Ma capsule se rapprochait de Namek, une gigantesque planète verte, disposant de nombreux satellites. J'avais dormi durant tout le voyage, mes blessures étaient pour la plupart guéries. L'ordinateur me dit aimablement que j'allais bientôt atterrir. Ma capsule rentra dans l'atmosphère, et les frottements de l'air lui donna l'illusion d'un météore. Elle se fracassa sur le sol, soulevant des nuages de poussière et formant un cratère. J'ouvris la porte de ma capsule, et sortis au dehors. De l'air frais, cela faisait du bien après plusieurs heures de voyages à confiné dans cette minuscule boule de métal. Le ciel était vert, assez singulière comme couleur. J'avais atterris juste à côté d'un village. Les villageois avaient vu ma capsule tomber, et l'avaient vue s'écraser. Ils se rapprochèrent du cratère pour venir voir, venir voir qui leur rendait visite. Je vis une multitude de visages nameks apparaître, tous semblaient effarés en me voyant. Ce peuple avait tous été tués, un par un, par Freeza et sa garde. Et d'après les rapports, tous ressuscités. Ces gens avaient peur à cause de ma ressemblance avec leur ancien assassin. Je gravis le cratère pour en ressortir, et arriva devant les villageois apeurés. Ils reculèrent de frayeur. Je pris une grande inspiration, et leur parla simplement :

 « Je vois la peur sur vos visages. Vous croyez me reconnaître. Je ne m'appelle pas Freeza, et je ne suis pas venu ici pour commettre les mêmes atrocités. Moi Zuria, frère de ce démon, viens ici dédommager le peuple Namek. »

Ils affichaient des mines de stupéfactions désormais. Aucun d'eux n'auraient pu croire que j'étais en quelque sorte l'entité opposé de mon frère. Un villageois s'approcha de moi. Il était assez vieux, la peau fripée et de couleur passée, se déplaçant à l'aide d'une canne. Il me dit :

 « Ainsi, vous êtes de la même famille que ce monstre. »

 « Oui c'est exact. Votre civilisation a traversé de nombreuses catastrophes, dont le cataclysme dernièrement. Maintenant que je suis le seul et unique survivant Cold, je pensais pouvoir rendre la pareil au peuple Namek. »

Je me tournai pour regarder un peu autour de moi. La végétation était peu présente. Tout semblait se remettre difficilement de la catastrophe.

 « Vos cultures et la végétation ont du mal à reprendre à ce que je vois. »

 « Oui, en effet, il nous faudra beaucoup de temps avant de pouvoir replanter une bonne partie de la planète.»

Voilà comment je pourrais les aider, faire repousser la végétation. Les aider à replanter leurs forêts, leurs cultures ! Je leur devais ça. Je vis que des sacs de graines assez spéciales d'Ajissa traînaient au bord d'un champ, les nameks s'étaient interrompu de planter pour aller à ma rencontre.

 « Vous replantez des Ajissas par là-bas ? Permettez moi, de rembourser la dette que j'ai envers vous. »

Je marchai jusqu'aux sacs de graines, et les nameks étaient encore trop choqués par mon envie de les aider pour ne faire autre chose que de me regarder. Avec la force de ma télékinésie, je soulevai chaque graine. Je les mire sur une vaste étendu, dans la terre. Une lueur mauve sortit de mes yeux, et les trous se rebouchèrent pour planter la graine. Je levais mes bras en direction d'une étendue d'eau, et d'un simple geste, je déplaçais une quantité importante d'eau jusqu'au champ. Les nameks qui s'était afflué derrière moi, mais toujours à une certaine distance par crainte, semblaient impressionnés. Je déversai l'eau sur la terre aride, et ainsi promit ces graines à un développement certain. Je venais sans doute d’exécuter le travail de plusieurs semaines.

 « Vous n'aurez plus à vous occuper de ce coin là je pense. Ce geste est fort petit comparé à ce que je vous dois. Mais je me dois de partir. »

Oui je devais partir, ma présence n'était pas encore bien digéré par les nameks. Il était préférable que je m'en aille et es aide encore une prochaine fois. Je me dirigeai vers mon vaisseau, et juste avant d'y entrer :

 « Votre civilisation n'aura plus jamais de tord, et pourra enfin vivre en paix. Je vous le garantis. »

Je me faufilai dans mon vaisseau, et appuya sur les boutons pour programmer le départ. Ma capsule décolla à pleine vitesse. Je laissais derrière moi, un peuple troublé, qui n'allait plus jamais être mise en cause dans des conflits.