Spoiler:

Le combat s'était engagé entre la déesse reforgée et les quatre mercenaires, et bien que trois des mercenaires furent immobilisé par la technique de Miri, le dernier se retrouva aux prises avec un nouvel individu sortit de nulle part. L'adversaire du mercenaire n'était nul autre que Musashi, lui aussi un épéiste. Les deux mercenaires entamèrent leurs duels, le chauve pris le dessus rapidement sur Musashi.

Après un échange de coup d'épée, Musashi fut poussé au sol par son adversaire, qui profita de son avantage pour planter son épée dans la jambe gauche de Musashi. Ce dernier hurla de douleur, puisque le chauve ne s'arrêtait pas là, il usa du ki renfermé dans sa lame pour parcourir toute la jambe de Musashi et la déchirer jusqu'au genou. Le mercenaire leva de nouveau sa lame, en direction de Musashi, il s’apprêtait à l'achever..

Spoiler:

Saviez-vous que la fatigue de l'esprit peut causer divers évènements dans votre cerveau, comme les hallucinations, ou l'arrêt du temps, ou encore, une fausse mort ? C'est quelques uns des défauts de nous, les Dieux Reforgés. Aucun cyborg n'est parfait, la preuve, jusqu'ici aucune machine n'a gardé un corps saint, qui ne rouille pas, ou qui n'a aucun défaut. Néanmoins, il est possible que certains défauts nous rappellent beaucoup de choses, comme, un souvenir oublié, ou une vision d'un futur que nous voudrions, ou une vue d'ensemble de la zone dans laquelle on est sans pouvoir interagir avec les autres, seuls. Ça m'est arrivée une fois, avant de partir en mission, j'ai crue voir une amie, mais ce n'était qu'un vieux souvenir qui était disparu dans ma pauvre mémoire reconstruite à quelques détails près. Je n'envie pas les humains, j'en étais une autrefois et la vie était bien plus difficile que maintenant, je n'ai plus besoin de manger ou boire, c'est une question de plaisir et non plus de nécessité. Et si j'ai le temps de penser à tout ça, c'est parce qu'autour de moi, plus rien ne bouge. Je suis avec un genou à terre en train d'observer un environnement ou absolument rien n'est vivant. Je vois ces 4 mercenaires ainsi que mes alliés, mais ils ne bougent plus. Tout est si triste, si fade, si inexistant. L'arrêt du temps, ce n'est pas quelque chose que quelqu'un devrait vivre. Mon corps se souleva de lui-même pour visiter cet endroit sans prendre compte de ma volonté, je pouvais tout observer sans rien toucher. Ce n'est pas désagréable d'être immatérielle... il ne faut pas se lasser de la solitude, car on a aucune idée de comment sortir d'ici. Un humain ne se souviendra jamais de moments comme ça, son cerveau n'en a pas la force. Nous, cyborgs, pouvons garder cet évènement en mémoire, et en apprendre plus sur nous, êtres incomplets.

Puis tout reprit des couleurs, et le temps se mit à reprendre son court habituel. Bizarrement, tout semblait aller lentement pour moi. Peut-être que j'ai trop utilisée de mes forces ? Mais dans ce cas là le temps devrait aller encore plus vite pour moi... Les effets secondaires du Shoki utilisé trop longtemps ? Aucune idée, il faudrait ressayer pour le savoir. Les choses allaient plus ou moins bien, Musashi était le seul en difficulté ici. Le soucis, c'est que le Chef était le seul qui n'était pas occupé, et que moi seule pouvait m'en charger. D'après mon scooter, ils sont tous aussi forts les uns que les autres, mais ils sont tous nettement plus forts que mes alliés. Sans ces épées, nous devrions pouvoir faire quelque chose, ou du moins je devrais pouvoir. C'était le but du plan, prendre leurs épées, et m'occuper du reste. Je devais me battre contre la fatigue, peut importe les conséquences. Mes jambes reprirent de leur force, il fallait en finir une bonne fois pour toute. Musashi était en danger, et les autres s'en sortaient plus ou moins bien, Hakai avait l'avantage et Yasha s'était déjà emparé de l'épée, puis avait fuit le combat, c'était une bonne chose qu'il ne voie pas ce qui va se passer. J'ai honte de l'admettre, mais il y a une face cachée chez l’épéiste que je suis, mais aussi chez tout les dieux reforgés. Lorsqu'ils sont au bout du rouleau, leur cerveau prend les informations du mauvais côté et la puce traduit le bon en mauvais. On devient légèrement plus agressifs, et aussi fous que ces mercenaires. Je ne veux pas leur montrer ça, et je dois agir vite si je veux rester utile et garder une bonne image de moi. Je ne veux pas être seule, je ne veux plus.

