*Veguito, c'est Esuka. Au rapport ! Tu as retrouvé Bardack ?*
Esuka ? J'entendais sa voix dans ma tête. Il me lançait encore un appel télépathique grâce à la machine du QG qui amplifiait le pouvoir des télépathes, qui leur permettait établir des communications sur des distances de plusieurs années lumières. Bien sûr, les Dieux eux-même n'avaient aucune difficulté pour s'établir sur tout l'univers, mais pour de simples mortels, c'était énorme. Il me demandait si j'avais retrouvé Bardack. Un peu que je l'avais retrouvé ! Et sans chercher en plus.
*Ouais, même s'il était pas vraiment perdu. En fait il parcoure la galaxie à la recherche des plus puissants sous-fifres de Ginyu, afin d'être sûr que l'Empire ne se reforme jamais. J'ai aussi rencontré son arrière et quelques petit-fils, Ayzen. Bardack-san nous a entraîné tous les deux à la maîtrise de la technique Hikari. Mais au fait, si t'es télépathe, comment ça se fait que tu n'as pas retrouver Bardack-san toi-même ?*
Wow, ça faisait vraiment bizarre de discuter avec quelqu'un qu'on ne voyait pas, qui plus est par la pensée. Je l'avais déjà fait avec Piccolo-sama, certes, mais n'empêche.
*Une télépathie aussi éloignée est très dure pour localiser quelqu'un, pour pouvoir lui parler, il aurait fallu que je sache où il est. Bon, passons. Tu es occupé ou tu as le temps pour une mission ?*
*Dis toujours.*
*Comme tu le sais, la planète Ginyu est devenue libre depuis la mort de son propriétaire. Mais le combat a fait pas mal de ravages. Le centre-ville a été complètement dévasté. Bon, depuis le temps, ils ont avancé dans la reconstruction, mais avec quelqu'un de rapide et fort, ça pourrait aller plus vite...*
*Ouais j'ai compris, j'y vais.*
Avec ma capsule, je pris donc la direction de Ginyu. Tous ces voyages commençaient à me coûter cher. Cette planète était par un pur hasard violette, bien qu'avec un teint indigo. Une fois arrivé, je demandai la direction du centre-ville, et j'y allai. Il y avait des travaux de partout, avec des chantiers, des grues et des matériaux pour les reconstructions. En effet, ce qui n'était pas en pleine reconstruction n'étaient que des champs de ruines. Je m'adressai à un des ouvriers.
«Yo, je m'appelle Veguito. Je suis envoyé par Mushakitai pour vous aider.»
«Ah bien. Vous avez sûrement une sacrée force, et vous êtes sûrement bien plus rapide que les camions. On aurait besoin que vous alliez chercher ce qu'on a commandé à l'usine.»
Il désigna une direction.
«C'est tout droit par là, mais assez loin. Dîtes leur que vous venez de la part de Garochi.»
«J'en fais mon affaire.»
Je m'envolai donc dans la direction donnée, et parcourus la planète quelques minutes, avant de trouver l'imposant bâtiment qu'était cette usine. Je me posai, et rentrai à l'intérieur, cherchant quelqu'un.
«Euh... Bonjour ! Je viens chercher la commande de Garochi !»
Un extra-terrestre rose en costume cravate apparut devant mes yeux, les deux doigts sur le front. Le déplacement instantané ! Était-ce un Yardrat ?
«Ah ! Bien ! Veuillez me suivre...»
Il prit mon bras et me transporta quelques mètres plus loin. C'était bien pratique ce truc, mais pour l'utiliser pour si peu, ce devait être un véritable flemmard. On se retrouva devant un gigantesque tas de briques et de métaux en tout genre, qui devait faire plusieurs dizaines de mètres de haut. Le Yardrat me montra un papier et un stylo.
«Veuillez signer ici avant d'emporter votre commande.»
PARDON ?! Je devais transporter tout ça ?! Combien d'aller retour ça allait me prendre ?! C'était pas le poids qui me gênait, mais la quantité. Si c'était juste un gros truc, je pouvais le prendre, mais là... Enfin, bon, je signai.
«Dîtes, comme ça... Vous auriez pas un sac géant pour mettre tout ça d'un coup ?»
«Nous n'avons pas de sac aussi grand, mais nous en avons quand même des assez grands... Je pense qu'une quinzaine devraient vous suffire.»
Il disparut et réapparut quelques secondes plus tard avec quinze sacs énorme. Je m'attelai à les remplir. Mais bon, je ne pouvais prendre que deux sacs à la fois, résultat, je fit huit aller-retours entre le centre-ville et l'usine. En tout cas, les ouvriers semblaient contents.
«Hahaha ! Fantastique ! Grâce à vous on a pris des semaines d'avance ! Vous imaginez le temps que ça mettait pour aller les chercher, en plus avec nos petits camions. Merci infiniment !»
Wouah. Le voir si heureux m'avait fait oublié tout ce que j'avais enduré.