Je venais de passer un dur moment en compagnie d’un inconnu d’une puissance ahurissante. Son nom, beaucoup de gens l’avait déjà entendu et nombreux le craignait. Ashigaru, cet être redoutable avait été vaincu sous mes yeux par celui qui semblait être un de ses ennemis jurés, un dénommé Skull. Ce dernier possédait des capacités incroyables et très menaçantes, je m’étais mesuré à lui avec la rage de vaincre mais cela ne fut pas suffisant pour le vaincre. C’est alors que nous le croyions enfin mort que Skull avait retourné la situation et plongé Ashigaru dans un état proche de la mort. Cet être qui me semblait osciller entre les ténèbres et la lumière m’avait montré ses deux faces lors de ce combat et je devais bien avoué que j’avais apprécié l’être relativement humain qui avait quasiment vaincu le squelette. Cependant, les choses ne se passaient pas toujours comme on le souhaitait. Ashigaru avait été vaincu et j’avais dû profiter d’un nuage de poussière pour emporter le corps du renommé être aux deux visages et m’enfuir dans un endroit pour récupérer. Grâce à des bandages de fortune, j’avais réussi à maintenir les signes vitaux de l’extraterrestre que j’avais mis à l’abri. Lorsque le lendemain matin, l’être n’était plus allongé à quelques mètres de moi mais dans les airs sous sa forme monstrueuse, je me sentais à la fois soulagé et menacé. L’être me regardait avec un regard empli de haine et un sourire sadique, je savais que cette forme monstrueuse pouvait ne faire qu’une bouchée de moi mais je savais aussi que je n’allais pas me rendre face à une possible attaque. C’est un peu soulagé que je vis l’être monstrueux partir de la planète.

Après ma rencontre avec ces deux grandes puissances de l’univers, j’avais choisi de rejoindre la cause d’Ashigaru et décidé de me pencher sur ma promesse. C’est donc après avoir rejoint le vide spatial que je mis en route l’émetteur d’Hakai, ce qui me permit de voir arriver son vaisseau la journée suivante. Je pus alors rencontrer son équipage et me rendre compte que Musashi n’était pas là. Je me demandais alors s’ils savaient si Hakai était bel et bien mort mais je n’eus pas le temps d’ouvrir la bouche que Kusai prit la parole.

Kusai : « Toi, que viens tu faire ici ? Et pourquoi avoir actionné ton émetteur pour nous rejoindre ? Tu ne sembles pas en danger. »

Je ne dis mot mais sorti la lettre manuscrite d’Hakai et la tendit à Kusai. Les autres membres de l’équipage s’approchèrent de lui et leurs visages s’assombrirent. Je soupirai alors et leur expliquai la raison de ma présence sur leur vaisseau.

Yasha : « C’était la dernière volonté d’Hakai et je la respecterai. Il m’a demandé de me charger de l’entrainement de son fils et je le ferai. Même si je n’ai jamais vraiment enseigné à qui que ce soit… »

C’est alors que la saiyenne de la bande s’avança vers moi et éclata de rage.

Vicky : « Alors, tu te ramènes une semaine après comme ça et tu crois que tu vas rentrer dans notre groupe comme ça ? Tu n’as pas connu Hakai aussi bien que nous ! Et c’est vers toi qu’il se tourne pour son enfant ? Je ne le comprends pas… En tout cas, ne rêve pas gamin ! Tu ne remplaceras jamais Hakai ! »

Je baissai alors la tête avant de répondre.

Yasha : « Je sais… Nous n’avons pas beaucoup échangé tous les deux mais je savais que je pouvais compter sur lui et c’était réciproque. Je ne veux pas le remplacer et ne chercherai jamais à le remplacer. Je suis là pour tenir ma promesse et veiller que son fils grandisse bien et soit capable de se défendre et de protéger ses proches. »

Teron : « J’ai l’impression que tu as changé depuis notre dernière rencontre, gamin. J’espère que tu ne nous décevras pas et je veillerai à ce que tu tiennes ta parole. »

Yasha : « Je n’y vois pas d’inconvénients. Je souhaite juste pouvoir m’entrainer sur une planète pendant quelques semaines avant que ne naisse le petit, c’est tout. Après cela, je resterai avec vous sur ce vaisseau et ferai mon travail. »

Kusai sourit alors légèrement en me voyant me défendre face à Teron qui possédait un grand pouvoir et Vicky, la redoutable saiyenne. Mon regard croisa alors celui de Nina, la femme d’Hakai puis son ventre. Mes yeux durent parler bien fort car Kusai me demanda alors de ne pas m’en faire pour l’accouchement de Nina et pour elle car elle était bien entourée.


