Firiadel sur terre...oh les fruits tout colorés!

Date d'inscription : 18/08/2011

Firiadel était arrivé sur terre...l'endroit était similaire à son pays d'origine, il faisait bon y vivre et il y avait des ressources à profusion... Il avait remarqué non loin de lui, une forêt, belle,simple et grande, les forêts qu'il aimait quoi ! Les buissons de cette forêt regorgeait de fruits ! Ils avait l'air succulents ! Firiadel se jeta dans le buisson pour manger quelques morceaux, c'était des mûres ! Firiadel ne tarda pas a attaquer le buisson pour manger toutes les mûres. Il en ressortit les babines complètements violettes/rouge sombre. Il se les lécha et reprit sa marche, langue légèrement en avant. Il sentait qu'il y avait un cours d'eau pas loin, il s'y dirigea, s'il y a une petite rivière, il y a des poissons ! Cette idée ne fit qu'un tour dans l'esprit de Firiadel pour partir à la recherche de cette rivière . Le ventre gargouillait d'un bruit sourd. Certes, la dernière fois qu'il a mangé avant les mûres c'était il y a 30 minutes,mais c'était un tout petit repas,pas digne du carnassier qu'il était.

Il rencontra une louve en cours de route, qui a fui à sa vue... cette louve était un peu rousse...tout comme Lylia... Le pendentif semblait briller plus intensément au soleil...Lylia...

-Lylia..tu me manques...

Firiadel n'avais pas pu s’empêcher de le dire a voix haute. Il reprit son chemin,en se rappelant avec nostalgie de tous les moments passés,des jeux,des disputes,des câlins,de cette amour merveilleux qu'il avait vécu avec elle, jusqu'à ce moment où...

...un écureuil, effrayé lui aussi, avait galopé de peur face à Firiadel,cet écureuil manqua d'ailleurs de se briser la nuque en montant à l'arbre, il avait glissé et une fois au sol observa que Firiadel ne lui voulait pas de mal.

Firiadel chassa ses idées noires de sa tête et continua sa lancée. Il trouva le cours d'eau assez rapidement et s'y précipita presque immédiatement. C'était un petit cours d'eau,mais y avait peut-être des petits poissons. L'animal resta penché au-dessus de ce cours d'eau pour observer le moindre mouvement d'un poisson dans cette eau claire...

Ne voyant aucune chaire délicieuse, il s'y résigna un instant et bu un peu de cette eau tranquillement en entendant les oiseaux gazouiller.

* Je suis arrivé sur Terre et je suis même pas fichu de pêcher un malheureux poisson ? Faut que je m'y remette moi.. *

En relevant la tête, Firiadel bailla

-Maudit voyage...

Date d'inscription : 08/04/2011

La terre... Planète d'origine de Matt le co-fondateur de la confrérie des ombres, clan au futur glorieux dont il était devenu le gourou. Cette planète colorée contrastait totalement avec son allure grotesque et sa seule couleur le noir. Il ignorait lui même la raison de cette venue en ces terres, peut-être les voix qui hurlaient dans son crâne l'avait dirigé vers là, peut-être était il venu ici en quête de guerrier de la trempe de son camarade. Quoi qu'il en soit il errait maintenant depuis des jours sans objectif réels. C'est alors qu'une chose incongrue parvint à ses yeux. Un loup aux couleurs étrange se restaurant à un point d'eau. Mais ce qui frappa d'autant plus le Nokatis, c'est qu'il dégageait une aura, pas celle qu'aurait dégagé un des trois premiers de l'univers comme Ginyu. Mais celle de quelqu'un avec un potentiel énorme. Peut-être était-il utile. Amon se rapprocha de sa cible, marchant de manière délirante, un sourire dévoilant ses dents aiguisés et abîmées, ses yeux rouges empli de démence transcendant ce sur quoi il posait les yeux. Jusqu'à regarder son interlocuteur dans les yeux, il se stoppa, une brume noire se dégageait tout autour de lui. Un petit rire nerveux se déclencha durant quelque seconde, puis sans attendre il lança :

"-Tu les entend toi aussi ? Les sirènes qui hurlent dans ma tête ? Tu les entend les sifflements ? Tu entend les cris des enfants qui me déchirent le crâne ?"

Ses yeux était écarquillés volontairement, une expression de folie parcourait son visage, l'atmosphère en devenait malsaine si bien que les quelques animaux de passage rebroussait chemin, et cette belle forêt éclairée en devenait un endroit à la limite du glauque. Il siffla entre ses dents :

"Je suis Amon... Que connait tu de la folie ? Tu les voit toi aussi ?"

Il engageait un dialogue par une phrase vide de sens et pourtant dans son crâne elle lui paraissait claire, les monstres inventés par sa démence qui peuplaient à présent la forêt ne le quittait plus. L'oblivien se retrouvait à présent en mauvaise posture, s'il se mettait à fuir en prenant peur du Nokatis celui ci n'hésiterait probablement pas à le prendre en chasse. S'il restait, dieu seul sait ce que la folie d'Amon le déciderait à faire.

Date d'inscription : 18/08/2011

Firiadel avait tout entendu...son poil s'était hérissé et il était incapable de bouger..la peur le paralysait...il était prêt à s'enfuir,prendre les jambes à son cou et ne plus jamais revenir dans cet endroit plus qu'effrayant ! Puis son pendentif brilla,le ramenant à la réalité.

Firiadel gronda se retourna d'une traite et les yeux rivés sur la rivière il gueula:

-NAN MAIS TU TE PRENDS POUR QUI À FAIRE PEUR LA HEIN ? S'péce de bachibouzouk !

Ayant perdu son sang froid il jeta de l'eau à la face à son « interlocuteur » et il détala aussi vite que possible, ses jambes était parfaitement synchronisé,et toutes ces années a courir après des poissons lui ont aidé pour la vitesse et l'endurance, sauf que la la proie c'était lui ! Alors Firiadel se planqua plus profondément dans la forêt, écrasa une bonne dizaine de champignons, et se terra derrière des buissons.

*Haaaa... D'ici,je le verrais de loin... *

Firiadel donna un coup de langue à son pendentif,ce pendentif semblait l'aider malgré tout, il lui donnait à toute la chance dont il avait besoin. Le museau de Firiadel se gelait petit à petit et il se questionna enfin sur son mystérieux agresseur... De quoi parlait-il ? Les sirènes qui hurlent dans ma tête ? Les cris d'enfants? Quel genre de dégénéré ça pouvait bien être ? En tout cas cet "homme" avait une présence particulière, une présence inquiétante. Il n'aimait pas ça du tout, et puis pour le peu qu'il a vu de lui, il avait des dents absolument dégueulasses mais des yeux rouges et perçants comme deux rubis maléfiques d'un trésor inca qui vous brûlerait la main pour votre cupidité trop grande. Peut-être n'était il pas "humain" et donc pas de ce monde, il devait venir d'une autre planète...

