[Avec Amon, a décidé de quelques trucs pour que cette mission se passe tranquillement. On est 5, c'est beaucoup,donc on va faire un rp d'introduction ici ou chacun postera une fois. Ensuite, on va se répartir en deux groupes pour aller s'occuper des gardiens du colosse pour l'un et du colosse pour l'autre. Développant un petit village de nomades dans le désert, si personne n'y voit d'objection, on pourra faire le groupe contre les gardiens qui devront protéger le village, et l'autre qui ira à sa rencontre.
Enfin, comme nous sommes très nombreux à faire la mission, pour que ça ne traine pas on a aussi décider de donner un délai de un jour entre chaque réponse. ce délai passé, celui qui n'aurait pas rp sautera son tour. Ca ne l'empêchera pas de revenir après.]

J'étais à nouveau accompagnée de Firiadel et Amon. Un nouveau coéquipier semblait avoir rejoint notre petite troupe, le dénommé Zaiko que j'avais déjà rencontré par le passé, et nous allions apparemment rencontrer une autre personne dans peu de temps qui nous rejoindrait elle aussi. Nous formions une drôle d'équipe -un malade mental, un oblivien qui n'avait visiblement pas sa place parmi les ombres, et une demi-sayenne fumant comme un pompier. Je n'avais pas encore parlé à Zaiko:nous n'avions pas spécialement créé de liens lors de notre dernière mission, et je ne lui avais pas parlé durant notre voyage jusqu'ici. J'étais resté dans un coin de ma capsule, à contempler l'espace qui défilait sous mes yeux. J'avais besoin de me remettre les idées en place, je me questionnais sur mon avenir, celui que j'aurais parmi ces ombres. Le côté surement très sectaire de cette sorte de clan n'allait-il pas me voler ma liberté? Mais mon oncle qui voulait pénétrer mon esprit n'allait-il pas lui aussi la détruire si je ne l'arrêtais pas maintenant? Si j'avais réussi, au bout d'un moment, à chasser ce problème de ma tête, c'était encore autre chose qu me tracassait: cela concernait mon éthique. Je repensai à la phrase que Firiadel avait prononcée...

un jour plus tôt, sur la planète terre

Dans cette ambiance sombre et poisseuse, le massacre venait de prendre fin. Dans l'étrange endroit (était-ce une simple illusion?) dans lequel Amon nous avait transporté, Végéta, après que je l'ai mis hors d'état de nuire, Firiadel et Amon lui donnèrent le coup de grâce. Nous avions reçu l'ordre de le tuer après tout. Mais, souffrant, agonisant, respirant par faibles halètements, Végéta vivait encore. Malgré l'obscurité totale, lla faible aura qu'il dégageait me permettait de sentir sa position. Il fallait maintenant l'achever. Ce n'était pas la première fois que j'allais faire ce genre de sale besogne, même si dans les cas précédents ce genre d'action était plus ou moins justifiée. Mais, sur le coup je ne me posai pas de question. Je sortis mon pistolet et m'approchai du futur cadavre de Végéta. Sa respiration se faisait de plus en plus rapide. Je braquai mon pistolet vers sa tête -que je sentais grâce au ki qu'il dégageait malgré son état. Et, juste avant que je n'appuie sur la gâchette, j'entendis Firiadel prononcer ces mots: "c'est immonde". A peine eut-il fini sa phrase que j'appuyais sur la détente. Un coup. Deux coups. La respiration de Végéta s'arrêta si brusquement qu'elle laissa un long silence. Je me sentais mal à l'aise. Qu'étions-nous censé dire? Je rangeais mon pistolet.