Je pris mes épées en main, puis empoigna les gardes dans le sens inverse, les lames étaient derrière moi. A nouveau, mes yeux se fermèrent pour activer une seconde fois le Shoki, mes yeux devinrent à nouveau rouge, légèrement plus brillant cette fois. Un léger tremblement du sol se fit sentir, quelque chose absorbait la puissance de la terre, de l'environnement, c'était moi. Je pris une légère respiration, je devais avoir fini avant d'avoir perdu tout l'air dans mes poumons, ou je n'aurais plus la force de combattre. Mes genoux se fléchirent en direction de l'homme qui menaçait Musashi, j'envoyais doucement mes bras vers l'arrière, et pour relâcher la pression, j'eus le réflexe de crier le nom de ma prochaine et probablement dernière technique :

- Shoki, Ketsugo !

Et mon corps disparut. En fait, ce n'est pas exactement le cas. Peut-être que les plus forts ici pouvaient déceler les petites failles dans l'air, qui étaient la preuve de ma présence ici, je me déplaçais bien trop vite pour être vue par un être qui n'a pas un œil de lynx. La friction de l'air me faisait terriblement mal, c'était une vitesse que j'avais du mal à contrôler avec le Shoki mais aussi à cause de ces plantes qui me gênaient un peu. En tournant un peu sur la zone pour prendre le contrôle de ma vitesse, je fît un bond rapide sur l'homme qui menaçait Musashi, il savait que quelque chose arrivait sur lui et s'est retourné vers moi en souriant, comme s'il me voyait. Il leva son épée pour tenter de me mettre un coup, mais en tournant sur moi-même, j'eus réussi à envoyer l'épée en l'air d'un coup venant de dessous, et l'autre épée avait tranché son visage, ou plutôt son menton, il avait esquivé le coup de justesse et avait frôlé la mort, mais il avait lâché son épée. Je refis un bond vers le ciel pour attraper l'épée, et un autre bond en l'air pour redescendre avec force sur le sol et provoquer une petite onde de choc en arrivant. J'avais mes deux épées entre les mains, et l'épée qui absorbe le Ki entre les dents. Je ne savais pas me battre avec trois épées, je devais juste l'attraper. Je mis mes deux Katanas dans leurs fourreau pour empoigner l'épée de Ki, elle était difficile à manier, car mon Ki n'était pas compatible avec cette épée. Je ne pouvais pas la recharger comme je le désirais, et ça allait devenir compliqué pour moi. La dernière chose à faire, c'était de la donner à quelqu'un d'autre. Je me mis à courir vers Hakai pour lui envoyer l'épée, il en aurait donc deux pour lui tout seul en attendant que tout s'arrange. Nous avions trois épées sur quatre, mais à peine retournée que le Chef de bande était déjà lancé vers moi, épée en l'air, il n'attendait que le retour de la gravité pour me trancher en deux. Mon Shoki était toujours activé, et j'utilisais une dernière fois mon Ketsugo pour dégainer mes épées rapidement et contrer le coup en croisant mes épées, et recueillir sa lame entre le croisement de mes lames, la force du coup était telle que mon corps fût sur le point de littéralement lâcher sur place, mon genou frappa le sol fortement et j'avais beaucoup de mal à contenir le coup. Si je n'avais pas d'aide tout de suite, je pouvais mourir à tout moment. L'épuisement est souvent mortel dans ce genre de situation, j'ai besoin de me reposer un peu, juste un petit peu. Fermer les yeux, m'endormir quelques heures peut-être, retrouver mon esprit normal. Il forçait toujours plus sur son épée pour me faire plier, et je n'allais pas tarder à tout lâcher. C'est là qu'il se mit à me parler.

- Eh bien petite... Tu veux pas crever ? La tête par terre, et tout...? On dirait que tu t'amuse bien, t'a le sourire jusqu'aux oreilles, et tu me regarde comme une folle assoiffée de sang, c'est pas effrayant, je trouve ça excitant... Ouais... Ça devient marrant...!

Voilà ce que je redoutais le plus, que je ne voudrais pas montrer. Je ne le suis peut-être pas mentalement, mais physiquement, lorsque mon corps atteint une certaine fatigue et un manque d'énergie, lorsque j'essaye de puiser dans mes dernières forces, ce corps agit d'une manière légèrement sadique et sans cœur. Moi-même, je ne faisais pas attention à ce que je pouvais faire ou l'expression que pouvait avoir mon visage. Mais en y repensant, je n'aurais jamais tenté de tuer cet homme qui menaçait Musashi, je l'aurais simplement désarmé. Mon visage avait donc toujours cette expression de malade assoiffée de sang ? Et merde, j'aime pas ça, du tout... Puis le temps s'arrêta de nouveau. Mon âme sortait de mon corps une seconde fois, j'observais à nouveau ce qui m'entourait. Cet homme était en train d'étaler son épée sur les miennes, et mon corps était bien sur le point de lâcher. Mais mon expression... Ce n'est pas moi. Je ne m'avais jamais vue dans un tel état, et accepter un tel défaut ne me ressemblerait pas. Je ne veux pas être ce genre de personne qui prend plaisir à tuer, plaisir à se battre c'est une chose, mais je n'aime pas tuer. Je sais garder mon sérieux sans pour autant être une psychopathe... Je ne voulais pas qu'ils me regardent, mes alliés. Je ne voulais pas qu'ils me prennent pour ce que je ne suis pas. J'entendais une petite chanson, dans ma tête, quelque chose de doux, simplement une voix mélodieuse, elle voulait me guider, mais j'étais presque sourde en ce temps mort. Impossible de décrypter les paroles de cette voix qui essayait tant bien que mal, de me montrer la lumière, pour me sortir des ténèbres. Puis mon âme fût attirée vers mon corps de nouveau, et le temps reprit son court normal, encore une fois. Je ne pouvais pas désactiver mon Shoki maintenant, ou mon corps n'allait plus tenir assez longtemps pour qu'on puisse me venir en aide.