Firiadel restait tapi dans l'ombre à attendre une attaque surprise de son adversaire, quand un proverbe de son grand-père lui revenait à l'esprit :

"Le poisson immobile est le poisson le plus facile à embusquer"
Il adorait son grand-père, et il béni les dieux de l'avoir emporté dans une mort sans douleur et de vieillesse.

Écoutant la sagesse de son grand-père, il se déplaçait de bonds en bons pour éviter de faire le plus de bruit possible. S'arrêta de temps en temps pour voir si l'autre ne le suivait pas, puis continua son escapade. Heureusement que la gravité et la terre était similaire à celle de son pays, il pouvait bouger comme à Oblivio, ce qui était génial ! Pour éviter de trop s’essouffler s'il devait faire une plus grande fuite plus tard, il se terra à nouveau, pensant avoir semé son assaillant.

Une couleuvre se glissa vers lui, ce dernier se retient de ne pas hurler de surprise, il lui choppa le corps et d'un coup ses avec ses crocs,assassina l'animal. La pauvre bête n'avait aucune chance. Un bruit dans les feuillages se fit entendre, Firiadel ouvre grand ses yeux,dressa ses oreilles et se prépara à toutes les éventualités, quand ce fut un écureuil qui sorti du buisson...Il lâcha un soupir et ne bougea pas d’endroit...cet homme était vraiment effrayant et semblait plus que dangereux...

*Pourquoi ça doit toujours me retomber sur le coin du museau ? *

Date d'inscription : 08/04/2011

Il s'était échappé devant Amon... Avait il pris peur ? Quoi de plus normal après tout, l'aura glauque qu'il dégageait et ses paroles en aurait fait fuir plus d'un. Le loup croyait lui avoir échappé, visiblement il s'était trompé. Lorsqu'il s'était agité pour abattre le serpent qui s'en prenait à lui. Les années de vie sauvage qu'il avait du mené contre son gré lui avait permis de s'en tirer à de nombreuses reprises. Il avait pris en chasse, voyageant à travers les ombres, son adversaire ne pouvait dorénavant plus lui échapper, la forêt remplie de zones ombragées n'étaient pour lui qu'un gigantesque centre de téléportation. En un instant il se retrouvait derrière sa proie, un large rictus déformait maintenant son visage. Il déclencha une autre technique, et rapidement une brume sombre envahi la zone dans laquelle les deux "hommes" se trouvaient.

Spoiler:

Un rire tonitruant résonna, le positionnement d'Amon restait indéfinissable grâce à ses téléportations constante. Il s'arrêta de rire puis lança sur un ton rempli de dégoût et de haine :

"-Finalement... T'es comme tout les autres. Toujours à fuir, t'es comme ma famille, tous des lâches qui complotent les uns avec les autres. Il n'y a que "lui" qui soit différent, vous ne comprenez... pas..."

Sa voix tremblait à l'évocation de ces souvenirs douloureux. De sa jeunesse brisée. Il les haïssaient tous. Personne ne pouvait le comprendre, cette solitude qui l'avait détruit toute sa vie. Rien ne pouvait le changer, et jamais ses démons ne pourraient s'en aller.

"Ils sont encore là..."

Il parlait évidemment de ses hallucinations, dans son esprit le sol débordait maintenant d'insectes peu ragoûtant qui rapidement envahissait les arbres, côtoyait les pieds d'Amon et de l'étranger. Sa respiration s'accélerait et même si il demeurait invisible dans l'ombre, les bruits d'halétement qu'il produisait le rendait repérable.

"- Qui es-tu... ?"

Date d'inscription : 18/08/2011

Firiadel grogna...il ne pouvait pas s'en sortir, il gardait tout de même à l'esprit qu'il n'était pas seulement piégé,mais aussi en face d'un adversaire coriace,et qu'il ne pouvais pas le combattre comme ça en mode berserker,sinon il en viendrait à perdre. Firiadel l'avait néanmoins observé, il semblait fragile d'un point de vue psychologique et en plus il semblait maîtriser les ombres parfaitement, il devait être plus faible donc face à la lumière, et si'l continuait à le harceler...peut être aura t-il une chance alors de s'en sortir !

Il observa son adversaire, dés qu'il vit qu'il commençait a baisser sa garde pour il ne sait quel raison donc Firiadel se décida de passer à l'action...

*Ça passe ou ça casse... *

-SHOOTING STAR !!!!

Le poil de Firiadel s'illumina de tel un millier de feux qui sortirait comme par magie d'un lac immense et imposant. De sa lumière brillante,il traversa les ombres terrifiantes,lourdes et sans issues apparentes, puis continua sa route aussi loin que possible, afin d'arriver à un coin de la forêt dégagé.

Cela lui rappelait le temps ou il s’entraînait,encore tout jeune avec Lylia...sa douce Lylia...C'est elle qui l'observait et qui lui corrigeait ses moindres fautes. Bien que cette technique de Firiadel est réputée pour tout traverser (ou presque) il décida d'éviter tout de même les arbres qu'il à pu rencontrer lors de sa course effrénée.

Essoufflé Firiadel savait qu'il était en danger, il n'avait plus qu'une seule alternative face à ce monstre...

-AU SECOUUURRRSSSS !!!

Date d'inscription : 26/08/2010

C'était la première fois que je foulais du sol cette planète: et à chaque fois, cela me faisait le même effet. Celui de la découverte et de la liberté. Et, depuis mon voyage sur Mizu No Yami, j'avais enfin le coeur plus tranquille. Mes vieux démons s'étaient dissipés, et ma tentative de suicide paraissait désormais bien lointaine. "Il" ne semblait pas vouloir revenir pour l'instant, et je n'allais pas m'en plaindre. Libérée ainsi de toute contrainte, je voulais désormais prendre du plaisir à voyager à travers la galaxie, et vivre des instants comme j'en ai vécu hier, me faire des connaissances, un entourage et peut-être passer ma vie comme ça. Devenir une dandy. Vu de cet oeil-là, je crois que je pourrais peut-être enfin commencer à apprécier cette nouvelle vie. Il fallait juste que je la prenne du bon côté. C'est donc d'un air tranquille, curieuse de savoir ce qui allait m'arriver, que je m'envolai pour visiter la terre.

