Il y avait avec lui deux alliés de choix, une panthère et un aigle, ou en réalité, deux extraterrestres dont il ne savait rien. Il savait que la panthère était une femme plutôt tendre, quoiqu’avec un mauvais caractère faisant penser à une mère. Quant à l’aigle, il était un homme grincheux mais noble et tenace. Les deux formaient un duo qui faisaient un peu office de parents adoptifs à l’humain qui les regardaient souvent, rarement ils étaient en train de parler à deux, sauf quand c’était pour se disputer ou encore lorsqu’il était à terre, suite à un entrainement trop violent. Il voulait apprendre plus d’eux, il savait légèrement plus sur l’aigle, il se nommait Yorel, et il le connaissait un peu mieux car ils étaient restés plus longtemps ensemble, le volant toujours proposant son aide au terrestre pour son entrainement. Dans un premier temps, le refus était catégorique, puis, leur relation évoluait et quelque fois, Foly laissait l’oiseau lui venir en aide, écoutant ses conseils, supposant qu’un être parcourant le ciel devait avoir des meilleurs notions que lui quant à la précision ou à l’équilibre. Il écoutait également la panthère, une réelle inconnue, tout comme sa mère biologique, elle avait aussi de meilleure notion d’équilibre que lui, mais des idées de l’anatomie et des pressions plus développées que chez l’humain, une vraie scientifique enfermée dans la peau d’une bête. Une scientifique, ou plutôt un sage ayant des idées sur toutes les choses, même sur cette planète qui lui était également inconnu. Laissant quelque fois l’aigle, il se laissait tenter d’aller voire cette fausse mère, s’asseyant près d’elle, acceptant ses cajoleries, d’être un objet de substitution à un vrai enfant. Si Yorel refusait les moments de tendresse de ce genre, la panthère, elle, compensait parfaitement en se montrant parfois trop collante.

    L’humain avait bien des questions sur ce monde, qui était en quelque sorte un monde d’adoption pour lui, la première planète qu’il avait visité après la Terre, et c’était ici qu’il avait certainement le plus évolué. Il ne savait pas si c’était par le fait qu’il était retourné à la vie et qu’il sentait mieux l’effort, ou juste que c’était l’évolution normale, un changement brutal, comme une seconde adolescence, ou il grandissait et connaissait le plus grand nombre de changement. En tout cas, il en avait des questions, mais pour les changements qu’il avait vu aux niveaux de ces pouvoirs, il préférait ne rien demander, ne voulant pas de facilités ou de faveurs, voulant tout découvrir par lui-même, et de toute manière, le félin en aurait bien assez avec les questions qu’il allait lui posé. Ainsi, il apprenait premièrement le nom de la planète où ils se trouvaient, Oblivion. Par après, les questions devenaient plus personnelles, sur l’identité même que la panthère qui disait ne pas avoir de nom, mais à entendre sa voix, c’était plutôt qu’elle l’avait renié, et plus intéressant, ce qu’elle était vraiment, Foly devinant qu’il n’avait pas vraiment affaire à une panthère comme il pouvait en croiser sur Terre. Il apprenait ainsi qu’elle était de la race des Anthurus, et qu’elle avait eu déjà un enfant avec un humain. Voilà qui était intéressant, pas le fait qu’elle ait eu un enfant ou bien que sa race était compatible à celle de l’ancien tyran, mais plutôt que des humains étaient déjà venus ici, des scientifiques, et peut-être qu’ils y étaient toujours. Lorsque Foly demandait où les trouver, la femelle plissait les yeux et pinçait ses babines, montrant son sale caractère et se refusant de lui dire où, visiblement ayant des problèmes avec eux. C’était vrai, on ne pouvait pas voire près d’elle un enfant, et son complexe maternel pouvait s’expliquer par le fait que son enfant ait été enlever. Toute cette histoire était bien triste, et bien que l’humain n’était pas un être doué d’une extrême sensibilité, il se sentait concerné, ayant lui aussi eu affaire à la perte d’un enfant, mais lui, sans avoir connu celui-ci, et surement l’ayant fait suite à ce qu’on aurait pu appeler un viol. Cela expliquait pourquoi Yorel, cet aigle, semblait toujours la surveiller, lui tenant compagnie même de loin, il devait être aussi au courant de cette histoire et peut-être que cette nouvelle allait donné une nouvelle mission à l’humain qui se levait, après en avoir entendu assez, attirant l’attention des deux extra-terrestres.