- Je suis pas... ce que tu pense... Enfoiré ! Tu va crever par mes lames, ta tête va rouler sur le sol et je l'écraserais sans pitié avec mon pied, je n'hésiterais pas à le salir de ton sang, si tu ne la ferme pas immédiatement ! Dis-je, ayant perdu le contrôle de moi-même.

Mon corps, et maintenant, mon esprit. Si ça continuait comme ça, je risquais de perdre le contrôle entièrement de mon corps, et peut-être pire... d'attaquer ceux qui sont de mon côté. Je vous en prie, que ça se termine, vite...

Le combat continuait, et malheureusement pour les quatre samouraï, un d'entre eux s'était éteint sur le champ de bataille. Le combattant en lui même n'avait pas été inutile, il avait réussit à mettre hors service Musashi, son adversaire.

Autour de ce dernier, Hakai se tenait avec une épée ennemie au dessus de son adversaire, la lame braquée sur la gorge, le chauve ne pouvait plus bouger, mais ça ne le contrariait pas plus que ça, lui qui aimait tellement l'acier, il était à deux doigts de mordre sa propre lame pour satisfaire son désir le plus fou.

Le mercenaire captif attendait assis à côté de Hakai, qui visiblement ne savait plus trop quoi faire avec ce dernier. Le saiyen avait deux épées en main, dont une braquée sur lui, pourquoi ne l'achevait-il pas ?

Alors que dans les airs, le chef de leur bande se battait avec Miri, le dernier mercenaire, lui aussi dépouillé par Yasha s'était retrouvé entièrement libre pour agir puisque son jeune adversaire avait préféré reculer une fois son objectif atteint plutôt que d'essayer d'abattre son adversaire.

Il se retourna pour voir la situation de ses alliés, l'un était mort, l'autre capturé, et le dernier se battait contre une Cyborg, un robot. A elle toute seule, elle les avait retenue et attaqué tous les quatre à la fois, l'issu du combat était évident, son chef vivait sans doute sa dernière heure.

Lui aussi, et il le savait. Son épée avait été dérobé par l'adversaire, sa précieuse arme.. Dans un milieu comme celui là, il lui était impossible de survivre, mais néanmoins, il pouvait très bien se sacrifier pour son équipe, pour gouter une dernière fois le sang.. L'assoiffé de sang se détourna de Yasha, se concentrant uniquement sur Hakai, et son associé captif.

"Le sang.. JE VEUX DU SAAAAAAAAAANNNNNNNGGGGG !"

Après son cri de guerre complétement stupide et indiscret, il se rua sur Hakai sans épée ni quoi que ce soit, acceptant son sinistre sort, et à l'occasion le coup final que le Saiyen lui réservait. Cependant, alors que Hakai était occupé avec son agresseur, son capturé profita de la situation pour mordre l'épée braquée sur lui à pleine dent, l'arrachant miraculeusement, il détala avec, avant de se mettre en garde et défier la brute qui lui faisait face, dix mètres plus loin.

"L'acier.. Donne moi ton autre épée sinon je te tue.."

A deux contre trois, il n'était plus qu'une question de temps avant que les mercenaires ne soient détruit.. Tout comme le laboratoire, qui semblait se faire détruire de l'intérieur..