J'avais pour l'instant décidé de me diriger vers la ville la plus proche, en attendant de savoir ce que j'allais faire le lendemain. J'avais eu vent que des tournois d'arts martiaux avaient régulièrement lieu ici, et me trouvais peut-être intéressée par ce genre d'évènements. Grâce à l'énorme quantité d'argent que j'avais accumulée, je pouvais aussi me permettre des folies. J'étais réellement libre. Je pensais à tout cela tout en volant, regardant à quoi ressemblait la terre par la même occasion: des océans et des forêts s'étendaient à perte de vue devant mes yeux, provoquant mon constant étonnement. La terre regroupait à elle seule la plupart des décors que j'avais vus au cours de mon voyage. Tantôt elle était verte, tantôt glaciale, tantôt urbaine... mon regard s'arrêta soudainement sur un lieu en particulier: une forêt. D'apparence, elle semblait commune à n'importe quelle autre forêt en apparence. Elle l'était de toute façon. Ce qui attirait mon attention était différent: j'y sentais deux puissances. L'une d'elle m'était familière, non pas que je l'ai déjà rencontrée, mais que j'avais déjà senti une puissance du même type. L'autre, quant à elle, m'enchantait moins. c'était une aura d'une noirceur qui ne me plaisait guère, on aurait dit une sorte de démon. Elle fit ressurgir en june seconde tous mes mauvais souvenirs et autres pensées morbides: lors de ma tentative, l'aura que j'avais ressentie pesant sur mes épaules me donnait aussi l'impression d'être gangrénée par la folie. Cette aura que j'avais ressentie me rappelait celle qui se trouvait dans la forêt juste au-dessous de moi. Je secouai la tête: je ne devais pas me laisser gagner par ce genre d'émotions. Je respirai un grand coup et me hasardai tout de même à aller voir ce qui s'y tramait.

A peine eu-je posé le pied au sol que j'entendis quelqu'un hurler: cela venait de la puissance qui m'était familière. Intriguée, je m'y dirigeai à la hâte, et compris alors tout de suite pourquoi cette aura m'était familière: le bonhomme en question qui avait poussé un cri avait l'apparence d'un loup. Sa puissance me rappelait Juha, tout simplement. Il n'y avait aucun doute: ce loup était un oblivien. Cependant, sa puissance était beaucoup plus basse, et alors que moi et Juha nous nous valions sur ce terrain-là, l'oblivien que j'avais devant moi ne serait même pas capable de me faire une égratignure. De plus, le pauvre avait l'air dans tous ses états, comme s'il était effrayé par quelque chose. Mon regard se tourna alors vers la provenance de l'autre aura: celle qui devait surement effrayer cet oblivien. Première surprise, cette aura était instable et passait instantanément d'un endroit à un autre. C'était toutefois sur de petites distances. Je me demandais quel était le problème de cette forêt: était-elle hantée? Habitée par un esprit malfaisant? J'allais bientôt en avoir le coeur net et de toute façon, au vu de l'aura de ce démon ou je ne sais quoi, il n'avait pas non plus la force de me tenir tête. Pas le moins du monde. Mais tout d'abord, je me dirigeai vers l'oblivien. Tout en avançant vers lui, je bourrai de tabac ma pipe avant de l'allumer d'une minuscule boule de ki. J'en tirai une bouffée et m'adressa à l'oblivien:

"Salut. T'es un oblivien non? Ah, tu dois te demander qui je suis. Je passais par là, et j'ai été intrigué par ta force qui m'était familière -je connais un autre oblivien- et aussi par la force de ce truc, là. Enfin, tu vois ce que je veux dire non? Tu sais ce que c'est? Quoi que ce soit, il ne fait pas le poids face à moi, alors ce n'est pas la peine de fuir une nouvelle fois. *Je fus à nouveau prise des pensées morbides que cette aura maléfique me rappelait.* J'aimerais causer à ce truc... Attendons qu'il vienne de lui-même..."

Date d'inscription : 08/04/2011

Amon faisait maintenant à une nouvelle personne. Une jeune femme, fumant la pipe à plein poumons. Le gourou des ombres, fut frappé d'abord par l'accoutrement de la demoiselle, puis ensuite par sa puissance, elle était d'un niveau tout autre que le sien. Il eut un sourire. Dans son crâne les voix s'était tuent, puis l'une d'entre elle redémarra de plus belle. Il ne s'agissait pas de n'importe laquelle c'était "Bouryoku", celle qui prenait le plus de place et qui par moment de lucidité ou de calmes arrivait à prononcer des phrases intelligibles de sa voix rocailleuse et agressive. En revanche bien que ses mots soit compréhensibles, ses phrases restaient vide de sens. Il parlait souvent de la "retrouver". Mais au bout de très peu de temps les hurlements revenaient. Ils mêlaient toutes sortes de cris, des appels au secours et variaient très souvent, il parlait de vociférations d'enfants, mais il pouvait tout aussi bien s'agir de beuglement d'animaux à l'agonie, comme de pleurs de nourissons sortant tout juste de neuf mois de repos. Tout bien réfléchi il ne s'agissait que des éclats de voix provenant du début ou de la fin d'une vie. Étrange ? Peut-être pas tant que ça quand on sait qu'Amon était obsédé par tout ça. Perdu dans ses pensées il releva la tête, pour s'adresser à la femme qui se tenait fièrement en face de lui :

"- Tu as l'air appétissante femme... Cela fait peut-être 4 jours que je n'ai pas touché un morceau de viande... Mais tu as l'air plus utile que d'être un simple morceau de bidoche, toi tu es forte. Presque aussi forte que "lui". Le chien derrière toi n'arrête pas de fuir à chaque fois que je m'adresse à lui, il ne veut même pas me dire son nom. Et toi est-ce que tu es lâche au même point que lui ou est ce que toi tu serais capable d'aligner deux phrases sans prendre tes jambes à ton cou."

Il s'approcha lentement de sa nouvelle interlocutrice, laissant pendre sa langue acérée par le temps, le visage toujours camouflé par sa capuche, un sourire vint élargir sa bouche qu'il venait de refermer, rangeant sa longue langue de là où elle venait. Son haleine fétide venait se mêler avec l'odeur tout aussi dérangeante de la fumée qui se dégageait de la pipe.

"- Je suis Amon, le maitre des ombres, fils des Nokatis..."