    « - Baisser la tête, je ne serai pas ici si je l’avais fais… (Foly) »

    Les yeux de l’Anthurus s’ouvrirent à cet aveux, ils étaient pareils, mais l’humain avait eu le courage de se reprendre, peut-être car il n’avait pas réellement de cœur et que la douleur ne l’avait pas vraiment atteint. Ce même humain remettait sur sa peau nue sa tenue de chasseur des contrées glaciales, prenant son arme sur le dos, sans se soucier de son amie qui était visiblement troublée en devinant ce qu’il allait faire, la queue de celle-ci s’enflammant violemment sans qu’il n’y ait de réel changement chez elle. Il commençait à marcher, la femelle se redressant et la suivant tête basse, comme triste, peut-être était-ce de la honte. L’aigle regardait la scène, et ayant tout entendu, il se dressait dans le chemin du chasseur qui mettait sa capuche, montrant bien qu’il allait l’ignorer s’il allait le mettre en garde. Il n’y avait pas lieu d’avoir un combat, tout les deux sachant que l’humain avait un potentiel bien supérieur à l’oiseau qui se posait au sol, s’inclinant comme s’inclinant face à un roi, avouant qu’il était inférieur à lui et le laissant passer, le suivant, côte à côte avec son amie.

    Celle-ci levait les yeux, elle semblait contrariée, et doucement, ses griffes sortaient, elle réunissait ses dernières forces pour empêcher l’humain d’aller à cette guerre qui semblait perdue d’avance, préférant le mettre hors d’état de bouger plutôt que voire une deuxième fois la disparition de son enfant. Mais dans toute cette colère, un geste simple l’arrêtait, une aile poussant son antérieur sur le sol boueux, l’aigle tournant la tête vers celle-ci.

    « - Si tu veux le battre, fais le à la loyale. (Yorel) »

    Il voyait la faire à la loyale ? Cela être ainsi ! Le félin accélérait le pas, se mettant face au cagoulé et montrait les crocs, se dressant doucement sur ses deux pattes, sa musculature se développant et sa fourrure prenant la forme d’une robe, sa queue s’enflammant comme toute sa crête, une métamorphose suivie d’une extraordinaire poussée d’énergie. Un rugissement, de quoi relever la tête de l’humain et lui ôter la capuche. Elle était la barrière, et elle ne voulait pas se pousser, elle était entrée dans un stade primitive, celui de la mère protégeant sa progéniture. Cet état, Foly reculait de quelques pas en étant confronté, se demandant si sa propre mère avait été si féroce à l’idée d’être séparé de ce fils qu’il était devenu, mais chassant vite cette pensée, il ôtait son harpon de son dos, le pointant vers elle comme pour la mettre en garde. Il n’y avait rien à faire, le combat avait enfin une raison d’être, mais aucun des deux n’en voulaient, ayant préféré une autre solution. Le premier coup était donné par la mère, un coup de pied violent au niveau du torse, éjectant l’humain tout droit dans un arbre, suivi d’un rugissement, une seconde mise en garde, elle ne s’y mettait pas sérieusement, voulant juste convaincre ce second fils d’arrêter sa marche.

    Il n’était pas de ceux là, serrant son arme dans sa main, il se dépêchait vers elle, passant l’arme entre ses jambes, comme une pelle, pour la soulever et la faire passer derrière lui, avant de commencer à courir, fuyant la bataille, n’y voyant aucune raison valable, elle était dangereuse mais facilement contournable. Celle-ci se redressait, galopant sur ses quatre pattes pour le rattraper, bondissant dans son dos et l’écrasant au sol. Elle était donc prise après dans la boue, Foly ayant utilisé la même ruse que contre Meister, ses cheveux s’en allant dans la boue pour le tirer sous celle-ci, et l’Anthurus avait préféré le lâcher plutôt que finir noyer, ayant juste les pattes prises dans le mélange de terre et d’eau qui se gelait pour l’emprisonner. Chose faite, l’humain sortait difficilement, se creusant une sortie comme une taupe et se remettait en garde, sachant que sa ruse n’était pas suffisante, son amie ayant déjà libéré deux de ses membres, le reste finissant libre rapidement après.

    « - Il est peut-être étrange, mais il est doué. Après tout, nous l’avons entrainés. (Yorel) »

    La remarque de l’aigle avait le mérite d’hériter l’Anthurus qui hurlait à la mort contre son adversaire involontaire, même si la remarque était énervante, elle était juste, la force qu’elle affrontait été en partie due à ses efforts et celui de son ami, qui l’avait entrainé sous prétexte que les dieux l’aimaient bien, comme s’il était un héros prophétique. A l’idée que les dieux allaient le faire gagner, elle s’enrageait de surcroit, des excroissances osseuses lui poussant de toute part, créant une réelle armure, empêchant le corps à corps avec celle-ci et rendant sa présence davantage puissance. Elle était obstinée à ne pas le laisser partir, et même si elle lui avait parlé du vaisseau, il était clair qu’elle ne l’aurait jamais laissé partir.