Si difficile... Vous pensez que lorsque vous avez du pouvoir, tout est possible. Mais quand vous vous familiarisez avec celui-ci et pensez pouvoir tout accomplir, quelque chose vous bloque, une chose bien plus forte que vous. Ce n'est pas quelque chose de matériel, ni d'humain, votre esprit est là pour vous dicter la bonne conduite à avoir, et vous empêche de faire ce que vous devriez faire, ou ce que vous penser être bien de faire. La logique des hommes va dans un certain sens, certains peuvent décrire ça par la loi du plus fort, le plus fort mange les plus faibles, et ceux-ci se cachent. D'autres diront que la meilleure chose à faire est de penser à soi-même au dépit des autres, que les amis ne sont que des personnes qui cachent leur réel but qui est bien loin d'être celui que vous pensiez. La vie nous apprend des choses, et les centaines d'années que j'ai à mon actif m'aura appris une chose, c'est qu'être seule n'est jamais une bonne solution. La solitude apporte la folie, parfois le mal-être, mais surtout la mort. Chaque personne agit pour ce qu'il pense être bon de faire, mais personne ne le voit toujours de la même façon. Ce qui peut être bon, est souvent mal vu par les autres. Vous pensiez être gentil, mais le mal vous habite. Il arrive que les tyrans de notre histoire, ne le sont peut-être pas réellement. Cette apocalypse que j'ai vu de mes propres yeux, celle qui m'a réduite à néant, qui a probablement détruit des millions de vies, qui a rasé l'univers d'une majorité d'êtres vivants, est-elle si mal que ça ? Le monde a été bouleversé par un tel évènement, mais personne ne sait si cet acte était fait dans le but de purifier l'existence même de la vie. Si quelqu'un le sait, il ne l'admettra peut-être jamais. Certains pourraient être libérés d'un fléau grâce à cet anéantissement de l'univers, d'autres ont vu l'enfer arriver sur leur planète, le reste, ils sont simplement morts. Il m'arrive parfois de penser à ces choses... de penser à ce que le monde serait aujourd'hui si tout ça n'était pas arrivé. Ma mère serait-elle encore ici, à me montrer la voie vers l'absolution ? Existe-t-il réellement un dieu encore maintenant pour nous guider vers l'avenir ? Tellement de questions qui ne pouvaient pas avoir de réponses, car ce que nous avions connu n'existe plus. Nous forgeons notre propre avenir désormais. Nous reforgeons notre monde. Et nous continuerons de le rendre encore plus noir, parce que c'est notre destin, à nous, être vivants, de se battre jusqu'à qu'il n'y ait plus qu'un seul homme en vie, et cet homme là mourra de solitude, même s'il est celui que l'on considèrera d'en haut, comme l'homme le plus fort de l'univers. Et cette personne... Nous la plaignons.

Mon combat ne sera pas terminé aujourd'hui. Le combat contre moi-même, contre cette homme qui me tient tête et qui semble se ravir de ce côté de moi que je déteste. Cet homme qui de son épée essaye de trancher mon corps sans aucune retenue, sans aucune pitié, simplement du plaisir. Le plaisir de l'argent, le plaisir du sang, le plaisir de tuer, sans ce soucier de qui est cette personne. Il a du tuer d’innombrables personnes sans se demander s'ils avaient une famille, des enfants, un peuple à diriger. Je déteste ce genre de personnes, mais nous sommes tous comme ça au fond. Qui ne tuerait pas pour sauver son propre avenir, quitte à détruire celui des autres ? Une épée est si simple à manier, il est tellement facile de trancher un corps. Mais trancher l'âme d'une personne reste impossible. Celle-ci vient vous hanter lorsque le tranchant de votre fer vient pénétrer son cœur, que son sang coule sur votre épée, votre âme est déjà tâchée de la sienne. En tuant une personne, vous acceptez d'hériter de ses sentiments, de son rêve, de son passé, et probablement de son futur. Tuer n'est pas quelque chose d'aussi facile que tout le monde le prétend. Je ne souhaite pas tuer, car je ne peux pas endosser la responsabilité de milliards de personnes. Je ne peux pas accomplir les rêves, ni exaucer les souhaits. Alors pourquoi cet homme tue-t-il ? Pourquoi dois-je penser à ça maintenant, alors que ma vie est en jeu ? Dois-je lui laisser mes rêves, mes sentiments et mon avenir ? S'il avait vécu ce que le destin avait tracé pour moi, serait-il le même aujourd'hui ? J'aimerais tant avoir le pouvoir de faire vivre aux gens le passé de ceux qu'ils tuent en quelques instants. Les faire entrer dans un cercle vicieux qui dit que ceux qui tuent doivent vivre à la place de ceux qu'ils ont tués. C'est égoïste, et c'est malsain. Mais ne serait-ce pas ce qui pourrait purifier les hommes ? Ce serais bien la dernière chose qui les sauverait probablement, avec un peu de chance.

Cet homme essaye de me tuer. Je ne veux pas le tuer, car je ne pourrais pas vivre son rêve et accepter ses sentiments. Asyldra ne le fera pas pour moi. Mais me laisse-t-on le choix ? Pas vraiment. Je n'aime pas le visage que j'ai en ce moment. Je ne vaut pas mieux que lui, en ce moment même. Ma vie vaut-elle plus que la sienne, pour que j'eusse avoir la permission de le tuer ? Doit-on avoir le droit de tuer, une autorisation, un permis ? Si seulement c'était possible. Ce serais cruel, mais tellement plus loyal... Le monde n'est pas un jeu. Tuer relève de la folie. Mais la folie, nous l'avons tous en nous. Il ne me restait qu'une chose à faire, c'était accepter ses sentiments, et son rêve, sinon, je deviendrais comme lui. C'est alors que son épée se mit à briller. Il comptait briser mes épées, ou passer à travers à l'aide de son Ki. Je devais faire mon choix, tuer ou être tuée. Mais, celui-ci fut vite fait. Alors qu'il fit un petit mouvement de force vers moi, probablement pour relâcher le Ki de son épée, je pris un élan de force en criant de rage, en le fixant de mes yeux rouge sang, pour repousser son épée fortement et envoyer la vague d'énergie en l'air, qui ne tarda pas à exploser. L'effet de surprise fut suffisant pour que je puisse profiter de la situation et donner un coup de pied dans sa main pour lui faire lâcher l'épée, et attraper son visage avec ma main. Mes doigts étaient écartés, je voyais ses yeux me fixer intensément, il ne regrettait pas ce qu'il avait fait dans le passé, il était prêt à mourir. Il lâcha prise, ne se laissant porter que par la force de ma main écrasant son visage, observant mon expression sadique involontaire. Je pris le temps de me calmer, relâchant l'emprise de mon Shoki, libérant ainsi mon visage de ce second être en moi, qui demande bien plus que du combat, qui me demande du sang. Je ne voulais pas assouvir cette demande de moi-même, je voulais être quelqu'un d'autre. C'est alors que je pris une légère inspiration, le fixant à nouveau, mes yeux redevenant petit à petit à leur couleur d'origine, d'un jaune perçant, et en fermant les yeux une dernière fois avant de prendre la parole.