"Bien. Mission accomplie. Ca y'est, Amon, je suppose que j'ai brillamment réussi mon test, hmm? Aller, on y va, l'endroit dans lequel tu m'as emmené me dégoûte. *Je me tournai ensuite vers Firiadel.Firiadel? Je suis immonde et le resterais s'il le faut jusqu'à ce que j'ai accompli mon objectif. Si le prix à payer pour cela est le dégoût de moi-même, alors je suis prête. Et s'il le faut, je tuerais d'autres personnes de cette manière. *Je sortis ma pipe et la bourrai de tabac: malgré tout, sa phrase m'avait mise mal à l'aise.*Mais moi, j'ai mes raisons pour accepter de jouer au mercenaire. Mais toi, tu peux me dire pourquoi tu nous as aidé à buter ce type? De nous deux, c'est toi qui a le moins de morale pour faire ce genre de choses sans rien derrière la tête. c'est le comportement d'un psychopathe. *J'allumai ma pipe et tirai une bouffée* Enfin, je me trompe peut-être. Faut juste éviter de finir comme lui... *Dis-je en faisant un signe de tête en direction de Amon.*"

***

Sur Ginyu, la chaleur était étouffante. Je ne savais pas si toute la planète était dans cet état, mais peu m'importait, je partais sur une impression gtrès moyenne. Cependant, si la température n'était pas à mon goût, le paysage, lui, était resplendissant: au loin, des dunes et des dunes sables se confondaient, donnaient l'impression que le désert n'avait aucune limite. Des volutes de sable étaient régulièrement déplacées par un léger vent, seule trace de fraicheur. Nous devions nous rendre dans un village en premier lieu, pour être briefé. Sa position nous avait été indiquée avec les autres données de la mission et j'avais pris soin de la mémoriser. Toutefois, il était facile de se perdre dans cet immense désert, et je commençai à douter de mon sens de l'orientation. Je commençai à penser m'être perdue lorsque je sentis le vent se raffermir et devenir de plus en plus rapide. Il se passa alors quelque chose que je n'avais pas prévu: tout le sable semblait se soulever autoir de moi, et voletait partout, rendant la vue obsolète à plus d'un mètre. C'était la première fois que j'assistais à une tempête de sable, et je ne le sentais pas du tout. Très vite, je perdis complètement le sens de l'orientation: je ne savais plus d'ou j'étais venue, et quelle direction je prenais. Mes traces de pas avaient été bien entendues totalement effacées par cet imprévu. Je me souvenais avoir lu des ouvrages sur ce genre d'évènements naturels: apparemment, le mieux à faire dans ce genre de cas était de trouver un abri et d'attendre que ça se calme. Toutefois, il y avait plus simple, si on en avait les moyens: créer une barrière de ki ne laissant filtrer ni vent, ni le moindre grain de sable. toutefois, cela ne résolvait pas le véritable problème de cette tempête: cela m'avait totalement déboussolée, et je ne saurais pas quel chemin prendre. Alors que j'avais décidé de déjà mettre en place ma barrière de ki, j'aperçus une silhouette dans la tempête. Je fus surprise, presque effrayée; je ne sentais aucune aura, et pourtant, cette silhouette avait l'air bien vivante! Intriguée, je m'en approchais, ayant oublié, du coup, de créer ma protection contre la tempête. Alors que j'approchais de cette immense silhouette -elle mesurait au moins quatre bons mètres- celle-ci sembla remarquer ma présence et s'approcha elle aussi de moi. J'allais alors créer ma barrière de ki, qui m'engloberait moi et le géant, pour enfin voir clairement à quoi il ressemblait. Cependant, ce fut lui qui pris cette initiative. En moins d'une fraction de seconde se forma sur un rayon d'un kilomètre un immense globe me protégeant, moi et le géant, de la tempête de sable. Le bruit assourdissant du vent se tut aussitôt. J'aperçus alors le géant dans son intégralité, et j'eus aussi ma réponse quant à mon étonnement du fait qu'il ne dégageait aucune aura: c'était un cyborg. Cependant, un cyborg qui avait l'air mal en point. S'il semblait à la base doté d'une peau en latex et de vêtements lui donnant une silhouette humaine -de quatre mètres de haut, certes, mais une silhouette humaine tout de même- celle-ci était déchirée à de nombreux endroits, laissant voir l'intérieur du robot, fait de câbles, de plaques d'acier et autres fils électriques. Ses vêtements n'étaient plus que des haillons miséreux, et sa fausse peau à moitié déchirée pendait à certains endroit de son corps. Ma mission était de dénicher et d'éliminer ce qui serait -d'après les rares témoins- un imposant colosse. je crois que je le tenais, mon colosse. Cependant, je ne pouvais pas sonder sa force, de par sa nature. Et vu sa stature, je ne pouvais pas m'empêcher d'être intimidée. Je sortis toutefois mes pistolets et le braqua en direction du robot. Je voulais m'assurer, avant d'engager le combat, que c'était bien lui ma cible.