Planète Iria, 9h00 heure locale.

C’est ainsi que je fus déposé sur la planète Iria. Une planète habitée présentant un environnement vaste et varié. Je fus déposé sur la planète et le vaisseau reparti et se mit en orbite de celle-ci.

Je décidais alors de m’installer dans une grotte déserte à plusieurs kilomètres d’un village afin de méditer et d’apprendre à me contrôler. Pendant que je méditais, je me souvenais de ma dernière mission en compagnie d’Hakai et Musashi. Hakai, à chaque fois que je pensais à lui, je sortais de mes gonds et me transformais en super sayajin. Je devais apprendre à me contrôler et à maîtriser cette forme et ses habilités. Je sentais que la méditation était la clé mais le super saiyen n’était pas la seule transformation que je devais apprendre à maîtriser… Il y avait aussi l’oozaru, cette forme gigantesque qui décuplait mes forces et que je peinais à contrôler. La nuit venait de tomber et j’avais commencé mon entrainement, la première étape consistait à développer mes muscles davantage, il ne me fallut que quelques jours pour découvrir que je pouvais développer mes muscles jusqu’à un stade critique qui me ralentissait énormément. Après une journée supplémentaire je trouvais l’équilibre parfait entre la puissance et la vitesse, je venais de découvrir le stade d’ultra super sayajin.

Pour le second entrainement, j’avais besoin de quelqu’un sachant créer des lunes artificielles. Je demandai alors à Kusai grâce à mon émetteur s’il pouvait m’envoyer quelqu’un pour apprendre à maîtriser ma transformation en Oozaru et j’eus l’impression qu’il souriait quand il me répondit qu’il m’envoyait quelqu’un de suite…

Je fus donc rejoint le jour suivant par Vicky, la saiyenne semblait encore m’en vouloir alors que je ne comprenais pas ce que j’avais bien pu faire pour mériter cette colère. Je lui fis signe de me suivre et nous nous rendîmes dans un désert loin de tout être vivant où abondaient de nombreux rochers.
Je lui expliquais alors ce que je comptais faire et ce que j’avais appris après avoir médité la nuit précédent son arrivée. J’avais en fait besoin de me concentrer et me calmer pour ne pas céder à la douleur et aux pulsions lors de ma transformation. La saiyenne créa alors une lune artificielle et je devins un Oozaru.

Ma première tentative se solda par un échec cuisant. Alors que je luttais contre la douleur et tentais de garder ma conscience lors de ma transformation en repensant à mon enfance et à mes parents adoptifs, je perdis connaissance deux minutes après avoir complété celle-ci. Vicky détruisait alors la lune artificielle et me laissait le temps de reprendre connaissance. Le deuxième jour, j’étais presque parvenu à me maîtriser mais la volonté que cela me demandait, fit de nouveau s’effondrer dans les limbes mon esprit.

A mon réveil, la saiyenne ne se gêna pour se moquer un peu de moi et me dire que je n’y arriverai jamais sans la volonté nécessaire en ricanant. Je ne lui en tins pas rigueur et lui fis signe de recréer une lune. La troisième tentative ne fut pas plus un succès que la quatrième et la cinquième. Je ne sombrais plus dans les songes lorsqu’elle brisait la lune artificielle et n’attendait plus pour retenter l’expérience. La saiyenne me posa alors une question étrange.

