Yasha est un jeune homme svelte et mince. Il fait 1m70 pour 60 kilogrammes. Il a des cheveux en bataille de couleur noire et une queue au niveau de sa nuque. Ses yeux sont noirs comme tous ceux des saiyens purs mais à un détail près; les plus attentifs pourront lire dans son regard sombre de la tristesse, fruit d'un sombre passé. Bien que son corps soit céleste et ses muscles bien dessinés, il est plus redoutable que son apparence ne le suggère.
Il est vêtu d'un ensemble couleur marron constitué de bottes légères, d'un pantalon, d'un débardeur cintré, de manches tombantes et d'un foulard lui donnant un aspect original. Son pantalon est troué pour laisser passer sa queue qu'il entoure autour de sa taille telle une ceinture.
Sous ses vêtements sont cachés de nombreuses cicatrices, une dizaine sont réparties sur son dos, il a de petites cicatrices sur le torse et une entaille blanche sur son flanc droit souvenir d'une entaille profonde faite par une lame énergétique.
Enfin, ses signes distinctifs sont une cicatrice verticale à son œil gauche et un dragon tatoué sur son épaule gauche.

Yasha est actuellement d'un naturel calme, froid et calculateur. Mais il n'en a pas toujours été ainsi, sa mentalité a changé récemment suite à certains évènements de sa vie. Lui, qui était un saiyen un peu tête brûlé et chaleureux à une certaine époque, a changé sous bien des aspects suite à sa descente en enfer...
Sa façon de penser a radicalement changé, il refoula une partie de lui même et prit ses distances lors des combats endiablés qu'il aimait tant. Il apprit à avoir une vision d'ensemble des combats au lieu de rester cloitré sur l'aspect physique de ces derniers et le plaisir qu'il éprouvait.
Lui qui avait appris à apprécier la chaleur de l'amour alors qu'il était un être impitoyable, il connu le désespoir de la perte d'un être cher. C'est suite à cet incident qu'il décida de barricader son cœur. En faisant cela et grâce au temps, il apprit à rester calme et à faire preuve de sang-froid.

Une enfance difficile

Alors que je voyageais de planètes en planètes grâce à mon vaisseau de saiyen, les blessures psychologiques de mon dernier combat me firent perdre connaissance. Je me retrouvais alors des années en arrière et dû revivre comme chaque fois que je dormais l'enfer qui avait changé ma vie. Je me revoyais alors que je n'étais qu'un jeune saiyen, j'avais été envoyé sur une planète où les habitants étaient plus faibles que moi pour que je puisse la conquérir mais une fois dans l'atmosphère les orages magnétiques d'une puissance considérable dévièrent ma capsule et me firent atterrir dans une zone rocailleuse et déserte. Cependant, cela n'empêcha pas des curieux qui avait vu ma capsule de partir à ma recherche... Je fus donc recueilli par un couple d'extraterrestre qui m'éleva comme leur propre fils. D'après leurs dires je n'étais pas un bébé très docile et un accident me fit tomber dans un ravin et perdre la mémoire. Ce qui changea ma nature. J'étais donc un enfant tête brûlé et chaleureux qui grandi comme un Elenien, à la différence près que je devais toujours soutenir le regard haineux de nombre de ses habitants dû à ma différence et à la peur qu'ils ressentaient. Les Eleniens étaient des êtres humanoïdes mais au corps mou et au pelage noir. Leurs trois yeux dissemblables me donnaient la nausée et leurs membres deux fois plus nombreux que les miens étaient minces et frêles. On aurait dit qu'ils étaient aussi facilement cassable qu'une branche. Je n'ai jamais su si cette peur était dû au fait qu'ils pouvaient ressentir ma force ou s'ils pouvaient entrevoir le futur des autres espèces extraterrestres.