"Qui es-tu?
- Je suis... MDF 04582.
-*Le cyborg ne semblait pas agressif pour le moment, et était étrangement docile. Je décidai donc de poursuivre cet interrogatoire*C'est toi qui a fait des victimes dans un petit village? Si oui, pourquoi est-ce que tu fais ça?*je gardai mon pistolet braqué sur lui, m'attendant à tout moment à ce qu'il se rue sur moi.*
- J'ai tué... Les villageois de mon... Propre chef... Mais toi... Qui es... Tu?
- Je m'appelle Hyaku, et je suis ici pour t'éliminer. Tu dis agir de ton propre chef? Tu es un tas de ferraille, et tu veux me faire croire que tu as agi de ton propre chef? Puisque tu as l'air assez causant, j'aimerais que tu répondes à cette question: qui t'as programmé pour faire ce que tu fais?
- Mais... Si tu dois me tuer... *Le cyborg pointa alors son idex vers moi, parlant toujours aussi lentement* Alors... c'est... Toi? Qui est programmée..."

Moi, programmée? C'était la première fois que j''entendais un robot parler de cette manière. C'était la première fois même qu'on me parlait ainsi. Moi qui voulais toujours rester en dehors des histoires fumeuses, des histoires de pouvoir et d'argent. Moi qui avais décidé il y a quelques jours à peine de mener, une fois mon objectif accompli, une vie libérée de toute contrainte? Mais au fond, ce robot avait-il vraiment tort? Enervée par sa réplique, et aussi par le fait que c'était un robot -une créature qui n'est pas censé agir de son libre-arbitre- qui m'ait dit ça, je me ruai sur lui. Je décidai de contenir ma force au début: vu son état, il n'était surement pas très fort. Je me trompais. J'aurais du y aller à fond depuis le début. Alors que je lui donnais un coup de pied, un canon sortit du torse du cyborg. Je n'eus pas le temps d'esquiver. Je me souvins d'un bruit sourd, celui d'une explosion, et une intense douleur. Ensuite, c'est le noir.

***

Doucement. Doucement. Je me réveillai calmement, et me souvint brusquement de la rencontre avec le colosse. J'étais dans un lit. J'essayai de me lever, mais sentis une vive douleur dans le ventre. J'étouffai un cri de douleur en me mordant les lèvres, mais, malgré ma blessure, je réussis à me mettre debout, m'appuyant alors sur un mur. Ce devait être le coup de canon tiré par le cyborg: surprise, je n'avais pu l'esquiver, et avait été touchée de plein fouet. Cependant, si j'étais encore en vie à cette heure-ci, c'est qu'il n'était pas assez puissant pour me tuer. Surement m'avait-il cru morte et s'était en allé après m'avoir tiré dessus. Au final, même si la blessure qu'il m'avait infligé réduirait ma force dans la semaine à venir, cela ne m'empêcherais pas de me battre. Je regardai dans la pièce autour de moi: c'était une chambre assez petite. J'allais me diriger vers la porte, sortir et aller voir celui ou celle qui m'avait ramenée du désert ou je gisais inconsciente, mais la porte s'ouvrit soudainement. C'est une femme, qui devait avoir environ la trentaine d'années, qui l'ouvrit. Elle sursauta en me voyant debout.