Date d'inscription : 18/08/2011

Firiadel n'avait pas supporté cette insulte, il avait quand même sa fierté ! Il se décida à se montrer sous un autre jour, et il s'interposa entre les deux puissances

-Cette terre est celle de la nature, je vous interdits strictement de vous battre, tant l'un que l'autre, dois-je en périr ! Et sachez, Amon, que votre manque de civisme et vos pouvoir douteux ne sont pas ceux offerts par la nature, je vous demande donc de cesser cette poursuite inutile, ou la nature elle même s'en chargera... Ne sentez-vous pas qu'elle s'interroge de votre effrayante présence ? Partez, vous n'appartenez pas à ce monde !

Firiadel voulait jouer sur le psychisme peu stable de son adversaire. Bien qu'il savait que cet Amon était bien plus fort que lui, il ne voulait pas qu'il fasse de mal à la nature qui l'entourait... Et puis cette femme...elle avait l'air sûre d'elle...elle à dit qu'elle était plus forte que cette entité... En même temps, Firiadel n'y voyait pas la une combattante, pourtant ses yeux à elle en disait long, elle devait posséder une grande force... Il observait même que les feuilles semblait éviter les pieds de cette guerrière...après mûre réflexion, il pensa tout à coup qu'elle devait disposer d'une puissance phénoménale.

Il ne s'était jamais senti aussi mal à l'aise, il ne devait pourtant pas bouger,et il continua d'attaquer Amon mentalement

-J'entends la nature parler, je l'entends mieux que vous, vous feriez mieux de partir, elle vous en veut de ne pas la respecter à sa juste valeur ! Moi j'ai mangé des fruits, mais j'en ai laissé et je l'ai arraché aucune branche ! Je me suis mis dans un tout petit ruisseau, que je ne risquais pas de troubler l'eau ou même de la salir ! Et ce serpent que j'ai tué, il était déjà vieux et aveugle ! Il ne m'avait pas vu ! Tendis que vous, vous violez les ombres comme bon vous semble sans demander la permission....Allez vous-en ou il vous en paiera !

Plus Firiadel parlait, plus il se sentait mal à l'aise, il sentait que celui qui était en face de lui pouvait réagir à tout moment et d'une façon totalement surprenante... Il ne comptait que sur la jeune femme derrière lui pour l'aider en réalité. Car si Amon se décidait d'attaquer, un seul coup fatal et Firiadel servait de repas à ce monstre. Il devait se préparer à la moindre attaque,il posa ainsi ses pattes en avant, il montrait ses crocs et fermait les yeux, il écoutait le mouvement des ombres, les échos de sa voix qui résonnait encore, il savait qu'il bougeait tout le temps et que ça ne servait à rien de regarder, il devait ouvrir son ouïe au vent pour savoir comment il se déplaçait et il sentait qu'il était quasi-omniprésent, il devait mordre à l'hameçon, ou Firiadel en pâtira...

Il se rappelait de ce que son grand-père lui avait appris sur la pêche : alors qu'il lui montrait comment attraper un maquereau (ou une espèce lui ressemblant), Argenta (son grand-père) a glissé et est tombé. Firiadel s'est précipité sur lui en lui demandant comment il allait, Argenta c'était relevé et lui dit

-Je ne suis pas tombé en le faisant exprès, je suis tombé pour sentir le cours d'eau, et tu m'as fait fuir mon poisson ! L'important ce n'est pas forcément le silence, c'est de faire croire au poisson que tu est mauvais du coup il crois qu'il aura plus confiance en lui du coup...

Et la il baissa sa gueule, choppe un maquereau et le rejette aussi tôt. Argenta avait une technique irréprochable et c'était le meilleur pêcheur de la région,si ce n'est d'Oblivio ! Amon était un poisson ,mais un poisson avec de longues dents entretenue par la chaire qu'il devait manger tout les jour. L'erreur ne semblait pas de mise, ou la fin serait plus proche que celle de la vieillesse pour ce coup. Mais avec ce qui était derrière-lui, peut être cette pêche se fait au fusil-harpon sur-dimensionné après tout ? Il n'était peut-être pas en si mauvaise posture que ça...mais il préférait jouer la carte de la défense, juste au cas ou.

*Je ne sais pas qui tu-es ma grande, mais j'espère que tu vas réussir à me sortir de là, et je ne jure de ne plus jamais revenir pêcher ici !*

Date d'inscription : 26/08/2010

L'aura maléfique qui rôdait dans la forêt finit enfin par se montrer. Et son apparence ne m'étonna pas le moins du monde: il ne lui manquait plus qu'une longue faux pour compléter le cliché. Vêtu de longs haillons en guise de vêtements, la créature était encapuchonnée, masquant ainsi la quasi-totalité de son visage. N'était pas recouvert d'ombres que son rictus et ses yeux. En voilà un qui avait l'air sacrément dérangé. Et lorsqu'il s'adressa à moi, il n'y eut pas non plus de nouvelles surprise: un débit lent et une voix nasillarde finissait son statut d'imitateur de la grande faucheuse. Et, cela allait de soi, il ne devait pas avoir l'habitude de s'exprimer de manière polie, et je ne savais pas de quel sens je pouvais prendre le terme d'"appétissante" qu'il avait dit à mon égard. L'étrange luron s'appelait Amon. Amon, "le maitre des ombres, fils de Nokatis". Le voir m'avait en partie ramené les pieds sur terre: je ne devais plus me laisser influencer par toutes ces pensées sordides, peu importait ce qu'il pouvait m'arriver. Et le gus qui était planté devant moi n'avait surement aucune lien avec mon oncle. Cependant, il m'intéressait. Malgré sa faible puissance, il avait surement des relations peu fréquentables, notamment ce "il" dont il parlait. Je savais que des personnes comme lui ne feraient pas d'état d'âme lorsqu'il s'agirait de sacrifier certaines choses ou personnes dans un but purement égoïste. Même s'il ne me plaisait pas, je décidai d'engager un dialogue avec lui.

J'allais parler à Amon lorsque l'oblivien s'adressa à moi et Amon, d'un air visiblement plus déterminé et courageux que ses "au secours" alors qu'il fuyait comme un dératé à travers la forêt. Son discours m'arracha un sourire d'empathie: le loup était visiblement extrêmement sensible à la nature, et voulait éviter une altercation. Il y avait dans ses propos une certaine naïveté mais aussi un amour de la nature criant. Toutefois, je n'étais pas d'accord sur tous les points avec lui. Tout en regardant fixement Amon -il ne m'avait pas l'air fiable, et je redoutais un coup bas- je m'adressai à l'oblivien.