- Dieu, accueille cet être en ton sein, pardonne ses pêchers et montre lui la voie de l'absolution. Son temps sur terre est terminé, donne lui la paix dans la divinité de ton amour. Permettez moi une nouvelle fois, de lui tracer un chemin vers le pardon, à l'aide du sang qu'il accepte de me donner. Sehoa Yui Asyldra.

Ainsi la prière dite, ma main se resserra un peu plus et une petite lumière émana de ma main, j'absorbais son énergie à l'aide de mon nouveau corps de Cyborg, pour lui éviter des souffrances inutiles. Le vider de ses forces et le mener vers une mort assez lente pour lui laisser le temps de se repentir, c'était mon objectif aujourd'hui. Après une bonne minute d'absorption, la vie le quitta, et c'est en retirant ma main que j'eusse constater le sourire sur son visage. Il partait heureux, et mon esprit était apaisé. Je ne faisais plus attention à ce qui se passait autour de moi, mon travail était désormais terminé ici. J'ai acceptée son rêve, ses sentiments, et sa force de vivre est désormais encrée en mon âme. Cette énergie qu'il m'a confiée, je peux l'utiliser pour réparer les tords qu'il a causé. Ainsi fait, il pourra reposer en paix. Je pris mes épées au sol pour les ranger dans leur fourreau, et me retourner enfin vers mes alliés, avec un sourire et des larmes qui ne sont pas les miennes. Une chose que la vie m'a apprise, c'est que lorsque l'on reçoit l'âme d'une personne en la tuant, un accepte de pleurer pour elle. Ce ne sont pas nos larmes. Ce sont les repentirs de l'homme mort que l'on a accepté de libérer.

- Bien. Nous pouvons y aller, alors ? Se reposer ici ne semble pas être une superbe idée, nous devrions nous dépêcher d'arriver au Labo et de partir d'ici.

Je me demande tout de même, combien d'hommes j'ai tuée jusqu'ici, et combien j'en tuerais encore.

L'affrontement était terminé, la nuit était tombée, en même temps que les deux derniers samouraïs (si on pouvait appeler ça comme ça), en vérité, personne ne savait si ils étaient réellement des guerriers réputés d'un clan ou si ils avaient dépouillés l'armure de nobles épéistes pour la revêtir sur leur torse.

Quoi qu'il en soit, les deux options rendaient le groupe dangereux, et c'est cet affrontement qui avait démontré l'étendue de leurs puissances. Quatre épées, quatre lames de la couleur de la nuit étaient à la disposition de nos mercenaires, très utile pour batailler, ou même concentrer son ki le temps d'une attaque, ce n'était pas un atout négligeable car on ne sait jamais ce qui pourrait arriver, une fois entré dans le laboratoire.. Dés que l'on a dépassé les immenses portes métalliques qui gardent ce lieu normalement interdit depuis que l'expérience à dérapé, on ne peut plus faire demi-tour..

Le laboratoire avait été complétement dévasté, il était plus que des ruines. Mais malgré le carnage engendré par l'énorme monstre, qui avait été captif dans le laboratoire pour rappel, quelques pièces de l'aménagement souterrain avaient été épargnées, offrant leurs ordinateurs et autres technologiques aux mercenaires.

Et, tandis que chacun était occupé à pianoter sur les ordinateurs et à s'informer de la situation, le laboratoire entier se mit à vibrer. Des bouts de l'immense porte en métal se mirent à tomber sur le sol, condamnant la sortie du laboratoire souterrain.

Un rugissement se fit entendre dans tout le laboratoire, il était si fort que les vibrations s'accentuèrent, entrainant la chute de plusieurs petits bout du plafond métallique.

Il était clair que maintenant la créature vue sur les vidéos se trouvait encore dans le laboratoire, et pire même.. Le plafond allait s'écrouler d'une minute à l'autre, il fallait mettre la main sur les embryons restants..

