Oblivion.. Oblivion. Quel étrange planète. Une planète verdâtre. C'était la première fois que je me rendais ici, je ne sais même pas pourquoi j'ai choisi Oblivion. J'aurais pu tomber sur la Terre, ou bien sûr Célestia. Mon vaisseau a choisi, je n'ai pas de mission, ni même d'objectif. Tout le monde à une raison de vivre : les pseudo héros veulent sauver le monde, d'autres le contrôler. Pas moi. N'allez pas croire que je suis « gentille » pour autant. Je n'en ai strictement rien à foutre de l'avenir du monde et pendant que les « méchants » et les « gentils » se tapent dessus, moi je regarde. Je m'entraîne. Peut-être que mon objectif à moi est de m'entraîner. Ma vie ce n'est peut-être que le combat ? Je n'en sais rien et à vrai dire je m'en fous. Oblivion n'a pas vraiment l'air d'être une ville de combattants hors pair. C'est très calme et tout est en ruine. Comme la plupart des planètes à notre époque. Bon, il doit bien y avoir quelque chose à faire dans ce trou à rats, non ? J'aurais aimé pouvoir me défouler sur quelques passants, mais les rues sont vides. Je marche un peu, cherchant une occupation. Vraiment, il n'y a rien. Je me demande comment cette planète a pu devenir comme ça. Et comment toutes les autres planètes de la galaxie. Sur toutes les planètes que j'ai visitées pour l'instant, je trouvais quelqu'un, un combattant plus puissant que moi, ce qui me faisait progresser. Viral sur la planète Heavy, le monstre sans nom sur la planète Aegis et Ashigaru. J'espère trouver un combattant, un vrais. Vraiment, c'est vide, il n'y a rien du tout. Rien d'intéressant. Je me demande si j'ai bien fait d'arriver sur Oblivion. Je lève les yeux au ciel, prête à repartir, puis je vis au loin un petit bout de terre avec un peu de verdure. Je m'envole et en quelques minutes à peine j'étais arrivé à destination. Cet endroit de la planète n'a pas été complètement oublié, la verdure se fait rare, avec quelques fleurs ou animaux par-ci par là. Je marche, peut-être trouverais-je quelqu'un ici. Je tourne ma tête vers la gauche. Quelqu'un, il y avait bien quelqu'un. Je souris un instant. Une personne à peine plus fort que moi et une autre personne aussi forte qu'un moustique. Je me dirige tranquillement vers les deux inconnus. J'espère que ça vaudra le détour, j'ai bien envie de m'amuser aujourd'hui. Je me trouvais face à eux. Il y avait une femme, pas n'importe laquelle, elle était un peu plus forte que moi. Ses longs cheveux blancs virant au gris lui arriver un peu plus bas que les fesses. Elle était même encore plus petite que moi, qui suis très petite pour une femme Sayienne. Ses grands yeux étaient aussi noir que du charbon, on ne pouvait apercevoir ses pupilles, si elle en avait bien entendu. Sa tenue était rouge, avec de longues rayures jaunes, avec au niveau de ses reins un grand turban orange. Elle porte de longues bottes jaunes et je vois, derrières ses cheveux crépus des boucles d'oreilles de la même couleur. Quelle allure ! Je me mis à rire, on dirait qu'elle protège l'homme à côté d'elle. En parlant de l'homme, il n'est pas mieux habillé que sa partenaire. Il avait de grosses lunettes rondes, une cravate rouge sur sa chemise blanche et son haut beige, un pantalon assez court et des chaussures ridicules lui arrivant au-dessous des genoux, avec des chaussures de marche. Quel beau duo ! Et ils comptent aller où ? L'homme portait un sac à dos, il semblait très fatigué par ça marche, mais aussi très apeuré devant moi. La femme par contre, me regardais de ses yeux jais, l'air trop sur d'elle à mon goût. Je la regarde de haut. Qu'est ce qu'elle attend ? Si elle est si sûre d'elle, qu'elle me le montre !

La jeune femme, si bien sur s'en était une, se mit devant l'homme qui tremblait comme une feuille, on aurait dit qu'il allait s'évanouir. Elle était en position de défense, mais je resta sur place, qu'elle m'attaque, on va rire ! Alors qu'à l'instant où je pensais qu'elle aller m'envoyer la première attaque, un groupe de 5 personnes surgirent des quatre coins de la foret en hurlant comme des malades mentaux. Vue leur tête à la façon qu'ils eurent de se présenter à nous, je pense qu'ils voulaient nous attaquer. En plus d'avoir eu cette mauvaise idée, ils crurent que j'étais avec ses deux idiots. La femme me quitta son regard de moi et tira une boule de kikoha bleuâtre vers un des 5 hommes qui se stoppa net, comme s'ils croyaient qu'elle n'allait pas se défendre, je vous jure ! Son attaque n'avait pas l'air très puissante, mais en quelques secondes, plusieurs dizaines de plaie apparurent sur l'homme et pissèrent le sang. Elle n'était pas aussi nulle que ça, en fin de compte. L'homme avait les yeux grands ouvert avant de devenir blanc et de tomber raide mort dans une marre de sang. Les quatre autres avaient l'air stupéfait, alors que la jeune femme semblait assez fière d'elle. Après avoir retrouvé leurs esprits, 3 des hommes se dirigèrent vers moi, ils avaient l'air d'avoir retrouver leurs confiances en sois, les pauvres ! Trois contre une en plus, ils n'ont vraiment aucun respect, dites moi. Tant mieux moi non plus. Alors qu'un des hommes allait me tirer dessus avec un de leur babioles qu'ont appelle pistolet. Je lui attrapa la tête avec ma main droite, sans bouger de ma place tout en observant la jeune femme qui elle aussi semblait très bien gérée le seul homme qui s'attaquait à elle. Tandis que je souriais, mes ongles se resserraient de plus en plus sur le visage de l'homme qui hurlé à n'en plus finir. Les deux autres hommes eux ne bougeait pas, mort de trouille. Ils n'essayèrent même pas de défendre leur ami. Je ne regarda même pas ma victime lorsque une boule de kikoha vint lui exploser à la figure et l'envoyer voler quelques mètres plus loin. Pendant ce temps, la femme venait d'enfoncer son genou dans la tête de l'homme qui tomba en arrière. Elle n'est vraiment pas normale, cette fille. Elle venait de lui laisser la vie sauve, quelle idiote ! L'homme rampa en arrière, avec les dernières forces qu'il lui rester. Alors qu'elle croyait en avoir fini avec lui, elle se dirigea vers l'explorateur. Mais avant même d'être arriver à lui, elle venait de reçevoir un coup de feu dans le dos de la part de l'homme qu'elle avait sauvé. Elle se retourna avec un air malfaisant dans les yeux, elle envoya une boule de kikoha très puissant exploser l'homme. Oubliant les deux hommes restant, je redescendis au sol et marcha calmement vers la femme, tout en essuyant une légère goutte de sang sur ma joue, le sang de l'homme évidemment qui avait dû éclaboussé quand il explosa. Mes mains étaient ensanglantées, j'avais l'air d'une cannibale qui venait de dévorer une autre victime.