Connaissez-vous la détresse que peut ressentir une mère et une épouse ? Savez-vous à quel point il est difficile de pouvoir faire en sorte que la vie est rose alors qu’il existe, bel et bien, du brouillard dans la vie d’une génitrice ? Pour notre Bulma Brief, c’est une situation insupportable mais elle réussit parfaitement à remonter la pente et aller sur le droit chemin. La disparition de son époux, Végéta, a été un coup qui lui avait été fatal. Elle avait ignoré la façon dans laquelle elle pourrait remonter la pente. C’est seulement grâce à l’aide précieuse de ses amis, de sa famille, qu’elle a rationalisé et qu’elle le reverrait, peut-être, un jour… Sur Terre, tout était possible, elle ne perdait pas espoir et continuait sa vie comme si de rien n’était.

Fille d’un célèbre scientifique, Mademoiselle Brief a reçu les dons d’intelligence de son paternel. Avec lui, elle a créé un vaisseau spatial, toute seule, elle a réalisé une construction d’un vaisseau qui irait dans le futur. En bref, elle créé des choses, des matériaux, des appareils, des costumes, qui seraient utiles pour la vie d’une personne. Bien entendu, la jeune femme ne pourrait jamais faire des créations pour des personnes qui ont un coté, disons, démoniaque ou leur utilisation ne respecterait pas les normes de sécurité réglementées…

Installée à son bureau, elle était occupée à la réparation de plusieurs objets : radar, télécommande, grille-pain. Vous ne rêvez pas, j’ai bien prononcé le mot : « grille-pain ». La mère de la jeune femme est une fière cuisinière. Ses plats, ses pâtisseries sont réellement exquis. Ce matin là, la génitrice de Bulma avait besoin de son appareil afin de préparer de délicieux toasts. Malheureusement, à peine avait-elle branché la prise que l’appareil a sautée. Bulma faisait, donc, en sorte de réparer les dégâts et de trouver la réelle cause du problème. Travaillant d’un esprit concentré et d’un regard attentif, elle ne se doutait vraiment pas que son mari, Végéta, se trouvait dans les parages. D’autant plus que ce dernier avait réellement changé et n’était plus comme avant. Prenant ses réparations très au sérieux, elle n’entendit pas la porte grincée, signe qu’une personne avait fait son apparition dans la pièce. La jeune femme fut à la recherche d’un tournevis. Le trouvant, elle se hâtait à la fin de la réparation du grille-pain. Sa mère avait tellement hâte de pouvoir refaire des toasts. Elle sourit en y pensant. Soudain, elle sentit qu’une main vint se poser sur son épaule. Une voix fut prononcée, la saluant. N’y prêtant pas attention, elle répondit, d’une manière bref :

C’est alors qu’elle se redressait, déposant le dessous du grille pain qui était nécessaire pour le fermer. Elle se répétait le mot en tête, surtout l’intonation et la force employée de la voix. Elle se tournait alors d’une manière douce, lente et vit ce qu’elle aurait voulu voir depuis des mois, des années, des semaines, des jours… Son mari, son fidèle mari se trouvait auprès d’elle. Elle se levait alors et se rendit dans ses bras, instinctivement. Elle n’avait pas encore remarqué le signe qui se positionnait sur le milieu du front de ce dernier. Tout ce qui l’importait n’était que lui et lui seul. Ceci dit, elle se retira rapidement de son étreinte, le regardant attentivement, se penchant même comme si elle l’analysait.


C’est à ce moment précis qu’elle remarquait ce qui était dessiné sur son front. Elle le regardait, surprise, ne sachant pas comment réagir. Elle ressentait une sensation étrange… Pourtant c’est bien son époux, l’homme qu’elle aime qui se trouvait devant elle. Afin de pouvoir mettre une touche d’humour mais surtout pour se rassurer, elle ajoutait ceci :

Remarquant le regard de ce dernier, l’angoisse qu’elle ressentait se fit plus grande.

Le Prince des Saïyens manquait toujours de tact. Il prononçait, quelques fois, des petits mots qui rendait le cœur de la jeune femme joyeux. Ce moment là lui rappelait, très nettement, les premiers jours de son hébergement à la Capsule Corporation. Effectivement, il n’était pas du genre à utiliser des termes très talentueux pour exprimer une demande ou une envie particulière ou même pour un remerciement. Quoique il faut l’avouer, il n’a jamais prononcé un seul merci durant le temps de son hébergement.


