EvanDragon Malefique
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| Sujet: Un accès de folie Sam 23 Jan - 20:31 | |
| "Et après?-J'ai croisé un type, puis ce son nos fers qui se sont croisés... Et c'est après l'avoir expédier dans le néant que je me suis emparé de son arme. J'étais dans un sale état... Mais si je suis sorti de l'enfer peu de temps après, ce n'était que le début des atrocités que j'allais connaitre.-Tu vas encore me sortir tes histoires de démon et de seconde personnalité? Tu es un seigneur, il faut que t'arrêtes de divaguer.-Oh mais il est là. dans ma tête. D'après toi, comment est-ce que je fais pour me transformer? D'un claquement de doigt, ou simplement par ma puissance intérieure? -Le sang t'es monté à la tête. Ce démon, ce n'est pas de la haine, ou comme tu me l'as dit, cette puissance démoniaque que Satan t'aurait confié. C'est ta soif de sang, et pour la justifier, tu mets tout ça sur le dos de cette autre pseudo-personne. Il est temps de t'assumer en temps qu'empereur.-Parce que tu crois que j'ai caché ma soif de sang? Moi je n'appelle pas ça une soif de sang comme tu le dis, mais c'est une soif de vivre, non? Si je ne fais pas couler le sang, c'est le mien qui s'échappera de mon corps. C'est pour survivre que j'utilise mon épée. Et à ça vient s'ajouter mon ambition... Pour la réaliser, j'aurais toujours à manier l'épée. -Que tu dis. Ne pourrais-tu pas être un seigneur modeste? Evan, je vais être franc. Tu ne peux pas diriger deux planètes, pas même une! Tu n'es pas apte à diriger quoi que ce soit! Tu es trop... Dérangé. Il faut que tu quittes ton trône et...-Et que tu prennes ma place? Si j'ai dis que l'univers sera mien, alors il le sera, et la façon dont je le dirige, cela ne regarde que moi. Tu n'es là que pour assurer mes arrières.- Si tu viens à diriger l'univers entier, alors il courra à sa perte! Rends-toi à l'évidence! Serait-ce aussi par ta lame que tu gouverneras?"Miku avait raison, et c'était bien pour cela que je l'avais nommé en tant que bras droit."Ce sera grâce à toi. Et si tu refuses de m'aider à gouverner correctement, alors je te tuerais. De toute façon, tu n'as pas envie de voir l'univers sombrer, n'est-ce pas?"Miku se tut, conscient de sa situation. Il ne voulait surtout pas que le chaos s'abatte sur le monde comme ç'avait été le cas il n'y avait pas longtemps. Il ne supportait pas l'idée qu'un peuple puisse être supprimé. Tout ce qu'il voulait n'était qu'utopie: un monde ou le bruit des armes se seraient tu. En m'aidant, et en m'accompagnant dans ma tâche, il voulait que l'univers soit unifié, pour éviter des guerres de camps. Mais il savait que pour accomplir cela, il faudrait répéter encore et toujours ce maudit rituel: donner la mort, se battre et gagner provoquant le désespoir des uns mais la victoire et le bonheur des autres. Moi, j'avais laissé de côté tout mes sentiments. Une fois sur un champ de bataille, un homme doit perdre son humanité, pour tuer sais être tiraillé par sa conscience. Il ne faut pas se dire que plus tard, le soldat mort sera pleuré par sa veuve. Moi, je suis sans cesse sur un champ de bataille. Miku protège mes arrières mais serait capable de me trancher la gorge pour son m'arrêter dans ma folie et ma soif de pouvoir. Mon peuple pourrait monter une nouvelle rébellion. Cet Ishizuma, qui m'avait vaincu une première fois, pourrait revenir à tout moment pour venger Durfah ou tout simplement finir ce qu'il avait commencé. Il y avait aussi ce Ginyu. Non pas que nous étions en mauvais termes, mais je ne le connaissais pas, et qu'il n'avait pas la meilleure des réputations par-delà l'univers. Il y avait ce Van avec lequel j'allais faire ma transaction pour prendre une nouvelle planète, qui m'aurait peut-être tendu un piège. J'étais tiraillé de toute part, comment voulait-on que je trouve le temps de m'occuper au bien-être de la population? J'étais, et cela vingt-quatre heures sur vingt-quatre, sur un champ de bataille. pour garder la tête haute et pour rester en vie, je me devais de perdre mon humanité. Satan, lui, était bien conscient la nature de mes objectifs. Parfois, il m'arrivait de me questionner sur lui.Avait-il, cette être détestable, ne serait-ce qu'une once d'humanité? Sans arrêt, il me rabattait les oreilles par ses rires sarcastiques incessants. Je n'arrivais pas à le cerner, et c'était pourtant une partie de moi-même..."Et voilà. Tu te barres encore dans tes rêveries. A quoi penses-tu lorsque, comme tu le fais en ce moment, tu t'absentes?-Je pense. Ça ne t'arrive jamais? Je réfléchis, et des millions d'idées trottent dans ma tête. Chacun de ces idées, j'aime prendre mon temps à les attraper, et je me dis "tiens, mais qu'est-ce donc"? Ce sont généralement des pensées, ou je m'imagine des trucs... Si ça s'était passé autrement, par exemple. je laisse mon esprit s'évader, en quelque sorte.