Ma force rebutaient les autres enfants à jouer avec moi et ce n'est qu'à mes huit ans qu'un incident de taille me valu d'être exilé de cette planète. Voulant apporter des vivres pour le dîner ma chasse s'était éternisée; la bête que je chassais, une vriche, espèce de cervidé au pelage ras, aux cornes pointues et aux dents acérés, s'était révélée être plus rapide et rusée que je ne l'avais imaginé, elle m'avait entrainé dans une forêt dense à l'orée du village et avant que je ne puisse l'achevée, se fit croquer par une créature plus grosse qui sortit d'un buisson à une telle vitesse que la pauvre bête n'eut même pas le temps de réaliser ce qui lui arrivait qu'elle était déjà morte. Cette créature était redoutée du village, elle ressemblait à un loup mais était beaucoup plus grande, ses crocs et ses griffes étaient aussi longues que des poignards et sa gueule n'avait aucun mal à ne faire qu'une bouchée d'un enfant comme moi.

C'est alors que je me rendis compte qu'il faisait déjà nuit, je pensais alors aux recommandations de mes parents adoptifs qui m'avait prévenu de ne jamais sortir la nuit, les bêtes les plus affreuses et les plus dangereuses chassant à ce moment de la journée... Ce moment d'inattention permit à la bête de trouver l'ouverture qu'elle désirait et de se jeter sur moi mais c'est alors qu'en faisant des gestes inconsciemment, je lança une vague déferlante de ma main droite en me débattant. La bête périt sur le coup et une odeur de sang et de chair brûlée, que j'allais rencontrer plus souvent que je ne l'aurais cru, se dégagea d'elle.

Bien qu’écœuré par cette odeur nauséabonde, je me sentais de plus en plus attiré par le ciel. C'est alors que mon regard croisa la lune. Elle brillait d'une lueur rouge ensorcelante. A ce moment je sentis comme un déclic, je ne pouvais plus détourner mon regard de l'astre lunaire et mon rythme cardiaque s'accélérait progressivement. Il battait de plus en plus fort à un rythme soutenu, je l'entendais comme le battement régulier d'un tambour. Puis, une douleur effroyable et une colère indicible s'empara de moi, mes muscles décuplèrent mon nez s’allongea et ma bouche devint en avant en s'allongeant. Mon esprit s'embrumait de plus en plus et je perdis connaissance lorsque je devins Oozaru.

Un adulte qui avait entendu la créature s'en prendre à un enfant était sorti pour venir à sa rescousse mais lorsqu'il vit ce qui était en train de se produire, il fui vite vers le village avertir ses confrères de fuir mais il était déjà trop tard. Je n'étais plus moi même et Oozaru balaya en une nuit la quasi-totalité de la population de la planète lançant des vagues d'énergies par sa bouche et hurlant à la lune tout en battant des poings sur son torse. La nuit fut longue pour les survivants mais le lendemain, le jugement tomba et je fus exilé de la planète. Ce que je ne savais pas, c'est que leurs habitations n'existaient plus et que quelques semaines plus tard, leur espèce serait éteinte par la faune environnante et les créatures peuplant la forêt. Je fus reconduis à un cratère dans un désert ou le paysage tranchait avec celui que j'avais connu mais finalement, je trouvai qu'il ne tranchai pas autant que celui que j'avais découvert à mon réveil... Un paysage en ruine peuplé de cadavres tapissant le sol et lui rendant un air glauque et apocalyptique.

Je fus donc abandonné dans ce désert et compris comment j'étais arrivé sur cette planète, appelée Elen par ses habitants. Je me sentais désemparé, j'avais perdu mes parents, ma maison et j'étais à présent seul au monde. Mon cœur se serrait et j'avais l'impression d'avoir une boule dans ma gorge, des larmes se mirent à couler sur mes joues et je hurla alors en pleurs pendant de longues heures. J'en voulais au monde entier, à ces débiles d'Eleniens qui m'avaient méprisés, à cette fichue lune qui m'avait tant fait souffrir et pour la seconde fois, je ressentis la peur.

Je n'avais connu que cette planète durant toute mon enfance et je ne savais plus quoi faire et où aller. Je restai là à pleurer puis alors que la population disparu pour de bon attaquée par les bêtes, je devins bientôt le seul être intelligent sur cette planète. Je survécu les 5 années suivantes en tuant les prédateurs qui peuplaient le désert et en apprenant à maîtriser mes pouvoirs, tel que lancer des vagues déferlantes, des kikohas et voler. Puis, lorsque je fus lassé, j'entrepris de faire fonctionner la capsule dans le cratère. Je compris la plupart des mécanismes et parti pour d'autres planètes.