Bulma ne perdait pas son autorité. Bien sûr, ne pensez pas qu’elle est sévère comme est la personne qui a épousé son meilleur ami, Sangoku. En parlant d’elle, Bulma ne pouvait guère se plaindre de l’absence de son époux. En effet, le mari de Chichi s’absentait énormément. Sauveur de la Terre, il prend son « rôle » très à cœur. Combien de fois n’avait-il pas laissé sa vie pour sauver des milliers de personnes humaines qui lui était inconnu ? Cependant, la jeune scientifique n’avait jamais douté de l’amour qu’il portait envers la mère de Sangohan et de Sangoten. Cela se voit comme de l’eau claire qu’il aime sa femme et ses enfants. Pour Végéta, elle sait, au fond d’elle, qu’il les aime mais connaissant son caractère, elle ne demandait rien de plus. Juste qu’il soit auprès d’eux. Se tenant en face de lui, elle haussait un sourcil.


Naïve, elle ne savait pas qu’il avait été la victime de la marque de Badidi. Elle en ignorait l’existence. Peut-être l’a-t-elle su ? Dans ce cas là, ils ont peut-être souhaité enlever cette partie de sa mémoire pour qu’elle ne puisse pas souffrir… C’est une possibilité mais ses personnes seraient inconnues… Trunks… Leur fils, le fruit de leur amour… Ce dernier lui rendait souvent visite mais actuellement…


Les questions, qui tourmentèrent le cerveau de la jeune femme, eurent droit à des réponses. La signification de ce « M » sur son front signifiait, tout simplement, qu’il a vendu son âme afin qu’il puisse retrouver son ancienne vie de Saïyens.


Cependant, elle était en train de tromper totalement. Son regard ne cessait de la fixer, elle ne pouvait dévier son regard… Le jeune homme passait, délicatement, d’une manière douce, sa main dans les cheveux de la jeune scientifique. Sous le geste, elle eut baissé les yeux, les fermait également, comme pour savourer ce petit moment de tendresse. Vint par la suite qu’il vint coller sa tête contre son torse. Elle gardait ses paupières fermées, se blottissant contre lui.


Ils restèrent un bon moment collés l’un à l’autre. Nous pourrons même dire qu’ils ne pouvaient plus se séparer, ce qui est très étonnant de la part du Prince des Saïyens. Cependant, Bulma se retirait de son étreinte.

De temps à autres, elle oubliait que le Prince des Saïyens était toujours douté de cette envie de pouvoir se surpasser, de devenir le meilleur des derniers Guerriers de l’Espace mais surtout d’être un fier Saïyen. Il en faut du courage et surtout de la patience pour les jeunes femmes qui vivaient une relation avec des Guerriers de l’Espace ou tout simplement avec des hommes qui ont des supers pouvoirs. Quoiqu’il en soit, un petit conseil pour des jeunes filles qui tombent sous le charme d’un homme fort : ayez une dose inouïe de patience, c’est l’important. Certes, il est vrai que jamais elle n’aurait pensé qu’elle aurait une vie, une histoire d’amour avec le premier de ses ennemis. Jamais elle n’aurait cru qu’elle pourrait tombée amoureuse d’un être aussi diabolique mais elle a su déceler en lui, une âme, un cœur. Il est sensible mais s’en cache. Peut être que c’est aussi son tempérament de feu qui a fait en sorte qu’ils soient ensembles. Nous ne le saurons jamais.


En tant que femme, elle se devait de soutenir son époux. Qu’importe les désirs qui l’envoutaient, elle se donnait le devoir de le rendre heureux, qu’importe les sacrifices qu’elle devait faire. Elle l’aimait et le simple fait qui lui ait dit ses sentiments à son égard, lui suffisait. Ceci dit, elle aurait aimé que leur fils soit présent. Cela fait des mois qu’ils ne s’étaient plus vus et Dieu sait à quel point la jeune mère sait qu’un enfant a toujours besoin de la présence de son père. Bulma ne pourrait jamais se faire aux douces attentions que lui accordait Végéta. Il parlait toujours de sa fierté qui n’avait d’égal que sa puissance mais nous voyons bien qu’il était doté d’un cœur sinon comment pourrait-il se blottir dans ses bras, caresser ses cheveux, relever son menton et puis entamer un baiser dont elle se souviendrait nettement. Le baiser se terminait en douceur. Elle rouvrait ses paupières, posant son regard sur lui alors que ce dernier lui caressait sa joue.


La jeune femme lui adressait un sourire alors que ce dernier la prenait par la taille, l’embrassant sur la joue. Cette dernière caressait, pendant un temps, sa joue avant de le regarder. Il était flatteur, elle n’était pas aussi meilleure que sa mère mais elle était flattée. Une fois à terre, elle se rendit en cuisine, préparer un bon petit plat pour le jeune guerrier.