    « - Vous êtes complètement folle, sœur Anthurus. Arrêtons ce combat, j’essaie de vous aider ! (Foly)
    - Je ne te laisserai pas mourir, pas encore une fois ! (Panthère)
    »

    Double sens. Foly était effectivement mort une fois, étant d’ailleurs parti en Enfer, mais aussi, c’était son fils qu’elle revoyait mourir une seconde fois. Et c’était cette seconde pensée qui était à l’origine de toute cela, c’était une révélation pour les deux mâles qui tentaient de la contrôler, mais il était clair qu’elle n’avait plus toute sa tête, montrant un caractère bagarreur et barbare qui était bien loin de la demoiselle canine toujours calme que l’humain avait connu. Il n’y avait qu’une seule solution pour lui, qu’un seul échappatoire et il en était à présent conscient, levant son harpon et dirigeant la tête vers lui-même, mais alors qu’il s’apprêtait à donner le coup, il était attrapé à la gorge, éjecté d’un coup de pied comme un ballon de sport, lâchant son arme sous l’effet de la surprise. Il pouvait par la suite constatait comment cette race des Anthurus était puissante, son adversaire s’effaçant de la terre pour le rejoindre en haute altitude d’un bon prodigieux, l’envoyant au loin, par delà même des falaises qu’il avait refaçonné. Il s’écrasait lourdement, amorti en partie par les arbres et il tournait la tête, voyant en sorte de petite cabine blanche avec une porte, plantée en plein milieu d’un espace uniquement faire de vert. Il entendait un rugissement derrière lui, et jugeait par la suite que cette entrée inconnue était plus accueillante, il finissait dans une sorte d’ascenseur qui l’envoyait une dizaine de mètre plus bas, l’adversaire déchirant la cabine d’un coup de patte et se laissant tomber dans le gouffre découvert, atteignant rapidement le même niveau que Foly qui sortait en vitesse, se trouvant dans un couleur avec quelques humains en blouse blanche qui le regardèrent avec un air de surprise, davantage surpris qu’il était poursuivi par un espèce de chien mutant couvert d’os, enragé en plus. La course finissait dans une pièce plus vaste, où on entendait des échos de porte de fermant, des sas de sécurité surement. Et voilà Foly enfermé, tournant la tête et voyant une sorte de chien dressé sur deux pattes, en blouse blanche, le regardant, une feuille sur une planche, un bic à la main dont il se servait pour redresser sa paire de lunette.

    « -Enchanté de vous connaître, mais vous faites quoi ici ? (Demi-Anthurus)
    - Vous êtes un … Anthurus vous aussi ? (Foly)
    »

    Alors que le scientifique poilu s’apprêtait à faire une remarque sur la tenue de l’humain qui lui faisait penser à un fou, il avait eu un geste d’une extrême précision, faisant tomber ses lunettes en se penchant pour éviter une porte blindée volant au-dessus de lui, l’ayant frôlé de peu. Il ramassait ce qu’il restait de ses binocles, les remettant en ayant un petit « Mh » calme en voyant la femelle qui était arrivée, dont il avait hérité la couleur du pelage et voyant l’écume aux lèvres de celle-ci, il n’en était pas plus surpris, oubliant peut-être qu’il n’était pas à l’abri derrière une vitre de sécurité avec un café et deux sucres.

    « - Ceci est un Anthurus, moi, je le suis seulement en partie. Voulez-vous bien quitté les lieux ? (Demi-Anthurus) »

    Un rugissement de la part de l’amie de Yorel et le scientifique sortait un pistolet de sa poche, tirant bien au niveau du torse, entre deux os, dans l’une des faille de l’armure de l’adversaire qui s’écroulait. On voyait maintenant qu’elle reprenait sa forme normale, une seringue dans la poitrine, de quoi faire sourire le demi-Anthurus qui parlait dans le col de sa blouse, disant que la situation était sous contrôle, des gardes arrivant et menant la femelle dans une salle de verre où elle pouvait être aisément observer. L’humain l’avait suivi, marchant sur les pas du scientifique poilu qui restait calme, comme un aristocrate avant de finalement avoir une réaction.

    « - Vous pouvez partir, vous savez. (Demi-Anthurus)
    - Et si je vous disais que vous venez de mettre votre mère en cage ? (Foly)
    »

    A cette question, le poilu s’arrêtait, se frottant le menton d’un air stressé et se dirigeait vers la salle d’observation de l’intrus, tirant sur un manche de sa veste blanche avant de se planter une seringue dans le bras, prenant un peu de sang et le passant dans une machine, entrant sans protection dans la cage de verre, profitant que la femelle dormait toujours, lui enlevant aussi du sang et le mettant aussi dans la machine, prenant appuie sur la table qui soutenait l’appareil contenant le sang.