Une rencontre liée par le destin

C'est en voyageant de planète en planète et en proposant mes services dans la seule chose pour laquelle j'étais doué, tuer, que je fis la rencontre d'un être qui allait être mon client principal. Ce dernier répondait au doux nom de Zlatr. Il m'apprit à visualiser correctement le plan des planètes connues par ma capsule et à entrer les coordonnées des planètes sur lesquelles je devais me rendre à la perfection. Il fut mon premier gros client. Mes premières missions étaient plutôt simple, j'allais sur des planètes et je tuais les habitants plus ou moins primitifs, pour permettre à mon client de les vendre. Puis, il commença à s'intéresser à des planètes plus grosses et à des peuples plus évolués, c'est là que je connu le danger une nouvelle fois et eus droit à de nombreuses cicatrices laissées par des lames énergétiques.

La mission me paraissait simple mais une fois arrivé sur la planète en question, Resa, j'appris vite à mes dépends que je n'avais pas affaire à un peuple dénué d'intelligence et plus rusé que moi. Alors que je m'étais lancé dans des combats enivrants avec plusieurs habitants, je dus vite faire face à une armée organisée. Des boucliers énergétiques déviaient mes salves de kikoha et leurs rapidité me valut une première et profonde blessure sur mon flanc droit. Ces extra-terrestres humanoïdes à la peau bleue et aux muscles saillants avaient finalement réussi à me mettre à mal et à me capturer. Comme j'avais refusé de dévoiler l'identité de celui qui m'avait envoyé, j'avais eu droit à une séance de torture. Le bourreau m'accrocha à une machine qui me fouetta pendant de longues heures mais grâce à ma concentration j'arrivais à ne pas leur donner le plaisir de m'entendre souffrir. La machine s'arrêta et une heure après, on me plaça dans une autre machine qui me retenait au niveau des poignets et des chevilles. Une fois mise en marche, elle étira mes bras vers le haut et mes jambes vers le sol pendant 10 secondes puis revenait en position de départ et me laissait 3 secondes de répit avant de recommencer. Alors que j'arrivais avec de la concentration à retenir mes cris et à rester de marbre pendant les 5 premières minutes, je finis par céder face à la machine. A la fin de la séance de torture qui dura deux heures, je ne tenais plus sur mes jambes, ne pouvait plus utiliser mes bras sous peines de les abimer encore plus et avait le souffle coupé. Je perdis connaissance m'enfonçant dans un sommeil réparateur dénué de rêves.

Lorsque je repris connaissance, le lendemain, je reçus de la visite. Une jeune femme aux cheveux noirs et possédant elle aussi une queue de singe. Elle s'entretint quelques minutes avec moi et m'apprit que j'étais de la même race qu'elle. J'étais un saiyen, descendant d'un peuple de fiers guerriers impitoyables qui s'emparaient de planètes, exterminaient des peuples et s'appropriaient les technologies de leurs victimes. Je lui fus reconnaissant et répondis à quelques unes de ses questions sans pour autant dévoiler l'identité de mon employeur, ce qui me valut quelques semaines de repos. Enfin, un évènement me permit de quitter mes geôliers et d'avoir un poste plus intéressant. La planète fut attaquée par des mercenaires et je pus sortir en proposant mon aide à la saiyenne qui était venu me rendre visite pour mettre un terme à l'attaque. Elle me fit sortir et je tins ma promesse, les ennemis résistants aux lames énergétiques de l'armée de Resa, je fis la découverte de leur faiblesse par hasard. Ils ne résistaient pas aux vagues déferlantes. La jeune saiyenne qui se prénommait Arisa me donna un coup de main et ensemble nous mirent fin à l'attaque surprise des mercenaires qui, bien que peu nombreux, avaient tenus tête à l'armée de la planète. J'avais donc gagné une marge de manœuvre plus large en aidant mes ennemis du moment.