"Vous... Vous êtes déjà réveillée? Mon mari, qui est marchand, vous avais trouvée inconsciente, gisant dans le désert et blessée, alors il vous a ramené mais pour être honnête, je ne pensais pas que vous vous en tireriez... Comment est-ce que vous vous êtes retrouvée dans cet état?
[color=yellow]-Je vous remercie de m'avoir sauvé. Je m'appelle Hyaku, et je suis tombé sur une sorte de colosse...[:color]
-*Mon interlocutrice eut un regard surpris, puis légèrement effrayée. Elle s'adressa ensuite à moi avec prudence:*Vous... Vous avez été attaquée par le colosse? Excusez-moi, mais j'ai du mal à croire que vous en soyiez sortie vivante... Vous savez, de toute façon, le chef du village a engagé des mercenaires pour nous débarrasser de ce monstre. Bientôt, ce ne sera plus qu'un mauvais souvenir.
- Ah... héhé... Je suis un peu gênée de vous dire ça alors que ce colosse vient de m'avoir mis ko mais... Je fais partie de ces mercenaires..."

***

La femme m'emmena auprès du chef de village après cette discussion: le chef en question était quelqu'un au visage sérieux et ferme, d'un certain âge. Quand je le vis, je lui racontai alors tout en détail: la tempête, la conversation avec le colosse, le fait que ce colosse soit en réalité un cyborg. la seule chose sur laquelle je lui mentis fus la façon dont le combat s'engagea: je lui racontais que j'avais été prise par surprise alors que j'allais lui poser une autre question. Hyaku, vexée par un tas de ferraille? Jamais. Le chef ne semblait pas s'intéresser aux origines du colosse: il ne souhaitait pas savoir d'ou il venait, pourquoi il faisait cela, ou encore qui l'avait programmé. Tout ce qu'il voulait, c'était s'en débarrasser pour que le village soit sain et sauf. C'était la seule chose qui l'importait. Ce n'était pas mon cas. Cette courte discussion avec le cyborg avait éveillé mon attention, et je voulais en savoir plus. Dorénavant, je n'avais plus qu'à attendre mes autres compagnons. Une fois tous réunis, nous n'avions plus qu'à monter un plan...

(hrp : Tout d'abord, reprenons au flashback lancé par notre amie Hyaku)

Firiadel était sorti de cet endroit calamiteux....elle avait vu juste, il se contenta de répondre

-Je ne suis pas un psychopathe, mais je viens de réaliser que dans ce monde, on doit se battre pour que nos rêves atteignent une existence. Je fais parti de ces révolutionnaires de l'esprit qui veulent d'un monde ou le respect ne se combat pas par la force brute, ou l'homme n'aurait plus à se battre pour des idéaux qui lui seront déjà instruit. Risquer la mort pour une cause est stupide, mais nécessaire. Cet homme, je ne suis pas fier de ce que j'ai fais...mais moi c'est pour une meilleure cause, et je rendrais hommage à ce Végéta et je lui demanderais pardon, ainsi qu'à ceux que je devrais tuer sur ma route malheureusement, à moins que l'un d'entre eux ne me tue, mais la c'est une différente histoire. Je veux juste que ma voix résonne dans l'univers, comme un chœur à l'unisson, pour l'espoir d'une communion à travers tous les êtres vivants. C'est utopique je sais,mais je pense que c'est possible malgré tout...Mais n'écoutes pas les vieux rêve d'un vieil homme de 40 ans comme moi hahaha...

