[Pour ce rp, il ne faut pas prendre compte des niveaux... Ce que le lecteur sait, c'est Makoto est plus fort que son frère Aoshi.]

Petite introduction :

Makoto et Aoshi sont des frères, de purs frères. Makoto à deux ans de plus qu'Aoshi. Ils ont partagé autant de bons moments que de mauvais. Ils sont pratiquement inséparables et, ils font, pratiquement tout ensemble. Ils se séparent que très rarement et c'est, certainement ça qui est à l'origine de leur force. Leur histoire, leur vie est d'un destin, plutôt, sombre mais, cet évènement restera gravé dans leur mémoire...

Histoire :

Makoto et Aoshi sont des gamins plutôt banals. Ils vivent depuis maintenant seize ans pour Aoshi et dix-huit ans pour Makoto dans un village d'anciens vagabonds. Cela leurs convenaient très bien. Ils n'ont rien de spécial, aucun don surnaturel, aucun pouvoir spécial... Ce sont juste des gamins qui recherchaient l'amusement, sans arrêt. Il faut savoir que même si Makoto est âgé de dix-huit ans, il est resté très enfantin et puis, il se dit que l'âge n'est pas réel, pour lui, ce n'est qu'un chiffre... Leurs parents sont morts peu de temps après la naissance d'Aoshi. Mais leur parent était, eux aussi, des vagabonds. Même s'ils étaient plus proches des nomades. Dans leur dernier souffle, ils demandèrent à leur ancienne tribu de vagabond de garder leurs enfants, de les élever comme si c'était leur chair, leur sang, leur progéniture...

Un jour, alors qu'ils jouaient tranquillement à des jeux très basiques avec les autres enfants du village, une bande de brigand équipée de cheval et d'arme de guerre assiégèrent leur village qui était, pourtant, paisible. Cet attaque fut un vrai carnage et la bande de malfrats s'en donné à coeur joie.

"Prenez les femmes et les enfants ! On les vendra ou l'on en fera nos esclaves... "

La terreur régner. Les semblants de maisons étaient en feux et détruites, les hommes du village étaient sauvagement tués, décapités et d'autres atrocités. Toutes les femmes et tous les enfants, quelques soit leurs âges étaient encerclés et, constamment menacé par des armes à feux. Ils étaient entre la vie et la mort, si quelqu'un bougeait, parlait, ou osait faire un seul mouvement, il était exécuté sur-le-champ. Makoto et Aoshi étaient dans ce groupe de personnes. Assez raisonné pour ne rien faire mais, assez lâche pour ne rien faire aussi. Après une petite demi-heure, les brigands eurent fini de tout piller et de tout détruire. À terre, il ne restait que les hommes morts et les décombres des bâtiments.

"Rassemblez les aux milieux des décombres pour leur montrer notre générosité, après tout, ils auraient pu mourir !"

Tout souriant, le chef de la bande s'esclaffait en se faisant passer pour le gentil. Soit disant, il venait de nous sauver de la mort...

*Pfff, Raclure !*

"Mettez les en rang, que je choisisse ceux qui seront nos esclaves et ceux qui nous vendrons au marché."

Il comptait nous vendre dans un marché aux esclaves certainement. Cette bande de raclure festoyer parmi les cendres, les flammes et les cadavres. Makoto n'avait qu'une seule crainte, que son frère et lui-même soit séparé. Le grand frère était anxieux et cela se faisait sentir parmi les brigands. Un gars qui passait derrière lui, lui donna un coup de pied dans le dos, d'une telle violence qu'il fut plaqué au sol.

"Relève toi espèce de chien galeux !"

Makoto se releva en s'essuyant le coin de la bouche avec son poignet droit. Puis, le chef du village descendit en pointant du doigt chacune des personnes qui étaient alignés.

"Toi, esclave. Toi, à vendre. Toi, esclave. Toi, esclave. Toi, esclave. Toi, à vendre. Toi, esclave. Toi, esclave. Toi, à vendre. Toi, à vendre. Toi, à vendre....."

Et ainsi de suite. Les deux frères eurent droit au même sort. Le chef s'arrêta sur Aoshi avant de donner son verdict.

"Toi, esclave. Toi, à vendre."

Merde, Aoshi et Makoto étaient séparés, mais soudain, le chef fit quelques pas en arrière avant de changer sa décision au sujet de Makoto.

"Finalement, vu comme tu t'es fait mettre à terre tout à l'heure, je décide de te vendre espèce de faiblard..."