Cette mission devenait de plus en plus louche. Non seulement cette île cachait bien des secrets que j'aurais bien eu l'envie de découvrir si le temps ne m'était pas compté, mais aussi cette personne qui nous l'a confiée semblait avoir gardé pour lui la vraie raison de notre venue. Nul doute que Hakai l'ouvrira et que ça dégénérera, mais c'est compréhensible. Arrivés au complexe, Hakai décida de diviser notre groupe en deux, je me retrouvais donc avec Musashi, ce qui semblait être le meilleur choix, je pouvais le protéger sans trop de difficulté avec mes compétences actuelles. Nous arrivâmes dans une pièce qui était à l'origine bloquée par une immense porte de fer, qui menait vers les souterrains, mais elle a été enfoncée d'une façon plutôt brutale de manière à s'enfoncer contre le mur déjà instable. Une emprunte de "patte" plutôt énorme s'était fait une marque dans la porte défoncée, et les dangers de cette île ne sont pas encore découverts, quelque chose se cache ici, de très dangereux. Enfin, notre marche s'arrêta dans une pièce éclairée de quelques ordinateurs encore en fonction, probablement une source d'énergie secondaire qui leur a permit de tenir quelques temps. Musashi lui, préférait regarder la télévision et la probable expérience scientifique qui y était diffusé sur les dinosaures. Moi, j'avais quelque chose de légèrement plus intéressant à ma portée. Je pris le chemin d'un ordinateur plus gros, dans un coin plus reculé de la pièce, puis je mis ma main à la place d'une des prises de l'ordinateur pour me connecter directement à celui-ci, ainsi qu'à la base de donnée générale du secteur.

La quantité de donnée était moindre, en fait, elle a du être effacée lorsque l'expérience s'est révélée être une menace pour le complexe scientifique. Il ne reste que quelques vieux dossiers sur l'origine du projet ainsi que d'autres techniques d'implantation d'embryon, ainsi que leur méthode de création de leur couveuses. Elles étaient légèrement moins sophistiquées que celles des dieux reforgés, mais le but de création n'est pas le même. Ils pouvaient faire grandir un dinosaure d'environ 10 ans en quelques jours, ce qui était quelque chose d'exceptionnel. D'après un dossier mis à l'écart, probablement un oubli de suppression, leur plus grand dinosaure est resté plus d'un an dans une couveuse géante. Leur but était inconnu. Celui-ci devait selon les prévisions, dépasser la puissance des plus grands tyrans de l'univers que nous ayons connu, ce qui pouvait être effectivement une menace pour l'univers si elle était libre. Je pris le contrôle total de l'ordinateur après plusieurs minutes de connexion, pour jeter un œil aux caméras encore en service. A priori, le complexe est entièrement détruit, il n'y a plus rien à l'intérieur. Je peux voir Hakai et Yasha, ils sont arrivés à la salle des embryons et en prennent quelques uns, c'est parfait. En jetant un œil encore un peu partout, il y avait une salle plutôt sombre avec une couveuse bleutée, encore en service. Vu de la caméra, elle semblait plutôt grande, mais pas assez éloignée pour en donner une taille exacte.

En zoomant, pour observer la chose de plus près, il y avait un minuscule embryon de la taille d'un dinosaure de 3m, à l'intérieur de la couveuse. Ce qui voulait dire que la couveuse devait bien mesurer proche de 50m de hauteur, 10m de rayon probablement. Aucun doute, c'était la machine destinée à faire évoluer la machine de guerre vivante. Impossible de déterminer l'origine de la créature, aucun fichier ne mentionne son existence, et plus étrange encore, le dossier projet qui concerne cette pièce a été volé il y a quelques jours de ça. Quelqu'un est passé avant nous, et cette personne était en quête de connaissance plus que de reliques "sacrées". En farfouillant encore un peu, il y avait un dossier plutôt louche dans un coin des programmes encore actifs. En le scrutant de plus près, il y avait quelque chose comme un cryptage, qui dissimulait la réelle intention du programme actif sur les ordinateurs sous tension, et après un court moment de piratage, le pire, et probablement une information que je n'aurais jamais voulu savoir, arriva jusqu'à moi.

C'est alors qu'en sortant ma main de l'ordinateur, légèrement tremblotante et pressée, je fis signe à Musashi.

- On doit vite partir d'ici, il y a un programme dans cet ordinateur qui risque de laisser le gros projet de cet endroit à l'air libre dans les prochaines secondes, et il va tous nous réduire en poussière si on ne se bouge p...

Et un cri assourdissant prit place dans tout le complexe scientifique, faisant trembler les fondations même du laboratoire, les ordinateurs se fracassèrent par terre, la lumière clignotait et tout ça ne signifiait rien de bon. La fragilité de l'endroit faisait que les moindres sorties devaient maintenant être condamnées, et qu'il fallait forcer le passage pour sortir de cet enfer vivant. Je pris mes épées, pour charger mon Ki le plus rapidement possible, et envoyer une vague déferlante vers le plafond pour tenter de percer une sortie vers la lumière et la sécurité probablement temporaire. Après que l'attaque fût lancée et le passage formé, la pièce se mit à s'écrouler rapidement, je pris Musashi sur mon dos d'un geste vif, pour sauter à travers le trou, ou la lumière m'aveuglait. Enfin sortie, j'entrepris de courir le plus loin possible avec Musashi sur le dos, en activant mon scooter pour converser avec Hakai.