Firiadel contourna une grosse marre de sang frais

-Toujours est-il que je ne veux ni devenir comme lui,ni comme toi. Je suis ce que je suis et je serais ce que je serais, un point final. J'en aspire à rien sauf à mes rêves de temps en temps comme tu as pu le constater par toi même. Si je ne peux pas atteindre mes rêve,j'aimerais juste vivre d'eau fraîche , de fruits et des animaux que pourront me donner la nature en abondance. J'aimerais me faire une petite hutte dans cette même forêt. Et vivre en écoutant le bruit des feuilles autour de moi. Je ne vis pas dans mes rêves, je m'aide de ces derniers pour atteindre quelque chose de ressemblant ou qui va m’emmener à quelque chose que je n'ai pas pensé. Et c'est en cette chose que je crois, chez vous vous l’appelez destin, moi j'appelle ça le chemin de la vie, et j'y crois. Peut-être quand dans ce chemin il y a des bifurcations, mais tu as toujours le choix, même si ce dernier doit te coûter un prix horrible. Aujourd’hui,j'ai fais ce choix,je savais ce que j'allais faire. Mais je garde en tête que ce que j'ai fais est terrible et sans cœur. Je rendrais hommage à cet homme, quitte à faire une prière pour son âme. Je ne te suivrais pas dans les ombres Hyaku, ceci est mon choix, mais toi aussi, tu peux le faire ce choix, même si tu refuses d'y faire face, il va bien falloir que tu te rendes compte que même quand tu auras achevé ce que tu veux parmi ces ombres, la encore tu devras faire un choix.

La question est : en auras-tu le courage ?

Firadel avait posé cette question comme si il n'attendait pas de réponse en réalité. Il voulait juste encrer cette question dans l'esprit d'Hyaku pour qu'elle puisse avoir un peu de réflexion sur ses choix à l'avenir. Firiadel l'aimait bien dans le fond, elle était un peu dur avec lui, répondait durement, mais si il l'ennuyait,elle le lui aurait fait savoir. Firiadel pensa même qu'elle devait apprécier sa compagnie. Cela-lui rappelait Lylia, encore une fois, sa douce Lylia...celle qui l'avait aidé et celle qui l'as accepté comme il était,qui l'écoutait,qui la consolait lors de ses chagrins. Elle avait toujours été la pour lui...lui aussi mais....

Firiadel se secoua la tête et annonça avec un grand sourire,et en se grattant l'arrière de la tête

-Alors, tu le trouve comment mon look humain ?

Elle n'avait pas répondu a la question, elle avait détourné le regard... Elle semblait perdue dans ses pensées, quelque chose la perturbait, Il n'avait pas osé l'interroger sur la raison de ce silence. Il en avait sa propre idée...

***

Firiadel avait suivit de très prés Hyaku dans cette planète, et spécialement dans cet endroit. La planète Ginyu...un bien étrange nom. Firiadel était retourné à l'état d'animal. La chaleur lui était plus supportable dans ces conditions, mais le sable lui brûlait un peu trop les pattes à son goût. Par contre le décor était apaisant et sublime., des dunes creusée par le temps et le vent, ces sculpteurs d'un univers quasi-parfait... Cela pouvait pousser Firaidel dans ses idées d'utopie...ces « idées » qu'il qualifie lui même d'illusions....ce sont ses illusions. Un air de nostalgie le traversa...peut-être que la chaleur lui tapait trop sur la tête. Mais a l'intérieur de lui,il sentais une calme incompréhensible...comme s'il pouvait parler avec lui même. Comme si il pouvait entendre son autre lui, son confident éternel. Mais c'était différent... Il sentait que ce n'était pas lui, il avait l'impression qu'elle lui soufflait des mots d'amour dans les oreilles,juste à coté des tympans...

Firiadel marqua un arrêt et oublia tout ce qu'il y avait autour de lui, entrouvrit la bouche et regarda droit devant lui... Il arrivait à entendre Lylia à l'intérieur de lui. Mais cela sonnait pourtant comme un air de nostalgie. Celui que l'on ne peut pas empêcher, celui que l'on ne peut pas contrôler, malgré tous les efforts du monde. Lylia lui susurra des mots qui le réconfortais...elle lui souffla un mot très audible à la fin.