    « - Vous aurez dans quelques secondes la preuve que cette chose n’est pas ma m-… (Demi-Anthurus)
    - Lien de parenté détecté. (Machine)
    »

    Foly haussait les épaules, d’un style de lui demander ce qu’il venait de dire et le poilu se frottait le visage, mettant ses lunettes sur le côté et faisant signe à l’humain de sortir du laboratoire, visiblement énervé par la découverte. Et Foly remontait donc via un autre ascenseur, voyant son harpon lui tombant devant les pieds, il le ramassait, le mettant sur son dos et levait les yeux vers l’aigle qui se posait calmement face à lui, haussant les épaules en regardant l’humain d’un air de dire tant pis, qu’il fallait bien que ça arrive un jour.

    « - Alors, que s’est-il passé ? (Yorel)
    - Elle a retrouvé son gamin, j’ai fais ce qui devait être fait. (Foly)
    - Oh ? Et si ce qui devait être fait était de tuer ce gamin comme tu le dis, étrangeté ? (Yorel)
    - Et bien, je l’aurai tué, je suppose. (Foly)
    »

    Il était dur de dire si un aigle pouvait sourire, mais on pouvait lire une petite joie dans le regard de celui-ci, il avait face à lui quelqu’un qui se battait pour le bien et le mal, voulant aider les évènements à avoir lieu mais sans les créer, et surement qu’il savait que Foly tendait doucement vers le bien, l’histoire ici devant surement bien finir. Il s’élevait dans les airs, se posant sur l’épaule de l’humain, tendant l’aile vers devant, comme pour montrer une direction, son porteur suivant sans chercher à comprendre et ils étaient bientôt face à une capsule ronde ouverte, un peu verdi par le temps, un costume plié sur le seul siège et un étrange appareil sur celui-ci. Une capsule sayenne, mais qui pouvait leur dire ça ? C’était avec ça que Foly pouvait quitter la planète quand il le voulait, il ne se demandait pas si c’était l’envie de l’oiseau, il savait que ce n’était pas le cas, et il s’installait donc sur le clapet ouvert de la capsule, joignant ses mains, coudes sur ses genoux, posant ses lèvres sur ses poings réunis. Il attendait, Yorel devinant la chose allait plus haut, partant vers là où il avait trouvé l’humain et lui ramenant bientôt un scientifique, poilu, dont la face rappelait plus celle d’un renard que celle d’un chien, celui-ci ayant déjà changé de lunettes. Le binoclard ne disait rien, venant prêt de l’humain et s’asseyant sur ce qu’il restait de disponible sur le clapet, prenant la même pose que lui, les poings réunis sous le museau qui donnait un relief charmeur à son visage.

    « - Je suppose que je dois vous remercier, je me suis souvent demandé d’où je venais. (Demi-Anthurus) »

    Foly plissait les yeux en entendant cela, il sentait quelque chose monter dans son œil, une larme, peut-être, qu’il retenait parfaitement, sans rien dire. Il sentait bien le regard du renard se posant sur lui et il se redressait un peu, faisant craquer sa nuque bruyamment et se relevant.

    « - Tu as du temps à rattraper avec elle, pas du temps à perdre avec moi. (Foly)
    - Mais qui es-tu ? Es-tu humain seulement ? (Demi-Anthurus)
    - Qu’est-ce qui est important, qui je suis par le sang ou qui je suis par mes actes ? (Foly)
    - … C’est beau. Je… Je ne devrais pas mais je crois que je vais… Que je vais pleurer… (Demi-Anthurus)
    - Frère Anthurus, tu vois cette main ? (Foly)
    »

    Une tape amicale derrière sa tête, lui faisant presque tomber les lunettes, il devait s’y habituer, car Foly le savait : Il allait rattraper le temps et voire que l’humain avait voler la question philosophique de sa mère, et surement grandir enfin normalement, il fallait bien que quelqu’un lui apprenne à chasser, à ce scientifique à poil…


~Fin du RP sur Oblivion~
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Futago Kokuchô

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MessageSujet: Re: Un niveau au-dessus [Terminé]   Un niveau au-dessus [Terminé] Icon_minitimeMar 5 Juil - 15:13

435 lignes = 43.500 xps + 21750 zenys

désoler foly il y a eu une petite erreur et tu n'as droit qu'à un seul bonus c'est donc celui ci-dessous qui compte pour l'ensemble du rp merci de retirer mon bonus:

Kai a écrit:


Bonus Foly :

Scénario : 6.200/7.500

Style : 5.300/7.500

Originalité : 5.500/7.500

Orthographe : 6.800/7.500

Total : 23.800 xp bonus !

Enjoy and have fun Very Happy !
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MessageSujet: Re: Un niveau au-dessus [Terminé]   Un niveau au-dessus [Terminé] Icon_minitime

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