Il était content, finalement, Makoto et Aoshi resteront ensemble même si cela risquait d'être changé quand ils se feront vendre lors de la vente d'esclave. Quand le chef de la bande eut fini de faire ses choix, les personnes qui étaient désignées comme des marchandises furent amenés sur un marché d'esclave. Vendu à un autre marchand, tout le groupe se faisait exposer le jour et la nuit, ils travaillaient dans les champs pour leur "maître". Un autre jour se leva et d'autres amis des deux frères partirent dans d'autres foyers en espérant trouver quelqu'un de généreux. Makoto et Aoshi vécurent cela pendant environ une semaine et à la fin, il ne restait plus qu'eux. C'était les seuls qui étaient invendus. Du coup, le marchand en faisait un maximum pour s'en débarrasser.

"Venez, venez ! Deux pour le prix d'un, achetez les vous ferez une affaire en or. Venez, venez, l'un à diz-huit ans et l'autre à seize ans ! Ils sont ressemble à des humains, c'est une occasion en or ! Il travaille bien et longtemps, achetez mes esclaves !"

Deux acheteurs entendirent l'offre qui ne les laissèrent pas indifférent. C'était deux paysans qui avaient l'air plutôt aisé. Makoto était plutôt content, il espérait que, pour une fois, son frère et lui pourraient vivre dans des conditions correctes. Les deux hommes s'approchèrent et parlèrent quelques temps avec le vendeur, quand soudain, Makoto comprit, en voyant la foule qui les regardait qu'en fait, ils étaient comme un marchandise. Ils valaient plus cher, mais ils avaient autant d'importance que du pain. Makoto se regarda et il comprit dans quel monde il était. Le jeune homme était, tout simplement, dans un monde ou le plus fort régné et dominé. Et que, comme il était faible, il ne valait rien. La foule qui se renouvelait constamment, mais personne ne s'intéressait à leur sort. Personne ne faisait rien à part les regarder et se disent "Les pauvres." Personne n'avait le courage de faire bouger les choses... En fait, les passants avaient à peine plus de valeur qu'eux mêmes.

Makoto fut sortie de ses pensées quand il entendit le vendeur parler.

"Parfait, je vous remercie, vous ne serez pas déçu..."

"Nous l'espérons bien."

Le vendeur tira les frères et les détacha pour les donner aux deux acheteurs.

"Allez zou, du balai !"

Puis, les deux nouveaux "maîtres" de Aoshi et de Makoto les amenèrent en les tirants dans un autre lieux. Makoto lança, un dernier regard à la foule qui étaient, finalement aussi faible qu'eux.

"Aller, au moins on reste ensemble..."

Ce fut les premiers mots de son frère depuis la destruction de leur village. C'est vrai que cela faisait quelques temps que les deux frères ne parlaient pas, après tout ça, ils devaient être tétanisée... Après tout, ils étaient encore assez petits. En regardant Aoshi, Makoto pouvait apercevoir l'espoir d'Aoshi dans ses yeux. Il espérait certainement atterrir dans une famille "sympa". Mais, à la fin de sa phrase, Aoshi reçut un violent coup dans l'abdomen, ce fut le deuxième acheteur qui exécuta l'action.

"Ta gueule sale chien !"

Aoshi se plia en deux sous le coup du choc, après cette action plutôt puissante, le frère de Makoto était à genou par terre en train de cracher un peu de sang. Faut dire qu'il n'était pas encore très fort, ou même très développé physiquement. À ce moment-là, les deux frères comprirent que leurs acheteurs n'étaient pas des "gens bien"... Aoshi se releva tant bien que mal, forcé par ses nouveaux "maîtres". Au bout d'une ou deux heures de marche environ, les jeunes esclaves arrivèrent dans leur nouvelle maison. Ils traversèrent un grand séjour avec une belle et grande cheminée où était entreposé leurs trophées respectifs. C'était, plutôt, une maison de chasseur, car il y avait aussi plusieurs trophées de chasse ou même des têtes d'animaux vaincues. Comme ceux qui sont sur Terre. Il faut dire que leur peuple se rapproche énormément des terriens. Enfin, après cette courte visite du séjour qui était, très accueillant, les frères se firent amenés dans un endroit beaucoup moins joyeux. Un genre d'entrepôts avec plein de paille posée par terre. Makoto pensa tout de suite à une ferme ou quelques choses dans le genre, mais il n'entendait pas les animaux donc il éloigna cette thèse.

"Voilà, vous dormirez ici et ne faites pas trop de bruit sinon, vous allez les faire fuir..."

"Qui ça les ?"

"Vous le saurez bien assez tôt..."