"Tu te trompes, l'ami. Ces pouvoirs, c'est dame nature en personne qui nous les a confié, et ce type à l'air si dérangé que ça m'étonnerait que cette chère nature soit innocente dans tout cela. Si tu voudrais éviter ce genre de combats, il faudrait vider les êtres vivants de tout leur ki contenu dans leur corps. Pourtant, c'est ce ki qui nous permet de mieux comprendre le monde. Tu vois ce que je veux dire? Et ne t'inquiètes pas pour cette forêt... *Je pris un air provocateur.* Si ce type et mloi devions nous battre, je le tuerais si rapidement que même le plus vif et le plus actif des animaux de la forêt ne le remarquerais pas. Et pour ça, tu peux me faire confiance, c'est une demi-sayenne qui te parle. D'ailleurs, tu ne nous a même pas dit ton nom..."

Je me concentrai à nouveau entièrement sur Amon. Face à face, proches l'un de l'autre, je pouvais sentir l'odeur fétide qui se dégageait de sa bouche. Je ne savais pas de quelle manière m'y prendre exactement: était-il totalement fou lorsqu'il parlait d'être le "maître des ombres"? Son air emplit de démence m'empêchait de faire la part entre ses délires et la réalité, c'est pourquoi j'avais la désagréable impression que parler avec lui ne m'amènerait aucune information réellement utile. Après tout, peut-être n'en avait-il tout simplement pas, et que c'était juste un genre "d'esprit maléfique de la forêt" qui faisait peur aux extra-terrestres égarés. Ou peut-être que ce "Il" qu'il avait brièvement évoqué était vraiment quelqu'un d'aussi fort qu'il le prétendait et qu'en le rencontrant je pourrai essayer d'avoir des infos intéressantes, notamment sur la manière de me débarrasser définitivement de mon oncle. de toute façon, je ne perdais rien à lui parler sérieusement et sans provoquer de conflit:

"Je m'appelle Hyaku. Je te trouve vraiment prétentieux, tu sais... Tu n'es pas en position pour ça. Je te rappelle qu'ici, tu es seul et faible comparé à moi, et tes titres, aussi glorieux soient-ils, sont dans cet endroit, totalement inutiles. Cela dit, ce n'est pas pour ça que tu ne m'intéresse pas. A moins que ce ne soit juste un quelconque délire venant de ta boite crânienne, j'aimerais te poser quelques questions: j'aimerais me débarrasser de quelque chose mais pour cela j'aurais besoin de l'aide de personnes qui seraient prêtes à faire des choses pas forcément très morales. Qu'est-ce que c'est que ces ombres dont tu serais, soi-disant, "le maître"? Une sorte de secte? Et surtout, ce "il", qu'est-ce que c'est?

Date d'inscription : 08/04/2011

"- Je ne suis pas prétentieux... Je suis ce que je suis. Quant à ce "Il", il ne s'agissait de personne d'autre que de "lui". Celui qui m'a compris, et qui m'a sorti de là d'où je venais."

Il repensait avec une nostalgie malsaine à sa vie d'antan, reclu sur Dark, sans objectif de vie. Il repensait à sa solitude et aux créations de son esprit qui l'hantait chaque fois qu'il fermait les yeux l'empêchant de trouver du repos. Il repensait à sa jeunesse, replié sur lui même dans cette caverne dans laquelle il avait élu domicile se morfondant sur lui même. Abandonné de tous autant sa famille que ceux chez qui il avait vécu. Bien qu'il se revendiquait fièrement des Nokatis il les haïssait tous, autant qu'ils étaient, il rêvait de voir ses parents baignant dans une flaque de leur propre sang. Eux qui l'avait trahi, abandonné alors qu'il n'était encore qu'un jeune enfant. Imparfait disait-il, sujet à la schyzophrénie. En revanche son maitre l'avait trouvé, et l'avait compris... La même souffrance ils avaient vécus la même. S'il en avait été capable peut-être aurait il versé une larme à l'évocation de ces souvenirs, mais son esprit en était devenu incapable depuis longtemps. Il posa ses mains sur son crâne très calmement :

"-LA FERME"

Silence... Voilà ce qu'il demeurait à présent dans son crâne, il avait réussi à faire taire les cris incessants et les démons qui hantait sa vision eux aussi avait disparu. Pour le temps qu'il lui restait, il voulait en profiter.

"-Je ne suis pas là pour vous faire peur ou me battre avec vous... Je suis là pour... Pour..."

*-Combler ta solitude ? Ose le dire tapette !*

Cette voix... Il la connaissait, Bouryoku. Un événement incongru venait de se dérouler dans son esprit, pour la première fois cet homme qui envahissait son esprit de sa voix virulente venait de prononcer une phrase en lien avec le contexte. Mais avant qu'Amon envisage de répondre les cris recouvraient déjà sa voix. Il regarda de nouveau les deux personnes puis leur lança avec une voix violente, comme celle d'un tigre tellement pris de peur qu'il est prêt à déchirer de toute ses forces la peau de ses adversaires :

"- Vous complotez contre moi hein ? Je vous aient vu, toi et le loup êtes de mèches je l'ai vu, je le savait vous n'êtes pas différent !"

Pris de panique il s'enfuit courant de toutes ses forces vers la forêt profonde. Les deux allaient-ils le suivre ? Seul l'avenir le dirait.

Date d'inscription : 18/08/2011

Firiadel sentait que cette ombre était parti... Peut être que les « attaques mentales » qu'il avait lancé auraient marché ? Il n'en savait trop rien, il décida, avant de se lancer sur quoi que ce soit, de se présenter à cette femme, cette Hyaku

-Eh bien, Hyaku, je m'appelle Firiadel, Je suis effectivement un oblivien et je suis surpris que tu ais pu croiser quelqu'un de mon espèce, nous les obliviens nous ne sommes pas des explorateur de l'espace...Je tenais à dire quelque chose...

Firiadel se décida à se retourner pour faire face à son interlocutrice

- Ce que tu appelles « ki » n'as aucune valeur pour moi, ce n'est qu'un mot parmi un autre, pour moi c'est la nature qui nous donne ces pouvoirs. Je sais très bien que son pouvoir à cet individu est naturel, d'un certain point de vue, mais j'essayais de le déstabiliser mentalement. Il n'avait pas l'air solide de se coté là, et tant qu'il ne le sera pas il restera faible. Ce que tu appelles « ki » est pour moi mon cœur qui se délivre au combat et qui me permet de combattre selon mes convictions qui me semblent justes et ainsi je peux les défendre, même face au combat...