-Tu me manques...

Il s'effondra sur le sol et des larmes lui coulaient...il se releva, et tête baissé il rattrapa Hyaku, les larmes coulaient, si c'était un mirage, celui la était plus que vicieux. Il était malsain et horrible. Il se secoua la tête, et avança la tête plus haute,puis le vent se mit à se lever...

Une violente tempête de sable était en train de se préparer. Firiadel voyait au loin une faible lueur jaune, cela était peut être Hyaku, il se dirigea presque aveuglément à cause du sable qui lui rentrait dans les yeux. Quand soudainement un énorme boom éclata. Firiadel continua d'avancer difficilement et par miracle trouva Hyaku, complètement inconsciente... il se retourna, il ne voyait pas les autres. Il se mit donc à hurler de toute ses forces. Il entendit des voix d'hommes se rapprocher. Sûrement attiré par l'énorme coup de feu qui s'était produit. Firiadel se transforma rapidement en humain pour éviter qu'ils flippent devant un loup qui parle, et hurla de l'aide. Le début de cette mission était un véritable fiasco, ils devaient trouver un refuge, les autres feront sûrement de même..

Firiadel leurs expliqua la situation avec une omission volontaire de leur véritable but ici. Il se contenta de dire que lui aussi avait entendu un énorme bruit et que c'était son amie qui s'était fait toucher. Les hommes avait accepté de les aider. Firiadel porta Hyaku sur son dos et suivi ses guides jusqu'à une région qui semblait ne pas être affecté par cette tempête,qui était pourtant assez féroce.

Ils avaient une grande maison pour nous accueillir tout les deux, et les autres quand ils arriveront. Il déposa Hyaku sur le lit. Il écarta une mèche de son visage et la retira tout de suite... pourquoi avait-il fait ça ?... Il sortit de la chambre d'Hyaku et pris un thé avec les hommes qui l'ont sauvé, avec Hyaku.

-Merci, vraiment, je vous suis très reconnaissant, que les dieux vous soient cléments !

-Ahahaha... ne t’inquiètes pas mon grand ! Nous sommes très heureux de rencontrer enfin des nouveaux visages dans le coin.

-Ah...

-Oh oui, mais vous n'avez pas à nous remercier pour cela !

Cette voix venait de l'autre homme..qui était une femme ! Ses traits n'était sûrement pas assez féminin pour son goût...de toute façon les humains sont difficiles à différentier. Firiadel décida qu'il devait prendre du repos aussi, elle n'allait pas se relever d'aussitôt. La « femme » lui donna une chambre adjacente a celle d'Hyaku.

-Demain vous irez mieux. Prenez du repos vous aussi

-Merci.

La nuit avait passé. Le lendemain matin, la « femme » l'avait réveillé.

-Votre amie s'est réveillée avant vous et nous à tout raconté, vous devriez rencontrer le chef du village.

Firiadel ne bougea pas d'en dessous de sa couette, il était redevenu loup et contenta de dire qu’il allait y aller. Dés qu'elle ferma la porte, il s'empressa de se transformer ; Puis il sorti tranquillement en saluant bien gentiment la famille. Une fois arrivé. Hyaku était prête elle voulait établir un plan d'attaque.

-Bonjour Hyaku, ne bouge pas, je vais te guérir ça....

Il s'installa en face d'elle. Il siffla une douce mélodie, calme et douce, coulante dans l'esprit. Une lumière entoura Hyaku et ses blessures/hématomes disparurent une à une.

-Je ne peux le faire que lorsque tu es consciente.*il lui adressa un sourire* Tu te sens mieux ? On devrait attendre les autres avant de faire quoi qu...

les invités attendus passèrent enfin la porte.

Hrp : C'est la mode aux flashback pour faire plus de lignes ?

