Plus les jours passaient sur la planète divine, et plus le culte en ma personne se renforçait au fil du temps. Malheureusement pour moi, ma renommée n'entrainait pas que de bonnes choses, de l'autre côté du globe, la haine que me portait les démons ne faisait que s'accroitre de plus en plus, si bien qu'on subissait des attaques de plus en plus, moi ainsi que les villageois de la ville de Rubis.

Si les Unknowns défendaient dans l'ombre le peuple -et en mon nom surtout-, quand on s'attaquait à ma tour, on se prenait le plus gros morceau du clan sur soi, c'est à dire moi.

Et c'est ce qui se passait actuellement avec la venue d'un monstre sortit de nulle part, il s'attaquait aux villageois de Rubis, non loin de ma tour, mais avant même qu'il n'eut le temps de poser sa main visqueuse sur l'un d'entre eux, que j'étais déjà sur les lieux, le toisant du regard.

A sa vue, je fus d'abord étonné de voir qu'il s'agissait d'un Namek, il avait complétement perdu les pédales, il était grand, mais quand je dis grand, c'est vraiment par rapport aux Nameks que je le compare, et non à la taille d'un Kaioshin ou de Guldo.

Plutôt musclé, il possédait deux antennes aussi grande que fine, et surtout, une sorte de carapace grise qui s'était installée au dessus de sa peau, qui était d'ailleurs elle, à la place du rouge/rose traditionnelle sur les bras des Nameks, verte fluorescente.

Drôle de spécimen que je tiens là, pour un Namek, c'était la première fois que j'en voyais un aussi différent niveau physique et mental. Si l'évolution et les différences étaient choses banales chez toutes les races, que ce soit les Cold ou bien les Saiyens, chez les Nameks, c'était chose impossible. Alors que les autres races se reproduisait à droite à gauche (et généralement avec d'autres espèces que la leur) et engendraient des bâtards et des "évolutions" à tout va, les Nameks, eux, se contentaient de pondre un œuf dans leur domicile qui ne quittaient jamais, la seule chose qui les avait marqué dans toute leur histoire, était le cataclysme, et je ne parle pas de celui qui avait était déclenché par Kuja, mais je parle du tout premier, celui qui a affaiblit la race et contraint plusieurs Nameks à l'exil.

La seule théorie possible que j'avais était que, l'explosion provoqué par Kuja avait rebondit un peu partout dans l'univers, et ce Namek là avait du en bouffer pour devenir fluorescent et agressif comme il l'était. On dirait qu'il avait la rage, à grogner comme un monstre et serrant ses grandes dents pointues comme un forcené.

*Kotei*

Quoi qu'il en soit, maintenant qu'il m'avait vu, il me fallait agir et vite pour l'éloigner de ma belle ville, je ne voulais pas risquer de la perdre suite à un affrontement.

Étant obligé d'aller de l'avant, je pris le risque inconsidéré de lui foncer dessus directement, dévalant les cieux pour m'arrêter juste devant le Namek. De près, il faisait encore plus peur à voir, mais je n'avais pas peur, ce genre de monstre, j'y étais déjà habitué avant même d'enrôler le rôle de dieu, et depuis mon arrivé sur cette planète, j'en avais affronté des tarés et des choses de ce genre, mais le pire avait été Amon Nokatis, être planqué dans une cathédrale, fallait le faire..

Une fois rapproché de ce monstre, j'avais remarqué que sa puissance n'était pas très élevée, beaucoup moins que la mienne même. Parfait, je le scrutais de mon regard, ayant accès à sa mémoire et à son passé, j'apprenais que le Namek en face de moi.. n'était pas à Namek, mais une expérience complétement folle.

Sans me risquer d'attendre plus longtemps en face de ce type, j'usais de mon énergie pour me faufiler dans son dos instantanément.

"Bomber Punch."

Mon gant en fer pénétra la chair grisâtre du monstre, puis se remplit d'énergie et éclata dans le dos du monstre, l'envoyant valser un peu plus loin de la ville. Je le suivis dans sa chute, un peu de son sang violet était encore visible sur mon gant, il n'était pas très résistant, ou alors c'était sa technique qui était vraiment pas mal.. Quoi qu'il en soit, je regardais le Namek se redresser, le dos complétement noir à cause de mon attaque.

Le lieu où l'on se trouvait était désertique, il n'y avait que des roches autour de nous, parfait pour combattre. D'un seul coup, le soleil et la lumière de la planète tombait, laissant l'obscurité dominer. Et dans le noir, seul mes yeux brillaient, mes immenses pupilles violettes, je le voyais très bien là d'où j'étais, mais lui.. Était-il capable de me voir ?

"Prépare toi expérience, l'heure de ton jugement est arrivée."

Un éclair tombait non loin du faux Namek, mes poings se remplirent petit à petit en énergie, tandis que la pluie tombait tel le sang qui allait se rependre sur le sol, comme à son habitude.

Comme j'avais pu le prédire, la créature verte me répondait violemment malgré l'écart de nos puissances, ré-employant sa technique que je lui avais volé pour me faire reculer, ou même me tuer.

C'était assez marrant car, depuis le début de mon périple, j'avais volé bon nombre de techniques à mes adversaires grâce à mon don, et tous réagissaient de la même manière en guise de réponse à mon "vol", ils ré-utilisaient forcément la technique, enragé de voir leurs propres arts volé par un individu qui devrait être normalement mort, même mes compagnons se sentaient offensé de mon pouvoir, à croire que ça représentait une malédiction pour moi, gardien des mémoires.