Vicky : « Pourquoi t’acharnes-tu autant ? Est-ce si grave de ne pas maitriser cette forme si tu en possèdes de plus puissantes ? Tu es étrange pour un saiyen. Tu n’aimes pas te battre et rechigne à tuer et même si tu es loin d’avoir l’esprit saiyen, tu fais preuve d’une ténacité à toute épreuve. Décidément, je n’arrive pas à te comprendre… Qui es-tu ? Es-tu vraiment un saiyen ? »

Yasha : « J’ai bien réfléchi et je crois que c’est ce que j’ai vécu qui m’a rendu ainsi. Je suis bel et bien un saiyen mais je crois que ce sont certains évènements qui m’ont permis de changer. Quand à cette transformation, je retenterai le coup jusqu’à ce que je parvienne à la maîtriser et à garder ma conscience car je pense que chacune de mes transformations méritent d’être totalement maîtrisées. Je suis loin d’être la représentation que l’on se fait d’un saiyen alors que toi tu y corresponds plus. Je t’ai observée lors de notre première rencontre, tu es puissante, audacieuse, violente et sadique, une parfaite saiyenne. »

Vicky : « Pff. Tu es vraiment bizarre comme saiyen, toi ! Tu me fais des compliments alors que je t’ai gueulé dessus dès que tu t’es pointé. Tu devrais plutôt m’en vouloir et ce n’est pas le cas... Pourquoi ? »

Yasha : « Parce que j’imagine que Hakai doit te manquer, à toi comme au reste de l’équipage et que c’est pour cette raison que tu es sur les nerfs. C’était quelqu’un d’incroyable et je me demande bien ce qu’il peut faire en ce moment et s’il n’est pas encore en vie finalement… »

Vicky : « Pfft, tu te poses trop de questions, gamin ! Tu ferais mieux de reprendre l’entrainement. »

Je lui fis signe de la tête et je tentais alors pour la sixième fois à maîtriser ma transformation en singe géant. Alors que Vicky allait former une nouvelle lune artificielle, je l’interrompis.

Yasha : « Attends ! »

La saiyenne me regarda l’air un peu surprise. Je prenais alors le temps de réfléchir. La méditation était peut être seulement un des éléments qui permettaient l’obtention de la maîtrise de soi sous cette forme gigantesque et destructrice. Il manquait quelque chose, une sorte de catalyseur, peut être qu’un proche m’aurait alors permis de garder le contrôle et de puiser dans mes réserves pour me maîtriser enfin. Hélas, ceux que je considérais comme mes proches étaient morts… C’est alors que j’eus une petite idée. Peut être que seuls leurs souvenirs me permettraient d’y arriver. Je fis alors signe à Vicky de créer sa lune artificielle.

En l’observant mon cœur se mit à battre à un rythme régulier et puissant, je sentis peu à peu une douleur s’immiscer en moi, tandis que mes membres grandissaient, que mon visage changeait et devenait bestial. Alors que la transformation allait se terminer, j’essayais de me calmer et pensais alors à Arisa, à Hakai et aux promesses que j’avais faites. Alors que la douleur devenait plus puissante, je serrais les dents et pensais fortement au sacrifice d’Hakai et à la mort d’Arisa. J’avais juré que je vengerais sa mort et que pour que le sacrifice d’Hakai ne soit pas vain, je deviendrais plus fort. La douleur continua de croître jusqu’à atteindre un pic, je luttais de toutes mes forces pour ne pas être emporté par le flot de rage et de soif de destruction que me donnait cette forme… Puis, quelques instants plus tard… La douleur, la colère, la soif de destruction… Tout cela disparut pour ne laisser place qu’au calme, le silence et un puissant sentiment de sérénité.

Je me tenais debout et restais là immobile. Vicky m’adressa alors la parole intriguée par cette absence de réaction lors de ma transformation. Je lui fis alors signe de la tête que j’étais maître de moi et pris la parole. Ma voix était rauque et puissante quand j’étais en Oozaru, ce qui me surprit.

Yasha : « Je crois que je maîtrise enfin mon corps sous cette apparence. Merci Vicky, je n’aurais plus à me soucier lors de cette transformation et c’est grâce à tes lunes artificielles. »

Vicky : « Pff. Ce n’est rien gamin et arrêtes de me remercier à chaque fois pour des broutilles. T’es idiot ou quoi ? »

Je ris alors et lui répondis.

Yasha : « Tu as raison, je suis peut être idiot. »

J’avais donc maîtrisé cette transformation, après l’avoir remerciée. Vicky avait rejoint le vaisseau d’Hakai et je pouvais alors continuer mon entrainement. Il me restait encore une semaine avant de devoir rejoindre le vaisseau qui était toujours en orbite. Je pouvais enfin reprendre mes entrainements sur les stades suivants, à savoir le super saiyajin et l’ultra super saiyajin.