- Les choses vont se compliquer à partir de maintenant. Il y avait un programme dans l'ordinateur, lancé par quelqu'un avant nous, et qui a volé quelques dossiers. Quelqu'un est venu avant nous, et nous a tendu un piège, cette créature a été libérée dans le but de nous tuer, Hakai ! Il faut partir d'ici, maintenant !

Tout allait de plus en plus mal. Il fallait rejoindre le vaisseau le plus vite possible sans engager de combats, c'était impossible dans notre état actuel. Et si cette créature sortait de là pour nous attraper, alors la mission s'arrêterait ici, car nous serions probablement incapable de lui faire quoique ce soit. J'eus le temps d'enregistrer toutes les données de l'ordinateur, ça pouvait m'être utile à l'avenir pour la conception de dieux reforgés toujours plus puissants, mais le temps n'était pas à l'avenir lointain, mais à ce que le destin nous réserve maintenant, qui était loin d'être joli joli.

Un mini tremblement de terre, voila ce qu'on aurait dit de loin. Le laboratoire n'était plus, il avait complétement disparu sous les différents décombres et autres roches qui s'étaient écroulées sur le lieu de recherche des deux scientifiques.

Le sang versé par Musashi, voila ce qui les avait attiré, en plus de l'immense bête dans le laboratoire.. Un gigantesque dinosaure se dressait face à Musashi et Miri, prêt à en découdre pour son futur repas. Hakai et Yasha avaient quant à eux le champ libre.

Un choix s'offre désormais à chaque mercenaire, vont-ils agir égoïstement et remporter la mission (et le double des récompenses) où vont-ils s'entre aider ?

Spoiler:

Je commence à penser que je manque réellement de chance. A peine sortie de l'enfer, qu'une autre porte vers l'au-delà s'ouvre devant moi. Un gigantesque dinosaure qui dépasse mon niveau de puissance de... Beaucoup, du moins assez pour m'écraser comme un insecte. Mon scooter m'indiquait que Hakai était en train de venir par ici, celui-ci semblait avoir retrouvé sa puissance d'origine, du moins une partie, et les épées l'aident beaucoup. Moi qui comptais lui demander de me les donner, j'imagine que je me contenterais d'une. Le gigantesque dinosaure nous observait de si haut, le soleil m'empêchait de voir la probable bave qui coulait de sa bouche, à l'idée de nous croquer moi et Musashi. C'est probablement son sang qui les a attirés, et ça risque de continuer encore. Il fallait trouver une solution et vite. Il fallait tenir le temps que Hakai arrive et nous sorte de là, probablement quelques longues minutes à échapper à cet énorme dinosaure en un seul morceau. J'essayais de distinguer le moindre mouvement menaçant, c'est presque à comprendre les animaux qui ont peur des humains, nous avons peur des êtres plus forts que nous. Mais cette règle ne s'applique pas aux Saïyens, je crois. Du moins, même s'ils ont peur, ils sont heureux d'affronter un adversaire puissant. J'imagine que je devrais penser comme ça, pour éviter de trembler comme une idiote. C'est ainsi que me vint une idée. Je pris une longue respiration, pour chuchoter à Musashi.

- Écoute moi bien. Je vais devoir utiliser la technique de tout à l'heure qui me permet de courir à grande vitesse, mais ça risque de brûler ton corps légèrement à cause de la friction de l'air, tu n'est pas fait de métal après-tout. Accroche toi bien à moi, je ferais mon possible pour t'éviter trop de souffrance, tiens bon.

Ainsi dit que le dinosaure se mit à s'affoler.



Il se mit à crier de toutes ses forces, probablement pour attirer les autres dinosaures, soit il voulait partager le repas, soit il nous considère comme des apéritifs pour la suite... Qui plus est, son visage s'approcha de nous, pour nous renifler et vérifier si nous avions encore de quoi déguster, ses yeux se plissèrent, son haleine était effroyable. Puis il se releva pour crier à nouveau, et mon scooter s'affola. C'était le moment de réagir avant qu'il ne soit trop tard. Je mis les bras de Musashi autour de mon cou pour qu'il puisse s'accrocher du mieux possible, puis mes bras se croisèrent, et mes yeux se fermèrent. Après un court moment de concentration, en ouvrant les yeux, ceux-ci étaient devenus rouge à nouveau. Je n'avais plus beaucoup de temps, mais l'énergie absorbée sur le Mercenaire plus tôt m'avait donnée de quoi survivre encore un moment. Une aura rougeâtre fît son apparition autour de moi, ce qui eut pour réflexe d'affoler une fois de plus le Dinosaure, qui se mit à foncer sur nous. Lorsqu'il envoya sa mâchoire vers notre direction pour tenter de nous croquer tout les deux, alors que j'essayais difficilement de me déplacer avec Musashi sur le dos, il aura fallu que je lève le pied et frappe le sol fortement en laissant sous moi un énorme cratère, pour disparaître en un instant avant qu'il ne nous mange. Utiliser le Ketsugou dans une telle situation avec une personne en plus sur le dos est extrêmement difficile, et il faut une force de propulsion supérieure à celle que je peux m'offrir en un simple départ de course, il me fallait une propulsion bien plus force, et c'est celle d'un puissant coup au sol, pour partir plus fort. Pour moi, tout semblait aller lentement, le dinosaure avait encore la bouche grande ouverte en l'endroit ou nous étions, et au passage pour esquiver son attaque, je fît un saut sous lui pour tenter de lui donner un coup de coude par en dessous. Le coup donné avait arrêté ma propulsion, toute la force de la vitesse était partie dans le coup, mais... ça ne lui avait strictement rien fait. Il se retourna, en nous voyant sous lui, stupéfait, mais décidé à nous manger quand même. Mon Ki se chargea à nouveau, pour frapper sur le sol et repartir avant qu'il ne nous croque, plus loin cette fois sans risquer de le frapper. Cet animal nous suivait des yeux, comme si je marchais à côté de lui rapidement. Il était incroyablement puissant, et je ne faisais pas le poids. Il s'approchait de nous, dangereusement, je ne pouvais utiliser le Ketsugou qu'une fois encore, je ne pouvais pas risquer de tuer Musashi pendant le voyage, ou de le défigurer à vie à cause des brûlures. Il fallait trouver une solution...!