Les êtres vivants de nos jours, étaient si hautins et individualiste qu'ils ne voyaient pas en moi le dieu mais un simple concurrent. C'était décidément clair, l'ordre employé par les Kaioshins pour protéger l'univers s'était retourné contre eux, se faisant exécuté un à un par leurs propres sujets. Les dieux maintenant n'étaient même plus les souverains de leurs planètes, mais plus qu'une bande d'incompétent se pliant sans cesse aux exigences du plus puissant. Ginyu lui même avait obtenu les Dragons balls de leurs parts, leur prêtant de faux serments aussi crédible que moi défiant quelqu'un dans un bras de fer.

Quoi qu'il en soit, j'avais eut le temps d'anticiper son mouvement, m'attendant à ce qu'il riposte de la même façon que mon attaque. -comme dis plus haut- Cependant, je n'ai pu esquiver entièrement l'attaque, me décalant sur la gauche pour éviter son poing, la gigantesque explosion que la technique de mon adversaire déclenchait après me projetait violemment en arrière, brulant une bonne partie de ma cape à l'occasion. Malgré l'explosion, j'étais toujours sur mes jambes, aussi fragiles étaient-elle à cause de mon enveloppe qui ne se résultait qu'à un squelette humain, pas mal, mais pas assez pour me terrasser.

Remarquant que ça ne m'avait pas touché entièrement, le Namek tirait de ses paumes des sphères d'énergies vertes rageuses qui venaient s'abattre sur moi tels des mortiers qui pilonnaient la zone, extrêmement bien tiré, je croisais mes bras devant moi pour mieux encaisser l'attaque, laissant petit à petit mes os fébriles devenir une peau grisâtre rocailleuse pour m'adapter à la situation.

A la force d'être bombardé, la fumée s'évadant du sol était si présente que mon champ de vision ne se résumait plus qu'au néant. Je baissais la tête, l'enroulant dans mes bras Nameks pour regarder le sol, le Namek me bombardait tellement que des trous commençaient à se former tout autour de moi, mes pieds quant à eux, étaient ancrés dans le sol.

L'attaque du Namek semblait durer une éternité.. Mais un seul facteur me ramenait à la réalité des choses, je n'avais jamais été très axé sur l’ouïe mais.. le bruit.. Hormis les tremblements éternels de la planète du aux affrontements, le silence était revenu. L'expérience avait enfin fini son attaque, me laissant relever ma tête, mine de rien, mes bras verts fondirent pour redevenir de simple os.

La nuit était toujours présente, et je commençais à me dégourdir mon corps entier pour préparer la contre attaque. Bien, j'allais profiter de mon pouvoir sur l'environnement, je laissais la foudre s'abattre sur mes pieds, déclenchant une Oxydation. (Réaction chimique faisant fondre le fer pour déclencher une inflammation) L'Oxydation enflammait entièrement mes chaussures en fer, me conférant une possibilité de manier le feu. Sans perdre de temps, je fonçais sur mon adversaire les deux mains devant moi, je lâchais une sphère de Kihoha à mon tour sur mon adversaire, l'obligeant à quitter sa position si il ne voulait pas encaisser trop de dégâts bêtement.

Une fois mon attaque balancée, je le poursuivis dans les airs, les deux pieds enflammés en avant, je me servais de mes deux mains pour les tendre en arrière et balancer de l'énergie, me conférant une vitesse hors normes, je laissais mes pieds bouillants s'abattre sur le torse du Namek, le projetant au sol. J’espérais pour lui qu'il aimait bien le feu. D'une simple roulade arrière, je me repliais sur moi même, à genou, je constatais que le feu m'avait quitté, sans doute pour aller sur le corps du Namek pensais-je sournoisement.

Je soufflais un peu suite à mon attaque, puis remarquant que mon adversaire récupérait de mon assaut, je décidais contre toute attente de me ruer dessus, afin de tenter de le finir rapidement, ou à la va vite. Je ne voulais surtout pas prendre le risque d'écoper une fois de plus d'une de ses attaques de bourrins, elles pourraient me craquer en quatre.

Une fois arrivé à sa portée, ne profitant plus des flammes pour m'aider, j'engageais un corps à corps simple et loyal à mon adversaire, le frappant de mes poings principalement. Si j'étais plus puissant et plus malin que mon adversaire, ce dernier, possédait la force brute de son côté et tout de ce que les sauvages pouvaient bien profiter, comme l'endurance. Tenter le corps à corps face à une créature qui ne sait faire presque que ça, c'était décidément assez stupide de ma part, surtout qu'il avait tué son créateur d'un simple empoignement.

Réalisant mon erreur sous la pluie de coups qui semblait me punir, je me retirai en flottant dans de la brume, tel un spectre, pour me replier un peu plus loin que la bête. Je soufflais de nouveau suite à mon effort, mes poumons souffraient deux fois plus, me brulaient même. Mes os quant à eux semblaient se désarticuler petit à petit. Je laissais mon genou droit s'écraser au sol, avant de poser mes mains dessus pour tenter de le ré-articuler, mon adversaire n'était pas fort, mais sa sauvagerie l'aidait grandement. Allez, plus que quelques secondes.. Non quelques minutes.. Et tout ira mieux..