L'acheteur des deux frères ferma la porte principale et partit dans son séjour, qui était, tellement luxueux. Makoto et Aoshi en rêvèrent. Pendant que Makoto réfléchissait au pourquoi du comment ils pourraient sortir d'ici, Aoshi qui avait besoin de parler un peu à son frère, car ça faisait, quand même, assez longtemps qu'ils ne s'étaient plus parlés.

"Alors, ça va ?! Que penses-tu de ces monstres ?! tu penses qu'on pourra s'enfuir, ou même être libéré ?! Peut-être qu'ils ne sont pas si méchants !"

"Ouais, pour l'instant, ça va, mais méfie toi, ces deux-là vont se servir de nous jusqu'à épuisement... Pour s'enfuir, il nous faudrait.... rien, car en fait, c'est impossible de s'enfuir, du moins, pour le moment.."

Makoto se la ferma pendant quelques secondes, juste le temps de se dire à lui-même "Putain, qu'est-ce qu'il est naïf !". Comment, pouvait-il croire même après ce qu'ils venaient de subir, les deux "maîtres" pouvaient être gentil ?!

"Bien sûr que non ! C'est juste deux gros connards !"

Puis, d'un coup, les deux frères furent dérangés par un bruit d'animal qui rentrait dans la pièce. Par une petite trappe qui était en bas d'un mur. Les porcs rentrèrent et Makoto et Aoshi se firent vite encercler, et ils obtinrent, vite, leur odeur. C'était immonde et sale. Le porcs étaient revenus dans la pièce avec plein de boue qu'ils envoyèrent sur les deux esclaves. La nuit tomba et les frères s'endormirent, après tout, ils ne savaient pas ce que le lendemain leurs réservaient... Le lendemain matin, ils furent réveillés assez tôt par le second acheteur qui donna des coups de massettes sur la porte métallique. Même les porcs ne supportaient pas ce bruit. Aoshi et Makoto sortirent par la porte principale et furent amenés, directement, dans les champs. Ils avaient pour mission de cultiver et de récolter le raisin.

"Bande d'enc..."

"Ta gueule, tu veux mourir prématurément ou quoi ?!"

Makoto empêcha son petit frère d'insulter les deux enfoirés. Makoto ne voulait pas se retrouver seul et surtout, il voulait protéger son frère. Il mit sa main sur la bouche d'Aoshi et lui fit comprendre que pour le moment, s'il voulait rester en vie, il fallait se plier aux exigences de leurs "maîtres". Du coup, ils continuèrent à cultiver les champs et après cela, quand ils pensèrent que leur calvaire, leur journée était terminée, NON !!! Ils durent, maintenant, laver les porcs. Aucune autre tâche n'étaient aussi rabaissante que celle là. Une fois terminée, ils étaient épuisés et se firent amenés dans leur "chambre". Dès que l'un des deux gardes ferma la porte, en leur glissant un petit message.

"Tchao et préparez-vous pour demain sale esclaves !"

Le grand frère prit la parole instantanément. Et sans aucune hésitation. Mais juste avant, il regarda sous la porte s'il ne voyait pas d'ombre, car il ne voulait pas que les acheteurs entendent ce qu'il allait dire à Aoshi.

"Écoute bien, ça va pas durer comme ça. Tu sais quoi, on va tenter de s'enfuir. Demain, on leur fait croire que l'on est content, on les remercie, on passe pour des gentils esclaves bien soumis. Et après demain, on se retient on garde des forces pour l'action qui suivra, je te l'expliquerais mieux demain pour ne pas qu'ils nous entendent."

"O... Ok !"

Une seconde nuit passa et les deux frères finirent par s'endormir avec beaucoup de mal, à cause des porcs, mais aussi des mots prononcés par Makoto. Aoshi réfléchissait, il se demandait ce que son grand-frère pouvait avoir comme idée derrière la tête, tandis que Makoto, lui, réfléchissait à comment il allait s'y prendre... Mais il se disait que demain serait un autre jour et qu'il aurait du temps pour réfléchir... Le soleil commençait à peine à se lever que Makoto et Aoshi venaient de se faire réveiller, encore une fois par un bruit sourd.... Les deux frères se levèrent en sachant d'avance ce qu'il faillait faire. Ils dirent tous les deux "bonjour" et partirent travailler sans que personne ne leur dise quelques choses. Les "maîtres" des deux frères affichèrent un grand sourire. Ils se disaient que les deux enfants avaient compris que résister ne les mènerait à rien. Une fois arrivés dans les champs, ils commencèrent à travailler tout en parlant.

"Al... alors, comment va-t-on faire ?"

"Attend, je te le dirais plus tard..."

Ils continuèrent, encore et encore. Puis quand ils étaient en train de laver les porcs, Makoto commença à parler. Il savait qu'ici, les deux acheteurs ne viendraient jamais, car c'était trop sale et l'odeur était insoutenable.