Firiadel se secoua la tête pour enlever le peu de transpiration qui lui coulait dans les yeux

-Je pense que nous ne devrions pas suivre ce personnage. Il n'a pas l'air d'être du genre à agir seul, si nous tombions dans une embuscade nous serions très mal embarqués. De plus ce ne serais pas sage de le suivre car il semble être proche du mal et il l'apprécie. Pourtant tu m'as l'air intéressée par lui, ou plutôt à ce quoi il appartient... Je ne sais pas ce que tu poursuis, mais les ombres ne servirons pas à illuminer ton chemin... Parfois un voyage solitaire de plusieurs années peux vous aider à retrouver le droit chemin...

Son pendentif brilla au soleil, Firiadel donna un coup de langue dessus et ajouta

-Je sais de quoi je parle, c'est ce que j'ai fais... Et je ne le regrette pas...

Il savait pourtant pertinemment qu'il ne pouvait plus retourner sur sa terre natale...mais... Ce n'était pas le genre de chose à dire à un inconnu. Firiadel qui est de nature pacifiste, savait qu'il devait se battre et devenir puissant si il voulait continuer son pèlerinage. Un pèlerinage pour l'esprit... SON pèlerinage. Celui qui l’amènerait à une félicitée certaine pour lui et son esprit, et ainsi ne plus être tourmenté par son passé, où qu'il aille.

L'immortalité... Il aimerait l'avoir, car c'était pour lui le temps d'accepter enfin la mort de sa compagne...de sa Lylia... Sa mission ? Se battre pour être libre de nouveau, vingt ans qu'il porte se fardeau trop lourd a son cou de canidé,trop lourd pour un cœur qui fut pur auparavant, trop lourd pour la terre qui l'a vu fouler son sol, trop lourd pour un être mort dans un amour parfait. Chaque jour il l'aimait encore plus fort. Il donnerait tout pour la revoir ne serait-ce qu'une dernière fois. La tristesse était un bien maigre repas comparé à ce quoi la solitude pouvait se nourrir en lui. Chaque larme semblait se dessécher aussitôt qu'elle apparaissait, comme si c'était une punition ultime qu'il devrais porter toute sa vie

Firiadel regarda Hyaku droit dans les yeux

-L'ombre te prends ce qu'il y a de plus cher, et la solitude banni l'espoir dans ton âme. Plus aucun décès ne pourra t'atteindre

Il avait pris un ton assez grave pour annoncer cela, mais il secoua la tete et lui demanda avec un sourire particulier, faux

-Que dirais tu que l'on soit compagnons de route ? Je suis persuadé que nos chemins ne se sont pas croisés par hasard, qu'en dis-tu ?

Le faux sourire fut remplacé progressivement par un vrai, un qui venait du cœur et ses yeux s'en plissèrent de même.

Date d'inscription : 26/08/2010

Amon n'allait pas de mieux en mieux, au contraire, son état semblait empirer. Il ne répondit qu'à une seule de mes questions, et ce d'une manière trop floue pour m'apprendre quoi que ce soit. Ce type était trop dérangé pour que j'apprenne quelque chose venant de lui. Toutefois, peut-être y avait-il des personnes réellement intéressantes dans son entourage, et surtout, des personnes avec lesquelles on pourrait discuter. Le suivre -ou le forcer à m'amener à ce "il"- me semblait la meilleure solution. Mais j'avais bien remarqué que le dialogue était totalement inutile dans cette situation.

"Tu es ce que tu es, certes, mais ce que tu es, c'est ce que l'on appelle un être prétentieux... *Dis-je sur un air moqueur. Maintenant, je comptais faire en sorte qu'il m'amène à ses supérieurs, ou des connaissances plus "ouvertes".* Je vais te proposer un truc: tu vas me faire voir ce "il" dont tu parles tant et..."

Je fus soudainement coupée par un tonitruant "la ferme". Surprise , d'autant plus qu'il n'avait pas spécialement l'air de m'écouter alors que je lui parlai, je me tus brusquement. C'aurait été adressé à un ami imaginaire, je n'aurais même pas été étonnée. Puis il commença à perdre ses repères et son assurance: ce changement brusque de comportement était aussi étrange qu'inattendu. Il commença par dire qu'il voulait éviter un affrontement, puis ce fut la crainte et la paranoïa qui finit par l'emporter: il pensait que moi et l'oblivien étions en train de fomenter un complot contre lui. Puis, pris de panique, ce fut à son tour de s'enfuir, s'enfonçant dans les profondeurs de la forêt. Il n'avait aucune chance de s'en tirer comme ça. Je n'aurais même pas à bouger pour le stopper. Je sortis mon pistolet: Amon était toujours en vue, et même s'il était de plus en plus loin et que les ombres de la forêt m'empêchaient de voir correctement, je réussirais à le toucher. Je fermai l'oeil droit, le doigt prêt à appuyer sur la détente. C'était bon. Sa jambe droite était parfaitement dans mon viseur. J'allais presser la gachette lorsque j'entendis une voix derrière moi. Je sursautai et me retournai brusquement: l'oblivien. Concentrée que j'étais à vouloir stopper Amon, j'en avais oublié sa présence. Entre-temps, Amon était déjà hors de vue. Mais je sentais toujours sa présence, et le rattraper ne serait pas un problème. L'oblivien commença tout d'abord par se présenter: il s'appelait donc firiadel et était bien oblivien. Je n'en doutais pas de toute façon. Visiblement, il ne voulait pas le suivre, trop méfiant, pensant que l'on pourrait tomber dans une embuscade.

"Hé, ne t'inquiètes pas. Tu as vu l'état de mental de ce type? Tu le vois vraiment monter un piège? Et puis, il est seul, je le sens. A part nous trois, je ne ressens dans cette forêt que les auras d'innombrables animaux. Et le but que je me suis fixé requiert l'aide de types comme lui. Je ne cherche pas à illuminer mon chemin, et encore moins à y trouver une quelconque raison de vivre. Pense bien qu'une fois mon objectif accompli, j'enverrais ce genre de types se faire foutre. Je veux juste me débarrasser de quelque chose, sinon, je risquerais de devenir aussi taré que Amon... *Je pris un air plus léger* Tu m'imagines, avec une capuche et une voix nasillarde, *En imitant la voix d'Amon* je suis le maîîîîître des ooombres... *Je repris ma voix normale tout en souriant* Ah, et j'oubliais, compagnons de route, c'est des types qui sont fourrés ensemble 24 sur 24? J'le supporterais pas, et toi, tu finirais par ne plus me supporter, *dis-je en rigolant*, mais bon, on gardera le contact, hein! Bon, j'vais aller rattraper l'autre gus tant qu'il n'est pas trop tard, tu viens?"