Amon qui s'était jusque là comporté en guide du groupe n'était désormais plus à son poste la faute à son vaisseau il eut le le malheur d'arriver dans les derniers sur Ginyu. Cette planète fut autrefois marquée par le règne de l'empereur à la peau violacée. Cet homme qui avait extrait Amon a son isolement constant, cet homme qui malgré tout, était le seul à pouvoir le comprendre dans cet univers où tout ce qui sort trop de la normalité est puni par la honte et la haine d'autrui, condamnant sa victime fruit d'une erreur naturelle à une solitude sempiternelle. C'était pour cet homme qu'il était prêt à mourir, pour cet homme qui savait ce qu'il pouvait ressentir et ce par quoi il était passé. Le désert de la planète Ginyu, une bien grande immensité pour deux idiots sans guides. Le Nokatis connaissait parfaitement les lieux, son voyage lui avait permit d'étudier parfaitement cette planète, il connaissait ses dangers et lui seul savait comment les éviter. À l'heure qu'il était il devait être perdu dans les méandres du désert, pris dans une des nombreuses tempêtes de sable qui dans leur ballet funèbre emportait tout sur leur passage : espoir, courage, esprit et bien souvent la vie. Il regarda Zaiko, arrivé en même temps que lui et lui lança de sa voix insidieuse :

"-Souhaite tu disparaitre avec eux dans les dunes infinies du désert, ou simplement me suivre. Dans les deux cas la route ne sera pas des plus aisées, mais avec moi, tes chances de survies sont multipliées."

Accompagné d'un petit rire effrayant, ses paroles était en total contraste avec l'ambiance qu'il venait de créer malgré lui. Il vit soudain à l'horizon apparaitre une silhouette, une silhouette familière, qui en un instant glaça le sang du maitre des ombres, ses longs cheveux balayés par la brise, sa peau du même type que la sienne, ses yeux acerbes et son corps élancé, il ne s'agissait de nul autre que Baal. Le père d'Amon, froid, violent et méprisant particulièrement envers ce fils "raté" comme il l'appelait lui même, il incarnait la peur aux yeux de son fils. Il s'avançait vers lui tranquillement, tandis que le Nokatis pétrifié par la peur jetait des regards effrayé vers Zaiko. Il réussi à souffler :

"-Tu le voit ? Est-ce que tu le voit ?!"

Baal n'était désormais plus qu'à quelques pas de son fils, il se stoppa net juste en face de lui. Un sourire suffisant s'affichait sur son visage fin. Alors que plus rien n'existait autour d'Amon tant la peur se faisait sentir, son père lui souffla quelques
mots :

"-Court. Je serais toujours là."

Pendant quelques secondes, il crut ne plus être de ce monde, il chuta au sol et le corps de son père disparu soudain. Une illusion. Il s'agissait d'une simple illusion. Il n'avait guère l'habitude que son père lui apparaisse ainsi, à vrai dire ses illusions ne représentait que rarement des choses connues, il s'agissait souvent de choses informes essayant vainement de s'animer. Mais le plus étonnant c'était qu'encore une fois les voix qui hurlait dans son crâne s'était tut, et même si elle repartait de plus belle lui faisant perdre tout concentration et discernement entre ce qu'il entendait vraiment et les cris imaginaires il ne pouvait s'empêcher de se demander pourquoi aujourd'hui... Pourquoi maintenant. Il se releva, toujours un peu choqué par ce qu'il lui était arrivé, il se retourna vers Zaiko, oubliant l'assurance qu'il avait tout à l'heure et le regard fuyant lui dit :

"-A-allons-y."