"Alors, voilà comment ça va se passer. Je mettrais un morceau de bois qui bloquera la porte et quand il voudra la fermer, il se rendra compte que quelque chose la coince. Quand il ré-ouvrira la porte, je lui donnerais un coup et tu en profiteras pour partir aussi loin et aussi vite que tu peux. Ne t'en fais pas pour moi, je te rejoindrais d'une manière ou d'une autre. Normalement, cela devrait marcher, car je ne pense pas qu'il s'attendra à une petite rébellion de notre part et donc il devrait se prendre le coup que je lui donnerais. Avec un peu de chance il basculera et tu pourras partir pendant que je l'occuperais... S'il ne bascule pas, il devrait être, un minimum sonné et tu en profiteras, aussi pour t'enfuir. Après, moi je trouverais un moyen pour m'enfuir... En fait j'ai déjà un moyen pour m'enfuir, mais il faut que je sois seul... Ok ?! Tu as tout compris ?!"

"Ou... Oui je crois. Mais tu es sur de pouvoir me rejoindre par la suite ?"

"Oui ne t'en fais pas pour moi. Par contre promets moi de ne pas t'arrête de courir tant que tu n'es pas en sécurité."

"D'accord, c'est promis !!!"

Quand ils eurent finir, ils partirent dans leur "chambre" en étant docile et en restant, très polie. Makoto se préparait mentalement. Car en fait, il ne savait, absolument pas comment lui, il pourrait s'évader, s'enfuir. Mais il voulait au moins, sauver son petit-frère. Il finit par s'effondrer de fatigue. Le lendemain matin, ils furent encore réveillés brusquement et envoyer dans les champs, enfin, la routine quoi. Cela faisait que trois jours, mais pour les deux jeunes, cela faisait une éternitée qu'ils étaient là. En tout cas, c'était déjà trop, ils allaient pétés un plomb. Makoto restait calme, du moins il se canalisait, car sinon, l'action du soir risquait d'être foutu en l'air. Les deux compagnons économisaient leur énergie pour le soir. Les deux "maîtres" de Makoto et Aoshi remarquèrent ce petit détail. Comparais à la veille, ils étaient beaucoup moins efficaces.

"Ils doivent être fatigués c'est pour ça."

"Ouais, mais reste sur tes gardes... Ce ne sont que des chiens d'esclaves..."

LLe soir arriva plus vite que les autres fois. C'était étrange... Makoto et Aoshi entrèrent en premier dans la pièce où ils dormaient. Makoto plaça son bout de bois et quand le plus gentil des deux adultes vint fermer la porte en leur disant un simple "Tchao", le morceau de bois, qui était mal mis glissa et ne bloqua pas la porte. Makoto gueula de toutes ses forces, il n'avait pas réussi ce qu'il voulait faire. Le "maître" le plus sévère lui ordonna d'arrêter et cinq minutes après qu'il soit partie, Makoto entendit le plus sympa des deux arrivés. Il ouvrit la porte doucement.

"Tenez je vous apport..."

Makoto ne le laissa pas finir de parler. Il lui donne un gros coup de poing dans la mâchoire droite. L'esclavagiste tomba à terre et Aoshi s'enfuit comme prévu. Makoto le suivit, mais il se fit attraper le pied et il tomba par terre. Aoshi tourna sa tête en regardant Makoto.

"PART, PART JE TE REJOINDRAIS !!!"

"Rê.. rêve toujours..."

Makoto se fit capturé, maintenant, il ne pouvait plus fuir. Seul Aoshi pouvait fuir. Mais au final leur tentative venait d'échouer, car Aoshi se fit attrapé par les cheveux. Et il se fit envoyé dans la pièce avec les porcs. Tandis que Makoto avait un autre destin. La porte métallique se referma et le grand-frère se fit amené dans une autre pièce bien plus froide et humide. Mais ce n'était pas tout. Il se fit fouetté et battre. Makoto se prenait des coups de fouet à répétition et parfois, même souvent, des coups de genoux et des uppercut dans le ventre. Makoto souffrait. Il gueulait tellement fort que même Aoshi, son petit frère l'entendait. Mais bizarrement, Makoto souriait. Il avait un air moqueur, il se foutait royalement de leurs gueules. Il les narguait. Le sourire au coin des lèvres et le sang qui n'arrêtait pas de coulait il criait de douleur. Puis à un moment il gueula encore plus fort.

"Aoshi, ne tant fait pas pour moi !!! Je vais bien, on les crèvera ces enflures tu verras, on aura une vengeance jouissive !!!"