Je partis sans attendre, me précipitant vers Amon. je le repérai grâce à sa puissance: j'avais bien fait de ne pas attendre de le courser plus longtemps, j'aurais fini par le perdre. Très vite, je fus assez proche de lui pour pouvoir l'atteindre. Toutefois, vu la faible puissance du fuyard, je pouvais me permettre de faire mon show pour l'impressionner. Je ne me contentai donc pas de le rattraper bêtement pour neutraliser ses pattes, mais fis un long saut, passant ainsi au-dessus de lui, pendant lequel je dégainai aussi mon arme. Je ratterris alors face à lui, à environ trois mètres de distance, braquant mon pistolet sur lui de la main droite, un léger sourire en coin de la bouche. Je n'attendis pas qu'il essaya encore de s'enfuir, d'engager la discussion ou encore de m'attaquer. J'inclinai légèrement mon arme vers le bas, puis tirai un coup dans le pied gauche d'Amon. Je bougeais légèrement mon pistolet et tirai dans son genou droit. Ainsi, le luron ne pouvait plus se déplacer. Toutefois, pour être sur qu'il ne puisse pas me faire un sale coup, je m'approchai de lui tout en prenant mon pistolet par le bout. Puis, avec la crosse, je donnai un grand coup brutal sur la tête d'Amon. Je lui donnai un autre gros coup sec en pleine poitrine, et un troisième dans le ventre. Ainsi, il n'était plus en état de faire quoi que ce soit contre moi: je lui secouai la tête, au cas ou mes coups l'aurais assomé, et, faisant attention à ce qu'il ne puisse pas se barrer -on ne savait jamais, même si son état rendait cette solution presque impossible- et m'adressa à lui sur un ton beaucoup plus dur que précédamment:

"Tes petites sautes d'humeur commencent à m'agacer. Je veux que me fasses rencontrer ce "il" que tu as l'air d'admirer. Bien sur, si tu refuses, la prochaine fois ce ne sera pas les pieds que je viserais... Crois-moi, je n'hésiterais pas à te tuer..."

Hrp: Kuja è_é Je savais pas si tes jambes étaient cachés comme une genre de robe trop d@rk ou non. Si c'est le cas, j't'aurais visé les jambes parce qu'en sentant ton aura, c'est aussi ton corps que je sens et que par conséquent, je peux sentir la position de tes jambes même si elles sont cachées è_é]

Date d'inscription : 08/04/2011

Le Nokatis se releva péniblement, il était clair que cette femme ne l'avait pas frappé de toute ces forces, et bien que son pied avait été perforé par une balle à l'allure étrange cela ne le dérangeait qu'à faible mesure, non seulement il avait vécu bien pire, et le combat n'était pas son objectif et il pouvait encore se mouvoir grâce à ses techniques de déplacement. Comme s'il oubliait sa bouffée de panique paranoïaque de tout à l'heure, il se reprit et parla ne perdant aucune intensité dans son ton, ignorant la douleur il s'appuya sur un arbre et émit un nouveau sourire :

"-Alors tu es encore plus intéressante que ce que je pensais... Tu voulais savoir ce qu'était les ombres ? Ce sont une communauté, cachée aux yeux de tous dont je suis le maitre, je suis aux ordres de l'ancien empereur de l'univers. Et je ne parle pas du pseudo Dieu que fut Kuja, cela remonte encore bien avant lui... Et toi, femme. Tu as osé me frapper, cela me plait. Peut-être en effet qu'il acceptera de te rencontrer."

Il se mit en route, boitant allègrement du pied touché, puis lui lança un regard.

"-Si tu veux le rencontrer ne reste pas plantée là, allons-y ! Et toi là bas, tu peux me suivre si ça te chante, mais tu n'as pas l'air très courageux je ne sais même pas s'il daignera poser un regard sur toi."

Il éclata à nouveau de ce rire terrifiant qu'il le caractérisait puis disparaissait à nouveau dans les ténèbres de la forêt. Les deux nouvelles rencontres du Nokatis n'avait qu'à le suivre pour découvrir un nouvel horizon... Une nouvelle voie.

Date d'inscription : 18/08/2011

Firiadel avait écouté attentivement Hyaku parler, elle l'a fait rire lorsqu'elle à imité cet Amon

-*Grand rire* Tu le fais extrêmement bien !

Firiadel avait aussi répondu concernant sa réflexion sur les compagnons de route

-Si tu le dis...C'est dommage, moi j'aurais pu largement te supporter, car tu m'as l'air d'être un être doué d'une bonne raison, et on pourrait apprendre l'un de l'autre j'en suis persuadé. Mais nos chemin se recroiserons,j'en suis persuadé.

Il esquissa un sourire,cela faisait longtemps qu'une personne lui avait donné un tel sourire et un rire éclatant comme un diamant. Aussitôt qu'elle partait à la poursuite d'Amon, il l'avait suivit aussi vite qu'il le pouvait, puis il tomba sur les deux individu qui parlaient, elle ne l'avait pas manqué a cette distance, elle semblait très forte décidément. Une discussion s'engagea entre les deux avant qu'il accède à la requête de Hyaku.

Amon se sentit obligé de faire une remarque sur son manque de courage, Firiadel fit mine de rien n'entendre. Dés qu'il s'éloigna, Firiadel se rapprocha d'Hyaku et lui dit avec un calme posé

-Je te suivrais, étrangère. Je dois apprendre plus sur le monde qui m'entoure. Mais à la fin de ce sentier des ombres, nous nous séparerons. Je te fais confiance, à ton esprit devrais-je dire. Mais si tu veux bien de moi,je te suivrais jusqu'à ce que nos chemins se séparent. Qu'en dis-tu ?

La fourrure bleue et violette se souleva légèrement, lui donnant un air divin. Ses yeux bleu clair traversa ceux d'Hyaku à la fin de cette question.