Au bout de quelques semaines, les resaviens mirent au point de nouvelles technologies et décidèrent de se débarrasser des saiyens captifs. Lorsque j'entendis leur chef comploter contre nous, je prévins Arisa qui ne crut pas un mot de mon histoire mais lorsque le moment de l'exécution arriva, elle comprit son erreur et forma une lune artificielle dans le bâtiment. Nous nous transformâmes en Oozaru et mirent fin à leurs vaines tentatives de meurtre. Si je n'étais pas assez puissant pour les vaincre au départ ce fait changea lorsque ma puissance décupla et que je devins un Oozaru. Ma mission fut un succès et je revins vers mon employeur avec une nouvelle alliée, une saiyenne qui me permit de me rendre compte que je n'étais pas le dernier survivant de mon espèce.

Une journée apocalyptique

Quelques années s'étaient écoulées depuis mon retour de la planète Resa, j'étais à présent âgé de 18 ans et j'avais pris l'habitude de travailler en duo avec Arisa. Cette saiyenne, qui ne m'était pas indifférente, était la compagne idéale lors de mes missions. Grâce à elle, j'avais pu améliorer mes connaissances sur mes semblables et venir à bout de mon point faible principal de saiyen, à savoir, ma queue de singe. J'avais appris à l'enrouler autour de ma taille et à la rendre insensible aux attaques. Je ne perdais donc plus mes forces lorsque quelqu'un tentait de m'affaiblir en tentant de la saisir ou en la serrant. Arisa était devenu une sorte de point d'ancrage et j'appréciais sa compagnie et sa ténacité au combat.

Je commençais à apprécier cette vie de mercenaire alternant combats sanglants, conquêtes et périodes de repos et de paresse. Mais mon plaisir fut de courte durée. Nous fûmes obligés de nous séparer pour répondre à 2 missions urgentes. Arisa fut envoyée sur Sekaï No Kami, la planète de nos ancêtres pour faire la rencontre d'un homme puissant et tenter d'établir un partenariat avec lui pour notre client. Arisa se révélait largement plus diplomate que moi et je préférais de loin ma mission qui se déroulait sur une planète voisine.

Ma mission consistait à infiltrer un réseau d'esclaves et à tuer le chef pour permettre à mon employeur de devenir le nouveau propriétaire de ce commerce ainsi que de bénéficier du profit de la clientèle florissante. Cette mission me prit moins de temps que je ne l'avais imaginé, j'eus l'opportunité d'assassiner le chef le lendemain de mon arrivée. Je m'étais infiltré dans le bâtiment après avoir éliminé un garde et prit son uniforme. Je fis rapidement le tour du propriétaire et fut convoqué par le chef le soir même. Il me suffit alors de le vaincre avant qu'il ne réalise que je n'étais pas à son service. Je m'étais glissé derrière lui en une fraction de seconde et lui brisa le coup. Mon client qui répondait au nom de Zlatr fut tout de suite prévenu et je parti discrètement de la planète. Dans l'espace, je décidais de me rendre sur la planète où était Arisa, histoire de lui rendre visite.

Mais, hélas je n'en eus pas l'occasion... Alors que j'approchais de la planète, des énormes détonations apparurent à la surface... Mon vaisseau fut secoué dans tous les sens et dévia de sa trajectoire. J’atterris en urgence sur un des satellites de la planète et dut attendre que mon vaisseau veuille redémarrer pour pouvoir y atterrir. Mais lorsque je fini par me poser sur la terre ferme, il était déjà trop tard. Alors que je voyais le sol jonché de cadavres brûlants, mon cœur se serrait et un nœud se formait dans ma gorge, j'espérais de tout mon être que ma compagne, que je considérai comme une amie intime et plus encore, avait survécu à ce cataclysme. Plusieurs jours s'écoulèrent avant que je ne finisse par retrouver sa dépouille. Je comptais lui demander de devenir la porteuse de mon enfant à son retour de mission mais à la vue de ce qu'il restait d'elle, je ne pus m'empêcher de verser des larmes. Le trou qui s'était refermé pendant toutes ces années dans mon cœur venait de se rouvrir. Je ne pouvais pas m'empêcher de hurler à la mort. Mes dents se serrèrent et mes poings de même jusqu'à ce que le sang jaillissent de mes mains. J'étais fou de rage et tenait Zlatr pour responsable. C'est dans une colère noire que je rendis visite le soir même à Zlatr. Ce dernier armé d'un blaster tremblait, tant il était contrarié par mon retard et me dit alors des mots dont je me souviendrais toute ma vie.