La marche fut longue, permettant au Nokatis de prendre tout son temps pour réfléchir à ce qu'il lui était arrivé, n'adressant pas un regard ni un mot à la nouvelle recrue jusqu'à ce qu'ils atteignent un point de vue intéressant. De là où ils étaient ils apercevaient la tempête de sable noyant en son sein leur deux compagnons ainsi qu'une troisième personne à la carrure impressionnante, sûrement devait il s'agir de leur cible quoi qu'il en soit il ne voulait pas intervenir sans être sûr de sa réussite quitte à perdre deux de ses recrues.Il se contenta de sourire, fier d'avoir pu prouver que son chemin était le meilleur ce moment de "divertissement" morbide lui fit oublier quelques instants son altercation illusoire de tout à l'heure. Sans quitter des yeux la scènes il souffla au partisan des ombres :

"-Pauvres idiots. Ils sont perdus, au lieu de faire confiance au sens de l'orientation plus que douteux d'Hyaku ils auraient mieux fait de simplement me suivre. Maintenant ils se retrouvent coincer avec le colosse."

Il fit signe à Zaiko de continuer la route à sa suite. Puis il ré-engagea la marche, bien déterminé à arriver au village. Ce fut seulement le jour d'après qu'ils atteignirent leur objectif. Ils pénétrèrent enfin dans le village. Il s'agissait d'une de ces nombreuses communautés qui peuplaient le désert, des maisons à la forme cubique et grossière modelés avec une pâte blanche, elles étaient bâties pour résister aux tempêtes de sable et bien qu'il était rare qu'elles passent par ici, on n'était jamais trop prudent. Les habitants observaient Amon et sa grande bure noire avec peur et considération. Il appris rapidement qu'ils n'étaient pas les premiers à arriver au village, ainsi l'un d'eux avait survécu, peut-être même les deux s'ils avaient eu de la chance. Et ce fut avec surprise qu'il aperçu enfin Hyaku et Firiadel occupé à parler. Il venait d'interrompre leur conversation. Il ne put s'empêcher de lâcher un petit rire et enchaina :

"-Vous avez survécu tout les deux. Tant mieux. Peut-être est-il temps de passer aux choses sérieuses non ?"

Il prit place et attendit que l'une de ses trois recrues daignent commencer.

"-Souhaite tu disparaitre avec eux dans les dunes infinies du désert, ou simplement me suivre. Dans les deux cas la route ne sera pas des plus aisées, mais avec moi, tes chances de survies sont multipliées."

Amon, le maître des ombres était quelqu'un d'effrayant, tant par son aura que par ça façon de parler. Je le suivait à travers le désert de la planète Ginyu, la planète du Tyran à la peau violette. Après avoir un peu marché Amon fut pris d'hallucinations. Il parlait dans le vide, comme si ce qui lui apparaissait lui était familier. Une fois remis de cette émotion nous avons marché pendant plusieurs heures jusqu’à arriver sur ce que Amon appelle "un point de vue intéressant". De ce dernier on apercevait nos deux autres coéquipiers et... le colosse! J'allais me précipiter les aider quand le maître me pris le bras et continua a marcher tout en me tenant.


"-Pauvres idiots. Ils sont perdus, au lieu de faire confiance au sens de l'orientation plus que douteux d'Hyaku ils auraient mieux fait de simplement me suivre. Maintenant ils se retrouvent coincer avec le colosse."

Ce n'est pas pour les aider que je me serais précipiter, mais pour me battre. Nous atteignirent le village le lendemain. Leurs habitants avait créer des maisons très grossières, faite en pâte blanche. Amon reussi à apprendre que nos deux coéquipiers avait atteint le village en premier. Arrivé dans l'habitation Hyaku et Firiadel étaient en train de parler... Comme si on avait le temps de faire ça.

"-Vous avez survécu tout les deux. Tant mieux. Peut-être est-il temps de passer aux choses sérieuses non ?"

Un silence de mort venait de s'installer. Comme si le temps s'était arrêter après que Amon ait fini sa phrase.

"Hyaku,Firiadel vous vous êtes "battus" avec le colosse, vous avez pu doser sa puissance?"

Je fixait surtout Hyaku, cette femme avait pris une rouste et en était sortie vivante ce qui faisait qu'elle attirait mon attention.