Je rejoignis alors la grotte que j’avais délaissée pour me rendre dans le désert et me transformais alors en super saiyen avant de ma mettre en tailleur et de méditer. Je conservais alors ma forme de super saiyen et tentais de contrôler la colère et la soif de destruction que je ressentais lors de cette transformation. C’est alors que la nuit était tombée que je reçus la visite d’une autochtone, la jeune femme m’espionna pendant que je méditais et repartis au village. Je fis semblant de ne pas l’avoir sentie approcher et m’espionner et continua ma méditation. Le lendemain, elle revint et s’approcha davantage croyant que je dormais afin de me dévisager. C’est alors qu’elle s’était approcher davantage de mon visage pour me dévisager que j’ouvris les yeux, mon regard perçant de couleur émeraude croisa ses yeux d’un bleu profond.

Je remarquais alors qu’un charme envoutant se dégageait d’elle, elle avait de longs cheveux raids argentés et des yeux aussi bleus et profonds que l’océan et était vêtu de vêtements d’un blanc immaculé. Elle rougit alors comme une enfant prise en défaut et recula un peu avant de m’adresser la parole.

Jeune femme : « Hum, excusez moi mais, êtes vous un esprit ? »

Yasha : « Un esprit ? »

Jeune femme : « Oui, une sorte de fantôme. »

Yasha : « Non je suis bel et bien vivant. Les esprits ne respirent pas et j’ai pu sentir votre souffle. »

Jeune femme : « Et vous faites quoi ici ? Seul dans cette grotte ? »

Yasha : « Je suis un voyageur, je me suis isolé dans cette caverne pour ne pas attirer l’attention et éviter tout conflit. Je cherchais à devenir entièrement maître de moi et ce en toutes circonstances. »

Jeune femme : « Je vois... J’aimerais vérifier quelque chose, vous voulez bien me suivre, j’aimerais vous faire rencontrer notre sorcière. Elle m’a parlé de vous et m’a demandé de vous amener au village. »

J’acquiesçai alors et rejoignis la jeune femme jusqu’au village. Sur place, je remarquai que celle qui m’avait amenée appartenait à une sorte de tribu indienne. Le chef me reçu en premier et me jaugea du regard alors que j’étais toujours sous ma forme de super saiyen. Je fis de même en restant muet. C’est alors que la jeune femme parla au chef.

Jeune femme : « Papa, arrête de le jauger, il n’est pas venu pour se battre et je vais juste l’amener à notre shaman, comme elle me l’a demandé. »

Chef : « Mana, je suis le chef de la tribu et mon rôle et de veiller sur elle et de la protéger. S’il n’est pas venu se battre alors pourquoi est-il en forme de combat ? »

Yasha : « Pour rester maître de moi lorsque je serai amené à l’utiliser. C’est important car je pourrais ainsi éviter de tuer une personne sur le coup de la colère. »

Chef : « Je vois. Je t’ai à l’œil, gamin. »

Je fus ensuite amené par Mana auprès de la shaman.

Mana : « Grand-mère, le voici ! C’est l’esprit dont tu m’as parlé ! »

Shaman : « Mana, je t’ai déjà dit de ne pas m’appeler grand-mère quand j’exerce ma fonction. Enfin, passons. Quel est ton nom, mon enfant ? »

Yasha : « Yasha. »

Shaman : « Voilà un nom, lourd de sens. Tu possèdes le nom de la divinité de la tristesse et de la miséricorde. Peux-tu me présenter ta main droite, j’aimerais vérifier si tu es bien la personne à laquelle je pense. »

J’acquiesçai alors et lui tendit ma main droite. La shaman scruta alors la paume de ma main et fronça les sourcils, en lisant les lignes de celle-ci, j’eus l’impression qu’elle lisait en moi, un peu comme le faisait l’être squelettique sauf qu’elle ne voyait pas que mon passé mais aussi mon avenir. Le regard de la vieille femme se radoucit alors et semblait même un peu triste et plein de compassion.