"Ah, tu es revenu, je suis content de voir que tu es sain et sauf mais ce n'est pas trop tôt. Ta copine n'est pas avec toi ?"
"Tu te doutes bien que là où tu l'as envoyée, elle ne risque pas de revenir. Enfoiré !" lui répondis-je.
"Allons, Yasha, tu sais aussi bien que moi que c'était le risque du métier, tu ne peux pas m'en tenir rigueur." rétorqua-t-il.

Je ne lui répondis pas tout de suite, mes poings se serraient d'avantage et je sentais que je n'allais pas tarder à faire un meurtre. Il se mit alors à sourire et rajouta :

"Bien, pour ta prochaine mission, je te chercherais une autre compagne, je sais que cette petite était à ton goût mais tu sais... il y a bien d'autres chiennes dans l'univers qui pourront la remplacer. Après tu sais ce qu'on dit... Une de perdue dix de retrouver. Ahahaha !"

C'en était trop, mon crâne me faisait atrocement mal, c'était comme s'il était pris dans un étau, la façon dont il parla d'Arisa et son rire affreux me mirent hors de moi. J'éclatai alors dans une colère noire et le tenait à présent à la gorge d'une main et le soulevait.

"Yasha, je t'en prie ne me tue pas, au nom du bon vieux temps, pitié."
"De la pitié ? Est-ce que tu en as eu pour envoyer Arisa dans cet enfer vivant !? Disparais, enflure !"

Je lança alors une vague déferlante de la main par laquelle je tenais Zlatr au cou. Ce fut le dernier contrat que je fis pour lui et le dernier qu'il donnerait. Je rejoignis alors mon vaisseau et parti de cette planète.

Solitude

Après quelques jours et m'être calmé, je me souvins qu'en cherchant Arisa, j'avais découvert que d'autres saiyens étaient sur cette planète et me demandais à présent si je n'étais pas à nouveau le seul rescapé de mon espèce. Je parti alors pour une planète lointaine afin de me changer les idées et de faire la point sur ma vie. Je dormis éprouvé par les récents évènements durant le voyage et revécu la plupart des instants douloureux de ma vie.

Lorsque je repris connaissance, je n'étais pas encore arrivé, je me rendais compte que tout ce que j'avais vécu m'avait changé. La torture dans les catacombes de Resa m'avait apprit à devenir plus calculateur et plus calme car je devais ma captivité et mon traitement à mon comportement de tête brulée. L'amour de ma vie avait péri sous mes yeux et cette perte elle aussi m'avait laissé des séquelles, j'étais devenu froid et ne tenais plus à forger de liens aussi étroits qu'avec ma défunte amie. Il me fallut du temps pour me rendre sur cette planète, si bien que quand je fus arrivé à destination, la plupart des planètes avaient connu le cataclysme qui portait le nom de Kuja. Je me mis à voyager vers d'autres galaxies et chaque fois que j'arrivais sur une planète, elle se trouvait en ruine. Quand j'appris que la mort d'Arisa et l'état dans lequel se trouvait toutes ces planètes était de la faute de ce demi-saiyen qui avait pété les plombs, ma vie obtint un nouveau but. Je devais devenir plus fort pour pouvoir me venger et qu'Arisa puisse reposer en paix. Si je survivais alors à ma vengeance, je jurai d'aider à la reconstruction de ce désastre sachant que ces planètes pourraient retomber en ruines mais que cela redonneraient de l'espoir à leurs habitants et nous sortiraient du cercle vicieux de conquête et de destruction dans lequel nous nous étions tous engouffrés.
Arrivé sur la planète, je me souvins de certaines paroles d'Arisa :

"Tu t'appelles Yasha ? Savais-tu que ce nom est maudit car il est le même que celui du Dieu de la tristesse et de la mélancolie ?"

Je ris jaune après m'être souvenu de ces paroles et commença à errer sur la planète sur laquelle j'avais atteris.