C'est alors qu'une aura jaune percuta le dinosaure en plein visage, celui-ci fît un vol plané vers le sol, ce qui souleva un énorme nuage de poussière, ou la seule chose que l'on pouvait voir, c'était la silhouette d'Hakai, qui était arrivé au bon moment. Hakai prit une légère bouffée d'air pour nous crier... :

- Barrez-vous ! Maintenant !

Un sourire apparût sur mon visage, mais quelque chose était clairement bizarre. Mon scooter ne m'avait pas signalé la présence d'Hakai dans le coin, encore moins son arrivée si rapide. Peut-être que celui-ci n'est pas assez performant pour distinguer l'aura d'un Super Saïyen ? Qui sait. Je chargeais une nouvelle fois mon Ki, une grande aura rougeâtre tournait autour de moi comme une sphère attirée par quelque chose en son centre, puis je regardais Hakai une dernière fois, pour parler à travers mon Scooter et pour que lui seul puisse l'entendre.

- Reviens nous en vie, d'accord ? Ne fais pas quelque chose d'inutile.

Mon pied se souleva, et frappa le sol pour provoquer un dernier cratère sur le sol, et disparaître, laissant derrière moi une trainée de poussière qui part en direction du vaisseau. Le sang avait attiré plusieurs autres dinosaures, qui essayaient de m'attraper au "vol", je pris mes épées pendant le voyage rapide pour essayer de me défendre contre les attaques, ils pouvaient me voir, ces dinosaures sont... des monstres. Un des animaux préhistoriques se mit devant moi pour m'intercepter, je pris mon épée en main droite et la fît partir en Iai simple, ce qui découpa le dinosaure face à moi en deux et me laissa le passage libre pour la suite. Ce fût ainsi pendant les 10 minutes qui suivirent, jusqu'à arriver au vaisseau. Là, mon Ketsugou se désactiva, laissant la sphère qui me tournait autour provoquer une légère onde de choc autour de moi à mon arrêt, puis je me mis à monter dans le vaisseau et à chercher Yasha.

- Yasha, occupe toi de Musashi, il est blessé à la jambe, et il a probablement quelques brûlures à cause du voyage rapide, il faut que j'aille me connecter au réseau du vaisseau !

Ainsi fait, je me mis à courir vers le panneau de contrôle, pour m'y connecter via un fil qui sortait de ma main, puis fermer les yeux pour entamer une conversation avec la planète des Dieux Reforgés.

- Vous m'entendez ? C'est Miri. Mission accomplie, mais c'est un réel enfer ici. Les dinosaures sont capable d'utiliser l'énergie, tout comme nous. Le pire dans tout ça, c'est que quelqu'un est passé avant nous pour nous tendre un piège et relâcher un énorme dinosaure qui serait capable de détruire une planète à lui seul. L'information sur les plantes Anti-Ki est confirmée, mais elle n'a pas d'effet sur moi, ou que très peu. J'ai récupérée l'échantillon de Zahak, et j'ai aussi les informations sur la création d'embryons. Je vous envoie toutes les informations.

Ainsi fait, en quelques secondes, les informations furent délivrées à ma planète pour que la mission qui m'a été assignée en secret, soit un succès. Il ne restait plus qu'à attendre Hakai.

Que trois sur quatre.. Ils n'étaient plus que trois à être installés dans les capsules, prêt à s'éjecter à tout moment dans le vaisseau mère qui a pondu tel Syn ses capsules un peu partout sur la planète.

Cette mission fut longue pour nos mercenaires, entre les affrontements contre les dinosaures, les recherches de plans et les différents embuscades tendues par des congénères..

Des heures passèrent, mais Hakai ne revenait toujours pas. Les trois capsules sont donc remontés dans le vaisseau sans leur partenaire.

Après avoir accompli cette mission, argent et gloire vont couvrir pendant des années nos trois mercenaires, mais est-ce que ça en valait vraiment la peine ?