Shaman : « Tu t’appelles bien Yasha et correspond à l’homme que je cherchais. Tu as un sacré passé et commis certains actes discutables mais ce que tu vas faire et ce que l’avenir te réserve et lourd de conséquences. Je te propose de rester quelques jours dans notre village, jusqu’à ce que tu doives repartir. Tu reviendras en temps voulu. Sache juste que tu es amené à obtenir un grand potentiel qui pourra soit apporté l’équilibre dans ce monde chaotique soit causé sa perte. C’est tout ce que j’ai à dire, maintenant va. »

Yasha : « Comment ça ? C'est tout ? Vous m'avez convoquez, juste pour ça ? »

Shaman : « C'est tout ce dont tu as besoin de savoir pour l'instant. Maintenant va, jeune saiyen. »

Je sortis alors de la tente, l’air un peu perplexe avec les révélations de la shaman. Que voulait-elle dire par causer la perte de ce monde ou apporter l’équilibre ? Je fus alors sorti de mes pensées par Mana qui me proposa de me présenter au villageois et de participer à leurs tâches quotidiennes. Pendant quatre jours, j’appris à rester totalement maître de moi sous ma forme de super saiyen et à participer à la vie du village. Je fis aussi plus ample connaissance avec la fille du chef, future shaman du village, qui semblait bien m’apprécier et tenir à ce que je m’intègre à sa communauté.

Lors du cinquième jour, alors que je revenais de la pêche, je remarquai qu’il y avait un attroupement anormal au village. Des extraterrestres avaient débarqué sur la planète et semblaient être des brigands de la pire espèce. Ils demandaient aux autochtones qu’ils leur remettent toutes leurs richesses en échange de leur vie. Ce qui était intolérable car j’avais appris que leur seuls objets de richesses faisaient parti de leur patrimoine et de leurs coutumes. Alors que le ton montait, Mana s’interposa entre les brigands et les villageois et prit la défense de son peuple.

Mana : « Vous n’avez pas entendu ? Nous vous avons dit que ne nous vous donnerions rien alors quittez notre planète et ne revenez plus. »

Leader des brigands : « C’est qu’elle s’y croit cette gamine. Et tu crois que parce que vous refusez, nous allons partir les mains vides ? »

Brigand 2 : « Hé, elle n’est pas mal cette enfant, elle pourrait bien se vendre sur le marché. Oui, elle ferait une parfaite esclave. Ahahah ! »

Je m’approchais alors du trinôme de brigands.

Yasha : « Je vous conseille de déguerpir si vous ne voulez pas y perdre plus que votre or, messieurs les brigands. »

Brigand 3 : « Ahahaha ! Regardez moi, ce blondinet, il s’y croit un peu trop à mon goût. »

Mana : « Vous avez entendu ? Déguerpissez ! »

C’est alors que le ton montait que le chef de la tribu arriva et attaqua violemment un des sous-fifres de la bande des brigands. J’observais alors le sous-fifre qui avait été projeté à travers un arbre quand j’entendis un bruit particulier. Mon regard se tourna alors vers le père de Mana qui n’était autre que le chef pour que j’aperçoive du sang sur le sol et une lame profondément plantée dans le dos du chef. Mana se précipita alors sur son père, les larmes aux yeux. Je ressentais alors une colère insondable envers l’acte ignoble qu’avait commis l’extraterrestre. Mon aura s’accrut et je portai alors un puissant coup de poing au brigand qui avait poignardé le chef. Je sentais que ça allait empirer si je perdais le contrôle de moi-même… Je me concentrais alors pour ne pas laisser ma colère exploser. C’est alors que Mana écoutait les derniers mots de son père que le brigand restant s’approcha de Mana, l’air contrarié.

Leader des brigands : « Mais tu vas la fermer, oui ? Espèce de sale geignarde ! »