Date d'inscription : 26/08/2010

Je pensais avoir mis Amon hors d'état de nuire pendant un bout de temps, mais le bougre semblait coriace. Il se releva bon gré mal gré, malgré les coups que je lui avais infligés. Cependant, mes coups eurent certainement un effet bénéfique sur le démon: il ne semblait plus aussi paranoïaque qu'il l'était il y avait à peine quelques minutes. Il avait même repris le ton avec lequel il s'était adressé à moi pour la première: un ton désobligeant. Toutefois, il fut beaucoup plus concret que tout à l'heure, même s'il laissait volontairement le mystère planer autour de ce "il". Toutefois, j'étais désormais assez bien renseignée sur ce qu'était "les ombres". Il me proposa de le suivre. Et c'est ce que j'allais faire. Toutefois, avant, une petite précision se devait d'être apportée:

"Attends! Une dernière petite chose. Je peux savoir si je t'ai appelé... Monstre? Je m'appelle Hyaku, et non pas "femme", et ose donc me rappeler ainsi et je n'hésiterais pas à te trouver le ventre, et tu ne t'en sortiras pas en boîtillant cette fois-ci. Il n'empêche que ta proposition m'intéresse..."

Amon s'enfonça à nouveau dans la forêt, l'air cette fois plus tranquille. Je ne savais toujours pas exactement qui était ce type et ni d'ou il venait, et sa folie ne m'inspirait pas la plus grande confiance ni le plus grand crédit dans ses propos. Mais j'étais intriguée, et ça, je ne pouvais pas le nier. Je me tournai alors vers Firiadel, me demandant quelle serait sa décision. ce fut lui qui s'adressa à moi en premier: il me suivrait.

"Etrangère? C'est quoi tous ces surnoms, * fis, le sourire au bout des lèvres* je m'appelle Hyaku, point... Ca ne me dérange pas que tu viennes avec moi, après tout, c'est ta vie, et tu en fais ce que tu veux... Cependant, je pense pas que si on suit un type pareil, on va se retrouver dans des trucs pas vraiment roses. Moi, j'ai l'habitude, je saurais me battre, mais toi, tu n'es pas très.. Puissant. Enfin... de toute façon, tu n'as pas à me suivre, et je n'ai pas à bien vouloir de toi, ce genre de question ne se pose pas. Si tu veux découvrir le monde, alors suis Amon, comme moi. Je crois que tu te poses trop de questions, compagnon..."

Date d'inscription : 01/11/2008

Comptage :

Hyaku 194 Lignes = 19.400 XP & 9.700 Zénies.
Firiadel 185 Lignes = 18.500 XP & 9.250 Zénies.
Amon 118 Lignes = 11.800 XP & 5.900 Zénies.

Bonus :

(Des parties seront en communs, et d'autres individuelles.)

Firiadel

- Le scénario:

Un Oblivien qui se balade sur terre, qui rencontre un barjo qui lui fait peur, ce dernier sera alors effrayé à son tour par la nouvelle arrivante, peu de dialogue (mis à part Hyaku/Firia', et d'un sens Amon ne semble pas pouvoir parler). Des événements comme aléatoire, y'a pas grand chose à comprendre de ce Rôle play mis à part que Amon (qui était là comme ça) semble vouloir vous emmener chez les Ombres.

-2.000/7.500

- L'orthographe:

Bon, quelques petites fautes (surtout au sujet de la ponctuation, tu as des fins de phrases sans point, d'autres sans majuscules), mais y'a rien de grave.

2.000/7.500

- Le style:

Un style moyen dans l'ensemble, c'est sa simplicité qui rend la lecture facile. (Par exemple, tu as zapé de détailler les sentiments de ton personnage). Après je pense que c'est normal, tu débutes avec ce personnage, j'attends la suite de tes aventures.

1.500/7.500

- Originalité:

Un Rp original -au dépit de votre scénario- je ne pense pas ici non plus pouvoir en recroiser de la sorte. C'est ce qui rend votre Rp bon à lire, car c'est dans ce genre de situation qu'on ne sait pas ce qui va se produire.

3.500/7.500

Amon

- Le scénario:

Un Oblivien qui se balade sur terre (natuellement), qui rencontre un barjo qui lui fait peur, ce dernier sera alors effrayé à son tour par la nouvelle arrivante, peu de dialogue (mis à part Hyaku/Firia', et d'un sens Amon ne semble pas pouvoir parler). Des événements comme aléatoire, y'a pas grand chose à comprendre de ce Rôle play mis à part que Amon (qui était là comme ça lui aussi) semble vouloir vous emmener chez les Ombres.

-2.000/7.500

- L'orthographe:

Bon, je n'ai pas grand choses à dire sur ton orthographe, mis à part quelques fautes toi aussi toutes connes ("Il la connaissait" pour exemple).

3.000/7.500

- Le style:

Tu t'en sors pas trop mal dans l'incarnation de ton psychopathe, après j'aurai à te reprocher toi aussi que par rôle play tu oublies bien vite de détailler, d'approfondir certains événements qui se produisent, ton Amon qui se proclame haut et fort maître des Ombres, héritier des Nokatis se fait rouster par une femme inconnue au bataillon, t'aurait pu développer là dessus.

2.500/7.500

- Originalité:

Un Rp original, -au dépit de votre scénario- je ne pense pas ici non plus pouvoir en recroiser de la sorte. C'est ce qui rend votre Rp bon à lire, car c'est dans ce genre de situation qu'on ne sait pas ce qui va se produire.

3.500/7.500

Hyaku

- Le scénario:

Un Oblivien qui se balade sur terre, qui rencontre un barjo qui lui fait peur, ce dernier sera alors effrayé à son tour par la nouvelle arrivante, peu de dialogue (mis à part Hyaku/Firia', et d'un sens Amon ne semble pas pouvoir parler). Des événements comme aléatoire, y'a pas grand chose à comprendre de ce Rôle play mis à part que Amon (qui était là comme ça) semble vouloir vous emmener chez les Ombres.

-2.000/7.500

- L'orthographe:

Presque pareil qu'Amon, des petites fautes (oui, je suis vraiment une fouine pour aller les retrouver), bonne orthographe quand même.

3.500/7.500

- Le style:

Bah t'a vraiment pas changé d'avec Evan, c'est toujours aussi bien à lire.

5.000/7.500

- Originalité:

Un Rp original -au dépit de votre scénario- je ne pense pas ici non plus pouvoir en recroiser de la sorte. C'est ce qui rend votre Rp bon à lire, car c'est dans ce genre de situation qu'on ne sait pas ce qui va se produire.

3.500/7.500

Bonus total :

Firiadel : 5.000 XP.
Amon : 7.000 XP.
Hyaku : 10.000 XP.

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