-Haha... L'empereur de sayen est donc un grand rêveur...-On peut dire ça comme ça. Mais le problème, c'est que je ne suis pas le seul à attraper toutes ces idées... J'ai l'impression qu'il y a autre chose, et..."Prit d'un haut-le-coeur, je me recroquevillai sur moi-même."Il pique toutes mes idées, et les rejette après y avoir touché. mais ces idées ne sont plus... Enfin lorsqu'elles sont rejetées... Je n'y vois plus que de la hargne et du désespoir. Il y a quelque chose qui transforme mon imagination en un torrent de douleur et..."[b]L'air se fit de plus en plus malsain, et je pressait mes mains contre mes épaules, complètement recroquevillé. Mes mains, maintenant moites, appuyèrent de plus belle sur mes épaules, et je sentis mes ongles s'enfoncer dans ma peau jusqu'au sang. J'étais comme glacé par un sentiment de peur."Et qui m'empêche de m'évader comme je pouvais le faire avant. Qui fais ça, d'après toi? Satan? A cause de lui, je suis sans cesse rattrapé par mon devoir, ma condition, par ce que je suis, parce que je fais, par ceux que j'ai tué! J'ai l'impression que cette chose qui trotte dans ma tête rappelle tous les cadavres que j'ai laissé sur mon chemin pour qu'ils viennent me hanter! Mais pourtant, je voulais laisser toute trace d'humanité derrière moi, mais dans ces cadavres, il y a des enfants, des personnes qui n'ont rien à voir avec mon ascension égoïste! Et maintenant... J'éprouve du remord. Serait-ce Satan qui me met à l'épreuve?"Le sang coulait maintenant le long de mes bras. je continuais, pris par un stress et un état de malaise que je n'avais jamais connu jusqu'à présent, à m'enfoncer les doigts dans ma chair. Miku se leva, me regardant d'un air que je ne saurais qualifier. Mes yeux semblaient sortis de leur orbites, et ma tête sur le point d'exploser. J'avais envie de mourir, ou de m'enfouir sous terre pour ne plus jamais ressortir. Mon bras droit s'approcha de moi."Si tu veux, je fais apporter des bandages par les servants.- Dispose. J'veux pas voir de personnes entrer dans ici.-Hmmf... C'est toi qui v...-Casse-toi."Miku continua de me toiser du regard quelques secondes, puis se résigna. Il sortit de ma chambre en soupirant, me laissant dans mon état proche de la crise de nerfs. C'était la première fois que je m'étais ainsi confié à quelqu'un, mais cela n'avait pas amélioré mon état. J'avais même l'impression que ça l'avait dégradé. Il fallait que je me défoule, que cet état psychologique parte! Et ce serait par mon poing qu'il partirait! Je me levai et poussai un cri. D'un poing rageur, je détruisit un des murs. Il y eut un profond éboulement, et quelques servant arrivèrent, pour voir ce qui se passait. Il fallait que je fasse sortir cette colère. Je poussai un second cri et me rua sur un des servant pour le découper en deux de ma lame. L'autre, apeuré, tenta de s'enfuir. Cet état, je voulais qu'il disparaisse! Je ne supportais pas cet air malsain! Je sortit un petit couteau et plaqua l'autre servant au sol, puis je commença à le poignarder. J'enchainai les coups, faisant pousser des cris au malheureux. Son sang giclait sur mon visage, et tâchait le sol. Le servant poussait des hurlements de douleur, avant d'être achevé par un énième coup de couteau. Cette douleur qu'il ressentait. Quelle valeur est-ce que cela avait par rapport à la mienne? Je voulais la ressentir, et comparer! Voir si les autres gens pouvaient ressentir ma douleur! Et bon dieu! Sentir mon arme enfoncer la chair de ma victime, l'entendre hurler de peur! Que c'était bon! Je me sentais enfin revivre! Cette petite crise ne fut que passagère, et alors que je m'assis, dos au mur, contemplant les deux cadavres, mon sentiment de malaise disparut enfin. Un des soldats, certainement alerté par d'autres servants, arriva en tremblant, et ne put caché sa surprise lorsqu'il vit le décor. Un mur était effondré, et non loin, l'on voyait le buste d'un des servants, gisant dans une mare de sang. Le reste du corps était à quelques mètres, lui aussi ensanglanté. L'autre servant baignait dans une mare de sang, et les coups de couteau qu'il avait reçu l'avait déformé. mais malgré cela, l'on pouvait voir sa dernière, son ultime expression: la douleur, la peur de la mort. Et, au milieu de ce sombre décor, le seigneur de sayen, assis contre un mur. Du sang coulait de ses épaules, de blessures qui ressemblaient à des griffures. Et il y avait toutes ces petits tâches de sang, qui n'était pas le sien... Je levai la tête vers le soldat, et celui-ci, tremblant, sembla prendre son courage à deux mains et me parla."Que... Que s'est-il passé?-Rien. Un accès de folie."[The end. J'demande les bonus, siouplait ] |
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