C’est alors que le chef des brigands porta une baffe puissante qui fit s’écrouler la jeune femme à terre à côté de son père et lui fit perdre connaissance. C’était le geste de trop, je perdis mon sang froid et ma colère explosa, ces brigands allaient payer leur affront ! Ils ne s’en sortiraient pas indemnes !
Mon aura explosa et forma un pilier de lumière dorée auréolé d'éclairs rougeoyants qui s'éleva jusqu'au ciel. Je me transformais dans un cri de rage, mes cheveux se redressèrent davantage tandis que mes muscles se développèrent légèrement et que de nombreux éclairs rouges auréolèrent mon corps et mon aura doré. Je venais d’atteindre le stade de super saiyen 2 et je sentais ma colère décupler devant les têtes d’ahuris des brigands qui venaient de se regrouper devant moi. Je me ruais alors vers les trois brigands et les emportèrent au niveau de la grotte, là où nous ne risquions pas de blesser les villageois. Je laissais alors libre cours à ma colère et commença par arracher le bras droit du leader des brigands avant de l’envoyer sur le premier de ses deux sous-fifres. Ce dernier hurla de terreur mais fut vite interrompu par un puissant coup de poing dans l’estomac qui le fit s’agenouiller. Le second sbire quand à lui se mangea une droite qui l‘envoya voler puis se heurter contre la paroi de la grotte, ce qui fit chuter de nombreuses pierres sur lui. Ces gens n’étaient pas innocents, ils étaient de véritables crapules qui n’hésitaient pas à tuer des êtres bons et justes. Ils allaient le payer de leur vie. Je pris alors le sous fifre agenouillé et l’envoya dans les airs avant de lancer une puissante vague déferlante qui le réduisit à néant. Enfin mon regard se tourna vers le leader manchot, mon regard se durcit davantage face à lui et il reçut ce qu’il avait semé.

Je disparus de face à lui et lui donna un coup de pied sur son flanc gauche au niveau du genou. Un bruit glauque se fit entendre puis un cri de douleur raisonna dans la plaine. Je saisi alors à la gorge le leader et l’envoya au dessus de moi avant de concentrer mon ki dans ma main gauche et de lancer un Haken qui mit fin à son existence. J’effaçai alors le corps du troisième et dernier brigand en le calcinant par une vague déferlante. Il ne restait plus rien des extraterrestres qui était venu causer des troubles sur cette planète.

Je me rendis alors au village et m'enquis de l’état de santé de Mana. Son père était mort à ses côtés et avait pu profiter de sa présence pour ses derniers instants en ce monde. J’étais agenouillé près du corps inanimé de Mana et vérifiais son pouls quand une main se posa sur mon épaule. Je me retournai alors et croisais le regard de la shaman.

Shaman : « Ne t’en fais pas, elle va bien, j’ai vérifié ses fonctions vitales quand tu es parti régler leurs comptes à ces brigands. Je vais l’amener dans sa tente et tu pourras rester à son chevet si tu en as envie. »

Je la remerciai alors et attendis qu’elle se réveille. Elle sauta alors sur moi une fois réveillée et fondit en larmes. Elle venait de perdre son père et je n’avais rien pu y faire. Je lui caressai alors le dos et lui chuchotai de me pardonner. Si j’avais agi plus tôt, j’aurai pu éviter tout cela. Elle pleura un moment et alors que je voulais m’excuser de nouveau elle posa son index sur ma bouche.

Mana : « Tu ne pouvais pas prévoir que mon père viendrait de cet angle et qu’il périrait de leur mains. Alors, ne t’excuse pas. Merci d’avoir veillé sur moi pendant cette nuit. »

Elle sourit légèrement avant de quitter son lit. La dernière journée que je passais en leur compagnie se passa dans un silence de mort. Les villageois firent le deuil de leur chef et je passai ma journée, un peu isolé des autochtones. J’étais redevenu un simple super saiyen et je me demandais si je ne devais pas rester un peu pour veiller sur elle et les villageois mais alors que je me posais cette question, je reçu un appel de Kusai me disant que je devrais être dans le désert le soir même pour les rejoindre.

Au crépuscule, je fus rejoint par Mana qui me remercia de l’avoir laissée faire son deuil. Je lui expliquais alors que j’allais devoir partir mais que j’aurais souhaité rester un peu plus pour m’assurer que tout le monde allait bien et qu’ils allaient s’en sortir. Elle me fit alors une tape dans le dos et me fit signe d’y aller.

Elle rajouta alors que j’allais partir.

Mana : « Tu reviendras bientôt, je le sais alors ne t’en fais pas. Je t’attendrai et veillerai sur ma tribu. »

C’est donc alors que le soleil se couchait complètement et que la lune se levait que je rejoignis le vaisseau d’Hakai et monta à son bord.